La réduction des ions métalliques par les cellules bactériennes en leurs formes nanométriques constitue l'une des stratégies de survie pour rendre les ions métalliques toxiques non toxiques (Klaus et al., 1999). Cette transformation intracellulaire des ions argent (Ag) en nanoparticules d’argent (AgNPs) se fait par le biais de protéines membranaires permettant leur transport à l’intérieur de la cellule bactérienne. Certaines bactéries résistantes à l’argent parviennent à limiter la toxicité des sels d’argent en réduisant Ag+ en Ag0, ces particules étant ensuite accumulées soit sur la paroi cellulaire, soit dans l’espace périplasmique (Javaid et al., 2018). Cependant, cette méthode intracellulaire nécessite des étapes supplémentaires pour récupérer les nanoparticules accumulées, ce qui la rend moins pratique. L'ultrasonication des cellules bactériennes reste la technique la plus couramment utilisée pour récupérer les AgNPs, bien que des traitements thermiques, tels que l'autoclavage, ainsi que l'utilisation de détergents et de sels, soient également employés pour lyser les cellules (Singh, Shedbalkar, et al., 2015).
Une autre approche intéressante dans la biosynthèse des nanoparticules d’argent est la synthèse médiée par les algues. Les algues, ces organismes autotrophes diversifiés présents dans des habitats aquatiques et terrestres, sont des "nanofactories" naturelles capables de synthétiser des nanoparticules métalliques (MNPs) aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de leurs cellules (Khanna et al., 2019 ; Sharma et al., 2016). La phyconanotechnologie, un domaine émergent de la nanobiotechnologie, utilise les algues pour produire des nanoparticules métalliques grâce à la présence de composés organiques précieux dans ces algues, lesquels augmentent l'efficacité des MNPs à des fins biomédicales et industrielles (El-Sheekh & El-Kassas, 2016).
Les algues comprennent de nombreuses divisions taxonomiques, comme Bacillariophyta, Chlorophyta, Chrysophyta, Cyanophyta, Dinophyta, Phaeophyta, et Rhodophyta, qui synthétisent une gamme de nutraceutiques tels que des lipides, des minéraux, des vitamines, des polysaccharides et des protéines (Bhuyar et al., 2021). Ces composés bioactifs montrent des activités médicinales remarquables, avec un potentiel pour traiter des maladies telles que le cancer, l'inflammation, le stress oxydatif et d'autres maladies dégénératives (Khalid et al., 2017). De plus, ces composés naturels bioactifs agissent comme réducteurs biocompatibles, ce qui permet d’utiliser les algues comme plateforme écologique pour la production de MNPs (Khanna et al., 2019). La présence d'agents réducteurs et de stabilisants dans les extraits d'algues (groupes fonctionnels hydroxyle, carboxyle et amine) assure le revêtement des MNPs, leur permettant ainsi de former des superstructures fonctionnelles (Mahdavi et al., 2013 ; Namvar et al., 2012). Plusieurs espèces d'algues, notamment des Chlorophyta (comme Pithophora oedogonia, Caulerpa racemosa, Chlorella vulgaris), des Phaeophyta (telles que Sargassum wightii, Padina tetrastromatica, Turbinaria ornata) et des Rhodophyta (comme Gracilaria edulis), ont été utilisées pour fabriquer des AgNPs (Patel et al., 2015 ; Satapathy et al., 2015 ; Sharma et al., 2016 ; Sunitha et al., 2015). Les AgNPs biosynthétisées par ces algues ont été testées, en particulier pour leur activité antibactérienne (Khalid et al., 2017).
Dans un contexte plus thérapeutique, les nanoparticules d’argent vertes, en particulier celles produites à partir de diverses sources biologiques, ont montré un potentiel antiviral prometteur. L’activité antivirale des AgNPs a été étudiée sous un angle mécanistique, notamment en ce qui concerne l’inhibition de l’activité des protéines du VIH-1 et la réduction de l’activité enzymatique de la transcriptase inverse, ce qui perturbe la transcription du provirus (Dos Santos et al., 2014). Les AgNPs peuvent interagir de manière intracellulaire avec le virus pour bloquer la réplication virale, ou de manière extracellulaire en interagissant avec les protéines virales (gp120) pour empêcher l’entrée du virus dans la cellule hôte, ce qui varie selon le type de virus (Jain et al., 2021). Cette action antivirale peut être médiée par des mécanismes tels que l’induction de l’apoptose, la libération de cytochrome C mitochondrial, ou encore l’accumulation de ROS (espèces réactives de l'oxygène) perturbant la fonction des protéines virales (Rahman et al., 2009).
Des études récentes ont exploré l'impact de certaines caractéristiques physico-chimiques des AgNPs biosynthétisées sur leur efficacité contre des virus comme le virus de l'herpès simplex (HSV-1) et le virus parainfluenza humain de type 3. Par exemple, des nanoparticules fabriquées à partir de Fusarium oxysporum avec une taille moyenne de 4-13 nm ont montré une plus grande inhibition contre le HSV-1, tout en ayant une toxicité réduite envers les cellules Vero (Gaikwad et al., 2013). De même, l’étude de la taille des particules a révélé que les AgNPs de plus petite taille exercent une plus grande activité antivirale, bien que la charge de surface (potentiel zêta) joue également un rôle crucial dans cette efficacité.
Ces données soulignent que la biosynthèse verte des AgNPs offre non seulement une alternative écologique aux méthodes chimiques conventionnelles, mais permet également de concevoir des traitements antiviraux plus ciblés et plus efficaces. La compréhension des mécanismes moléculaires sous-jacents à ces effets, ainsi que l’optimisation des processus de fabrication, pourrait ouvrir la voie à de nouvelles thérapies pour lutter contre une variété de virus.
Comment les nanoparticules d'argent biosynthétisées offrent-elles un potentiel antiviral prometteur ?
Les nanoparticules d'argent (AgNPs) biosynthétisées se révèlent être un domaine de recherche en pleine expansion, particulièrement en ce qui concerne leur potentiel antiviral. Ce chapitre explore les applications des AgNPs dans la lutte contre les virus, en soulignant leurs propriétés uniques et leur capacité à offrir une alternative aux traitements antiviraux traditionnels.
Les AgNPs biosynthétisées par des méthodes écologiques, utilisant des plantes et des micro-organismes, sont de plus en plus reconnues pour leurs propriétés antivirales. Par exemple, des nanoparticules d'argent produites par Andrographis paniculata ont montré une activité antivirale exceptionnelle contre le virus CHIKV. Lors d'un essai de viabilité cellulaire utilisant le colorant MTT, il a été observé que les AgNPs produites par cette plante inhibaient le virus avec une efficacité maximale. La viabilité des cellules infectées par CHIKV est passée de 25,69 % à 80,76 % après traitement avec des AgNPs à une concentration de 31,25 μg/mL (Sharma et al., 2019). Cette étude illustre non seulement l'efficacité antivirale des AgNPs, mais aussi leur capacité à améliorer la viabilité cellulaire en bloquant l'infection virale.
D'autres recherches ont révélé que des AgNPs biosynthétisées à partir des extraits aqueux de Nigella sativa et Piper nigrum offraient également une protection significative contre le virus HSV-1. Les nanoparticules obtenues avaient des tailles moyennes de 20 et 50 nm respectivement, et ont montré une activité antivirale impressionnante, réduisant l'activité virale à seulement 16,76 % pour les AgNPs de Nigella sativa et à 5,45 % pour celles de Piper nigrum (Mahfouz et al., 2020). Les résultats suggèrent que l'activité antivirale des AgNPs est liée à leur capacité à se lier directement aux glycoprotéines de surface des virus, empêchant ainsi leur entrée dans les cellules hôtes.
Des recherches supplémentaires ont mis en lumière l'efficacité des AgNPs biosynthétisées à l'aide de la curcumine, un composé dérivé du rhizome de Curcuma longa, dans le traitement des infections virales respiratoires, telles que celles causées par le virus syncytial respiratoire (RSV). Les AgNPs modifiées par la curcumine ont montré un pouvoir antiviral important, en inhibant l'entrée du RSV dans les cellules Hep-2, ce qui suggère un mécanisme d'action similaire à celui observé dans d'autres études sur les virus respiratoires (Yang et al., 2016).
D'autres travaux ont également étudié les AgNPs fabriquées à partir de moisissures, comme Penicillium citreonigrum et Fusarium moniliforme, qui ont montré des effets cytoprotecteurs prometteurs contre le virus HSV-2 à une concentration de 50 μg/mL (Ali et al., 2014). De même, les nanoparticules d'argent produites à partir du champignon Aspergillus ochraceus ont présenté une activité antivirale remarquable contre le virus M13, un bactériophage. L'étude a montré que les AgNPs traitées dans un environnement de nitrure réduisaient de manière significative le nombre de plaques formées, démontrant ainsi leur capacité à inactiver le virus (Dhayalan et al., 2018).
L'une des caractéristiques distinctives des AgNPs biosynthétisées est leur taille et leur forme, qui jouent un rôle crucial dans leur efficacité antivirale. Par exemple, les AgNPs obtenues par Aspergillus niger ont montré une inactivation virale accrue avec une augmentation de leur concentration. Des études ont également révélé que ces nanoparticules avaient un effet virucide sur la croissance virale de phages dans des bactéries telles qu'Escherichia coli (Narasimha, 2012). Ces résultats confirment que les propriétés antivirales des AgNPs sont liées à leur taille nanométrique, leur capacité à interagir avec les membranes virales et à bloquer leur réplication.
Les AgNPs biosynthétisées par des micro-organismes, telles que les bactéries Bacillus et Aspergillus, ont également montré une activité antivirale contre divers virus végétaux. Dans une étude sur le Bean yellow mosaic virus, les AgNPs fabriquées par Bacillus licheniformis ont réduit de manière significative la concentration du virus et la gravité de l'infection (Elbeshehy et al., 2015). Cette efficacité contre les virus végétaux souligne le potentiel des AgNPs dans la lutte contre les maladies des cultures, un secteur où les options thérapeutiques sont souvent limitées.
Il est essentiel de noter que l’efficacité des AgNPs contre les infections virales dépend de plusieurs facteurs, notamment leur taille, leur forme, les agents réducteurs utilisés et les conditions de fabrication. Bien que des recherches approfondies aient montré que ces nanoparticules possèdent un potentiel antiviral impressionnant, leur développement pour des applications thérapeutiques nécessite encore des études supplémentaires. La combinaison de ces nanoparticules avec d'autres médicaments antiviraux approuvés par la FDA pourrait ouvrir la voie à de nouvelles approches pour le traitement des infections virales, surtout à une époque où la résistance aux médicaments est de plus en plus courante.
Cependant, malgré ces promesses, plusieurs défis doivent être surmontés avant que les AgNPs biosynthétisées puissent être utilisées de manière systématique dans le traitement clinique. Il est impératif de réaliser des études approfondies sur la pharmacodynamie et la pharmacocinétique des AgNPs, afin de comprendre leur mécanisme d'action exact, leur distribution dans le corps et les effets secondaires potentiels. En outre, des recherches à long terme sur la toxicité et l'efficacité des AgNPs dans des modèles animaux in vivo sont nécessaires pour évaluer leur sécurité à long terme.
En résumé, les AgNPs biosynthétisées représentent un domaine émergent avec un potentiel significatif pour le traitement des infections virales. Bien que des études supplémentaires soient nécessaires pour optimiser leur production et évaluer leurs effets secondaires, ces nanoparticules pourraient offrir une alternative prometteuse dans la lutte contre les infections virales, notamment à une époque où les résistances aux traitements antiviraux traditionnels sont en constante augmentation.
Comment les enzymes intégrées à la nanotechnologie transforment-elles le traitement des eaux usées ?
La stabilité de notre monde dépend de la gestion de nombreuses ressources naturelles, parmi lesquelles l'eau propre et sûre est l'une des plus essentielles pour les humains et les autres organismes vivants. Pourtant, l'accès à cette ressource vitale est de plus en plus menacé par la pollution de l'eau, résultant de l'industrie, des déchets radioactifs et d'un traitement des eaux usées insuffisant. Cette crise mondiale est exacerbée par la croissance démographique et les conditions socioéconomiques des régions affectées. Selon l'Organisation mondiale de la santé, environ 1,8 million de personnes meurent chaque année à cause de maladies liées à l'eau polluée, soulignant l'importance cruciale de développer des méthodes de purification efficaces.
Les méthodes traditionnelles de purification de l'eau, telles que l'oxydation chimique, les méthodes biologiques et l'adsorption sur charbon actif, ne suffisent pas à éliminer les polluants persistants dans les eaux usées. Cependant, l'émergence de technologies innovantes, comme la nanotechnologie, offre de nouvelles perspectives pour le traitement des eaux usées. Les nanomatériaux, tels que les nanotubes de carbone, les dendrimères et les nanoadsorbants, sont utilisés pour éliminer des substances toxiques telles que les nitrates, l'arsenic, la salinité, les matières organiques et les pesticides présents dans les eaux usées, les eaux souterraines et les eaux de surface. De plus, la nanotechnologie permet d'atteindre des concentrations de polluants de l'ordre du ppm (parties par million), là où d'autres méthodes échouent à détecter ou à éliminer ces contaminants à de faibles concentrations.
Cependant, bien que ces nanomatériaux montrent un grand potentiel, leur utilisation dans le traitement de l'eau n'est pas encore largement adoptée sur le marché commercial en raison des risques toxiques pour l'environnement et la santé humaine. Pour remédier à ces préoccupations, des recherches récentes proposent de combiner la nanotechnologie avec d'autres techniques de purification, comme la technologie enzymatique, pour réduire la toxicité des nanomatériaux tout en préservant leur efficacité.
Les enzymes, également connues sous le nom de biocatalyseurs, sont produites par des cellules vivantes et catalysent de nombreuses réactions chimiques essentielles au métabolisme cellulaire. Elles jouent un rôle clé dans le traitement des eaux usées en dégradant les polluants organiques et inorganiques présents dans l'eau sans recourir à des produits chimiques toxiques. Ces enzymes sont particulièrement efficaces pour traiter des polluants réfractaires, c'est-à-dire ceux qui sont difficiles à dégrader par des méthodes classiques, comme les liaisons aromatiques complexes ou les structures moléculaires résistantes.
L'intégration d'enzymes dans les nanotechnologies pour le traitement des eaux usées a des avantages considérables. Par exemple, certaines enzymes sont capables de décomposer les polluants spécifiques dans l'eau, tels que les protéines et les polysaccharides responsables de la formation de biofilms, qui sont difficiles à éliminer par des procédés conventionnels. En combinant ces enzymes avec des nanomatériaux, on peut multiplier par mille l'efficacité du processus de purification de l'eau, en raison de leur spécificité catalytique et de leur capacité à fonctionner à des températures et pH variés. En outre, l'utilisation de ces enzymes dans le traitement de l'eau améliore leur stabilité et leur réutilisabilité, ce qui permet de réduire les coûts et les impacts environnementaux.
Les enzymes utilisées dans le traitement des eaux usées proviennent principalement de sources végétales et microbiennes. Cependant, lorsqu'une concentration insuffisante d'enzymes est disponible, des enzymes recombinantes peuvent être produites pour répondre aux besoins spécifiques du traitement. En outre, ces enzymes sont souvent considérées comme des alternatives écologiques aux méthodes chimiques, car elles ne génèrent pas de sous-produits toxiques et n'affectent pas la demande chimique en oxygène (DCO) ou la demande biologique en oxygène (DBO), qui sont des indicateurs importants de la qualité de l'eau.
L'intégration des enzymes dans les systèmes de traitement des eaux usées n'est pas une simple solution technique, mais plutôt une approche intégrée qui s'inscrit dans une vision plus large de durabilité. L'une des implications majeures de cette méthode est qu'elle permet de réduire les risques environnementaux associés à l'utilisation de produits chimiques agressifs tout en répondant aux besoins de purification de l'eau à l'échelle locale, comme dans les complexes résidentiels ou les petites usines de traitement d'eau. Cela présente un grand potentiel pour les pays en développement, où l'accès à des technologies avancées de purification de l'eau reste limité.
Cependant, bien que cette approche soit prometteuse, elle nécessite encore des recherches approfondies sur les effets à long terme des nanomatériaux et des enzymes sur l'écosystème et la santé humaine. Les risques liés à l'utilisation de nanotechnologies, notamment la toxicité potentielle des nanomatériaux pour les organismes aquatiques, doivent être soigneusement étudiés avant leur déploiement à grande échelle. De plus, le coût et la complexité de production des enzymes recombinantes peuvent représenter des obstacles à leur adoption généralisée.
La clé pour surmonter ces défis réside dans la recherche continue visant à développer des nanomatériaux et des enzymes plus efficaces, écologiques et accessibles. Il est également essentiel de comprendre que, bien que la nanotechnologie et les enzymes puissent offrir des solutions de purification de l'eau efficaces, elles doivent être utilisées en combinaison avec d'autres techniques de gestion de l'eau pour garantir une approche holistique et durable du traitement de l'eau.
Comment les enzymes transforment les eaux usées industrielles en ressources durables ?
Les progrès dans la biotechnologie ont ouvert un nouveau chapitre dans le traitement des eaux usées industrielles, où les enzymes jouent un rôle central comme catalyseurs biologiques capables de transformer les polluants toxiques en composés inoffensifs. Ce déplacement du paradigme — de la chimie agressive vers la biocatalyse douce — redéfinit la manière dont l’industrie aborde la dépollution de ses effluents.
Les recherches menées par Wada et ses collaborateurs en 1992 ont démontré l’efficacité remarquable de la tyrosinase immobilisée sur chitosane pour éliminer le phénol des eaux résiduaires. En deux heures seulement, la totalité du phénol présent pouvait être retirée, et l’activité enzymatique restait stable après de nombreux cycles d’utilisation. Ce couplage de la tyrosinase et du chitosane représente une approche exemplaire, combinant la stabilité mécanique du support avec la spécificité catalytique de l’enzyme, ouvrant la voie à des procédés économiquement viables et écologiquement sûrs.
Dans le secteur papetier, où les procédés de blanchiment au chlore ont longtemps généré des effluents sombres et mutagènes, les laccases et peroxydases constituent des alternatives puissantes. Ces enzymes, produites notamment par Coriolus versicolor ou Phanerochaete chrysosporium, dégradent les lignines modifiées responsables de la coloration brune des pâtes. La lignine peroxydase agit par oxydation des ions aromatiques, formant des radicaux cationiques qui entraînent la désintégration spontanée du réseau ligninique. En forme immobilisée, ces enzymes montrent une activité accrue, surpassant les procédés chimiques classiques en efficacité et en durabilité.
Les enzymes cellulolytiques — cellulase, β-glucosidase et cellobiohydrolase — transforment les boues riches en cellulose issues du désencrage et du défibrage du papier en éthanol. Cette conversion biologique offre une double valorisation : réduction de la charge polluante et production d’énergie renouvelable. Même à forte concentration d’encre, ces enzymes conservent leur efficacité, surtout lorsqu’elles sont associées à des agents tensioactifs qui améliorent la disponibilité du substrat.
La détoxification des pesticides constitue un autre domaine où la biocatalyse montre sa supériorité. L’hydrolase du parathion, aussi appelée phosphotriestérase, produite par Flavobacterium ou Pseudomonas, hydrolyse un large éventail d’organophosphates — du diazinon au fensulfothion — en composés moins nocifs. Sa stabilité entre 45 et 50 °C et à un pH proche de 8,5 permet son emploi dans des conditions industrielles variables, tout en limitant la formation de sous-produits toxiques qui caractérisent les traitements chimiques conventionnels.
Les industries émettant des effluents cyanurés — métallurgie, caoutchouc, fibres synthétiques, pharmaceutique — génèrent chaque année plusieurs millions de tonnes de déchets contenant des cyanures. Ceux-ci, inhibiteurs respiratoires puissants, peuvent être neutralisés grâce à des enzymes comme la cyanidase et la cyanide hydratase. La première, issue d’Alcaligenes denitrificans, transforme les cyanures en formiate et ammoniac à un pH optimal entre 7,0 et 8,3. La seconde, produite par Stemphylium loti ou Gloeocercospora sorghi, hydrolyse les cyanures en formamide. Ces réactions enzymatiques incarnent un
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