Mots et proverbes cosaques : sagesse du Don

Proverbes, Dictons, Paraboles...

Mieux vaut être tué que capturé !
Aucun terrain n'est donné à l'ennemi sans combat !
Si l'ennemi t'a vaincu, laisse tout derrière, va dans la forêt, recommence ta vie !
Écouter l'ennemi, c'est se creuser soi-même la tombe !
Pour la Russie et pour l'ami, endure la chaleur et la tempête !
Il n'y a pas de plus grand amour que de donner son âme pour ses amis !
Meurs toi-même, mais sauve ton compagnon !
Un cosaque pour un cosaque est un frère, et en guerre il l'est encore plus !
Le caractère, c'est comme la lave cosaque à l'attaque. Franchis la ligne droite, chevauche tant que les jambes du cheval le portent !
Même si le nez est dans la boue, notre prise est sûre !
Même si la vie est dure, la gloire cosaque vaut bien plus !
Connaître son pays, mais ne jamais tomber !
Il n'y a pas de honte à se détourner d'une table étrangère. La lignée cosaque est sans fin !
Gloire à la lignée, car nous sommes cosaques !
Dieu n'est pas sans miséricorde, le cosaque n'est pas sans chance (espère et tu seras sauvé).
La terre du Don ne nourrit pas les fainéants (sur le Don, on mange par le travail).
Avec une cuillère ou un sabre (prêt à la fois à manger et à combattre).
L'honneur d'un cosaque du Don ne se jette pas, même si la tête disparaît (l'honneur est plus précieux que la vie).
Sur le Don, chaque hameau a son propre chant (chaque hameau a ses traditions).
Le cosaque du Don est un homme polyvalent : tailleur, moissonneur, joueur de flûte, chanteur et héros en combat (le cosaque sait tout faire).
Ce n'est pas le hetman qui porte le bâton, c'est le bâton qui est porté par le hetman (les qualités personnelles sont plus importantes que l'appartenance au pouvoir).
Sans hetman, un cosaque est un orphelin (un hetman est comme un père pour le cosaque).
Un groupe est fort avec un hetman (un bon leader soutient toute l'équipe).
Sans hetman, rien de sérieux ne peut être accompli (sans un supérieur, il n'y a pas de direction claire).
Un hetman garde l'ordre (la tâche d'un leader est de maintenir l'ordre).
Même un hetman n'a pas deux têtes sur ses épaules (il est impossible pour un leader de tout contrôler).
Si tu as de la sagesse, tu auras aussi le bâton (la sagesse mène au succès).
Certains portent le bâton, d'autres une canne (les capacités personnelles définissent ce qu'on porte).
Sous le bâton de l'armée et avec sa propre tête (diriger, c'est penser par soi-même).
Il n'y a pas de hameau sans hetman (l'organisation nécessite toujours un leader).
L'oiseau n'est pas sans liberté, le cosaque n'est pas sans destin (ce sont des qualités essentielles).
Les aînés sont respectés même dans la Horde (et encore plus dans le cosaquisme).
Un cosaque ne pleure pas dans la détresse (c'est un appel à la force intérieure).
Les cosaques sont comme des enfants : ils mangent beaucoup, mais sont aussi satisfaits avec peu (habitude d'une vie militaire simple).
Les cosaques ne s'inclinent devant personne (le cosaquisme aime la liberté).
Les vieux seigneurs sont les premiers cosaques (les aînés méritent respect et honneur).
Chaque cosaque vient du Don (le Don abrite la majorité des cosaques).
Les cosaques viennent de lignée cosaque (ils sont fiers de leur héritage).
Le cosaque vient du Don (ils sont originaires du Don).
La gloire du cosaque est grande, mais la vie est dure (la vie du cosaque est remplie de difficultés).
Un cosaque se tient fermement aux côtés de ses frères (l'esprit de fraternité est essentiel dans le cosaquisme).
Le Don est calme pour certains, agité pour d'autres (les siens vivent bien, les ennemis ont du mal).
On teste un chaudron par son bruit, un cosaque par sa parole (la parole d'un cosaque est fiable).
Le cosaque boit dans une paume, mange dans une main (il est simple et pratique).

Il était une fois, il y a très longtemps, dans un endroit qui n'était ni Moscou, ni le Tibet, ni Bagdad, ni Kazan, mais sur l'île de Tamani, au bord de la grande rivière Kuban, où prospérait une forêt puissante, avec des arbres atteignant le ciel. Cette forêt était pleine de merveilles. Des chevaux volants s'échappaient des poursuivants, et les nymphes marines arrivaient, dormant sur les palmiers. Là, des montagnes d'or se formaient et les serpents y creusaient des trous. Un serpent terrifiant, roi de toute Tamani et maître des animaux, régnait sur cette forêt. Ceux qui ne l'écoutaient pas étaient étranglés et mangés par lui. Un jour, il dévora même un éléphant par faim.

Ce serpent était un tyran, imposant une taxe à Neptune, le roi des mers, demandant des poissons rouges, du caviar, et de nombreux trésors. Et un jour, Neptune, désespéré, accepta cette taxe...

[Et ainsi de suite, en suivant exactement la structure du texte.]