Établissement public municipal d’enseignement général
école secondaire n° 2 de la ville de Makariev
du district municipal de Makariev, oblast de Kostroma

Cycle de séances
« SALON PÉDAGOGIQUE »
Cercles de la communauté des enseignants
« Apprenons ensemble »

Mashkova R.E., adjointe au directeur chargée de la vie scolaire
École secondaire municipale n° 2
Ville de Makariev

Makariev
Année 2017

Note explicative
Le cycle de séances « Salon pédagogique » : Cercles de la communauté des enseignants « Apprenons ensemble » a été élaboré dans le cadre du projet de l’École secondaire municipale n° 2 de la ville de Makariev « Système d’accompagnement des enfants à faible réussite académique pour les années 2017‑2018 ».

Les « Cercles de communauté » sont un programme réparateur sollicité par tous les participants du processus éducatif, puisqu’ils dissipent les émotions négatives, donnent à chacun la possibilité de s’exprimer et d’être entendu, de prendre des décisions qui conviennent à tous, de partager la responsabilité de ce qui se passe.
Le cycle de séances comprend en règle générale les étapes suivantes :

  1. Création des bases du dialogue
      ‑ salutation
      ‑ cérémonie d’ouverture
      ‑ tour de présentation
      ‑ consensus sur les règles du Cercle (animateur et/ou participants)
      ‑ tour des récits personnels
      ‑ remerciements aux participants
      ‑ explication de l’objectif du Cercle

  2. Discussion de la situation, des problèmes, des intérêts et des intentions
      ‑ narration des vécus, sentiments, difficultés
      ‑ identification des problèmes, intérêts, intentions, espoirs
      ‑ synthèse

  3. Examen des options possibles pour résoudre les situations et les problèmes relevés lors de la rencontre
      ‑ discussion des solutions possibles (tours de parole)
      ‑ création des conditions pour parvenir à un consensus sur le plan d’action (animateur)

  4. Atteinte du consensus ou du sentiment d’unité
      Dans le Cercle on détermine :
      ‑ les points d’accord ou le point de vue commun (tours de parole)
      ‑ les étapes suivantes (animateur)

  5. Clôture
      ‑ bilan : accords / étapes suivantes (animateur)
      ‑ échange final sur la séance dans le Cercle (tour de parole)
      ‑ cérémonie de clôture

Règles fondamentales de la rencontre en Cercle :
‑ respecter le symbole de la parole ;
‑ parler avec le cœur ;
‑ parler avec respect ;
‑ écouter avec respect ;
‑ rester dans le Cercle jusqu’à sa clôture ;
‑ garder la confidentialité.

Lorsque les animateurs discutent les règles pendant la préparation et au début du Cercle, ils doivent expliquer aux participants leurs fonctions et demander que le Cercle adopte les règles définissant leur rôle. Lors de l’exercice des fonctions d’animateur, l’appui du Cercle est nécessaire. Ces fonctions comprennent la prise des décisions suivantes :
  ‑ quand et comment interrompre une personne ;
  ‑ quand ouvrir le Cercle et quand le fermer ;
  ‑ quand annoncer une pause ;
  ‑ comment utiliser le symbole de la parole ;
  ‑ comment rappeler aux participants la nécessité de respecter les règles adoptées.

Utilisation du symbole de la parole
Le symbole de la parole crée une atmosphère positive pour l’écoute, si les participants suivent les règles suivantes :
  ‑ Le symbole de la parole est transmis dans une seule direction. Il est passé dans le cercle dans un sens uniforme. Dans les communautés de la plupart des peuples autochtones, il est transmis dans le sens des aiguilles d’une montre, suivant le mouvement du soleil. Il ne faut pas le donner de façon désordonnée d’un côté à l’autre ; il est nécessaire qu’il y ait une continuité dans sa transmission dans le cercle, ce qui donne à tous les participants la chance de s’exprimer. Ainsi se cultive l’habitude d’écouter avant et après la prise de parole.
  ‑ Les participants ne s’expriment que s’ils ont entre les mains le symbole de la parole. Ils ne peuvent parler que lorsqu’ils en sont détenteurs, sauf si l’animateur décide le contraire (voir ci‑dessous). En respectant cette règle, les participants apprennent à patienter pour leur tour pour s’exprimer, développant les compétences d’écoute. Le symbole de la parole n’oblige pas à parler. Il peut être transmis sans prendre la parole ou retenu pour permettre aux participants de penser ou de rester silencieux. Le fait de détenir le symbole peut provoquer une forte charge émotionnelle.

Dès que le symbole de la parole a fait le tour du Cercle et est revenu à l’animateur, celui-ci peut :
  ‑ faire le bilan des propos tenus dans le Cercle et soulever d’autres questions avant de passer le symbole à nouveau ;
  ‑ garder le symbole et inviter certains participants à expliciter des points ou répondre à des questions ;

  ‑ transmettre le symbole à un autre participant pour lancer un nouveau tour de Cercle. Comme la personne assise à gauche de l’animateur peut se sentir mal à l’aise, car elle devra souvent commencer un tour, l’animateur peut passer le symbole à quelqu’un d’autre. Il n’est pas nécessaire que le même participant commence chaque fois, mais le symbole doit toujours circuler dans la même direction ;
  ‑ garder le symbole et proposer à quiconque dans le Cercle de s’exprimer ;
  ‑ placer le symbole au centre du Cercle pour que tout participant souhaitant parler puisse le prendre, ou ouvrir un dialogue libre, même sans utiliser le symbole. Dans un dialogue libre, les participants doivent néanmoins respecter les règles du Cercle : parler sincèrement, avec respect, donner du temps aux autres. Si plusieurs personnes commencent à dominer ou que la discussion prend une tournure négative, l’introduction du symbole de la parole rétablit l’équilibre.

Matériel nécessaire : un tableau, de la craie ou un chevalet, marqueurs, badges.
Il est important que la salle soit spacieuse, car les participants s’assoient en cercle.

Les principes d’organisation de cette forme correspondent aux principes généraux d’organisation de diverses communautés, en particulier :
– la participation volontaire des enseignants, des élèves, des parents de l’établissement ;
– la présence d’un enseignant‑leader capable d’impliquer d’autres adultes dans le processus éducatif et de coopérer avec eux, adoptant une position pédagogique par rapport aux élèves « ensemble, mais un peu en avant » ;
– l’acceptation des valeurs et des objectifs de la communauté par tous ses membres.

Le salon pédagogique est une forme non scolaire, spécialement organisée, d’interaction entre les enseignants de l’école, les enseignants d’autres établissements, les parents et les élèves de l’école.
Objectif : améliorer la qualité des résultats éducatifs des élèves à l’école grâce à l’accroissement du potentiel pédagogique et des ressources de l’école.
Tâches de l’organisation des salons pédagogiques :
– perfectionner les compétences professionnelles des enseignants de l’école ;
– engager dans l’éducation continue ;
– créer des opportunités pour révéler les capacités créatives.

Cercle
Nom
Invités
Participants
1.
Relais des générations
Dynasties pédagogiques
Enseignants, professeurs principaux, vétérans du métier
2.
Vive les parents !
Représentants du conseil des parents d’élèves
Professeurs principaux, psychologues, enseignants de l’école
3.
L’enfant particulier
Enseignants en éducation spécialisée, enseignants d’activités extrascolaires, psychologues
Enseignants, professeurs principaux
4.
À l’aube d’une nouvelle vie
Éducateurs des groupes préparatoires de la maternelle, parents des classes de fin d’études
Enseignants du primaire, professeurs principaux des classes 1 à 4

Cercle de la communauté des enseignants « Relais des générations »
Chacun choisit pour soi
Une femme, une religion, une route.
Servir le diable ou le prophète —
Chacun choisit pour soi.
Chacun choisit selon soi
Mot pour l’amour et pour la prière.
Une épée pour le duel, un glaive pour la bataille
Chacun choisit selon lui.
Chacun choisit pour soi.
Je choisis aussi — comme je peux.
Je n’ai de comptes avec personne.
Chacun choisit pour soi.
(Y. Levitanovski)

Par ces vers poétiques, je me permets d’ouvrir notre salon d’aujourd’hui, intitulé « Relais des générations ». Vous et moi avons tous fait notre choix. Nous avons choisi une voie particulière, on peut même dire une mission. Nous sommes enseignants. Certains ne sont encore qu’au début de ce chemin, d’autres ont déjà atteint des sommets et la maîtrise dans cette profession. Et aujourd’hui nous parlerons de l’un des métiers les plus importants au monde — le métier d’enseignant.
Actuellement, on s’intéresse beaucoup aux dynasties royales, aristocratiques, artistiques. À l’époque soviétique, presque dans chaque journal on lisait sur les dynasties ouvrières. Mais sur le métier avec lequel chacun de nous est en contact direct dans sa vie, on parle moins souvent. (Projection d’une présentation sur les dynasties d’enseignants)
Je vous présente nos invités :

La continuité des générations de ces enseignants remarquables dans leur travail quotidien consciencieux, leur bonté et leur miséricorde. Ils ne recourent à aucun « super secret » inattendu. Simplement, ils ont vécu et vivent avec les élèves selon leur conscience, leur honneur, leur cœur. Mais pour travailler ainsi, comme vous l’avez compris, il faut posséder des connaissances et des talents.

La professionnographie de l’enseignant est un modèle idéal de l’enseignant, du professeur, de l’éducateur, une référence qui présente les qualités fondamentales de la personnalité dont il doit disposer ; les connaissances, compétences et habiletés nécessaires à l’exercice de ses fonctions professionnelles.

Conformément à la professionnographie, l’enseignant dans le processus de travail doit résoudre les tâches de formation des connaissances, compétences et habiletés ; les tâches d’éducation et de développement de la personnalité des élèves, définies par la loi de la Fédération de Russie « Sur l’éducation ».
La professionnographie définit les caractéristiques sujet‑activité de l’enseignant : la présence de capacités didactiques, constructives, perceptives, expressives, communicatives, organisationnelles ; une orientation humaniste, une attitude positive envers l’activité pédagogique, le désir de travailler avec les enfants.
La professionnographie est ajustée en fonction du contenu de la formation des enseignants selon chaque spécialité, ainsi qu’en considération de l’évolution des exigences de la société envers l’enseignant. Le processus d’atteinte d’un niveau conforme aux exigences de la professionnographie est appelé croissance professionnelle, qui dure toute la vie.
L’enseignant doit posséder des qualités personnelles nécessaires au travail : amour et respect pour les enfants, capacité de comprendre leurs demandes et intérêts, exigence et justice, bienveillance et patience. Parmi les contre‑indications à l’activité pédagogique figurent un niveau moral et éthique bas de la personne.
Je pense que des enseignants tels que ceux-ci doivent nécessairement être aimés des enfants. Mais le processus éducatif et pédagogique à l’école est un concept très riche, et son succès dépend de tous ses acteurs, de leurs vues communes. Je propose de répondre aux questions :
Quelles bonnes traditions existe-t-il dans notre école ? (Réponses des participants)
Quelles valeurs humaines vous aident dans la vie et au travail ?
Maintenant, je vous propose de vous répartir en équipes et d’essayer de composer une note de service :
3. Commandements pour le jeune professeur de la part de
‑ du plus jeune professeur
‑ des élèves
‑ des parents
‑ des collègues
Vous devez compléter les phrases déjà données. (Des cartes sont proposées aux participants, les invités et les enseignants présents se joignent au travail en sous‑groupes).
Je pense que nous avons atteint l’union et la compréhension mutuelle, et le relais des générations ne doit pas être interrompu, et maintenant nous allons passer le symbole du relais des professeurs les plus anciens à ceux qui ne sont qu’au début de ce chemin.
(Passage du Symbole de la Parole avec des mots d’encouragement)

Il semble que, chaque jour, chaque année,
On ne peut contenir l’émotion du matin,
Comme si dans ces jours ordinaires tu attendais
Une révélation, une ouverture,
Et la réalisation d’un rêve !
Chaque leçon, chaque rencontre
Est plus précieuse que tous les trésors :
Car chaque instant scolaire est marqué
Par son unicité.
Dans l’acte, dans le mot, dans la ligne audacieuse
Il est toujours agréable de noter
Le commencement d’un destin, d’un acte
Et le sceau du talent.
Et peu importe combien mon chemin est ardu,
L’espoir me soutient :
Je suis heureux de penser, comme à un miracle,
Au lendemain, au jour de l’école.
Pour le bien des découvertes joyeuses
Nous devons aller jusqu’au bout de cette marche.
On ne peut pas autrement : je suis enseignant,
Et on m’a confié des cœurs.
Remise de fleurs aux invités.

Cercle de la communauté des enseignants « Vive les parents ! »
« Ce n’est qu’avec les parents, par des efforts communs, que les enseignants peuvent offrir aux enfants un grand bonheur humain »
V.A. Sukhomlinski
Un ancien aphorisme scolaire dit : « Le plus difficile dans le travail avec les enfants, c’est le travail avec leurs parents ». C’est pourquoi le rôle principal dans l’organisation de la coopération entre l’école et la famille revient aux professeurs principaux. C’est de leur travail que dépend dans quelle mesure les familles comprennent la politique éducative de l’école et y participent. La famille doit être considérée comme le principal commanditaire et allié dans l’éducation des enfants, et l’union des efforts des parents et de l’enseignant créera des conditions favorables au développement de l’enfant.

Les tâches principales du professeur principal dans cette direction sont de favoriser l’unité, la cohésion de la famille, l’établissement de relations entre parents et enfants, la création de conditions confortables pour l’enfant dans la famille, ainsi que l’étude systématique et approfondie de la famille, des caractéristiques et conditions d’éducation de l’enfant.
Dans la coopération de la famille, de l’école et du professeur principal doivent reposer les principes de confiance mutuelle, de respect, de soutien et d’aide, de patience et de tolérance envers les uns et les autres.
Une des missions du professeur principal est de coordonner l’activité conjointe de la famille et de l’école.
Aujourd’hui nous allons essayer de discuter et de partager les expériences de travail avec les parents dans notre école.
Quel type de parents idéaux souhaiteriez-vous avoir dans votre classe ? (Réponses des participants)

Dans le travail avec les parents, notre école utilise une approche différenciée. Cela permet au professeur principal d’élaborer un plan concret de travail avec chaque famille.
L’approche différenciée dans le travail avec les parents (projection d’une présentation)
Cette approche repose sur la distinction de cinq types de familles, regroupées selon la possibilité d’utiliser leur potentiel moral pour l’éducation de leur enfant.
On en distingue les types suivants :
Type 1 : Familles avec un haut niveau de relations morales. L’atmosphère morale est saine, les enfants peuvent développer leurs capacités. L’intervention fréquente de l’enseignant n’est pas nécessaire, bien que des conseils ou avertissements soient possibles selon les particularités de l’éducation.

Type 2 : Familles caractérisées par des relations normales entre les parents, mais ne garantissant pas une orientation positive dans l’éducation des enfants. Les enfants peuvent être au centre de sollicitudes « spéciales » des parents, d’où le développement de tendances égoïstes, ce qui exige l’attention de l’enseignant.
Type 3 : Familles conflictuelles. Dans de telles conditions, les parents ne s’occupent pas des enfants, ne peuvent pas résoudre leurs propres relations. Il n’est pas question d’éducation raisonnée, tout est laissé au hasard. Une intervention pédagogique active est nécessaire pour changer le microclimat familial sans perdre l’enfant qui y grandit.
Type 4 : Familles apparemment prospères, dans lesquelles règne une absence d’esprit, les véritables valeurs morales font défaut, le lien émotionnel entre les générations est souvent rompu. Mais certains enfants intègrent la psychologie de l’apparente prospérité, donc le travail éducatif avec ces familles est particulièrement difficile.
Type 5 : Familles défavorisées, caractérisées par la grossièreté, les scandales, un comportement immoral. Ces familles exigent une attention constante de l’enseignant, de la communauté, et parfois une intervention active pour protéger les intérêts des enfants.
Les professeurs principaux essaient d’appuyer leur travail avec les parents sur la méthode de l’interaction de contact.
Quelle est votre expérience personnelle de travail avec les parents ? (Réponses des participants)
Que êtes‑vous prêt à faire pour améliorer l’interaction entre les enseignants et les parents dans notre école ? (Réponses des participants)

À la fin de chaque année scolaire, je demande à mes élèves de prolonger la phrase : « Que ferais‑je si j’étais professeur principal… ». Ils prennent cette question au sérieux, proposent beaucoup d’idées intéressantes qui figureront certainement dans le programme de développement du collectif de classe pour l’année scolaire suivante. Posons la même question aux parents à la prochaine réunion. Je suis certaine qu’il y aura beaucoup de propositions !

  1. Cercle de la communauté des enseignants « L’enfant particulier »
    Objectif : renforcer la compétence des enseignants, des parents (représentants légaux) sur la formation d’une attitude tolérante des adultes et des enfants envers les adultes et les enfants avec des besoins éducatifs particuliers (BEP).
    « Pour être fort, il faut être comme l’eau. Pas d’obstacles — elle coule ; un barrage — elle s’arrête ; si le barrage cède — elle recommence à couler ; dans un récipient carré elle est carrée ; dans un rond elle est ronde. Parce qu’elle est si souple, elle est la plus douce et la plus forte. » L.N. Tolstoï

    Aujourd’hui nous avons un salon pédagogique au thème tout aussi particulier ! Nous ne nous ressemblons pas les uns les autres, nous sommes tous différents, nous sommes tous spéciaux, à commencer par le fait que nous, enseignants, avons une vocation différente. Mais aujourd’hui on parlera non de nous, mais des enfants particuliers !
    Nous avons aujourd’hui parmi nous des enseignants du Centre de création pour enfants (présentation)
    La question de la formation d’une attitude tolérante envers les personnes avec des déficiences constitue une réalité sociale complexe de la société moderne. Très souvent nous rencontrons dans la conscience collective une image non positive d’une personne avec un handicap. D’un autre côté, le problème principal de l’enfant à besoins éducatifs particuliers réside dans la limitation de ses relations avec le monde, le manque de contacts avec les pairs et les adultes, l’accès restreint aux valeurs culturelles, et parfois à l’éducation. Il y a aussi le problème de l’attitude négative des pairs, des barrières physiques et psychologiques qui gênent l’amélioration de la qualité de l’éducation des enfants ayant des besoins éducatifs particuliers. Afin de former chez les enfants une attitude tolérante envers les personnes et enfants avec des besoins particuliers, nous, adultes, enseignants et parents, devons être prêts à manifester la tolérance. La tolérance n’est pas seulement la compassion, la patience, mais surtout le respect des droits de chaque personne, l’acceptation de celle-ci telle qu’elle est. C’est la reconnaissance que les individus diffèrent naturellement par leur apparence, position, discours, comportement et valeurs, et qu’ils ont le droit de vivre en paix et de préserver leur individualité.
    Commençons par définir :

  2. Qui est l’enfant particulier ! Je vous propose de décider cela ensemble (chaque groupe dresse une liste et nomme à tour de rôle).
    Ainsi vous pensez qu’un enfant particulier peut être défini par … (éléments listés par les participants). Et comme le dit la science (projection d’une présentation)

    Vous avez déjà compris combien la situation sociale de développement est importante pour l’enfant particulier ; la socialisation de cet enfant est la tâche primordiale de tous les spécialistes qui travaillent avec ces enfants. À ce stade de développement de la pédagogie spécialisée et de la psychologie, l’intégration est une direction clé.

  3. Partagez vos expériences sur comment vous cultivez la bonté (expressions des participants)
    Exercice « Gâteau du bonheur »
    L’exercice se fait en mini‑groupes. On donne aux participants les « ingrédients » du gâteau : sourire, joie, chaleur de l’âme, arc‑en‑ciel, soleil, ciel bleu, bien‑être, bonté, chant des oiseaux.
    Tâche : rédiger une recette pour préparer le gâteau à partir des ingrédients reçus ; lire chaque variante à voix haute.
    Exemple : « Pétrissez le gâteau sur la bonté. Mélangez le sourire à la joie. Versez doucement la chaleur de l’âme. Ajoutez en grande proportion le bien‑être. Décorez de morceaux de ciel bleu. Saupoudrez de couleurs de l’arc‑en‑ciel. Et faites cuire sous les rayons du soleil jusqu’à ressentir le bonheur. Détachez de petits morceaux et distribuez-les à chacun. »

  4. Que êtes‑vous prêt à faire afin que CHAQUE enfant dans le collectif de classe soit écouté et accepté ?
    Je souhaite clore notre rencontre par les mots d’un ancien sage indien :
    En quoi consiste la vertu ? — Dans la compassion envers le vivant.
    Qu’est‑ce que le bonheur ? — Dans une santé indestructible,
    Qu’est‑ce que l’amour ? — La réactivité de l’âme.
    Qu’est‑ce que la sagesse ? — Une décision juste.
    Je vous souhaite de trouver dans la vie une décision sage et juste et de ne jamais rester indifférents aux gens !

  5. Cercle de la communauté des enseignants « À l’aube d’une nouvelle vie »
    « L’homme est comme une étoile : il naît pour que l’Univers devienne plus lumineux… »
    Derrière cette métaphore poétique se cache l’éternel mystère de l’existence — la naissance d’une nouvelle vie. Une vie qui peut passer inaperçue ou, au contraire, laisser une lumière éclatante. En effet, qui peut affirmer avec certitude, au chevet d’un nourrisson, comment il se manifestera dans le futur, en traversant les étapes d’âge à venir ? Une chose est sûre : l’être dormant paisiblement recèle d’énormes potentialités. Et leur réalisation dépend de nous.
    L’entrée à l’école est une nouvelle étape dans la vie de l’enfant. Beaucoup d’enfants franchissent la porte de l’école avec appréhension et émotion. Car désormais ils occupent une position sociale plus importante : celle d’écolier.

    Maintenant je vais vous demander de fermer les yeux et d’imaginer que vous vous tenez sur un haut rocher, regardant en bas : devant vous s’étend une nappe d’eau, le vent souffle, et vous devez … Et maintenant, ouvrez les yeux et dites-moi ce que chacun de vous ressentait (tremblement, peur, curiosité, déception) — une palette entière de sentiments, des plus élevés aux plus inquiétants.
    Croyez-moi, l’enfant avant son premier jour d’école ressent des émotions tout aussi diverses.
    Comment faire pour que les sentiments exaltés et inspirés que beaucoup d’enfants ressentent au début ne soient pas assombris, et que l’école devienne véritablement le commencement des commencements ? C’est ce dont il sera question dans notre salon intitulé « À l’aube d’une nouvelle vie ».
    Je présente nos invités.
    Notre salon est ouvert par la psychologue de l’école
    Continuité
    « De ce que l’enfant ressent lorsqu’il monte sur la première marche de l’échelle du savoir, de ce qu’il vit dépend tout le chemin futur vers la connaissance. »
    V.A. Sukhomlinski
    C’est un processus continu d’éducation et d’instruction de l’enfant, ayant des objectifs communs et spécifiques pour chaque période d’âge, c’est le lien entre les différentes étapes de développement, dont l’essence consiste à conserver certains éléments ou caractéristiques dans la transition vers un nouvel état.
    Fondements de la mise en œuvre de la continuité :
    · L’état de santé et le développement physique des enfants.
    · Le niveau de développement de leur activité cognitive, comme composante nécessaire de l’activité scolaire.
    · Les capacités intellectuelles et morales des élèves.
    · La formation de leur imagination créative comme direction du développement personnel et intellectuel.
    · Le développement des compétences communicatives, c’est‑à‑dire la capacité à communiquer avec les adultes et les pairs.

Ainsi, nous voyons que le processus de préparation de l’enfant à l’école, la réalisation des tâches de continuité entre l’enseignement préscolaire et scolaire — c’est une mission qui ne s’accomplit pas en un jour ni en une année.
L’adaptation scolaire est l’ajustement de l’enfant à un nouveau système de conditions sociales, à de nouvelles relations, exigences, types d’activités, mode de vie.
Questions :

  1. Qu’est‑ce qu’il y a de bon dans une école dans laquelle les anciens élèves de maternelle vont maintenant étudier ?

  2. Dans quel environnement aimeriez‑vous que les enfants apprennent ?

  3. Que chacun de vous est prêt à faire pour créer une atmosphère créative en classe ?
    Parabole orientale « Tout est entre tes mains »
    Il y a longtemps, dans une vieille cité vivait un Maître entouré d’élèves. Le plus talentueux d’entre eux se demanda un jour : « Y a‑t‑il une question à laquelle notre Maître ne saurait répondre ? » Il alla dans une prairie fleurie, attrapa le papillon le plus beau et le cacha entre ses paumes. Le papillon s’accrochait de ses pattes à ses mains, et l’élève était chatouillé. Souriant, il s’approcha du Maître et demanda :
    ‑ Dites, quel papillon ai-je dans les mains : vivant ou mort ?
    Il tenait fermement le papillon dans ses paumes jointes, prêt à serrer ses mains pour avoir raison.
    Sans regarder les mains de l’élève, le Maître répondit :
    ‑ Tout est entre tes mains.
    Chacun de nous peut trouver une recette pour ordonner ses pensées et sentiments. Donc expérimentez, essayez. Et si ce moyen a aidé ne serait‑ce qu’à quelques reprises, il a rendu chacun de nous un peu plus heureux, donc celui qui est à vos côtés sera plus heureux aussi…

Bibliographie

  1. Verbickaya, L.A. Parlons correctement : Manuel de langue russe. — Moscou : Haute École, 2003.

  2. Gutkina, N.I. Préparation psychologique à l’école. — Saint‑Pétersbourg : Piter, 2009.

  3. Kolesnikova, I.A. Réalité pédagogique : expérience de réflexion interparadigmatique : cours de philosophie de la pédagogie / I.A. Kolesnikova. — 2ᵉ éd., augmentée et remaniée — Saint‑Pétersbourg : Detstvo‑Press, 2001. — 285 p.

  4. Kuzmina, N.V., Pozharsky, S.D., Pautova, L.E. Acméologie de la qualité de l’activité professionnelle du spécialiste. — Saint‑Pétersbourg, Kolomna, Riazan, 2008.

  5. Concept de développement socio‑économique à long terme de la Fédération de Russie pour la période jusqu’en 2020 (pt. 3.3 Développement de l’éducation) — Arrêté de la Fédération de Russie du 01.01.01 n° 1662‑r.

  6. Spirin, L.F. Professionnographie générale. — Moscou, 1997. — p. 11.

  7. Putintseva N.V., GBU GPPTS DOGM : nat‑[email protected]