Concours municipal d'essais « Mon rêve pour ma future profession »
Essai de l'élève de la 7e classe
École secondaire « Kompressornaya » du district de Rtichchevo de la région de Saratov
Maria Sverchkova

« L'art de bien cuisiner »

J'ai seulement 13 ans, et il semble que le moment de choisir une profession soit encore loin, mais déjà maintenant, en analysant mes capacités et mes tendances, je peux conclure ce que j'aime particulièrement faire. J'ai des talents musicaux, j'aime chanter, parmi les matières scolaires, je préfère les humanités, et j'y ai toujours des bonnes notes. Comme toutes les filles de mon âge, j'expérimente avec le manucure. Mais il y a une activité qui me procure un plaisir particulier – j'aime passer du temps en cuisine. Et ce n'est pas sans raison : étant très petite, je ne quittais pas ma mère d'une semelle, et elle, en général, passait beaucoup de temps dans la cuisine.

J'aimais la façon dont elle coupait joliment les produits, ajoutait des épices avec expertise, mélangeait soigneusement les plats en préparation, puis les disposait joliment dans les assiettes… Cela m'envoûtait, me semblait un mystère, un art particulier, et j'avais aussi envie d'essayer. Ma mère m'a donc invitée à l'aider en cuisine. Au début, je ne réussissais rien, j'avais même peur de tenir un couteau en main, et ma première tentative pour faire des croquettes a fini par les brûler avec la poêle. Ma mère ne m'a pas grondée, elle essayait de m'expliquer. Grâce à elle, je sais maintenant qu'il est préférable d'ajouter des abricots secs ou des raisins secs dans la bouillie d'avoine, du beurre au moment de cuire la semoule, qu'une simple omelette est plus appétissante si on la garnit de moitié de tomate et d'une branche de roquette, et que le poisson doit obligatoirement être accompagné de citron…

J'aime beaucoup cuisiner, et je me suis demandé si, avec le temps, cela pourrait devenir ma profession. Dans la société moderne, les critères d'évaluation des professions ont changé, ainsi, de nombreuses professions qui semblaient autrefois peu prestigieuses, sont désormais perçues différemment. Je pense que le métier de cuisinier en fait partie. À l'époque soviétique, dans les établissements de restauration publique, ce métier ne permettait pas de s'exprimer de manière créative, il y avait un menu fixe et le cuisinier ne pouvait pas expérimenter. De plus, il devait travailler dans des conditions difficiles : dans des pièces très chaudes, sans équipements ménagers pour faciliter son travail. C'est pourquoi les gens pensaient que la profession de cuisinier était ennuyeuse, difficile et ne procurait ni plaisir ni joie. Cependant, ce n'était pas toujours le cas. D'après les livres, je sais qu'au XVIIIe-XIXe siècle, dans les familles nobles, les bons cuisiniers étaient souvent convoités, il y avait une concurrence entre ceux qui avaient le meilleur cuisinier, on en était fiers, et les cuisiniers étaient célèbres pour leurs chefs-d'œuvre culinaires. Un bon cuisinier, une bonne cuisine dans les buffets et restaurants étaient même une carte de visite de certaines villes. Avant le début du XXe siècle, ma ville, Rtichchevo, était réputée pour son buffet situé à la gare, et l'écrivain K. Fédine en a même parlé. Encore aujourd'hui, quand quelqu'un revient d'un voyage, on lui demande toujours quelles curiosités il a vues et comment était la cuisine.

Aujourd'hui, la profession de cuisinier est perçue différemment dans la société moderne, car ce métier permet à une personne de manifester sa créativité, d'ouvrir son propre business, de réussir et de gagner correctement sa vie. Je comprends que cette profession exige une grande responsabilité, car le cuisinier prépare pour des personnes ayant des goûts, des caractères différents, et peut-être même un mauvais moral à ce moment-là. J'ai aimé un proverbe russe ancien : « Un bon cuisinier vaut un médecin ». Et c'est vraiment vrai. Le cuisinier doit savoir comment préparer un plat délicieux sans nuire à la santé de la personne. Pour cela, il doit connaître la diététique, la médecine, voire la psychologie. Une bonne nourriture délicieuse, une belle présentation de table, comme une œuvre d'art, peut améliorer l'humeur d'une personne, des plats diététiques et équilibrés peuvent aider à améliorer la santé. Le cuisinier doit tout savoir sur les produits, connaître des milliers de recettes des meilleurs plats, être capable de déterminer la qualité des produits par leur apparence et leur odeur, et savoir quand un plat est prêt. Je pense que cette profession offre aussi beaucoup d'opportunités pour l'autoéducation : on peut étudier la culture et les particularités des différents pays et peuples en étudiant leur cuisine.

Mes parents m'envoient souvent faire des courses, et j'ai remarqué que les gens achètent fréquemment des produits semi-finis qui ne nécessitent pas beaucoup de temps de préparation, et que les appareils électroménagers modernes aident à les transformer rapidement en déjeuner ou dîner. Eh bien, peut-être qu'à l'avenir, les compétences de cuisinier ne seront plus nécessaires ? Mais ce genre de nourriture devient vite

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