Les penseurs de l’Âge des Lumières, bien que prônant l’éveil des esprits, souffraient eux-mêmes d’une forme de cécité morale – une malédiction universelle, dirait-on. Les paroles de Jefferson ont inspiré une révolution contre le tyran George III. L’inscription gravée sur le Mémorial Jefferson nous rappelle : « J’ai juré sur l’autel de Dieu une hostilité éternelle contre toute forme de tyrannie sur l’esprit de l’homme. » Mais Jefferson possédait des esclaves, l’une des formes de tyrannie les plus flagrantes de l’époque. Cela nous montre à quel point nous devons être vigilants face à nos propres angles morts. La raison cherche à éclairer, à tenir un miroir devant nous. Le remède contre la tyrannie réside dans un examen philosophique de soi-même. Ce processus doit être constant, un cheminement sans fin, où chaque génération cherche à progresser sur la voie de l’éveil.
Le bon côté de l’histoire, c’est que des progrès ont été réalisés. Les femmes ont été émancipées, l’esclavage a été aboli. L’idée selon laquelle la sagesse et la vertu peuvent guérir la tyrannie précède même les Lumières de plus de deux mille ans. C’est la solution que proposaient les Grecs anciens, qui nous ont légué des termes comme tyrannie, sycophantie, démocratie et philosophie politique. Les Grecs insistaient sur la nécessité de vertu chez les acteurs de la scène politique. Les penseurs modernes ont construit sur cette base, soulignant l’importance d’un système rationnel de gouvernement, un système qui empêche la tyrannie. La tragédie est évitée lorsque les dirigeants et les citoyens sont vertueux, et lorsqu’un système constitutionnel stable garantit les droits individuels, divise le pouvoir et crée des freins et contrepoids.
Nous connaissons le remède depuis des millénaires. Mais la maladie est génétique. Chaque génération, ou presque, voit les conditions se réunir pour faire émerger un ensemble de personnages désagréables, comprenant un tyran, ses sycophantes et les imbéciles qui l’acclament. Périodiquement, une nouvelle peste éclate. Albert Camus, durant la peste du nazisme, écrivait que la peste n’est jamais éradiquée ; elle reste dormante, attendant simplement un moment de faiblesse. C’est pourquoi nous devons rester éternellement vigilants face à la reconnaissance et à la prévention de cette maladie. Les garde-fous peuvent être intégrés dans le système, mais la tendance demeure. Les tyrans cherchent le pouvoir, les sycophantes se soumettent à eux, et les masses stupides les acclament.
Ce problème est d’ordre politique, mais aussi spirituel. Platon suggérait qu’il existe une analogie entre la politique et la psychologie. Chacun de nous peut être tyrannique, gonflé d’ambition et de fierté. Nous pouvons être sycophantes, nous flagornant auprès des puissants, nous ingratiant avec eux de manière rusée. Il existe également des moments où nous agissons de manière stupide et embrassons l’ignorance. Il y a des tyrans dans nos familles, des sycophantes dans nos lieux de travail, et des imbéciles parmi nos amis et relations.
Les années Trump offrent un exemple saisissant de ce problème intemporel. Le casting n’est pas nouveau, même si l’intrigue et le cadre ont changé. Le drame d’aujourd’hui implique des « fake news », une polarisation politique et une pandémie mondiale. Mais l’histoire sous-jacente et ses personnages auraient été familiers à Platon, Sophocle, Shakespeare, Jefferson, Madison et Mary Wollstonecraft.
L’un des apports uniques de ce texte est d’examiner les trois figures essentielles de la tyrannie : le tyran, le sycophante et l’imbécile. Cette trilogie tragique est implicite dans de nombreuses discussions sur la tyrannie, mais aucune analyse de ce phénomène ne met en évidence, comme ici, que la tyrannie nécessite la présence d’imbéciles et de flatteurs.
Les remèdes traditionnels à ce problème sont bien connus : une solution spirituelle ou psychologique, et une solution institutionnelle. Le remède spirituel s’adresse à la vertu et à la sagesse individuelles. Platon et les Grecs pensaient que l’éducation pouvait créer la vertu et la sagesse parmi le peuple. Les penseurs des Lumières partageaient cette conviction en la puissance de l’éducation. La solution institutionnelle consiste en un système de freins et contrepoids, et une division du pouvoir. Aristote a déjà orienté sa réflexion dans cette direction, mais ce remède est véritablement une invention moderne, née des préoccupations profondes de l’Âge des Lumières pour prévenir la tyrannie. John Locke expliquait : « Là où la loi s’arrête, la tyrannie commence. » James Madison estimait que la concentration du pouvoir était « la définition même de la tyrannie ». Les constitutions démocratiques, les droits humains, la séparation des pouvoirs et l’État de droit créent des obstacles structurels limitant les dégâts que peuvent provoquer les tyrans, leurs sycophantes et les imbéciles.
Cependant, ces solutions ne sont pas parfaites et il reste beaucoup à faire. L’histoire récente le montre. Il nous faut renforcer les garanties constitutionnelles tout en poursuivant le travail de l’éducation morale et civique. Mon objectif n’est pas d’appeler à un retour à Platon, Locke ou Madison. Je me tourne vers le passé pour imaginer la voie à suivre. Il est important de critiquer les angles morts de cette tradition et de considérer les auteurs non canoniques. La sagesse éternelle doit être développée de manière nouvelle et éclairante.
Des auteurs comme Mary Wollstonecraft exposent la tyrannie dans les domaines du genre et de la famille. Elle explique comment la tyrannie engendre un monde social servile, stupide et sycophantique. Elle nous aide à comprendre comment la tyrannie infantilise. Les familles patriarcales apprennent aux femmes et aux enfants à être des flagorneurs et des imbéciles. La solution de Wollstonecraft consiste à éduquer et à autonomiser aussi bien les femmes que les hommes. Cette vision inclusive est une partie cruciale de la solution, et elle fait défaut dans la pensée grecque et dans celle des fondateurs américains. Les Grecs autorisaient l’esclavage, qui est une forme évidente de tyrannie, tout comme les fondateurs américains. C’est pourquoi nous ne pouvons pas simplement revenir à Platon ou aux Lumières. Nous devons plutôt étudier cette tradition et tirer des leçons de ses critiques. Frederick Douglass fait partie de ces critiques.
Douglass comprenait profondément la tyrannie et la sycophantie. Il affirmait, dans les années 1860 pendant la guerre civile américaine : « Le tyran ne veut d’autre loi que sa propre volonté, et d’autres associés que des hommes de son propre calibre de bassesse. » La tyrannie engendre la sycophantie, car le tyran tolère personne d’autre qu’un flagorneur dégradé. Douglass pensait que cela expliquait la nature corruptrice de l’esclavage, cette institution particulièrement tyrannique. La brutalité du maître esclavagiste est facilitée par les « yes-men » et les sycophantes qui bénéficient de la domination du tyran. Et sur le côté, applaudissant et moquant, se trouvent les masses stupides. Les philosophes ont longtemps déploré la nature des masses et de la foule conformiste. Ralph Waldo Emerson a clairement cerné le problème lorsqu’il écrivait : « La société veut être divertie. » C’est là la racine d’une culture de la superficialité et des célébrités. Emerson affirmait que les masses sont « grossières, boiteuses, non façonnées, et pernicieuses dans leurs demandes et leur influence ». Les existentialistes diraient que « la foule est le mensonge ». La préoccupation première des masses est l’émotion et le divertissement, non la vérité, la vertu ou la sagesse.
La solution à ces problèmes réside dans une vision inclusive de l’éveil. Le pouvoir de résister à la tyrannie vient des citoyens éduqués et éclairés. Nous avons également besoin de garde-fous institutionnels pour prévenir les tentatives de domination.
La Tragédie Politique et la Sagesse Historique : L'ère Trump
La loi gouverne, la raison règne. Mais lorsque la volonté d'un individu prend le contrôle, il existe un risque que des appétits sauvages et bestiaux dominent. Aristote avertit que « la passion déforme même la règle du meilleur homme » (Politique 1787a). Il poursuit en expliquant que la loi est « la sagesse sans désir ». Les tyrans, tels qu'Alexandre, laissent la passion gouverner. L'histoire nous a montré que l'une des meilleures façons d'empêcher les tyrans et les tyrans en herbe d'imposer leurs caprices au peuple est d'insister sur le respect de la loi.
Le problème de vivre au sein de l'histoire est complexe et se révèle souvent à travers des interprétations successives. Malgré toute sa rhétorique sur la « grandeur », Trump n'est pas Alexandre. Heureusement, il ne fut qu'un tyran en devenir. Malgré ses impulsions tyranniques, les mécanismes de contrôle ont fonctionné. Une analyse affirme que Trump est une personne extraordinaire dont la présidence fut relativement ordinaire. Sa personnalité se distingue parmi les présidents récents, tout comme son approche de la gouvernance. Et le système a, plus ou moins, permis de contenir ses passions mercuriales et souvent vitriolées. La bonne nouvelle réside dans le fait qu'un antidote puissant contre la tyrannie est un système constitutionnel qui limite le pouvoir d'un individu.
Bien sûr, nous vivons au cœur de l'histoire actuelle. Les événements peuvent empirer. Les historiens passeront des décennies à analyser les décombres du présent. La réalité est toujours plus complexe que son interprétation initiale. L’histoire offre des éclairages qui échappent à ceux qui la vivent. Les récits historiques à venir donneront du sens et de la forme aux faits. Un jour, le présent se transformera en légende et en fable. On écrira peut-être une opéra ou une pièce de théâtre avec Trump en personnage principal. Peut-être que cette œuvre résonnera avec des thèmes et des intrigues définis par Sophocle ou Shakespeare. Le drame est au cœur de l'expérience humaine. Nous aimons une bonne histoire. Les recréations dramatiques sont bénéfiques tant sur le plan politique que psychologique. Un drame peut inspirer l'action. La catharsis dramatique nous aide à canaliser nos émotions. Elle peut nous purifier de la négativité et nous laisser satisfaits et apaisés. Mais une relecture dramatique peut également nous montrer pourquoi et comment nous devons nous engager dans le monde politique. Au final, l'observateur doit passer à l'action. Il peut choisir d'applaudir le tyran, ou bien de suivre des figures comme Antigone, Tirésias ou Socrate dans des actes de désobéissance civile, en disant la vérité au pouvoir, et en cherchant à faire naître la sagesse.
Pour certains révolutionnaires, il peut sembler naïf de suggérer que la solution aux maux sociaux et politiques soit la reconstruction dramatique et l'éducation morale continue. Il est vrai que les remèdes institutionnels et structurels sont également importants. Mais sous ces changements structurels, il existe la prescription antique de l'éducation. Tout activisme – y compris la mise en œuvre de remèdes constitutionnels – repose sur la bonne volonté et la sagesse des êtres humains qui passent à l'action. De plus, l'appel à l'éducation morale provient d'une analyse optimiste de la nature humaine, qui croit que le remède contre la tyrannie peut être trouvé dans la capacité de l'esprit humain à demeurer fidèle à la vérité, à la justice et à l'intégrité. Les critiques révolutionnaires s'inquiètent souvent de cette vision. Ils proposent donc des remèdes plus radicaux que l'éducation morale, la désobéissance civile et l'autonomisation démocratique. Mais ces remèdes radicaux supposent que les révolutionnaires sont d'une certaine manière meilleurs que le reste d'entre nous pour voir la vérité et comprendre ce que la vertu, la sagesse et la justice exigent.
L'évaluation de l'histoire est sujette à la dispute et à la polarisation. Certains voient le président Trump comme une menace tyrannique substantielle pour la démocratie américaine, ayant trompé les masses naïves et contraint les courtisans du Parti républicain à se soumettre. Les plus fervents critiques de Trump ne le considèrent pas comme un « tyran en devenir », mais comme un tyran à part entière. Ces critiques rêvent d'un héros qui se lèvera contre lui et orientera les masses dans une autre direction. D'autres, en revanche, voient Trump comme un héros dont la fierté et l’imprudence sont des caractéristiques nécessaires à sa mission héroïque et historique. Certains vont même jusqu'à affirmer que Trump accomplit l'œuvre de Dieu. Comme l'explique Stephen Strang, certains chrétiens croient que Trump est, tel le roi perse Cyrus le Grand, un païen choisi par Dieu pour accomplir une tâche que seul lui pouvait accomplir. Après l'élection, certains chrétiens continuent de croire que Trump a été « choisi par Dieu », comme l'a dit le secrétaire à l'Énergie Rick Perry, tout en pensant que ses ennemis sont, d'une manière ou d'une autre, en coalition avec le diable.
Ce scénario dépeint Trump comme un héros courageux se dressant contre un système politique corrompu, un système qui tente d'empêcher son action héroïque. Ce récit retrace un combat entre un individu audacieux et l'ordre établi. Selon cette version, l'héroïsme de Trump est celui d’un homme solitaire qui lutte contre un système bureaucratique pour « rendre l'Amérique grande à nouveau », ou peut-être pour ramener l’Amérique à Dieu. Bien que cela ne corresponde pas à la version de l'histoire que je présente ici, il est important de noter que, lorsque l'histoire de notre époque sera écrite, elle prendra probablement la forme d’un récit familier.
Nos interprétations de la réalité suivent des chemins définis par des formes narratives, des concepts préfabriqués et des œuvres antérieures d'art et de philosophie. Si l’ère Trump ressemble à une tragédie grecque, à un drame shakespearien ou à un récit prophétique biblique, c’est parce que l’histoire est emplie de types de personnages communs et de trames familières. La formulation la plus schématique de ces personnages réduit l’histoire à quatre figures : le tyran, les courtisans, les masses ignorantes et un héros moral qui, lui, se tient dans les coulisses. La réalité peut ne pas se conformer exactement à cette formule, mais elle nous aide à donner du sens à l'ensemble en simplifiant le chaos historique, et en le transformant en un récit structuré et compréhensible.
En analysant ces personnages, nous pouvons mieux comprendre comment cette combinaison de figures crée des problèmes uniques pour la vie politique. D’autres interprétations sont bien sûr possibles : une analyse marxiste qui se concentre sur le conflit des classes et l’idéologie, une lecture féministe qui expose le sexisme et le pouvoir patriarcal, ou une approche chrétienne qui voit la politique comme un combat entre le péché et le salut. Mais la compréhension politique doit toujours s’ancrer dans une analyse éclairée des figures et des narrations qui sous-tendent les événements et les combats sociaux.
Quel est le rôle des philosophes et des dirigeants dans la préservation de la société ?
Le problème de l'organisation politique et de la gouvernance est vieux comme le monde. Des philosophes de l'Antiquité, comme Platon et Aristote, aux théoriciens modernes, comme Karl Popper, cette question est restée d'une pertinence constante. Les débats sur la nature du pouvoir, sur la place du citoyen dans l'État et sur les mécanismes de décision continuent de nourrir les réflexions sur la politique et la gouvernance. En particulier, la question du rôle des « rois philosophes » et de la forme idéale de la gouvernance est fondamentale pour comprendre les défis contemporains des sociétés démocratiques.
Dans son ouvrage majeur, La Cité et l'Homme, Leo Strauss fait remarquer que la pensée politique antique était marquée par une distinction cruciale entre les gouvernants et les gouvernés. Cette distinction repose sur l'idée que, dans une société idéale, les dirigeants sont non seulement des politiciens expérimentés, mais aussi des penseurs capables de guider le peuple vers la justice et la vérité. La philosophie politique de Platon, notamment à travers l'image du « roi philosophe », incarne cette vision d'une gouvernance éclairée, où les décisions politiques sont prises par ceux qui connaissent la vérité morale et politique.
Cependant, ce modèle idéal se heurte à une réalité plus complexe dans le contexte moderne. Selon Karl Popper, dans La société ouverte et ses ennemis, l'idée d'une gouvernance fondée sur une vérité absolue détenue par quelques individus est dangereuse. Popper défend une société ouverte, dans laquelle les individus ont la liberté de contester les pouvoirs en place et où les erreurs des dirigeants peuvent être corrigées. Cette vision s'oppose radicalement à l'idée d'un pouvoir autoritaire, où une élite dirige sans rendre de comptes à la population. Pourtant, cette critique ne remet pas en cause la nécessité d'une élite éclairée, mais soulève plutôt la question de la manière dont cette élite doit être choisie et contrôlée.
L'argument de Popper sur la société ouverte rejoint les préoccupations d'autres penseurs, comme Allan Bloom, qui a traduit et commenté La République de Platon. Selon Bloom, les sociétés modernes doivent faire face à un défi fondamental : comment concilier la liberté individuelle avec la nécessité de maintenir un ordre social juste et cohérent. Cette tension est au cœur des réflexions sur la démocratie et le rôle de l'État. Si la démocratie permet l'expression de la volonté populaire, elle ne garantit pas nécessairement la sagesse dans les décisions politiques.
Dans ce contexte, il est important de comprendre que le rôle du philosophe ou du penseur politique n'est pas simplement d'élaborer des théories abstraites sur le bien et le mal, mais aussi d'analyser les dynamiques sociales, économiques et culturelles qui sous-tendent la politique. Les défis auxquels sont confrontées les sociétés modernes – inégalités sociales, crises économiques, tensions internationales – exigent une réflexion pragmatique sur les solutions possibles. Par exemple, la crise de la gouvernance dans de nombreux pays démocratiques contemporains pourrait être vue comme un échec à réconcilier l'idéal de la démocratie participative avec la réalité des intérêts particuliers et des luttes de pouvoir.
Les philosophes et les penseurs politiques modernes, tout en étant conscients de cette réalité, proposent des solutions pour améliorer la gouvernance. Ils insistent sur l'importance d'une éducation civique qui permette aux citoyens de comprendre les mécanismes de la politique et d'exercer un contrôle sur leurs dirigeants. Cette éducation doit aller au-delà de la simple transmission de connaissances techniques et inclure une réflexion critique sur les valeurs qui fondent la société.
Il est également crucial de considérer les dangers liés à la concentration du pouvoir entre les mains d'un seul groupe ou individu. Les régimes autoritaires, souvent alimentés par une vision déformée du bien commun, risquent de se transformer en régimes tyranniques. Cette évolution n'est pas inévitable, mais elle demeure un risque majeur pour toute société. En ce sens, l'idée d'un philosophe-roi, qui posséderait une connaissance absolue du bien et gouvernerait pour le bien de tous, doit être nuancée par la reconnaissance des limites humaines et de la nécessité de mécanismes de contrôle.
Il est donc fondamental de penser la gouvernance comme un équilibre complexe entre les aspirations idéologiques et les réalités pratiques. La philosophie politique moderne, loin de se contenter de théories abstraites, doit proposer des solutions concrètes pour faire face aux défis contemporains. Les penseurs politiques doivent se confronter à la réalité du pouvoir, à ses dérives possibles, et à la manière dont les citoyens peuvent participer activement à la vie politique.
Pour comprendre pleinement ces enjeux, le lecteur doit aussi être conscient que la philosophie politique ne se limite pas à des concepts théoriques. Elle touche directement à la manière dont la société est organisée, à la manière dont les individus interagissent entre eux, et à la manière dont les décisions prises par les dirigeants influencent la vie quotidienne de chacun. Les grands penseurs, du passé comme du présent, nous offrent des clés pour comprendre et critiquer notre monde, mais c'est à chaque citoyen de prendre en main sa propre place dans ce débat.
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