CONSEILS POUR LES BACHELIERS
Vous vous apprêtez à passer les examens finaux — une des étapes les plus importantes de votre vie, qui détermine en grande partie votre avenir. Vous allez maintenant passer l’examen d’État final sous la forme de l’examen d’État unifié (ci‑après – l’ЕГЭ).
En général, les adultes s’efforcent de rendre la procédure de passation de l’ЕГЭ la plus indolore possible pour les lycéens. Il existe des recommandations générales pour organiser une alimentation équilibrée et correcte, un rythme optimal de travail, pour réduire la tension émotionnelle et surmonter le stress. Ces recommandations peuvent vous aider pendant la préparation et la passation des examens. Vous pouvez les obtenir par téléphone sur la ligne de confiance pour enfants au 8‑800‑2000‑122. Des informations similaires sont disponibles sur le site : http://childhelpline.ru/ege/.

Pour réussir l’ЕГЭ, il est nécessaire d’élaborer une stratégie individuelle de préparation et de passation de l’examen. Pour cela, vous devez tenir compte de vos particularités personnelles, que vous pouvez exploiter pour obtenir de meilleurs résultats aux examens. Vous avez déjà passé des examens auparavant, et vous pouvez vous-même évaluer vos points forts et vos points faibles. Au fil des années d’études, vous avez pu comprendre votre style d’apprentissage unique, incluant l’aptitude à tirer le meilleur parti de votre mémoire, vos particularités de pensée et de capacité de travail, ainsi que la confiance en vos forces et une mentalité de réussite. Si prendre de telles décisions est nouveau pour vous, les adultes et vos camarades peuvent vous aider.
Premièrement, ce sont vos pairs qui ont réussi les examens. Pour obtenir des « informations de première main », vous pouvez appeler au 8‑800‑550‑90‑40 la ligne « Отличник ЕГЭ ». Cette ligne a été lancée par Rosobrnadzor le 10 avril 2014. Sur cette ligne, des diplômés des années précédentes ayant réussi l’ЕГЭ partageront leur expérience avec les élèves de terminale.
De plus, vos proches peuvent jouer le rôle de conseillers : même s’ils n’ont pas eux-mêmes passé l’ЕГЭ, ils ont une expérience réussie des examens et vous connaissent bien, ainsi que vos particularités. Si leurs connaissances des détails organisationnels font défaut, Rosobrnadzor organise un centre d’appels pour toutes les questions liées à la procédure de préparation et de passation de l’examen.
Tout bachelier ou parent peut appeler 24 heures sur 24 au 8‑800‑555‑72‑73 pour obtenir des réponses complètes à toutes les questions. De plus, les bacheliers peuvent obtenir des consultations par courrier électronique à [email protected].
Si vous constatez que vous ne parvenez pas à gérer certaines particularités personnelles par vous-même, vous pourriez avoir besoin de l’aide d’un spécialiste. En premier lieu : le psychologue scolaire.
Il s’agit de l’anxiété, lorsque le processus d’études est associé à une forte tension émotionnelle. Si vous avez tendance à percevoir toute situation liée aux études comme dangereuse, un contrôle de connaissances sous n’importe quelle forme peut provoquer une anxiété particulière chez vous.
Il en va de même pour le manque de confiance, lorsque vous ne pouvez pas vérifier vous-même la qualité de votre travail parce que vous doutez de la justesse de vos connaissances et de vos solutions. Vous pouvez être enclin au conformisme dans d’autres domaines de la vie, si vous n’arrivez pas à défendre votre point de vue.
On peut aussi inclure ici des réactions de dispersion, des difficultés de concentration ou, au contraire, des changements d’attention, une fatigue accrue, des difficultés dans un travail minutieux et assidu, voire l’aspiration à être le meilleur, parfait.
Encore une fois : si vous ne parvenez pas à surmonter ces difficultés seul, adressez‑vous au psychologue scolaire.

Mémo pour ceux qui se préparent à passer l’ЕГЭ
Pensez au résultat positif de l’examen, détournez-vous des pensées liées à des représentations négatives de la procédure d’examen.
Ne songez jamais à la possibilité d’un résultat négatif. Il ne faut pas se préparer à l’échec. Ne gaspillez pas vos forces pour cela ; essayez, au contraire, d’établir un plan de réussite, de le penser et de le jouer dans les détails.
Décidez pourquoi vous devez réussir ces épreuves, quel avantage cela vous apporte. Réfléchissez aux perspectives d’études professionnelles qui s’ouvrent à vous après une réussite à l’examen.

Respectez un rythme correct de préparation à l’examen : pour mieux assimiler le programme, il vaut mieux étudier peu chaque jour, mais de manière qualitative, en traitant entièrement le sujet, avec des exemples et des questions. Ne cherchez pas à couvrir un grand volume de matière d’un coup, ne créez pas un chaos dans votre esprit : un mélange de fragments de connaissances n’est pas le meilleur allié à l’examen.
Préparez-vous aux examens selon vos rythmes biologiques : certains travaillent mieux le matin, d’autres préfèrent commencer calmement le soir. L’essentiel est de respecter un rythme de sommeil sain : dormez au moins 8 heures par nuit.
Si vous sentez que vous êtes sujet à une forte agitation et anxiété, que votre résistance au stress est faible, n’ayez pas peur de demander de l’aide à un psychologue.
Vous pouvez aussi utiliser vous-même des exercices d’entraînement pour renforcer votre mental et atténuer une réaction de stress excessive. Essayez d’évaluer raisonnablement vos forces et appuyez‑vous dessus pendant la préparation et la passation de l’examen. Et vous réussirez forcément.

Formation des bonnes attitudes pour réussir l’examen
Exemple de formulation d’attitudes pour se préparer mentalement à réussir l’examen :
Je m’installe à mon bureau.
Je me prépare à l’examen, je mets de côté toutes les pensées qui me préoccupent.
Je me permets d’imaginer tout ce qui m’attend d’intéressant après un succès à l’examen. Ma motivation et mon ambition de bien réussir augmentent.
Je reste calme si je rencontre une question difficile ou si l’étude d’un sujet demande plus de temps. Le temps est là, je vais tout faire à temps. Je peux remettre une question difficile et y revenir plus tard.
Même un seul sujet étudié, un seul exemple résolu, une règle comprise me fait avancer.
Si je ressens de l’anxiété, de la peur ou de la panique, je reconnais leur présence mais je ne m’y attarde pas. Je suis dans une situation sûre pour ma vie et ma santé, je fais ce que je sais, peux, et ce qui dépend de moi à ce moment.
Si quelque chose se passe autrement que je le souhaiterais, je reste concentré et calme. C’est une nouvelle expérience. Chacun peut faire des erreurs. Je dois éviter de me juger. À l’avenir, je pourrai éviter des erreurs similaires.

Si je suis hanté par des pensées obsessives, je me recentre sur le contenu de la tâche. Je me concentre sur son essence, sur les étapes de l’exécution. Tout ce qui est superflu, je pourrai y penser après l’examen. Maintenant je traite la tâche que j’ai déjà su faire, et maintenant je vais y arriver aussi.
Exemple de formulation d’attitudes pour se mettre immédiatement en condition d’examen :
Je suis prêt pour l’examen.
Je prends place à mon bureau et commence à lire attentivement l’énoncé de la tâche.
En cas d’inquiétude, je respire lentement et profondément. J’ai fait tout ce que je pouvais pour me préparer. Le calme revient vers moi.
J’analyse toutes les tâches et j’en choisis celles que je peux faire immédiatement et facilement. Je les vérifie. Je suis fier de moi. Je commence à résoudre la tâche suivante. Si une tâche est difficile — je la mets de côté et j’y reviens plus tard.
Je respire calmement et doucement. Ce n’est qu’un examen. Je suis en sécurité.

Recommandations pour la préparation à l’examen
Il est nécessaire de préparer un lieu d’étude : évitez de laisser des objets inutiles sur le bureau, disposez confortablement les manuels, cahiers, papier, stylos.
Vous pouvez introduire dans la décoration de la pièce du jaune et du violet, car on considère que ces couleurs stimulent l’activité intellectuelle. Il suffit d’une image dans ces tons.
Élaborez un plan de préparation aux examens. Commencez par déterminer si vous êtes une « alouette » ou un « oiseau de nuit », et selon cela utilisez au mieux vos heures matinales ou nocturnes. Il est aussi important de définir précisément votre planning quotidien : quelles sections seront étudiées et à quel moment.
Les psychologues recommandent de commencer la préparation par la partie la plus difficile pour vous. Mais si vous avez du mal à « vous lancer », commencez par ce que vous aimez : vous entrerez dans le rythme — et le travail avancera.
Alternez études et repos — par exemple, 40 minutes d’étude puis 10 minutes de pause. Pendant ce temps, vous pouvez laver la vaisselle, arroser les plantes, faire des exercices, prendre une douche.
Ne visez pas à lire et mémoriser tout le manuel. Il est utile de structurer la matière en établissant des plans, des schémas, de préférence sur papier. Les plans sont utiles aussi parce qu’ils sont faciles à utiliser pour de rapides révisions.
Faites autant de tests que possible dans cette matière. Ces exercices vous familiariseront avec les formats des questions du test.
Entraînez‑vous parfois avec un chronomètre, chronométrez le temps de réalisation des tests (dans la partie A, en moyenne 2 minutes par question).
En vous préparant pour l’examen, ne pensez pas que vous n’y arriverez pas. Une attitude positive favorise l’assimilation de la matière.
Il est souhaitable de réserver un jour pour revoir tous les plans de réponse, revenir sur les questions les plus difficiles.

La veille de l’examen

Beaucoup pensent qu’il manque seulement la toute dernière nuit pour se préparer pleinement à l’examen. Ce n’est pas toujours vrai. Les psychologues recommandent, la veille d’événements difficiles et importants, de cesser la préparation, de faire une promenade, de prendre un bain relaxant, et surtout de bien dormir !
Il faut arriver au lieu de l’examen sans retard, mieux une demi‑heure avant le début du test. Apportez votre convocation, votre pièce d’identité, plusieurs stylos (au cas où).
Pensez à votre tenue pour l’examen : la salle peut être fraîche ou chaude, et l’épreuve dure plusieurs heures.

Comment gérer le trac avant un examen, un contrôle ou une prise de parole ?
Tout le monde est nerveux avant un examen, un contrôle, une compétition sportive ou tout autre événement important. C’est tout à fait normal et même utile, car le trac nous aide à concentrer nos forces sur la tâche la plus importante à ce moment. Mais si nous sommes trop nerveux, le trac ne nous aide pas à nous concentrer, au contraire il nous distrait.
Il existe plusieurs méthodes pour diminuer le trac lorsqu’on se prépare à un événement important :
Renseignez‑vous à l’avance sur l’événement : ce qui va se passer, comment, ce qu’on attend de vous, etc. Plus vous en savez, moins vous serez nerveux.
Essayez non seulement de mémoriser le matériel requis, mais de le comprendre. Si c’est un examen ou un contrôle, il est important de saisir la logique du matériaux ; si c’est une compétition, avant d’entraîner un mouvement, imaginez-le lentement dans votre esprit.
Se préparer à un événement important est préférable à plusieurs. Chacun peut aider les autres à clarifier ce qu’il comprend bien.

Les études doivent être alternées avec des périodes de repos. Savoir relâcher la tension est aussi important que savoir travailler intensément. Il est donc essentiel d’organiser attentivement votre repos : dormez suffisamment, faites des pauses pendant vos sessions, consacrez du temps spécial au repos et passez‑le agréablement.
Deux exercices simples peuvent aider à surmonter une agitation excessive :
Visualisation : « Essayez de vous projeter mentalement dans l’avenir, quand l’événement sera passé. Imaginez que l’épreuve s’est bien déroulée, vous vous êtes comporté au mieux, sans aucun trac. Comment cela s’est‑il passé ? Comment vous êtes‑vous comporté ? Comment votre comportement paraissait‑il de l’extérieur ? Qui, parmi les présents à l’examen, a remarqué que vous n’étiez pas nerveux ? Comment ? ».
Accentuation de la peur : les psychologues ont remarqué une relation étrange : plus on essaie d’éviter le trac, plus il s’intensifie. En essayant de vous calmer, vous commencez à stresser encore plus. Comment sortir de ce cercle vicieux ?
La réponse peut sembler étrange : essayez de vous laisser être nerveux.
Donnez‑vous quinze minutes et pendant tout ce temps essayez d’amplifier votre nervosité au maximum. Pendant ces minutes, essayez d’évoquer toutes les pensées les plus effrayantes et désagréables, que vous enregistrez sur papier. Quand le temps sera écoulé, déchirez et jetez le papier. »

Pendant l’examen
Les matériaux d’examen comprennent trois parties, regroupant des tâches de niveaux différents de difficulté. Il y a toujours des tâches que vous êtes capable de résoudre. Les tâches de la partie C correspondent à un niveau de difficulté plus élevé, mais sont conformes au programme scolaire — elles vous sont accessibles !
Au début du test, on vous donnera les instructions nécessaires sur la façon de remplir la feuille d’examen. Écoutez-les attentivement pour suivre correctement toutes les consignes.
Après avoir rempli la feuille d’enregistrement, efforcez‑vous de vous concentrer uniquement sur la situation d’examen.
Tout d’abord, parcourez l’ensemble du test. Choisissez les tâches dont la réponse ne vous pose pas de difficulté. Faites-les d’abord. Reposez‑vous quelques minutes après les avoir accomplies.
À la deuxième étape, choisissez les tâches plus difficiles qui nécessitent analyse et établissement de liens logiques. Concentrez‑vous et résolvez‑les selon votre méthode habituelle. Faites une autre pause de 2 à 3 minutes.

La troisième étape consiste à traiter les tâches les plus complexes. Essayez d’utiliser les connaissances issues de matières connexes ou domaines, structurez-les, et la réponse à une question de physique peut se trouver dans un cours de chimie. Essayez de vous rappeler visuellement où vous avez vu cette réponse : rappelez‑vous l’aspect de la page du manuel, les illustrations utilisées. Une option est d’appliquer la méthode d’élimination et d’établir des relations de cause à effet. Essayez d’éliminer les options les moins probables, de garder celles qui ne contredisent pas les principes scientifiques fondamentaux, d’analyser les options restantes et de choisir la plus correcte.
Si toutes les méthodes et approches sont épuisées, comptez sur la chance ou la théorie des probabilités, agissez selon votre intuition, et choisissez la réponse qui vous est « venue en tête en premier ».
Essayez de planifier du temps pour vérifier toutes les réponses, même les plus faciles, afin d’éviter des erreurs dues à l’inattention ou à la précipitation dans la sélection des solutions.
Efforcez‑vous de lire chaque question jusqu’au bout. Cela permettra d’éviter au maximum les erreurs lors de l’exécution du test.
Bonne chance à vous !

CONSEILS AUX PARENTS
La situation de l’examen final est stressante pour la famille du bachelier : pour les lycéens, c’est un moment où ils doivent organiser leur activité pour montrer les meilleurs résultats de leur apprentissage.
Ils doivent mobiliser toutes leurs ressources personnelles pour obtenir les meilleurs résultats et justifier les attentes et espoirs de leurs parents. Les parents des lycéens vivent également cette situation comme un stress, car ils s’inquiètent surtout pour l’avenir de leurs enfants : les résultats de l’examen déterminent en grande partie la diversité d’options d’études futures du foyer de l’enfant.

Cette situation est aussi angoissante pour le corps professoral : les résultats de l’examen final des diplômés sont l’un des indicateurs de la qualité des services éducatifs fournis. Les résultats de l’ЕГЭ constituent un des moyens d’évaluer l’efficacité du travail des enseignants, et les résultats de cette attestation influencent le montant des primes incitatives.
Pour que la tension et l’angoisse ne se transforment pas en stress général pour tous les participants du processus éducatif, il est d’abord nécessaire de créer une atmosphère psychologique favorable permettant de préserver la santé mentale des lycéens, et favorisant un processus efficace de préparation et de passation des examens par les diplômés. Il est important que les parents et les enseignants adoptent en cette période une stratégie de soutien pour l’enfant, sans faire de l’examen scolaire un enjeu existentiel. Un tel comportement contribuera à prévenir les risques comportementaux éventuels dans l’environnement adolescent.
Les psychologues identifient trois types de difficultés principales auxquelles l’enfant est confronté pendant la préparation ou la passation de l’examen final :
celles liées à la procédure de l’examen ;
celles liées aux particularités des processus cognitifs des lycéens ;
celles liées aux traits de personnalité des lycéens.
Les difficultés liées à la procédure de l’examen surviennent le plus souvent pour les raisons suivantes :
une connaissance insuffisante de la procédure d’examen ;
une absence de maîtrise de l’écriture des réponses sur les formulaires d’examen ;
la présence d’un grand nombre d’adultes inconnus pendant l’examen ;
la non‑compréhension des spécificités de notation de certaines tâches ;
l’incompréhension ou la méconnaissance par les lycéens de leurs droits et devoirs ;
la nécessité de résoudre un grand nombre de questions dans des conditions de temps strictement limité.
Les difficultés cognitives englobent :
une insuffisante formation des compétences générales d’étude ;
un niveau insuffisant d’organisation de l’activité ;
un niveau insuffisant de concentration sous contraintes temporelles (temps limité) ;
la nécessité de répartir les ressources temporelles en fonction de la perception subjective de ses connaissances dans différentes sections du test ;
la nécessité d’élaborer une séquence efficace de résolution des tâches d’examen en tenant compte du « poids » des types de questions (la valeur en points de chaque tâche).
Les difficultés personnelles, avant tout, sont influencées par l’attitude envers les résultats de l’ЕГЭ comme s’ils étaient hyper‑significatifs. Ces attitudes se forment souvent dans la famille du diplômé à cause d’attentes accrues des parents, ce qui augmente le niveau d’anxiété personnelle du lycéen et la peur de ne pas satisfaire les attentes et les « investissements » dans la préparation aux examens.
Le succès aux examens dépend non seulement du développement des compétences disciplinaires (connaissances d’un sujet spécifique). Il est tout aussi important que le lycéen comprenne le sens de l’examen, ait sa propre stratégie pendant l’épreuve, développe des compétences d’autogestion et une évaluation adéquate de ses capacités.
Soutien psychologique des lycéens par les parents
Il est important comment l’ЕГЭ est perçu dans la famille — quelles discussions ont lieu durant cette période à propos des conséquences possibles des résultats pour le diplômé. Des attitudes parentales négatives ou strictes quant aux résultats des examens peuvent affecter l’état émotionnel du lycéen.
La spécificité même de la forme de l’ЕГЭ (format écrit, remplissage de formulaires, environnement inconnu et personnes inconnues) exige plus de concentration et d’attention, une stratégie d’organisation du temps, plus appropriée pour une épreuve écrite. Pendant cette période, les élèves ont besoin non pas tant de soutien extérieur que d’un environnement dans lequel ils peuvent se concentrer pleinement.
C’est pourquoi il est important de créer à la maison une atmosphère permettant au lycéen de se préparer pleinement à l’examen final, sans distractions sonores extérieures, disposant d’un espace personnel pour ses activités d’étude.
Il importe que la famille offre un soutien à l’enfant non seulement pendant la période des examens finals, mais tout au long de la préparation. Ce soutien consiste à développer chez le lycéen la confiance que, même en cas d’échec ou de résultats insuffisants, il a quand même des choix : poursuivre ses études dans divers établissements éducatifs ou obtenir un diplôme d’études secondaires techniques pour accéder à une profession. Pour cela, la famille doit mener un travail d’orientation professionnelle planifié, consistant à rechercher et discuter ensemble des alternatives de formation professionnelle, à se familiariser avec les exigences des établissements, nécessaires pour l’admission, à discuter des possibilités d’admission dans divers établissements d’études secondaires (spécialisés) ou supérieures.
La différence entre l’ЕГЭ et un examen traditionnel réside dans le fait que le bachelier n’a pas une liste déterminée de thèmes ou de questions, mais doit connaître tout le matériel d’étude. Cette situation provoque souvent une anxiété excessive chez les adolescents, car ils ont l’impression que le volume de matière est très grand et qu’ils n’auront pas le temps de tout apprendre avant l’examen. Pour rendre la tâche plus réaliste, les élèves ont besoin d’aide pour répartir la matière, définir la charge quotidienne. L’établissement d’un plan aide à surmonter l’anxiété : on a alors la sensation qu’il est possible de réviser ou d’apprendre le matériel nécessaire, qu’il y a suffisamment de temps pour cela. Souvent les lycéens n’y parviennent pas seuls, et l’aide des parents est alors fort utile.
La procédure même de l’ЕГЭ peut poser des difficultés spécifiques à certaines catégories de bacheliers.
Par exemple, les adolescents asthéniques ou affaiblis ont du mal à maintenir un niveau élevé d’efficacité tout au long de l’examen ; chez les jeunes anxieux, la limitation du temps elle-même engendre une tension. La plupart des qualités énumérées se forment dès l’enfance au sein de la famille. Les parents doivent tenir compte des caractéristiques individuelles de leur enfant et anticiper une stratégie de soutien, éventuellement faire appel à des spécialistes compétents.
Les principales fonctions des parents en période de préparation et de passation des examens finaux sont :
préserver la santé de leur enfant ;
réduire les risques de stress pour le lycéen ;
assurer des conditions confortables à la maison pour la préparation aux examens finaux ;
apporter un soutien dans le choix de la profession en tenant compte de tous les résultats possibles des examens.