Dans les simulations numériques d'accumulation de glace sur les surfaces d'aéronefs en vol, une grande variété de facteurs peuvent influencer l'épaisseur et la forme de la glace accumulée. Ces facteurs comprennent la rugosité de la surface, les conditions de vol et la géométrie de l'aile. Les métamodèles, tels que ceux basés sur l'expansion de séries polynomiales (PCE), sont des outils puissants qui permettent de simplifier ces calculs tout en maintenant un haut degré de précision. Ces modèles peuvent être utilisés pour prédire l'accumulation de glace sous différents scénarios, même lorsque les simulations complètes seraient trop coûteuses en termes de temps et de ressources informatiques.

Les simulations basées sur le modèle SU2-ICE ont montré que les prédictions de l'épaisseur de la glace sont cohérentes avec celles fournies par d'autres bases de données de simulation, telles que celles de la NASA et SWIM. Un résultat notable est que l'épaisseur de la glace prédite sur le côté de pression de l'aile est identique, avec une différence inférieure à 1 mm dans le point de stagnation, ce qui représente moins de 0,2 % de la longueur de la corde de l'aile. Ces résultats sont conformes aux attentes et aux données existantes dans la littérature. Cependant, des divergences apparaissent à la périphérie de l'accumulation sur le côté de succion, ce qui peut être attribué aux différences de modèles entre les études.

Les simulations numériquement ajustées par des techniques avancées telles que la méthode de l'inversion bayésienne ou les modèles métamodèles permettent de gérer l'incertitude inhérente aux paramètres d'entrée, comme la rugosité de la surface de l'aile. Les métamodèles PCE, par exemple, sont construits en utilisant des expansions polynomiales qui capturent les comportements non linéaires des résultats de la simulation tout en maintenant une structure relativement simple. Les coefficients de frottement de peau et le flux thermique à la paroi, calculés à partir de ces métamodèles, montrent de fortes variations dans la région du bord d'attaque, où des changements importants dans l'accumulation de glace peuvent survenir.

Le travail sur les simulations a permis de générer une base de données d'accumulations de glace, qui met en évidence des variations substantielles dues aux incertitudes des paramètres de rugosité. Dans cette base de données, on observe que l'épaisseur maximale de la glace se concentre autour de 11 mm, tandis que la zone transversale moyenne a une valeur approximative de 7,2 x 10^-4 m². Cette variabilité peut être cruciale pour des applications pratiques, notamment dans la conception d'aéronefs capables de résister à des conditions de vol avec des accumulations de glace.

Les métamodèles basés sur la technique PCE sont particulièrement efficaces pour prédire l'accumulation de glace dans un grand éventail de conditions. Ces modèles sont capables de simuler des réponses précises en utilisant un nombre réduit de simulations CFD (dynamique des fluides numérique) complètes. Par exemple, l'utilisation de l'échantillonnage par hypercube latin pour générer 10 000 combinaisons de paramètres de rugosité a permis de mieux comprendre la distribution des épaisseurs de glace dans un échantillon plus large. Cela a permis de prédire des accumulations plus importantes dans des cas où un échantillon CFD plus grand aurait conduit à des résultats similaires, mais avec plus de données et de précision.

Dans ce contexte, les métamodèles ont montré une très bonne correspondance avec les résultats des simulations CFD, avec des coefficients de régression R² supérieurs à 0,999 et des erreurs de validation croisée (LOO) extrêmement faibles, souvent inférieures à 0,3 %. Ces niveaux de précision permettent de garantir que les métamodèles sont adéquats pour prédire l'accumulation de glace dans une gamme variée de scénarios, même avec des jeux de données relativement modestes.

Il est également important de souligner que les métamodèles ne sont pas des solutions parfaites et qu'ils reposent sur des hypothèses spécifiques qui peuvent ne pas s'appliquer à toutes les situations. Par exemple, les résultats peuvent être sensibles aux choix des points de sonde ou à la densité du maillage dans les régions critiques comme le bord d'attaque, où l'accumulation de glace peut varier considérablement. La densité du maillage dans cette zone, couplée à la sélection adéquate des points de mesure, permet de mieux saisir la dynamique de l'accumulation de glace.

Enfin, il est crucial de prendre en compte l'effet des incertitudes des paramètres d'entrée sur les résultats finaux. Par exemple, la rugosité de la surface peut jouer un rôle majeur dans la formation de l'accumulation de glace, mais cette rugosité est souvent mal définie dans la pratique. Les variations de la forme de la glace sont susceptibles d'affecter les performances de l'aéronef, notamment en ce qui concerne la résistance à l'onde de choc, la portance et la traînée. Une meilleure compréhension de ces phénomènes peut aider à concevoir des surfaces d'aile plus résistantes à l'accumulation de glace et ainsi améliorer la sécurité des aéronefs en vol.

Comment modéliser la rupture de la glace sur un profil NACA0012 en présence d'un film d'eau liquide

Le profil NACA0012 est souvent utilisé pour modéliser les ailes d'avions et évaluer les effets de l'accumulation de glace dans les systèmes de protection contre le givrage. Dans ce cadre, il est essentiel de comprendre l’interaction complexe entre l'écoulement aérodynamique, la formation de glace et les mécanismes de fracture de cette glace. La simulation de ce phénomène repose sur plusieurs étapes cruciales qui permettent d'analyser la rupture du gel et son détachement de la surface du profil.

Lorsqu'on étudie le cas de l'accumulation de glace sur ce profil, un modèle mécanique est utilisé pour simuler la fracture de la glace, qui est supposée être constituée d’un film d'eau liquide étendu sur une certaine distance. Ce modèle inclut les propriétés mécaniques de la glace, telles que le module de Young (E = 8,2 GPa), le coefficient de Poisson (v = 0,325) et l'énergie critique de libération (gc = 0,7 J.m⁻²). Ces valeurs permettent de déterminer si la glace se fissure ou non sous certaines conditions de charge et de température.

Pour chaque valeur fixe de la distance Lf (longueur du film d'eau liquide), une simulation de mécanique de fracture est réalisée afin d'évaluer si la glace se brise. Le processus commence par une valeur initiale de Lf = 0 et augmente progressivement jusqu'à ce que la fracture se produise. Par exemple, lorsque Lf atteint 62%, le modèle de fracture prédit une fissure qui traverse toute l’épaisseur de la glace, illustrant ainsi le phénomène de détachement de la glace avant même que l'interface ne soit complètement fondue. Cela met en lumière l’importance de la concentration de contraintes au niveau du film d'eau liquide, ce qui favorise la nucléation de fissures et leur propagation, provoquant le décollement de la glace.

Le modèle permet également d’étudier l'impact de la pression externe sur la distribution de la glace. Par exemple, la distribution de pression montre une diminution de la pression au-dessus de la bosse du profil, et cette pression est ajustée à 67 000 Pa pour le film d'eau liquide. Cette configuration est essentielle pour comprendre la façon dont la glace réagit aux changements de pression aérodynamique et de température.

Une autre dimension essentielle de la simulation du givrage est la modélisation de la couche limite aérodynamique. La couche limite représente la région de l'écoulement où les effets de la viscosité sont dominants, ce qui influence directement la manière dont la glace se forme et se détache. Pour des simulations plus précises, il est nécessaire de modéliser avec exactitude les transferts de chaleur et de masse dans cette région. Cela inclut la résolution des équations de Navier-Stokes ou des équations de la couche limite de Prandtl, selon les besoins en termes de précision et de temps de calcul. En effet, une approche simplifiée, comme l’utilisation d’une méthode intégrale pour résoudre la couche limite, est couramment utilisée dans les simulations, mais elle peut conduire à des approximations inexactes, surtout dans les configurations plus complexes où les interactions thermiques et aérodynamiques deviennent plus prononcées.

La méthode de couplage entre le solveur de la couche limite et les équations aérodynamiques est cruciale pour les systèmes de protection thermique contre le givrage. Une approche efficace repose sur un couplage aérothermique rapide qui permet de simuler les échanges de chaleur dans la couche limite tout en minimisant le temps de calcul. Cela est particulièrement important pour les applications en temps réel, où une réponse rapide est nécessaire.

Il convient également de noter que des approches simplifiées, comme la méthode de Kays et Crawford (1993) pour les couches limites thermiques laminaire, sont utiles pour des configurations simples, mais manquent de précision pour des géométries plus complexes. De plus, l’utilisation de la méthode de résolution des équations de Navier-Stokes, bien qu’ayant l’avantage de donner des résultats plus précis, présente un inconvénient majeur : l’augmentation significative du temps de simulation en raison de la nécessité d’une maille plus fine, en particulier près des parois.

Les équations de la couche limite, qu'elles soient intégrales ou basées sur les équations de Navier-Stokes, sont fondamentales pour comprendre le transfert de chaleur et de masse entre l’écoulement et la surface du profil. Ces équations permettent de calculer la distribution de température et de pression dans la couche limite, facteurs essentiels pour prédire la formation et l’évolution du film d'eau liquide sur la glace, ainsi que le comportement de la glace au fur et à mesure que la fracture se développe.

Il est essentiel de comprendre que la modélisation précise de l'interaction entre l'écoulement aérodynamique, la couche limite et la fracture de la glace n'est pas seulement une question de précision des équations utilisées, mais aussi de la gestion des compromis entre complexité du modèle et temps de calcul. Les chercheurs doivent constamment rechercher un équilibre entre ces deux aspects pour s'assurer que les simulations restent réalisables tout en fournissant des résultats suffisamment précis pour être utiles dans la conception des systèmes de protection contre le givrage.

Optimisation Numérique des Performances des Systèmes de Protection Électrothermique Contre le Givre (ETIPS)

L'analyse des systèmes de protection contre le givre par chauffage électrothermique (ETIPS) repose sur une modélisation complexe prenant en compte plusieurs paramètres aérodynamiques et thermiques. Ce type de système est particulièrement utile dans les conditions de vol où l'accumulation de givre peut nuire à la sécurité et à la performance des aéronefs. La compréhension et l'optimisation de ces systèmes exigent l'examen de la distribution de la chaleur, des propriétés des matériaux et des conditions atmosphériques.

L'un des éléments clés pour évaluer l'efficacité d'un système ETIPS est la modélisation des flux de chaleur, de l'évaporation, de la congélation et de l'état liquide ou solide de l'eau accumulée sur la surface de l'aéronef. L'objectif principal est de déterminer la température de la surface, le flux de masse de l'eau dégagée (qui peut se vaporiser, geler ou rester sous forme liquide), et la puissance totale requise pour maintenir la surface libre de glace. Un modèle numérique complexe est nécessaire pour effectuer ces simulations, intégrant des équations de conservation de l'énergie dans les couches thermiques des matériaux ainsi que dans le film liquide d'eau.

Les paramètres aérodynamiques, tels que le coefficient de transfert thermique de l'air (hair) et le coefficient de friction de la peau (Cf), jouent un rôle crucial dans ces simulations. Le premier est lié au transfert de chaleur convectif et évaporatif, tandis que le second influence le film liquide qui se forme sur la surface. Les méthodes utilisées pour déterminer ces paramètres incluent la résolution des équations de Navier-Stokes moyennées par Reynolds ou la résolution des équations d'Euler suivie d'une correction a posteriori pour les effets visqueux. Une autre approche consiste à utiliser les équations de la couche limite dans leur forme intégrale pour prédire les transitions laminaire-turbulente et calculer les quantités dans les zones de transition, comme l'ont montré Silva et al. (2009).

Par ailleurs, la trajectoire des gouttelettes d'eau et leur interaction avec la surface de l'aéronef peuvent être modélisées à l'aide de la méthode de suivi des particules lagrangiennes. Cette approche permet de quantifier la quantité d'eau qui entre en contact avec la surface, ce qui est essentiel pour déterminer le comportement du système de protection.

Un autre facteur d'incertitude majeur dans ces simulations concerne les conditions atmosphériques, notamment les propriétés des nuages, telles que la teneur en eau liquide (LWC) et le diamètre moyen des gouttelettes (MVD). Ces paramètres sont rarement mesurés pendant les opérations de vol en raison de leur complexité, et ils sont souvent supposés comme des variables aléatoires indépendantes. La précision des mesures de température, comme la température de l'air statique (SAT), est également une source d'incertitude. En général, la plage d'incertitude associée à ces mesures est estimée à environ ±2°C.

Les propriétés des nuages et de la température de l'air sont souvent considérées comme inconnues dans ces modélisations, et des gammes de valeurs sont assignées en fonction des régulations actuelles concernant le givrage en vol. Les valeurs des paramètres d'incertitude peuvent être établies selon deux ensembles de bornes : l'un lié à l'absence de contrôle des variations des paramètres nuageux et l'autre concernant la précision limitée des mesures de température.

La simulation des performances d'un système ETIPS implique également la prise en compte de la distribution des flux thermiques sur la surface chauffée. Ce processus peut être analysé à l'aide de logiciels de simulation comme SU2, un solveur de dynamique des fluides numérique (CFD). Ces outils permettent de déterminer les contributions de chaleur convective et évaporative à partir des calculs de coefficients de transfert thermique de l'air et de friction. Les propriétés thermiques des matériaux, tels que le composite de fibre de verre/époxy et les couches d'isolation en mousse de silicone, influencent la répartition de la chaleur sur la surface. Ces matériaux, ayant des conductivités thermiques spécifiques, doivent être pris en compte dans les calculs pour obtenir des résultats précis.

La simulation de la formation de glace repose sur l'application d'équations de conservation dans le film liquide d'eau et le substrat chauffé. Cela permet de calculer la température de la surface, le comportement du film d'eau et l'impact sur la formation de glace. Les transferts thermiques convectifs sont également importants pour estimer la quantité d'énergie nécessaire pour empêcher la formation de givre sur la surface de l'aéronef.

Enfin, il est essentiel de noter que les simulations de performance des systèmes ETIPS sont influencées par les valeurs des paramètres nuageux, les incertitudes dans la mesure de la température de l'air, ainsi que par les propriétés physiques et thermiques des matériaux. L'intégration de ces variables dans des modèles numériques réalistes permet d'optimiser la conception des systèmes de protection contre le givre, contribuant ainsi à améliorer la sécurité et l'efficacité des vols.

Comment la méthode SPH révolutionne la simulation de l'impact de gouttes à grande vitesse et leur solidification

La simulation des impacts de gouttes sur des surfaces sèches, humides, glacées ou recouvertes de différentes couches présente des défis complexes, particulièrement lorsqu'il s'agit de modéliser des phénomènes tels que la solidification partielle ou totale des gouttes. Les techniques de simulation actuelles, comme celles qui capturent ou suivent les interfaces, doivent continuellement mettre à jour les maillages pour prendre en compte les évolutions du flux, ce qui limite leur efficacité lorsque les mouvements de l'interface sont importants. Les méthodes de capture d'interface, comme la méthode Volume of Fluid (VOF) ou la méthode Level-Set (LS), offrent une plus grande flexibilité, en permettant de modéliser des interfaces complexes tout en travaillant sur des grilles fixes. Cependant, ces techniques ne conservent pas toujours strictement la masse, particulièrement lors de phénomènes comme les éclaboussures de gouttes avec solidification partielle, ce qui rend leur application difficile dans des situations réelles d'impact à grande vitesse, telles que celles rencontrées dans les conditions de vol.

Une approche prometteuse pour surmonter ces limitations est la méthode SPH (Smoothed Particle Hydrodynamics), qui permet non seulement de modéliser des interfaces évolutives de manière flexible, mais aussi de conserver la masse de façon précise et d'inclure des phénomènes physiques complexes comme le changement de phase et les mélanges. Cette méthode a été introduite par Gingold et Monaghan (1977) et a d'abord été appliquée à des problèmes astrophysiques, où elle permettait d'approximer les dérivées spatiales des champs physiques en les intégrant sur des particules voisines. Par la suite, Monaghan l'a étendue aux flux de surface libre, ainsi qu'aux flux interfacials, démontrant ainsi sa robustesse et sa flexibilité pour des applications liées aux fluides.

Une des premières difficultés rencontrées avec la méthode SPH était l'instabilité numérique et le bruit non physique générés par l'algorithme. Plusieurs améliorations ont été proposées pour résoudre ces problèmes. Par exemple, l'ajout d'un terme visqueux artificiel a été suggéré par Monaghan et Gingold en 1983 pour réduire les oscillations excessives des particules dans les problèmes de choc. Par la suite, d'autres termes diffusiques ont été introduits pour atténuer le bruit à haute fréquence, et des techniques comme le déplacement des particules ont été proposées pour gérer les instabilités numériques dans la méthode SPH incompressible (ISPH).

L'application de la méthode SPH à des phénomènes d'impact de gouttes a permis des simulations de haute précision. Par exemple, des études sur l'impact de gouttes de céramique fondue sur des surfaces solides inclinées ont montré que la méthode SPH pouvait représenter efficacement la tension de surface et la solidification, en transformant les particules de fluide capturées en particules solides. D'autres travaux ont simulé des impacts de gouttes sur des surfaces sèches ou humides, étudiant l'impact de la vitesse d'impact sur les éclaboussures et les couronnes centrales.

Cependant, ces études étaient principalement menées à des vitesses faibles et négligeaient la phase d'air, ce qui limite leur pertinence pour les simulations d'impact de gouttes à grande vitesse sous conditions de vol. Pour ce type de simulation, des recherches ont également été menées pour étudier la conduction thermique et la solidification dans des scénarios multiphases. La méthode SPH a montré des résultats satisfaisants lorsqu'elle était utilisée pour résoudre des problèmes de Stefan en utilisant une forme intégrale de l'équation de l'énergie.

De plus, des progrès significatifs ont été réalisés dans l'étude des interactions entre les gouttes et des surfaces hydrophobes ou superhydrophobes. Un modèle d'angle de contact a été introduit pour simuler les interactions à trois phases (solide, liquide, gaz) et pour éviter les erreurs dues à la troncature des noyaux. Des modèles plus complexes ont été développés pour simuler des problèmes tridimensionnels d'impact de gouttes sur des surfaces non mouillantes. Toutefois, ces simulations restent particulièrement exigeantes sur le plan des ressources de calcul, nécessitant des architectures de calcul haute performance telles que les unités de traitement graphique (GPU) et les interfaces de communication parallèle comme OpenMP et MPI.

L'une des avancées récentes dans l'application de la méthode SPH à l'impact de gouttes à grande vitesse a été la parallélisation de la simulation, permettant de traiter des millions de particules simultanément grâce à des codes parallèles SPH optimisés. Cela permet de réaliser des simulations à grande échelle sur des clusters informatiques, bien que la gestion de la communication et des synchronisations entre les unités de calcul reste un défi majeur. Les limitations de mémoire des GPU et les goulots d'étranglement de communication entre les GPU et les CPU représentent également des obstacles à surmonter pour réaliser des simulations encore plus complexes.

En combinant ces développements numériques et en intégrant des modèles multiphases robustes pour les phases d'air et d'eau, ainsi que des techniques de gestion des frontières solides et des effets de non-mouillage, la méthode SPH offre un cadre puissant et flexible pour simuler les impacts de gouttes et leur solidification à grande vitesse, comme celles rencontrées dans des conditions de vol. Ce progrès représente une avancée significative pour la compréhension des phénomènes de givrage sur des surfaces d'avions et pour le développement de technologies permettant de prévenir ces phénomènes dans des conditions extrêmes.