Les composants du vecteur dans et le Hamiltonien peuvent être utilisés pour exprimer les équations du mouvement dans un système rigide. Par exemple, à partir de l'expression , nous pouvons en déduire que , ce qui conduit à la forme canonique du crochet de Poisson pour les fonctions dépendant de :
Ce crochet de Poisson est au cœur de l'étude des systèmes dynamiques rigides, fournissant une structure qui permet de décrire les rotations et autres transformations liées aux mouvements des corps rigides dans l'espace tridimensionnel.
En prenant comme référence le Hamiltonien , il est facile de vérifier que les équations d'Euler pour les moments angulaires du corps rigide se traduisent par les relations :
Cela implique que l'expression fournit un cadre pour comprendre l'évolution temporelle des moments angulaires du corps rigide, et donc sa dynamique.
Le crochet de Poisson proposé ici est un exemple typique du crochet de Poisson de Lie, que nous verrons plus en détail dans les chapitres suivants. Ce crochet satisfait les relations qui définissent un crochet de Poisson et peut également être formulé en termes de formes différentielles :
Ce crochet est symplectique sur les ensembles de niveaux de et disparaît si ou sont des fonctions de . Ainsi, pour une fonction , le crochet de Poisson disparaît pour toute fonction , indiquant que le mouvement dans ce cas se restreint aux ensembles de niveaux de , où il devient un crochet de Poisson canonique.
En rapport avec le crochet de Poisson dans , le crochet rigide peut être vu comme un cas particulier du crochet de Poisson pour les fonctions définies sur :
Ce crochet génère des mouvements décrits par l’équation :
Ce mouvement se produit le long des intersections des surfaces de niveaux des fonctions et dans . Dans le cas du corps rigide, ces mouvements se produisent le long des intersections des sphères du moment angulaire et des ellipsoïdes d’énergie .
En utilisant ce cadre, il devient possible de définir les conditions nécessaires pour que ce crochet de Poisson satisfasse l’identité de Jacobi et d’autres propriétés caractéristiques des crochets de Poisson. Il est également essentiel de se demander si ce crochet de Poisson pour satisfait la relation de Leibniz pour le produit de fonctions, une question cruciale pour comprendre le rôle de cette structure dans l’étude des systèmes mécaniques.
Il est aussi possible d’examiner les casimirs (ou fonctions distinguées) de ce crochet de Poisson. Ces casimirs satisfont la condition :
et nous pouvons analyser les implications géométriques de cette invariance. Par exemple, pour une fonction qui satisfait les propriétés définissant un crochet de Poisson, les casimirs de ce crochet sont ceux qui commutent avec tous les autres éléments du système. Cela conduit à une compréhension plus approfondie du comportement dynamique du corps rigide et des contraintes géométriques imposées par le crochet de Poisson.
Une autre caractéristique importante du crochet de Poisson dans ce contexte est son invariance sous une combinaison linéaire des fonctions et , ce qui a des conséquences géométriques significatives. L’étude des systèmes rigides dans ce cadre implique de comprendre comment les moments d’inertie évoluent et comment les équations du mouvement se modifient en fonction des transformations de coordonnées.
Enfin, une analyse plus approfondie de l’approche de Hamilton-Pontryagin permet de calculer les dynamiques résultant de la stationnarité de l’action dans un cadre contraint. Par exemple, dans le cas du corps rigide, nous pouvons dériver les équations de dynamique spatiale en utilisant une formulation lagrangienne transformée, où les vitesses angulaires sont exprimées dans le cadre spatial. Ces équations de mouvement permettent d’étudier l’évolution du moment d’inertie dynamique et de la vitesse angulaire spatiale au cours du temps, ce qui est essentiel pour comprendre le comportement du corps rigide dans des systèmes complexes.
Comment la dérivée de Lie et les transformations hamiltoniennes préservent les symétries dans la mécanique géométrique
Le champ de vecteurs gouverne l'évolution de fonctions telles que l'Hamiltonien le long du flux du champ de vecteurs. La dérivée directionnelle d'une fonction scalaire est un cas particulier de la dérivée de Lie , car on a pour les fonctions scalaires. Ce concept peut être vérifié à l'aide de la règle inverse de la chaîne de Lie, qui permet de calculer la dérivée par rapport à un paramètre . Par exemple, pour un champ de vecteurs , la dérivée d'une fonction suivant ce champ est exprimée par , où désigne le flux généré par .
Les courbes intégrales du champ de vecteurs sont données par la solution unique du système d'équations différentielles avec une condition initiale . Ainsi, la courbe intégrale satisfait la condition de flux .
Un aspect fondamental des systèmes hamiltoniens est la réduction par symétrie de Lie, où l'on peut définir la relation de Poisson en termes de l'opération d'insertion , en insérant les champs de vecteurs hamiltoniens et dans la forme symplectique fermée . La formule de la relation de Poisson dans ce contexte peut être vérifiée en utilisant l'identité , où est la forme symplectique de l'espace de phase, et sont les champs de vecteurs associés aux hamiltoniens et .
La dynamique le long de chaque courbe intégrale de est déterminée par , où le champ de vecteurs est inséré dans la forme symplectique , ce qui donne la forme exacte . En coordonnées, cela s'écrit comme .
Un autre aspect essentiel des systèmes hamiltoniens concerne l'invariance de la forme symplectique sous les actions de groupe de Lie. En utilisant la définition géométrique de la dérivée de Lie, on montre que , ce qui signifie que est invariant sous le flux symplectique généré par un champ de vecteurs hamiltonien . En d'autres termes, est préservée sous la transformation associée au champ , et est un flux symplectique.
Les théorèmes de Noether, lorsqu'appliqués au cadre hamiltonien, affirment qu'une symétrie générée par un flux signifie que les Hamiltoniens associés à cette symétrie sont conservés sous l'évolution dynamique. Plus précisément, si le flux est une symétrie de , la relation implique que les dynamiques des Hamiltoniens et se conservent l'une l'autre. Cela découle directement de l'antisymétrie de la relation de Poisson, qui assure que les dérivées de Lie de et satisfont .
En conclusion, un concept fondamental dans la mécanique géométrique est l'invariance des systèmes sous l'action des symétries de Lie, ce qui peut être formulé à travers des relations comme la relation de Poisson et les dérivées de Lie. Ces résultats sont essentiels pour comprendre comment les lois de la mécanique classique sont préservées sous des transformations continues, et ce cadre offre une vision plus profonde des symétries et des lois conservées dans des systèmes dynamiques.
Comment les champs vectoriels hamiltoniens préservent la géométrie de l'espace des phases
Le champ vectoriel hamiltonien (HVF) joue un rôle central dans la dynamique hamiltonienne, une branche fondamentale de la mécanique classique. À travers l'usage du calcul différentiel extérieur et des formes différentielles, il est possible de formuler de manière élégante les propriétés géométriques et dynamiques des systèmes hamiltoniens, notamment la conservation de l'aire dans l'espace des phases. Cette propriété géométrique essentielle est exprimée par le théorème de Poincaré, qui stipule que les flux hamiltoniens sont symplectiques et conservent l'aire de l'espace des phases.
Le différentiel extérieur d'une fonction sur l'espace des phases, avec des coordonnées , est exprimé par , où les indices et désignent les dérivées partielles de par rapport à et , respectivement. Pour le Hamiltonien , le différentiel extérieur se transforme en , ce qui découle des équations canoniques. Cela montre que le champ vectoriel hamiltonien satisfait à la relation suivante :
Cette relation définit un vecteur hamiltonien qui agit sur une fonction de l'espace des phases, et son action est simplement donnée par la dérivée temporelle de :
En appliquant ce champ vectoriel hamiltonien à des formes différentielles sur l'espace des phases, nous obtenons des résultats intéressants. Par exemple, lorsque agit sur la 1-forme , on obtient le résultat suivant :
Cela montre que agit de manière à préserver les structures différentielles et à maintenir la forme de l'espace des phases.
En ce qui concerne la forme symplectique , qui représente l'élément d'aire dans l'espace des phases, il est possible de démontrer que cette forme est conservée le long des flux hamiltoniens. En effet, en calculant l'action de sur , nous obtenons :
Cela prouve que le flux conserve la forme symplectique, ce qui est un résultat clé en mécanique hamiltonienne. Le théorème de Poincaré nous dit que les flux hamiltoniens sont symplectiques, c'est-à-dire qu'ils préservent l'aire dans l'espace des phases. Cette propriété géométrique est essentielle pour comprendre la nature conservatrice des systèmes dynamiques hamiltoniens.
Les calculs effectués montrent que le flux hamiltonien respecte une structure fondamentale de la mécanique classique : la conservation de la phase. La conservation de la phase dans l'espace des phases est une propriété qui découle directement des équations hamiltoniennes. Ce phénomène est valable pour des systèmes à un ou plusieurs degrés de liberté. Pour un système à degrés de liberté, la préservation de chaque sous-volume de l'espace des phases est garantie. Cela découle du fait que chaque facteur dans le produit est préservé par le flux hamiltonien correspondant.
Ce phénomène se généralise à des systèmes de particules multiples. En effet, pour un système de particules, ou degrés de liberté, le flux du champ vectoriel hamiltonien conserve chaque sous-volume dans l'espace des phases . La forme symplectique pour la -ième particule est préservée par le flux hamiltonien de cette particule. Par conséquent, la dynamique hamiltonienne d'un système de particules multiples est également symplectique.
L'importance de la forme symplectique et du théorème de Poincaré ne réside pas seulement dans leur capacité à exprimer la conservation de l'aire, mais aussi dans leur rôle fondamental pour décrire les comportements dynamiques de systèmes complexes. Ces outils géométriques permettent de comprendre comment les systèmes évoluent de manière conservatrice dans l'espace des phases, en préservant des quantités importantes telles que l'énergie et l'aire dans des systèmes d'oscillation, de rotation ou de résonance.
Pour les lecteurs souhaitant approfondir la compréhension de ces concepts, il est utile de se familiariser avec les notions de contraction d'un champ vectoriel sur une forme différentielle et de dérivée de Lie. Ces opérations permettent de manipuler des champs vectoriels hamiltoniens et d'explorer leur action sur des formes différentielles. La compréhension de ces calculs est cruciale pour la description des dynamiques hamiltoniennes dans des espaces de phase plus complexes, en particulier pour des systèmes ayant un nombre élevé de degrés de liberté.
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