L'advocacy, ou plaidoyer, est souvent perçu par le grand public comme un travail politique : collaborer avec des élus pour adopter des lois, organiser des actions de lobbying. Ce type d'advocacy existe bien, mais il ne représente qu'une facette de ce que cela implique, en particulier dans le domaine de l'éducation et de la santé mentale scolaire. La plupart des éducateurs sont déjà des défenseurs des besoins individuels des élèves, mais nombreux sont ceux qui se sentent désemparés lorsqu'il s'agit de promouvoir des changements systémiques au sein de leur établissement ou de leur district. Les défis liés à l'advocacy à l'échelle locale, étatique ou fédérale peuvent paraître écrasants, surtout pour ceux qui ne savent pas par où commencer.
C’est un sentiment que j’ai personnellement éprouvé au début de ma carrière. Lorsque j'ai débuté en tant que psychologue scolaire, c’était peu après l’adoption de la loi "No Child Left Behind" aux États-Unis, une époque marquée par une surévaluation de la responsabilité et des tests standardisés, au détriment de nombreux autres aspects importants. Les services de santé mentale étaient principalement réservés aux élèves en éducation spécialisée ou fournis uniquement en réponse à une crise. Le manque de ressources humaines a limité la capacité des psychologues scolaires, des conseillers scolaires et des travailleurs sociaux à mettre en œuvre des programmes de prévention et d’intervention précoce pourtant essentiels. Heureusement, j'ai eu la chance de travailler avec des administrateurs qui comprenaient l’importance des services de santé mentale scolaires. Ensemble, nous avons défendu l’expansion de la main-d'œuvre en santé mentale scolaire et mis en œuvre des changements systémiques nécessaires pour soutenir la livraison continue de ces services.
Cependant, en discutant avec mes collègues dans d’autres districts, il est devenu évident que notre situation était l’exception, et non la règle. Le système éducatif doit évoluer, et il est impératif d'œuvrer pour que ce changement devienne une réalité dans toutes les écoles. Bien que l'advocacy à ce niveau puisse sembler accablant, il est important de comprendre que ce n’est pas un effort solitaire : il existe des voies d’action et des rôles pour chacun dans ce processus.
Dans mon cas, il m’a fallu retourner à l’université pour approfondir mes connaissances en politique éducative. J’ai continué mon travail de psychologue scolaire tout en établissant des relations avec mes collègues et les administrateurs pour initier de petits changements significatifs qui permettaient d’intégrer la promotion de la santé mentale sans sacrifier trop de temps d'enseignement. Ces conversations ont ouvert la voie à des initiatives à l’échelle du district pour promouvoir la santé mentale. Ce processus de plaidoyer n'est pas une course rapide, mais une véritable démarche progressive, qui s'appuie sur la collaboration et l'engagement de nombreuses personnes.
Depuis plus de dix ans, j'ai eu la chance de travailler à la tête de l'advocacy et de la politique au sein de la National Association of School Psychologists, en partenariat avec de nombreux psychologues scolaires passionnés qui, ensemble, ont permis de faire évoluer les politiques au niveau des États et du gouvernement fédéral pour améliorer l'accès aux services de santé mentale scolaires et traiter les pénuries de main-d'œuvre. Cependant, il reste encore un travail colossal à accomplir. Si seulement ce livre avait été disponible plus tôt dans ma carrière, j'aurais gagné un temps précieux. L’auteure, Dr. Katie Dockweiler, qui est une amie et une collègue que j'admire, décortique l'ensemble du processus de plaidoyer, de manière à ce même les défenseurs les moins expérimentés puissent se sentir prêts à militer pour des services de santé mentale en milieu scolaire.
Le plaidoyer pour l’accès aux services de santé mentale scolaires n’a jamais été aussi urgent. Depuis plusieurs années, l’intérêt pour ces services a fluctué, souvent en réponse à des événements dramatiques comme les attentats du 11 septembre ou des catastrophes naturelles. Ces événements ont provoqué une prise de conscience temporaire, ce qui a permis de débloquer des financements et de créer des services d'urgence. Cependant, au-delà de ces réponses ponctuelles, il est essentiel de comprendre que la santé mentale des élèves est une question de bien-être à long terme, et non pas seulement une réponse à la crise.
Les défis sont immenses, et l’augmentation des préoccupations relatives à la santé mentale des jeunes est particulièrement frappante. En effet, des études montrent que 40 % des élèves auront connu un problème de santé mentale, tel que l'anxiété ou la dépression, d'ici la septième année, et que près de 20 % des jeunes en âge scolaire souffrent chaque année d'un trouble mental. Une grande majorité de ces jeunes ne reçoivent pas les soins dont ils ont besoin. Pour ceux qui y ont accès, la plupart se tournent vers les écoles, qui jouent un rôle clé dans la prise en charge de la santé mentale des jeunes. Il est donc crucial de veiller à ce que tous les élèves, peu importe leur lieu de résidence, aient un accès équitable aux services de santé mentale. Le défi est d'autant plus grand que la pandémie de COVID-19 a mis en lumière les inégalités d’accès aux soins, mais elle a aussi exacerbé les difficultés préexistantes.
Pour que ce système de soins en milieu scolaire soit réellement efficace, il est indispensable d'augmenter la disponibilité des professionnels de la santé mentale dans les écoles. Une telle démarche exige une stratégie globale, qui inclut non seulement un financement adéquat, mais aussi des initiatives pour former et recruter des travailleurs sociaux, des psychologues scolaires et des conseillers scolaires. Le gouvernement américain, par exemple, a récemment lancé une alerte de santé publique, soulignant l’urgence de protéger la santé mentale des jeunes. Ces recommandations ne sont pas nouvelles, mais leur mise en œuvre demeure trop lente, et des efforts supplémentaires doivent être fournis pour remédier aux pénuries de personnel.
La situation actuelle démontre clairement qu’il est vital de renforcer la présence des services de santé mentale dans les écoles pour aider les enfants à surmonter les obstacles auxquels ils sont confrontés, qu’ils soient liés à des crises passagères ou à des problèmes de santé mentale chroniques. Le plaidoyer pour ces services doit donc être vu comme un marathon et non comme un sprint. La route est encore longue, mais le travail mené ces dernières années a ouvert la voie à des changements importants. Cependant, il ne faut pas se contenter de ce que l’on a déjà obtenu. Le plaidoyer doit continuer sans relâche afin d’assurer un accès universel aux soins, de remédier aux pénuries de professionnels et de garantir une réponse efficace aux besoins des élèves.
Comment les régulations d'État influencent-elles l'implémentation des politiques éducatives ?
Les régulations d'État jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre des politiques éducatives, notamment lorsqu'il s'agit de soutenir l'accès à des services de santé mentale dans les écoles. L'activisme ne se termine pas avec l'adoption d'une loi ; il continue tout au long du processus de régulation, une fois que la loi est promulguée. Suivre l'évolution des politiques à travers les différents leviers législatifs est essentiel. Les éducateurs, les parties prenantes et autres défenseurs doivent persévérer dans leurs efforts pour soutenir ces politiques, les guider et les faire avancer pendant leur passage dans le processus réglementaire.
Les régulations, dans ce contexte, sont souvent confondues avec les lois statutaires, mais il est important de distinguer les deux. Les lois statutaires sont adoptées par les législatures des États, tandis que les régulations sont émises par des organes régulateurs spécifiques tels que les conseils d'éducation des États. De manière générale, une loi statutaire représente la loi principale, tandis que les régulations détaillent les règles nécessaires à la mise en œuvre de cette loi, en supprimant les ambiguïtés et en offrant une guidance claire sur les structures et les actions à entreprendre. Les régulations permettent d’adapter la loi aux contextes locaux tout en assurant une certaine flexibilité dans sa mise en œuvre.
En tant qu'advocates, il est donc crucial de suivre de près les lois statutaires adoptées, particulièrement celles qui comportent un volet réglementaire. Ces régulations doivent ensuite être élaborées et adoptées par les autorités compétentes, souvent au travers de réunions publiques, d'ateliers et d'opportunités de recueillir des retours de la part des parties prenantes. Chaque étape du processus représente une opportunité pour faire entendre sa voix, partager des recherches et défendre des objectifs spécifiques.
Une des idées fausses les plus répandues parmi les défenseurs des politiques est de croire qu'une fois qu'une loi est adoptée, celle-ci est considérée comme terminée. En réalité, la loi n'est que la première étape, et une grande partie du travail reste à accomplir pour sa mise en œuvre effective, notamment au travers des régulations. Cette compréhension du processus est une étape clé de l’activisme, puisqu’elle permet d'identifier les moments où il est possible d'influencer le contenu des régulations. Dès lors qu'une personne ou un groupe prend conscience de cette réalité, il peut explorer les voies d'accès à l'activisme et planifier ses actions de manière stratégique.
Lors de l'élaboration d'une loi, il est possible d'être impliqué dans les discussions sur l'inclusion ou non d'un volet réglementaire. Dans certains cas, il peut être judicieux de confier certains aspects de la loi à la régulation, notamment lorsqu'une partie de celle-ci nécessite d’être modifiée ou doit pouvoir s'adapter à des évolutions futures. L'ajout de termes comme "tel que déterminé par le Conseil de l'Éducation de l'État" peut offrir cette flexibilité, permettant aux régulations de répondre à des situations complexes ou nécessitant une recherche plus approfondie que ce qu'une loi globale pourrait envisager.
Il arrive fréquemment que des lois adoptées par les législatures ne soient jamais mises en œuvre. Cela peut être dû au fait qu'elles ne sont pas signées par le gouverneur, ou, si elles le sont, qu'elles ne sont pas priorisées pour l'implémentation. Certaines lois sont même laissées en suspens après leur adoption, souvent en raison de processus d'implémentation qui stagnent. Ces problèmes peuvent découler de plusieurs facteurs, notamment un manque de suivi des lois adoptées par les instances gouvernementales, un suivi insuffisant des régulations nécessaires à l'implémentation, ou un manque d'engagement délibéré de la part des autorités. L'efficacité du suivi de la mise en œuvre des lois repose sur des systèmes de gestion des données et des processus de responsabilité adaptés.
Les régulations doivent toujours être examinées dans le contexte de leur législation d'origine. Il est essentiel de comprendre comment les régulations ont été établies pour pouvoir proposer des modifications pertinentes. En effet, l’évolution de la situation peut rendre certaines régulations obsolètes ou inadéquates par rapport aux besoins des étudiants. Les meilleures politiques sont celles qui saisissent non seulement l'environnement actuel, mais aussi celles qui peuvent être appliquées de manière flexible face à une variété de situations futures.
Les régulations sont généralement créées par des organismes comme le Conseil de l'Éducation de l'État, bien que, dans certains cas, des régulations spécifiques liées à la santé mentale des étudiants puissent émaner du Département de la Santé et des Services sociaux. Ce qui est particulièrement intéressant dans le processus de régulation, c’est qu’il est souvent plus facile de modifier une régulation que de changer une loi. Les législatures des États se réunissent une fois par an ou tous les deux ans, mais les conseils d'éducation se réunissent plus fréquemment, souvent sur une base mensuelle, offrant ainsi plus d'opportunités pour les défenseurs d'engager des discussions avec les membres de ces conseils.
L’implication dans le processus de régulation passe également par la compréhension de la composition des conseils d’éducation. Les membres de ces conseils peuvent être élus, nommés, ou avoir des rôles spécifiques au sein des départements d'éducation de l'État. Certains membres sont votants, tandis que d'autres non. Il est stratégique de cibler en priorité les membres ayant un droit de vote, puis d'étendre ses efforts aux membres non votants et aux représentants spécifiques des groupes d’intérêt.
Enfin, un des aspects les plus importants à comprendre est que l’implication d’acteurs clés dans le processus peut véritablement transformer la manière dont une régulation est perçue et mise en œuvre. Un membre du conseil, par exemple, qui représente les éducateurs ou les parents, peut jouer un rôle crucial en défendant les intérêts de ces groupes auprès du reste du conseil, renforçant ainsi la confiance dans le processus législatif.
Comment identifier les opportunités de contribuer à l’amélioration des services de santé mentale scolaire et développer un modèle de soutien à l’échelle étatique
Apprendre à repérer les opportunités pour contribuer à l’amélioration des services est une étape cruciale pour avoir un impact. Les groupes de travail, les auditions publiques ou d'autres plateformes peuvent offrir une chance de promouvoir des messages clés ou de partager des pratiques exemplaires. Par exemple, si vous travaillez sur la promotion des services de conseil scolaire dans les écoles, il est important de vous renseigner auprès de la division pertinente du département de l’éducation qui s’occupe de ces services. Un premier pas consiste à contacter le directeur ou la personne désignée pour ces services afin de savoir s'il existe des opportunités de collaboration, que ce soit en tant que membre de la communauté, éducateur, parent, ou autre acteur pertinent.
Les agences de l'éducation des États (SEA) ne connaissent pas toujours tous les acteurs intéressés par un sujet particulier. Bien qu’elles soient généralement en contact avec les plus grandes ou les plus influentes organisations, il leur est difficile de connaître tous ceux qui pourraient souhaiter s’impliquer. C’est pourquoi il est essentiel de prendre l'initiative en sollicitant directement des opportunités de collaboration.
La mise en place d’un modèle de développement de la main-d'œuvre en santé mentale scolaire peut nécessiter l’intervention de différents leviers politiques, selon la structure de votre État. Vous observerez en lisant d'autres exemples de politiques dans ce livre que certaines recommandations s'appliquent à plusieurs leviers politiques. Elles sont mentionnées à différents endroits parce que leur mise en œuvre complète dépend de l’implication de ces leviers multiples. Cette approche collaborative permet également de garantir l’alignement des initiatives.
Certaines de ces recommandations peuvent avoir une portée variable en fonction des politiques déjà en place dans l’État. Il est donc important de réfléchir à la manière dont ces recommandations peuvent compléter les efforts déjà engagés dans votre contexte local, et de cerner les politiques manquantes qui seraient nécessaires.
Parmi les actions que l’agence de l’éducation d’un État peut envisager pour développer les services en santé mentale scolaire, plusieurs aspects doivent être pris en compte :
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Embaucher un spécialiste chargé de l’alignement de la main-d'œuvre en santé mentale scolaire pour assurer la mise en œuvre de ces efforts à l’échelle de l'État.
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Fournir une assistance technique sur les cibles de ratio concernant tous les professionnels de santé mentale scolaire.
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Rédiger des documents d’orientation pour améliorer les ratios de professionnels en santé mentale dans les écoles, en recommandant l’implication des parties prenantes et des leviers politiques appropriés.
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Aligner les exigences de licence avec les lois relatives aux différents métiers de la santé mentale scolaire.
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Encourager l’implication des districts scolaires dans la réinvestissement des fonds Medicaid pour les formations et l’insertion dans la carrière des professionnels de santé mentale scolaire.
Pour renforcer les soutiens aux services de santé mentale scolaire, il est nécessaire de construire un modèle de prestation des services qui soit équitable. Une approche largement recommandée est l’adoption du modèle MTSS (Système de soutien à plusieurs niveaux), qui a prouvé son efficacité dans l’organisation et la distribution des services en santé mentale scolaire. Ce modèle, décrit plus en détail dans d’autres chapitres, permet de structurer l’aide en fonction des besoins variés des élèves.
Les agences de l'éducation peuvent aussi soutenir les districts scolaires en priorisant et en allouant des fonds pour des initiatives spécifiques, comme la formation des éducateurs, le développement de ressources adaptées, ou encore les modèles scolaires communautaires et les services adaptés aux traumatismes. La prévention du suicide et la formation des jeunes à la gestion des crises de santé mentale, telles que la formation au secourisme en santé mentale, sont des éléments essentiels à promouvoir.
Les exemples de politiques de modèles, développés à partir des lois de certains États, apportent des éclairages précieux sur les pratiques qui ont fait leurs preuves dans l’intégration des services de santé mentale dans les écoles. Par exemple, plusieurs États ont adopté des lois qui autorisent les jours de congé pour des raisons de santé mentale, ou favorisent des collaborations inter-départementales pour optimiser l’accès aux services de santé mentale scolaires, comme c’est le cas avec la loi de la Virginie, qui définit les directives pour les absences scolaires pour des raisons de santé mentale.
Certains États ont également développé des partenariats innovants entre les agences et les groupes communautaires pour élargir la portée de leurs services. Ces initiatives croisées maximisent l’utilisation des ressources disponibles, en combinant les services de santé physique, mentale et comportementale. Le Maryland, l'Iowa et le Colorado sont des exemples de cet engagement collaboratif entre différentes agences pour promouvoir des services de santé mentale scolaire.
L'un des défis majeurs reste le financement et l’adoption de programmes pilotes qui permettent de tester des approches novatrices, comme des programmes d’enseignement de la gestion du stress et de l’anxiété pour les élèves du primaire, ou encore l’introduction de cadres de soutien dans les écoles visant à répondre aux besoins émotionnels et psychologiques des élèves. Ces initiatives permettent de mieux préparer les établissements scolaires à répondre aux défis complexes liés à la santé mentale des jeunes.
L'implication de la communauté, le développement de partenariats à tous les niveaux et l'intégration de ces stratégies dans les structures éducatives existantes sont des aspects cruciaux pour garantir la pérennité des efforts d'amélioration des services en santé mentale scolaire.
Quel rôle les établissements d'enseignement supérieur jouent-ils dans le développement de la santé mentale scolaire?
Les établissements d'enseignement supérieur (EES) occupent une place cruciale dans la fourniture de services de santé mentale dans les écoles, bien qu'ils n'interviennent pas directement dans la prestation de ces services. En effet, la mise en place de services de santé mentale efficaces en milieu scolaire dépend en grande partie de la disponibilité de professionnels formés. Les EES forment les psychologues scolaires, les conseillers et les travailleurs sociaux qui sont responsables de ces services. Sans un nombre suffisant de programmes de formation dans ces domaines, il sera impossible de fournir un soutien adéquat aux élèves dans les établissements scolaires.
Les EES ne se contentent pas de dispenser des formations, mais peuvent également jouer un rôle clé dans l'élaboration de politiques de soutien aux services de santé mentale dans les écoles. Ils sont souvent négligés dans les discussions sur la santé mentale scolaire, car leurs activités se déroulent principalement dans des environnements académiques et non dans les écoles primaires et secondaires. Pourtant, leur influence est déterminante pour le succès des initiatives de santé mentale dans ces établissements.
Les institutions d'enseignement supérieur ont la capacité d'influencer la politique publique et les stratégies de développement de la main-d'œuvre. Par le biais de partenariats avec des agences gouvernementales locales et nationales, ainsi qu'avec les agences de réglementation de l'éducation, les EES peuvent aider à définir des priorités pour le développement de la main-d'œuvre de santé mentale scolaire. Cela inclut la mise en place de programmes de formation pour les futurs professionnels de la santé mentale scolaire et l'ajustement de leurs programmes d'études pour qu'ils répondent aux exigences de certification ou de licence des divers états.
Il est essentiel que les cours dispensés dans ces établissements soient alignés sur les exigences légales et professionnelles des divers États, afin que les diplômés puissent obtenir leur licence sans avoir besoin de suivre des cours supplémentaires après leur formation. Ce manque d'alignement entre les programmes académiques et les exigences de licence est un obstacle majeur à la mise en place d'un personnel formé et qualifié dans les écoles.
Les EES peuvent également jouer un rôle clé en facilitant les stages et les expériences pratiques pour les étudiants en formation. Ces stages sont essentiels pour que les futurs professionnels puissent acquérir une expérience de terrain et se préparer à leur rôle dans les écoles. L'expansion des opportunités de stage et de pratique est indispensable pour former une main-d'œuvre compétente et prête à répondre aux besoins de santé mentale des élèves.
Il convient aussi de noter l'importance d'un travail collaboratif entre les EES et les agences locales d'éducation. Les efforts conjoints peuvent permettre de mieux comprendre les besoins spécifiques des établissements scolaires et d'ajuster les formations en conséquence. De plus, les EES peuvent s'associer à des efforts de plaidoyer pour attirer davantage de financements et de ressources pour la formation des professionnels de la santé mentale scolaire. Cette collaboration permet de garantir que les écoles disposent de personnel formé et suffisamment nombreux pour répondre aux besoins en santé mentale des élèves.
Il est donc fondamental que les EES ne soient pas seulement considérés comme des fournisseurs de formation académique, mais aussi comme des partenaires stratégiques dans la lutte pour une meilleure santé mentale scolaire. Leur rôle dans la création d'une main-d'œuvre qualifiée, leur influence sur les politiques de santé publique et leur capacité à s'engager activement dans des initiatives de formation pratique font d'eux des acteurs incontournables dans le développement des services de santé mentale scolaire.
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