Les semiconducteurs constituent la pierre angulaire des dispositifs électroniques contemporains, catalysant les progrès technologiques dans une multitude de domaines — des communications à l’énergie propre, de la médecine aux systèmes militaires. Leur capacité à contrôler le flux électronique dans les circuits en fait des éléments indispensables dans la fabrication des composants logiques et optoélectroniques. L’évolution constante des matériaux semiconducteurs découle d’une synergie entre modélisation théorique avancée et méthodes expérimentales de synthèse et de caractérisation.

L’examen récent des semiconducteurs inorganiques, organiques et hybrides révèle une diversité croissante des matériaux étudiés, dépassant le simple cadre du silicium. Les composés inorganiques complexes, les alliages à base d’oxydes métalliques, ainsi que les semiconducteurs organiques légers et hybrides à base de pérovskites halogénées sans plomb, suscitent un intérêt marqué pour leurs propriétés électroniques et optiques. Ces matériaux présentent un potentiel significatif dans des dispositifs tels que les diodes électroluminescentes (LEDs), les cellules photovoltaïques, les photodétecteurs, les transistors à effet de champ (FETs), et les capteurs.

La morphologie, c’est-à-dire la forme et la structure à l’échelle nanométrique, influence fortement les propriétés électroniques des semiconducteurs. Les oxydes métalliques à base d’argent, par exemple, voient leurs performances varier selon l’architecture adoptée. Une approche couplée de simulation numérique — notamment les calculs ab initio — et d’expérimentation permet non seulement de prédire ces variations mais également de guider le développement de nouveaux dispositifs aux fonctionnalités accrues.

La théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT), pilier des investigations théoriques modernes, permet une compréhension fine des propriétés structurelles et électroniques des matériaux. De l’approximation locale de densité (LDA) aux fonctionnelles hybrides et dépendantes des orbitales, les outils de la DFT offrent une précision croissante. Ces méthodologies théoriques, notamment dans le cadre des applications écologiques comme la photocatalyse artificielle ou les dispositifs optoélectroniques à faible consommation énergétique, ouvrent de nouvelles voies dans la recherche de matériaux semiconducteurs plus efficaces et respectueux de l’environnement.

Le domaine des nanotubes semiconducteurs s’impose également comme une frontière technologique. Des techniques récentes permettent de moduler leurs propriétés de conduction en transformant des nanotubes métalliques en semiconducteurs via des procédés de dopage ou de formation d’hétérojonctions complexes. L’insertion d’éléments magnétiques, comme dans les nanotubes Fe₂Si, ou les ajustements atomiques dans des systèmes BAs/BP, produisent des effets atypiques tels que la résistance différentielle négative et des comportements ferromagnétiques, avec des implications notables pour la conception de circuits logiques avancés.

Les matériaux bidimensionnels à base de métaux de transition, notamment les ditellurures comme MoTe₂ et WTe₂, suscitent un vif intérêt grâce à leurs propriétés uniques. Leur structure stratifiée et leur comportement anisotrope permettent des applications dans l’électronique flexible, la détection optique, le stockage d’énergie hydrogène, et les systèmes laser. Les progrès dans les techniques de synthèse et de caractérisation permettent une maîtrise de ces matériaux à des échelles toujours plus fines, offrant une plus grande intégration fonctionnelle.

Enfin, les films semiconducteurs à base d’oxydes et de chalcogénures ouvrent des perspectives pour la réduction photoélectrochimique — un domaine clé pour les technologies d’énergie propre. L’interface entre lumière, matériau et solution électrolytique devient un espace d’innovation, où les performances optiques et photoélectrochimiques sont directement corrélées à la structure atomique des couches minces utilisées.

La compréhension complète de ces avancées ne saurait se limiter à l’examen des propriétés matérielles. Il est essentiel d’intégrer la dynamique des interfaces, la stabilité en conditions réelles, l’optimisation des procédés de fabrication à grande échelle, ainsi que les impératifs environnementaux et économiques liés à l’exploitation de ces matériaux. La miniaturisation des dispositifs, la compatibilité avec l’intégration CMOS, la recyclabilité des composants et la gestion des matériaux critiques (tels que le tellure ou l’indium) sont des problématiques tout aussi fondamentales que les performances intrinsèques des semiconducteurs eux-mêmes. En parallèle, la convergence entre intelligence artificielle et conception de matériaux ouvre un nouveau paradigme, où les algorithmes prédictifs accélèrent la découverte de composés à propriétés ciblées.

Les applications des diséléniures binaires 2D de métaux de transition : Propriétés et Potentiel

Les matériaux bidimensionnels à base de diséléniures de métaux de transition, comme le MoTe2 et le WTe2, suscitent un intérêt considérable en raison de leurs propriétés électriques, optiques et mécaniques uniques, qui ouvrent la voie à des applications dans des domaines variés tels que les détecteurs optiques, les capteurs chimiques, la thérapie biomédicale, et même les cellules solaires.

Les recherches récentes ont démontré l'efficacité des composites MoTe2/graphène dans la détection de la lumière proche infrarouge (NIR). Ces dispositifs ont montré des performances impressionnantes, avec des valeurs de responsivité atteignant 970,82 A W−1 et un gain photoconducteur élevé de 4,69 à une longueur d'onde de 1064 nm. Cette performance élevée découle de la synergie entre les propriétés du MoTe2 et du graphène : le faible gap de bande et la forte absorption de lumière du MoTe2, combinés à la mobilité des porteurs de charge élevée du graphène, permettent à ces dispositifs de conserver une haute responsivité, même après 5000 cycles de flexion. D’autres variantes, comme l'ajout de nanoparticules d'or ou l'utilisation d'un substrat en silicium, ont également montré des résultats intéressants dans ce domaine.

La synthèse du WTe2 présente plusieurs méthodes, allant de l'exfoliation mécanique des cristaux bruts de WTe2 à des procédés plus complexes comme la pulvérisation magnétron et la méthode de transport de vapeur chimique. Ces méthodes permettent de produire des films minces ou des cristaux monocristallins, adaptés à une variété d’applications. L'exfoliation mécanique reste un procédé privilégié pour obtenir des flocons de WTe2 de haute qualité, mais les techniques de dépôt en phase vapeur offrent de bonnes perspectives pour les applications sur grande échelle.

Les capteurs chimiques à base de MoTe2 ont également été étudiés pour la détection de gaz comme le NO2 et l'ammoniac. Ces capteurs offrent une sensibilité remarquable et une grande stabilité, notamment grâce à l'utilisation de polarisation de grille, qui permet d'améliorer le taux de récupération du capteur. Une étude a même révélé que l'illumination par lumière ultraviolette pouvait augmenter la vitesse de réponse des capteurs jusqu'à 25 fois, ce qui les rend particulièrement attractifs pour les applications dans les environnements complexes.

En biomedicine, le MoTe2 a montré un potentiel prometteur dans la thérapie photothermique (PTT) et la chimiothérapie. Des composites MoTe2-PEG-cRGD/DOX ont été développés pour cibler spécifiquement les cellules cancéreuses. Sous irradiation par laser NIR, ces composites ont montré une efficacité élevée pour éliminer les cellules cancéreuses, tout en étant biodégradables et non toxiques à long terme. Ce type de traitement combiné, utilisant les effets synergiques de la photothermie et de la chimiothérapie, représente un progrès majeur dans les traitements du cancer.

Les cellules solaires à base de matériaux comme MoTe2 et MoS2 ont également fait l’objet d’études pour remplacer les électrodes traditionnelles en platine dans les cellules solaires sensibilisées par colorants (DSSC). L’ajout de MoTe2 dans une structure bilayer MoS2/MoTe2 a montré une résistance au transfert de charge faible et une meilleure performance électrocatalytique, permettant une efficacité de conversion énergétique de 8,07%, ce qui est comparable aux cellules solaires utilisant des électrodes en platine.

Il est essentiel de noter que, bien que ces matériaux 2D offrent des performances exceptionnelles dans divers domaines, leur utilisation à grande échelle nécessite encore de surmonter des défis liés à la production de haute qualité à faible coût et à la stabilité à long terme des dispositifs. En outre, les recherches futures devront explorer davantage les interactions entre les différentes couches de ces matériaux et leur intégration dans des systèmes composites complexes pour maximiser leurs performances.

Comment éviter la photodécomposition des semi-conducteurs dans les cellules photoélectrochimiques ?

La stabilité thermodynamique des semi-conducteurs dans une solution donnée, en l’absence d’illumination, est régie par des critères précis : le potentiel de décomposition à l’oxydation par les trous (Edecomp,p) doit être supérieur au potentiel redox (Eredox), qui lui-même doit être supérieur au potentiel de décomposition à la réduction par les électrons (Edecomp,n). Ces potentiels sont directement liés à la variation d’énergie libre de Gibbs de la réaction de décomposition du semi-conducteur. Lorsque l’illumination est présente, la stabilité se complexifie : le semi-conducteur est stable contre la photodécomposition cathodique provoquée par les électrons dans la bande de conduction (CB) si le potentiel quasi-fermi niveau des électrons (EF,n) est inférieur à Edecomp,n, et contre la photodécomposition anodique provoquée par les trous dans la bande de valence (VB) si EF,p, le potentiel quasi-fermi des trous, est supérieur à Edecomp,p. Or, aucun semi-conducteur connu ne satisfait simultanément ces deux critères, la photodécomposition anodique restant la plus fréquente.

Cette contrainte fondamentale a conduit à l’élaboration de diverses stratégies pour réduire ou empêcher la dégradation des électrodes semi-conductrices, notamment dans les photocathodes oxydes et chalcogénures utilisées pour la production d’hydrogène (H2) ou la réduction du CO2 et du N2. La complexité des matériaux augmente généralement pour ces dernières applications, combinant oxydes, chalcogénures et autres composés, afin d’optimiser à la fois la stabilité et l’efficacité catalytique.

La photo-stabilité ne constitue toutefois qu’un des critères fondamentaux pour un semi-conducteur performant en photoélectrochimie. Il est indispensable qu’il présente une absorption efficace de la lumière visible, une rapide et efficace mobilité des porteurs de charge (électrons et trous) à l’interface semi-conducteur/électrolyte, ainsi qu’un faible surpotentiel pour les réactions d’intérêt telles que la réduction de l’eau, du CO2 et du N2. À cela s’ajoutent des critères de durabilité et d’accessibilité, comme la non-toxicité, l’abondance des éléments et le faible coût.

Historiquement, l’oxyde de titane (TiO2) fut l’un des premiers matériaux étudiés pour le fractionnement de l’eau sous illumination dans les cellules photoélectrochimiques. Bien que ses bandes d’énergie soient bien placées pour ce processus, sa large bande interdite (Eg ~3,0-3,2 eV) limite son absorption à l’ultraviolet, qui ne représente que 5 % du spectre solaire, ce qui réduit drastiquement son efficacité théorique maximale (efficacité STH) à environ 1-2 %. Pour une application industrielle viable, une efficacité STH d’au moins 10 % est souhaitable, ce qui nécessite des semi-conducteurs ayant une bande interdite plus étroite, centrée sur le visible, qui représente environ 43 % du spectre solaire.

La mobilité des porteurs de charge est un paramètre critique, déterminant la rapidité avec laquelle les électrons et trous migrent vers l’interface pour engager les réactions électrochimiques. Généralement, la mobilité électronique dépasse celle des trous, du fait des différences dans la structure des bandes électroniques et des forces atomiques qui s’exercent sur ces porteurs. Pour les réactions de réduction photoélectrochimiques, la mobilité des électrons est souvent plus déterminante, car elle permet d’acheminer plus rapidement les électrons vers l’interface électrolyte pour réduire efficacement les molécules cibles.

Des matériaux alternatifs ont ainsi été explorés, notamment des oxydes tels que le Cu2O et le CuBi2O4, reconnus pour leurs propriétés optoélectroniques remarquables et leur aptitude à la génération d’H2 en PEC. Parallèlement, les semi-conducteurs chalcogénures – composés contenant des éléments du groupe 16, en particulier le soufre, le sélénium ou le tellure – ont suscité un grand intérêt. Parmi eux, des sulfures et séléniures d’antimoine (Sb2S3, Sb2Se3), les chalcopyrites (CuInS2, Cu(In,Ga)S2, etc.) et les kesterites (Cu2ZnSnS4) se distinguent par leurs propriétés adaptées à la photoélectrocatalyse de l’évolution de l’hydrogène.

Cependant, malgré ces qualités optoélectroniques prometteuses, ces matériaux sont souvent sujets à la photodécomposition ou à la photocorrosion, un obstacle majeur pour leur stabilité à long terme dans des environnements de travail photoélectrochimiques. Cela impose le développement continu de stratégies visant à stabiliser ces semi-conducteurs sans compromettre leurs performances.

Il importe également de noter que la mobilité des porteurs et la position des bandes électroniques sont influencées par de nombreux facteurs, tels que la pureté du matériau, sa structure cristalline et la température. Le choix du semi-conducteur implique donc un équilibre délicat entre ces propriétés intrinsèques et les conditions expérimentales de la cellule PEC.

Comprendre les mécanismes de photodécomposition à l’échelle atomique, ainsi que la dynamique des porteurs dans les semi-conducteurs, est crucial pour concevoir des matériaux plus robustes. Les modifications chimiques de surface, le dopage et l’ingénierie des interfaces électrolytiques sont autant de pistes pour réduire la dégradation. Par ailleurs, la mise en œuvre de couches protectrices transparentes, conductrices et stables peut considérablement prolonger la durée de vie des électrodes.

Au-delà des propriétés individuelles du semi-conducteur, l’architecture globale de la cellule PEC joue un rôle déterminant dans l’efficacité et la stabilité du système. La synergie entre le matériau photoactif, l’interface électrolytique et les conditions d’opération – telles que le pH, la nature de l’électrolyte et l’intensité lumineuse – influence fortement la photostabilité et les performances globales.

La recherche actuelle tend ainsi à développer des matériaux composites combinant oxydes et chalcogénures, optimisant les propriétés optiques, électroniques et chimiques, afin de dépasser les limites imposées par les semi-conducteurs purs. Ces systèmes hybrides, parfois associés à des co-catalyseurs, offrent un potentiel élevé pour la photoélectrocatalyse de l’H2, la réduction du CO2 et du N2, en améliorant à la fois la cinétique des réactions et la résistance à la photodégradation.

Il est important de garder à l’esprit que la thermodynamique seule ne garantit pas la stabilité. La cinétique de décomposition, les phénomènes de recombinaison, ainsi que les processus de passivation de surface jouent également un rôle essentiel. Un matériau peut être thermodynamiquement instable mais kinetiquement protégé contre la dégradation sur des durées utiles, ce qui est souvent le cas avec certains traitements de surface ou revêtements.

Ainsi, la maîtrise complète de la photoélectrochimie des semi-conducteurs implique une approche intégrée, mêlant études théoriques, synthèse innovante et caractérisations avancées. La compréhension approfondie des interactions à l’interface semi-conducteur/électrolyte, des propriétés électroniques et des mécanismes de décomposition, est indispensable pour franchir les prochaines étapes vers des dispositifs PEC durables et performants.

Comment les cellules photoélectrochimiques avancées contribuent à la réduction du CO2 : Innovations et défis

Les cellules photoélectrochimiques (PEC) sont une voie prometteuse pour la conversion du CO2, un gaz à effet de serre essentiel au cycle naturel de la planète, mais désormais trop abondant à cause des émissions anthropiques. La conversion du CO2 en combustibles et produits chimiques à haute valeur ajoutée, tels que le méthane (CH4), l'éthanol (C2H5OH) ou le méthanol (CH3OH), peut permettre de répondre simultanément aux besoins énergétiques mondiaux tout en luttant contre le réchauffement climatique. Cette approche est souvent qualifiée de "photosynthèse artificielle", car elle imite le cycle énergétique de la nature. Le développement de matériaux photoélectrochimiques avancés est donc essentiel pour maximiser l'efficacité de cette conversion.

Les travaux sur la réduction photoélectrochimique du CO2 ont commencé dans les années 1970 avec l'utilisation de photocathodes à base de GaP, GaAs, et Si. Depuis, des matériaux comme le SiC, GaP, GaAs, InP, et CdTe ont été largement étudiés pour cette application. Ces semiconducteurs ont montré une efficacité prometteuse dans la réduction du CO2, bien que des limitations demeurent concernant leur stabilité et leur longévité sous des conditions de fonctionnement sévères. C’est dans ce contexte que des matériaux comme les oxydes de cuivre, en particulier le Cu2O, ont attiré l’attention en raison de leur bonne performance photoélectrochimique pour la réduction du CO2. Toutefois, malgré leurs avantages, ces oxydes souffrent de taux élevés de photocorrosion et d’une faible stabilité à des potentiels négatifs élevés, ce qui entraîne une dégradation progressive des matériaux et limite leur efficacité à long terme.

Pour surmonter ces inconvénients, la littérature récente propose des solutions innovantes, comme l’intégration d’oxydes à d’autres matériaux, notamment des métaux, des oxydes de type n et p, ou des complexes pour améliorer la réduction du CO2 tout en augmentant la stabilité des photoélectrodes. En outre, les structures nanostructurées, notamment les nanotubes, ont suscité un grand intérêt ces dernières années. Ces structures présentent des propriétés idéales pour la photoélectrochimie, telles qu’une faible dimension, une surface étendue, une grande porosité, ainsi qu’une séparation améliorée des charges et une transport rapide des électrons. Ces caractéristiques sont cruciales pour améliorer l’efficacité de la réduction du CO2.

Le dioxyde de titane (TiO2) est un exemple classique de matériau utilisé dans ces architectures nanostructurées. Bien que les nanotubes de TiO2 aient montré des améliorations dans certaines réactions chimiques photoélectrochimiques, leur performance pour la réduction du CO2 reste limitée. Par conséquent, TiO2 est généralement utilisé comme plateforme pour l’intégration avec d’autres semiconducteurs, afin d’optimiser la conversion du CO2.

Un autre domaine d’optimisation dans les cellules PEC est l’utilisation de couches intercalaires, telles que le ZnS, entre les électrodes et les couches actives. Par exemple, dans une cellule tandem à base de CIGSSe (Cu(In,Ga)Se2), l’insertion d’une couche de ZnS a considérablement amélioré la réponse photoélectrochimique, grâce à une meilleure flexion de la bande et à la suppression des recombinaisons non radiatives. Cela a permis d’obtenir des rendements plus élevés, allant jusqu’à 9,04% de rendement en énergie photoélectrochimique (STH), un des meilleurs résultats à ce jour pour les systèmes PEC utilisant des cathodes à base de chalcogénures.

Les défis à relever restent nombreux. D'une part, l'efficacité de ces systèmes reste encore inférieure à celle nécessaire pour une application industrielle à grande échelle. D’autre part, la stabilité à long terme des matériaux sous conditions de fonctionnement intensives est une autre problématique clé. Cependant, les avancées récentes dans la conception de photocathodes à base de sélénures et d’oxydes, ainsi que l’utilisation de nouvelles architectures nanostructurées, laissent entrevoir des perspectives prometteuses pour la réduction du CO2. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour perfectionner ces matériaux, augmenter leur stabilité et rendre ces systèmes plus compétitifs par rapport aux technologies de conversion d'énergie existantes.

Pour l'avenir, la recherche doit se concentrer sur l'amélioration de la sélectivité des produits générés, l’optimisation de l’absorption de la lumière solaire et l’extension de la durée de vie des cellules PEC. Ces efforts seront essentiels pour rendre ces technologies non seulement viables sur le plan scientifique, mais également commercialement et industriellement.