Les options de déploiement serverless offrent des solutions puissantes pour gérer des applications conteneurisées sans la nécessité de gérer l'infrastructure sous-jacente. Dans ce modèle, le fournisseur de cloud met à disposition un environnement d'exécution de conteneur avec des fonctionnalités de type "cluster", y compris la prise en charge de Kubernetes. Le fournisseur se charge de la sécurité de l'environnement d'exécution, tandis que l'utilisateur est responsable de la gestion des conteneurs. Ces offres sont donc considérées comme "serverless", et chaque fournisseur de cloud propose une gamme variée de services avec des capacités qui diffèrent considérablement. Parmi les options populaires, on retrouve :
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AWS Fargate, un moteur de calcul serverless qui exécute des conteneurs sans gestion des serveurs ni des clusters, et qui s'intègre avec Elastic Container Service (ECS) et Elastic Kubernetes Service (EKS).
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Google Cloud Run, une plateforme serverless entièrement gérée pour les applications sans état, qui offre une mise à l'échelle automatique et une facturation par requête.
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Azure Container Instances, qui permet d'exécuter des conteneurs individuels sans avoir à adopter des services d'orchestration de plus haut niveau, avec une facturation à la seconde.
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Amazon ECS, qui propose une gestion de conteneurs Docker hautement scalable sur un cluster d'instances Elastic Compute Cloud (EC2), avec une intégration étroite avec d'autres services AWS. AWS EKS est la version de Kubernetes d'AWS ECS.
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Google Kubernetes Engine (GKE), un environnement Kubernetes managé fonctionnant sur Google Cloud, offrant une intégration native avec Google Cloud.
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Azure Kubernetes Service (AKS), un service Kubernetes managé sur Azure avec des déploiements simplifiés et des capacités de mise à l'échelle automatique.
Les principaux avantages des solutions serverless (comme AWS Fargate, Google Cloud Run et Azure Container Instances) sont qu'elles sont entièrement gérées, évolutives automatiquement et suivent un modèle de tarification à l'usage. Cependant, elles offrent moins de possibilités de personnalisation par rapport à Kubernetes provisionné. Ce dernier, via des options comme Amazon ECS, Google GKE ou Azure AKS, permet un contrôle accru, une personnalisation plus poussée et la capacité de gérer des applications avec état. En revanche, ces solutions nécessitent une gestion manuelle de l'infrastructure et des compétences en DevOps pour l'évolutivité et la gestion des clusters.
L'option serverless est idéale pour des charges de travail légères qui ne nécessitent pas une personnalisation complexe, mais elle est moins flexible que Kubernetes, qui offre un plus grand contrôle, mais au prix d'une gestion plus approfondie.
Le déploiement continu (CD) incarne l'idée qu'une fois qu'une modification de code a traversé avec succès la chaîne de pipeline, elle peut être déployée automatiquement dans un environnement cible. Bien que le déploiement continu en production soit possible, la plupart des entreprises préfèrent viser un environnement de développement. Un processus de déploiement validé permet de déplacer les changements à travers les différentes étapes : développement, tests, préproduction, puis production.
Dans le cadre de l'intégration continue (CI), vous pouvez configurer des tâches de déploiement, comme par exemple avec CircleCI, un outil qui facilite l'automatisation de vos déploiements dans des environnements tels que Google Cloud Run, Docker Hub, Heroku, Azure ou AWS ECS. Le processus de déploiement implique plusieurs étapes, qui commencent par la configuration de l'environnement de déploiement et l'authentification avec des clés d'accès ou des identifiants spécifiques. Ensuite, il faut construire l'image Docker dans le pipeline CI et utiliser des commandes spécifiques à chaque plateforme pour envoyer l'image vers le registre de l'environnement cible.
Par exemple, dans CircleCI, l'usage d'un fichier config.yml permet de définir des étapes précises pour construire et tester l'application, puis la déployer sur un service comme Vercel, une plateforme populaire pour le déploiement d'applications web modernes. Ce processus peut inclure l'ajout d'une variable d'environnement pour le token d'authentification, et l'intégration de la commande npx vercel deploy pour automatiser le déploiement de l'application sur Vercel après le processus de construction.
La flexibilité offerte par les workflows Docker et l'usage de CLI spécifiques aux fournisseurs de cloud facilitent l'adoption d'un système de déploiement multi-environnements, capable de s'adapter à une variété de scénarios. Cela permet de maximiser l'automatisation, mais aussi de garantir une certaine flexibilité au niveau du choix des outils et des environnements utilisés pour le déploiement.
Il est essentiel que les outils de ligne de commande (CLI) utilisés dans ce type de workflow soient bien installés dans le pipeline CI, en utilisant des gestionnaires de paquets comme brew ou choco pour AWS, Google Cloud, ou Microsoft Azure. Les orbes de CircleCI, des extraits réutilisables de code, peuvent aussi être utilisés pour automatiser des processus répétitifs, accélérer la configuration des projets et simplifier l'intégration avec des outils tiers.
Il est important de noter que bien que les solutions serverless comme AWS Fargate, Google Cloud Run et Azure Container Instances soient attrayantes en raison de leur simplicité et de leur évolutivité, elles sont mieux adaptées aux applications qui peuvent fonctionner dans des environnements stateless, où les données ne sont pas conservées entre les différentes sessions. Les applications qui nécessitent des bases de données ou des services avec état doivent envisager des options Kubernetes managées, telles que GKE ou AKS, pour garantir la gestion des données à long terme.
Comment déployer des applications Angular en production avec CircleCI et Vercel
Dans le cadre de l'intégration et du déploiement continus (CI/CD), l'un des objectifs principaux est d'automatiser les processus pour garantir une livraison rapide et fiable des applications. Avec des outils tels que CircleCI, il est possible d’optimiser ce processus en permettant une gestion simplifiée des builds et des déploiements sur différentes plateformes de cloud. CircleCI, en tant que service cloud pour l'intégration continue, s'intègre parfaitement à des solutions de déploiement comme Vercel, permettant ainsi de mettre en place des déploiements continus efficaces.
Dans ce contexte, un déploiement continu (CD) est crucial, car il permet de partager chaque version de l'application avec les clients et les membres de l’équipe. L’utilisation de CircleCI pour automatiser la construction et le déploiement sur Vercel permet de démontrer comment ce processus peut être fluide et sans erreur. Grâce à un pipeline CI/CD robuste, il est désormais possible de corriger rapidement les bugs ou d’ajouter de nouvelles fonctionnalités tout en garantissant une expérience de déploiement sans friction.
Le flux de travail que nous avons illustré avec l'exemple de Vercel montre la puissance de l’intégration avec CircleCI, notamment la façon dont il prend en charge la gestion des environnements et l’automatisation des tests, des builds et des déploiements. La configuration de CircleCI avec des fichiers comme config.yml permet une personnalisation poussée des processus de build et de déploiement, offrant ainsi une flexibilité totale dans la gestion des versions de l’application.
L'un des grands avantages de cette approche est que chaque changement, qu’il soit mineur ou majeur, peut être déployé automatiquement et sans risque, garantissant une mise à jour constante de l’application pour les utilisateurs finaux. En mettant en œuvre des processus de tests comme Cypress pour les tests de bout en bout (e2e), l’intégrité des nouvelles versions est préservée tout en améliorant la qualité du produit livré.
L'adoption d'un modèle CI/CD n’est pas seulement une question de rapidité, mais aussi de qualité. Il permet une surveillance constante de la couverture du code, essentielle pour maintenir la qualité des applications dans le temps. Un rapport de couverture de code généré pendant les pipelines CircleCI peut aider les équipes à identifier les zones mal couvertes et à prévenir l'introduction de nouveaux bugs dans le code de production.
Lorsque vous configurez votre environnement de développement pour intégrer ces outils, il est également important de veiller à une cohérence dans les configurations. Cela passe par l’utilisation d’outils comme Docker, qui permet de créer des environnements homogènes et portables, minimisant ainsi les risques liés aux différences de configuration entre les développeurs.
En outre, une attention particulière doit être portée à la gestion de l’environnement de production et de staging, en veillant à ce que des déploiements conditionnels soient mis en place, notamment pour éviter des déploiements accidentels en production sans validation préalable dans un environnement de test. L’ajout de badges de couverture de code et de CI dans les fichiers README des dépôts permet de visualiser instantanément la qualité et l’état des pipelines, offrant ainsi une visibilité claire pour tous les intervenants du projet.
Pour aller plus loin, il est essentiel de comprendre comment un fichier Dockerfile multi-étapes peut optimiser le processus de build. L’utilisation de tels fichiers permet de réduire la taille des images Docker, de simplifier le processus de création d'images et de rendre plus efficaces les déploiements dans des environnements de cloud.
Les tests unitaires, l’intégration continue, et le déploiement continu sont au cœur des meilleures pratiques pour un développement logiciel moderne. L'un des grands enseignements à retenir est que chaque étape de ce processus — de l'intégration des tests à l'automatisation des déploiements — doit être systématiquement mise en œuvre afin d'assurer la stabilité du code tout en permettant une évolution continue de l'application. L’automatisation des tests, en particulier, permet de maintenir une qualité constante et d’éviter les régressions au fur et à mesure que le produit se développe.
Les exercices proposés à la fin de ce chapitre permettent de renforcer ces compétences en vous guidant dans l'intégration de tests et de déploiements dans un environnement de production. Vous serez amené à ajouter des badges CircleCI et Coveralls, à configurer Cypress pour les tests end-to-end, et à déployer votre application avec un workflow conditionnel dans CircleCI pour le projet LemonMart. Cela garantit que vous maîtriserez non seulement les bases de CI/CD, mais aussi les configurations spécifiques permettant une gestion avancée des déploiements.
L’important, au-delà de la mise en place technique, est d’adopter une approche systématique pour chaque nouvelle fonctionnalité ou correction de bug. L’automatisation des tests et des déploiements via un pipeline CI/CD permet non seulement d'accélérer les cycles de développement, mais aussi de garantir une meilleure collaboration au sein des équipes. La mise en place de processus comme ceux-ci vous permettra de maintenir un produit de haute qualité à chaque étape du développement.
Comment automatiser la configuration de l’environnement de développement avec des outils CLI et Docker
L'automatisation des environnements de développement devient une priorité dans le monde des technologies modernes. Grâce à des outils en ligne de commande (CLI) comme npm, Docker, et des solutions comme Angular et Visual Studio Code (VS Code), il est désormais possible de réduire considérablement les erreurs humaines et d’uniformiser les configurations de développement entre les membres d'une équipe. Ces configurations, souvent sujettes à des ajustements en fonction des extensions, des plugins et des versions des outils, nécessitent des mises à jour régulières pour rester adaptées à un paysage en constante évolution.
L'un des outils les plus utilisés dans ce cadre est mrm, qui permet de gérer facilement des tâches de configuration pour des projets Angular en ligne de commande. Par exemple, la commande npx mrm npm-docker sert à installer les bonnes configurations Docker pour un projet Angular, assurant ainsi une intégration transparente avec les outils nécessaires au développement. Une fois cette commande exécutée, il est conseillé de toujours installer la dernière version disponible en relançant l’installation pour garantir l’utilisation de la version la plus à jour.
Dès lors, les prochaines étapes consistent à corriger automatiquement les erreurs de style et de syntaxe à l’aide des commandes npm run style:fix et npm run lint:fix, qui font partie des pratiques courantes pour maintenir une qualité de code optimale. Ces outils garantissent que les styles de code sont respectés et permettent d’automatiser la correction des erreurs courantes, ce qui simplifie la gestion du code au sein de l’équipe.
Une fois que l’environnement de développement est configuré, l’équipe peut se concentrer sur le développement proprement dit, sans se soucier des divergences de configuration entre les développeurs. En effet, la mise en place d’un environnement homogène minimise les problèmes liés aux environnements locaux des membres de l’équipe, permettant à chacun de travailler dans des conditions similaires et ainsi d’augmenter la productivité globale.
L’un des avantages majeurs d’un tel environnement est la possibilité de renforcer la collaboration entre les membres d’une équipe. Lorsque le code est structuré de manière uniforme et que les mêmes outils sont utilisés, il devient plus facile de déboguer, de résoudre des problèmes et de maintenir le code à long terme. Cette normalisation facilite également la documentation et l’intégration de nouveaux membres dans l’équipe, qui peuvent rapidement s’adapter aux processus et à la structure préexistants.
Le recours à des outils comme Docker est particulièrement pertinent pour isoler les différentes versions des SDKs et autres dépendances. Cela permet de séparer les environnements de développement de manière à ce que chaque projet puisse fonctionner avec les versions spécifiques de dépendances dont il a besoin, sans interférer avec d'autres projets. Cette approche présente de nombreux avantages, notamment la possibilité de travailler sur plusieurs projets avec des configurations différentes sans risquer de conflits.
Dans les environnements de développement plus complexes, l’utilisation de machines virtuelles ou de conteneurs Docker devient indispensable pour garantir l’isolation des projets, mais aussi pour gérer les multiples versions des outils nécessaires. Docker permet non seulement d’assurer une certaine stabilité en ce qui concerne les configurations des dépendances, mais également de simuler des environnements de production sur des machines locales, ce qui est particulièrement utile pour tester des applications avant leur déploiement.
Cependant, malgré ces avantages, certains développeurs préfèrent ne pas recourir à des installations globales de dépendances, préférant des outils locaux spécifiques à chaque projet. Cette approche permet d'éviter de polluer le système avec des configurations et des versions non nécessaires, rendant ainsi l’environnement de développement plus propre et plus adaptable aux différents projets. Il est essentiel, dans ces situations, d'éviter les configurations trop rigides qui peuvent rendre difficile la gestion simultanée de plusieurs projets.
Les équipes de développement, en particulier celles de taille moyenne à grande, peuvent également réaliser des économies substantielles sur leurs budgets informatiques en utilisant des outils sophistiqués et résilients qui automatisent la gestion de l’environnement de développement. Ces économies sont d'autant plus significatives lorsque l’on considère les coûts associés aux erreurs humaines et aux configurations incohérentes entre les membres de l’équipe. En fin de compte, la mise en place d’un environnement cohérent permet de concentrer l’énergie de l’équipe sur les tâches de développement plutôt que sur la résolution de problèmes liés à l’infrastructure.
En conclusion, la clé de la réussite dans la gestion des environnements de développement réside dans l’automatisation des processus de configuration et de gestion des dépendances. Les outils CLI comme npm, associés à des plateformes comme Docker et Angular, jouent un rôle crucial dans la simplification de cette gestion. À long terme, ces solutions permettent aux équipes de se concentrer sur le développement de fonctionnalités plutôt que sur des problèmes liés à la configuration, ce qui est essentiel pour maintenir une productivité élevée et un environnement de travail sain et collaboratif.
Comment gérer les fuites de mémoire avec les flux observables dans Angular ?
Dans le cadre du développement Angular, l'utilisation des flux observables est omniprésente, mais elle soulève souvent des préoccupations concernant les fuites de mémoire. Par défaut, un flux observable ne se termine jamais, ce qui peut entraîner des problèmes de gestion des ressources lorsque ces flux ne sont pas correctement gérés. Il existe deux stratégies principales que l'on peut adopter lors de l'abonnement à une ressource, afin de garantir que les flux se terminent de manière prévisible et ne provoquent pas de fuites de mémoire.
La première méthode repose sur l'utilisation de l'opérateur first(), qui permet de compléter le flux après la réception d'un seul résultat. Prenons l'exemple suivant, où la méthode updateCurrentWeather du service WeatherService est utilisée pour obtenir la météo actuelle et l'afficher une seule fois :
Ici, l'appel à first() dans le pipe de l'observable permet de s'assurer que, dès qu'un résultat est reçu, le flux se termine immédiatement. Cela garantit que les objets RxJS associés à ce flux seront nettoyés lors de la collecte des ordures (GC), empêchant ainsi toute fuite de mémoire. Ce type de gestion est idéal pour des flux qui ne nécessitent qu'une seule mise à jour, comme dans le cas de la météo actuelle, où l'on souhaite simplement afficher les données une fois par requête.
La deuxième méthode repose sur l'utilisation de l'opérateur takeUntilDestroyed, qui est particulièrement adapté aux composants devant se mettre à jour plusieurs fois au cours de leur cycle de vie. Cela permet de s'assurer que le flux continue tant que le composant est en vie et se termine lorsque ce dernier est détruit, sans nécessiter de gestion manuelle de l'abonnement. Par exemple, dans le composant CurrentWeatherComponent, l'usage de takeUntilDestroyed permet de maintenir l'abonnement tant que le composant est actif, et de le nettoyer automatiquement lorsque celui-ci est détruit :
Dans ce cas, takeUntilDestroyed est utilisé pour observer le flux et garantir qu'il sera automatiquement terminé lorsque le composant sera détruit, évitant ainsi toute fuite de mémoire sans avoir besoin d'écrire un code complexe pour se désabonner manuellement.
Lorsque ces stratégies sont appliquées avec la méthode subscribe(), il n'est plus nécessaire de gérer les désabonnements de manière explicite. Ces approches permettent de vérifier rapidement l'implémentation d'un abonnement en effectuant une simple recherche du mot subscribe dans le code, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de gestion manuelle des abonnements ni de fuites de mémoire.
Une autre façon d'éviter les erreurs de gestion des abonnements est de se conformer à la programmation réactive. Comme mentionné précédemment, Angular a été conçu comme un framework asynchrone, et il est donc recommandé d'éviter de recourir à une approche impérative qui s'oppose à la programmation réactive.
L'abonnement direct à un flux observable dans des méthodes telles que ngOnInit ou dans un composant comme CurrentWeatherComponent peut entraîner un mélange de paradigmes de programmation, passant de la programmation réactive à la programmation impérative, ce qui nuit à la lisibilité et à la maintenabilité du code. Ce mélange peut créer des effets de bord non souhaités dans le code, rendant ainsi plus difficile la gestion de l'état et introduisant des bugs potentiels. Au lieu de cela, Angular permet de lier les flux observables dans les templates grâce au pipe async.
Le pipe async gère automatiquement les abonnements dans le template, évitant ainsi d'avoir à utiliser subscribe() dans le code du composant. Ce mécanisme rend le code plus propre, plus simple à maintenir et garantit qu'il n'y a pas de fuite de mémoire, car le pipe async s'occupe de la gestion des abonnements et des désabonnements de manière implicite.
Voici un exemple d'utilisation du pipe async dans un composant Angular pour l'affichage de la météo actuelle :
Dans le template, vous pouvez alors lier directement l'observable à l'interface utilisateur sans avoir à vous soucier de la gestion de l'abonnement :
Le pipe async s'abonne automatiquement à current$ et met à jour le template chaque fois qu'une nouvelle valeur est émise. En conséquence, vous n'avez pas besoin de gérer manuellement les abonnements ou d'écrire des méthodes pour vous désabonner, et vous pouvez ainsi éviter les erreurs liées à la gestion manuelle des flux.
Une autre approche consiste à utiliser les opérateurs RxJS tels que debounceTime, filter, et tap pour gérer les flux de manière réactive. Par exemple, dans le composant CitySearchComponent, qui permet de rechercher des villes, l'utilisation de ces opérateurs garantit que la recherche n'est effectuée que lorsque l'entrée de l'utilisateur est valide, et cela de manière réactive :
Ici, le flux des valeurs entrées par l'utilisateur est géré de manière réactive et les effets secondaires sont minimisés grâce à l'utilisation des opérateurs RxJS. Cela permet de maintenir une logique propre et fonctionnelle sans risquer de provoquer des erreurs de programmation ou des fuites de mémoire.
Pourquoi choisir Angular pour des applications d'entreprise ?
Angular est un framework très populaire pour le développement d'applications web, particulièrement prisé pour la création d'applications à page unique (SPA). Il se distingue par son approche opinionnée, où de nombreux outils et fonctionnalités sont fournis dès le départ, ce qui facilite la gestion des projets complexes, en particulier dans un environnement d'équipe. Ce cadre est fondé sur des principes comme l'Injection de Dépendances (DI) et le typage avec TypeScript, qui aident à développer des solutions scalables pour des équipes nombreuses. Ces concepts font d'Angular un choix de prédilection dans le développement d'applications d'entreprise, où la maintenabilité et l'évolutivité sont des critères cruciaux.
En comparaison, React est souvent perçu comme une alternative flexible, mais moins structurée, offrant plus de liberté tout en imposant aux développeurs de choisir des outils et bibliothèques supplémentaires. Cette flexibilité, bien qu'avantageuse dans certains cas, peut se traduire par une complexité accrue à mesure que l'application se développe. React jouit d'une popularité grandissante grâce à une courbe d'apprentissage moins abrupte et un point de départ plus simple, mais des défis apparaissent souvent lors de la mise à l'échelle d'un projet à long terme.
Les articles comparant Angular et React sont légion, mais nombreux sont ceux qui offrent une analyse superficielle et parfois erronée, omettant souvent de souligner la robustesse et l'avenir prometteur d'Angular. Ce chapitre vise à offrir une compréhension plus approfondie des raisons pour lesquelles Angular existe, ainsi que des différents modèles et paradigmes permettant de résoudre des problèmes complexes, que ce soit au niveau de la structure ou du design de l'application. Bien que ces comparaisons soient importantes, elles ne doivent pas faire oublier que le véritable impact de votre choix technologique se fait sentir des années après sa prise, lorsque le projet est bien avancé et qu'il devient coûteux et difficile de changer de technologie.
Angular repose sur une architecture modulaire, où chaque partie du code peut être découpée et gérée indépendamment tout en s'intégrant harmonieusement dans l'ensemble. Cette approche favorise une meilleure organisation du code, particulièrement adaptée pour les applications complexes et les grandes équipes. Le Router Angular, par exemple, permet de gérer de manière fluide la navigation dans l'application tout en conservant l'état de l'application, ce qui est un atout indéniable pour les applications d'entreprise nécessitant une navigation dynamique et des interactions riches.
Le paradigme de la programmation réactive, central dans Angular, s'appuie sur des Observables qui permettent de réagir aux changements de données de manière déclarative et fonctionnelle. L'intégration de la gestion d'état, notamment à travers des bibliothèques comme NgRx, renforce encore cette approche réactive, permettant de gérer l'état de l'application de manière centralisée et prévisible. Cette architecture réactive est particulièrement bénéfique dans les environnements où l'interaction avec l'utilisateur est complexe, où des données doivent être constamment mises à jour en temps réel, et où la performance est une priorité.
Le fait qu'Angular soit un framework complet et intégré, avec des solutions prêtes à l'emploi pour la gestion des formulaires, l'internationalisation, et les requêtes HTTP, le rend particulièrement adapté aux projets d'envergure où une solution tout-en-un est préférable à un assemblage de bibliothèques diverses. Cette intégration permet aux équipes de se concentrer davantage sur les fonctionnalités métiers plutôt que sur la gestion des différentes couches du projet.
Cependant, il est important de noter que la transition vers Angular ne doit pas être prise à la légère. La mise en place du framework et l’adoption de son architecture imposent une courbe d’apprentissage qui peut sembler plus longue, surtout pour des développeurs ayant l’habitude de travailler avec des technologies plus flexibles comme React. Les équipes doivent être prêtes à investir dans la formation et à adopter des pratiques de développement rigoureuses. Mais, en retour, cette rigueur assurera la solidité et la scalabilité du projet à long terme, ce qui est primordial pour des applications d'entreprise.
Il est également essentiel de garder à l'esprit que l'écosystème JavaScript, et Angular en particulier, évolue rapidement. De nombreuses fonctionnalités ont été introduites ces dernières années, comme le moteur Ivy, qui a permis d'optimiser la taille du code et la vitesse d'exécution des applications. D'autres mises à jour majeures concernent le passage de TSLint à ESLint, ainsi que l'abandon progressif de modules CommonJS au profit des modules ES. Le projet Angular, avec son mantra "Evergreen", encourage les mises à jour régulières et proactives des dépendances afin de garantir la santé à long terme du projet.
Pour tirer le meilleur parti d'Angular, il est indispensable de suivre les bonnes pratiques et d’utiliser les outils les plus récents. Dans le livre, l’accent est mis sur l’utilisation minimale d’outils tiers afin de favoriser une expérience de développement optimale. La réduction des dépendances inutiles permet de maintenir une base de code légère et rapide, tout en préservant la compatibilité avec les dernières versions du framework.
Au-delà de la simple utilisation du framework, il est essentiel de comprendre les principes sous-jacents à son architecture. Angular n’est pas seulement un outil pour développer des applications web, mais une philosophie qui soutient la création d’applications modulaires, réactives, et évolutives. Pour qu’une application Angular atteigne son plein potentiel, les équipes doivent non seulement maîtriser les aspects techniques, mais aussi adopter une culture de développement agile, favorisant les tests, la maintenance et les mises à jour continues.
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