L'idée d'une nation d'immigrants, accueillant les "détritus du monde", semble une notion qui échappe à la compréhension des partisans de Donald Trump. En effet, la liberté religieuse et l'inclusivité semblent bien loin des préoccupations de ceux qui se sont rassemblés autour de sa figure, car leur loyauté se construit sur une idéologie qui favorise la sécurité au détriment de l'ouverture. Ils adhèrent à des conventions qui renforcent la sécurité contre l'extérieur tout en rejetant celles qui sont perçues comme des obstacles à cette sécurité. La vision sécuritaire prime, comme une réponse instinctive à l'inconnu, plutôt qu'une réflexion mesurée sur les implications sociales et éthiques.

Cette dynamique de l'autoritarisme est exacerbée par une composante fondamentale : l'agression, ou plus précisément, la "prédisposition à nuire à autrui". Les figures d'autorité, selon cette analyse, ont le pouvoir de diriger cette hostilité contre n'importe quel groupe, mais la nature exacte de cette cible demeure sujette à interprétation. L'idée d'une agressivité dirigée contre n'importe quel ennemi potentiel semble effectivement paradoxale dans un cadre démocratique. Cependant, l'histoire récente, notamment sous l'ère Trump, démontre une plasticité dans la perception des "alliés" et des "ennemis". Au cœur de cette plasticité, se trouve une réalité géopolitique que l’on ne peut ignorer. En dépit de la rhétorique anti-russe de la Guerre Froide, l'existence d'une symbiose pragmatique entre Trump et Vladimir Poutine révèle une flexibilité surprenante. Le danger immédiat que pourrait représenter la Russie, bien qu'à peine palpable sur le sol américain, semble secondaire face à des préoccupations internes sur la sécurité nationale.

L'adhésion à des idées autoritaires s'exprimait donc plus par une attitude favorable à l'agression dirigée contre des groupes perçus comme menaçant la "pureté" intérieure que par une volonté systématique de soumettre ou de conformer. Le concept de l'agression autoritaire, comme il a été observé chez les partisans de Trump, se manifeste principalement par une justification de l'usage de la violence au service d'un idéal communautaire ou nationaliste. Cette orientation ne relève pas nécessairement d’une soumission à des figures d'autorité, mais plutôt de la défense d'un imaginaire collectif mis en péril par des éléments extérieurs. L'idée que cette agressivité soit mesurée en fonction de la sécurité perçue permet de comprendre les changements d’alliance et de stratégie qui, sous des pressions géopolitiques spécifiques, peuvent survenir dans la posture politique.

Les résultats empiriques sont intéressants à cet égard. Une étude menée par Steven Ludeke et al. a montré qu'il n'existait pas de lien évident entre le soutien à Trump et des caractéristiques comme la soumission ou le conformisme, deux traits souvent associés à la personnalité autoritaire. Toutefois, un lien modéré a été trouvé entre le soutien à Trump et l'agression autoritaire. Ce n’est pas nécessairement une disposition à l'agression en soi, mais plutôt un contexte où l’agression est perçue comme légitime lorsqu'elle sert des objectifs communautaires, notamment ceux de la "protection" contre des menaces perçues. Ce phénomène, analysé par d’autres chercheurs comme Jake Womick, suggère que les partisans de Trump n'adoptent pas un cadre autoritaire traditionnel, mais plutôt un cadre de sécurité et de défense de l’identité nationale.

Un autre aspect crucial du phénomène autoritaire, souvent négligé dans les discussions sur le soutien à Trump, est la relation entre les facteurs sociaux et la formation des personnalités politiques. Contrairement à ce que pourrait suggérer une lecture simpliste, les différences politiques ne sont pas uniquement superficielles ou influencées par des événements spécifiques. Elles sont ancrées dans des variations psychologiques, physiologiques et même génétiques, et ne peuvent être comprises comme des simples divergences d'opinion passagères. Cela devient particulièrement apparent lorsqu'on observe les interactions entre les partisans ardents de Trump et leurs opposants les plus farouches. Ces groupes semblent formés de "sous-espèces" distinctes, où les motivations et les perceptions des menaces diffèrent radicalement, ce qui rend toute discussion de fond pratiquement impossible.

L’approche typologique de la personnalité autoritaire, défendue par Theodor Adorno et ses co-auteurs, peut encore offrir une perspective utile, malgré les critiques qu’elle a suscitées. Bien que le concept de types de personnalité distincts puisse sembler réducteur, les recherches récentes confirment que les orientations politiques sont effectivement liées à des dispositions psychologiques relativement stables. En ce sens, il n'est pas exagéré de voir les partisans de Trump comme faisant partie d'une catégorie plus large mais bien distincte de la population, marquée par des traits de personnalité et des priorités politiques très spécifiques.

Les critiques de cette vision, notamment celles qui affirment que les différences politiques sont avant tout le produit de facteurs sociaux et historiques, négligent souvent le poids des dispositions psychologiques dans la formation de l’identité politique. Les perceptions des menaces, des valeurs communautaires et des objectifs de sécurité ne sont pas simplement façonnées par des événements extérieurs, mais sont aussi profondément ancrées dans des structures psychiques et sociales qui varient peu avec le temps.

Le paradoxe de la personnalité autoritaire est ainsi qu’elle n'est pas seulement une simple réaction aux circonstances extérieures, mais aussi un trait de caractère profondément intégré, façonné par des siècles de conflits sociaux et politiques. Ce n’est qu’en reconnaissant la profondeur de ces prédispositions que l’on pourra commencer à comprendre l’émergence de figures politiques telles que Donald Trump et leur impact sur les sociétés modernes.

Comment les préférences politiques façonnent l'attitude face à l'agression et aux actions radicales

Les menaces potentielles de catastrophe environnementale et d'inégalités économiques poussent les citoyens à s'interroger sur la nécessité d'une action drastique. Les résultats d'une étude indiquent que tant les libéraux que les conservateurs reconnaissent ce besoin, mais pour des raisons très différentes. Par exemple, 83 % des partisans de Trump estiment que des mesures drastiques et agressives sont nécessaires pour protéger le pays des menaces extérieures, tandis que seulement 26 % considèrent que de telles actions sont nécessaires pour lutter contre les menaces internes, comme l'accumulation excessive de richesse. En revanche, seulement 18 % des libéraux estiment qu'il faut une action agressive pour défendre le pays contre des menaces extérieures, mais 75 % sont favorables à des actions énergiques pour sauver la planète et redistribuer les richesses.

Ces divergences entre les partisans de Trump et les conservateurs non partisans sont frappantes, notamment en ce qui concerne la protection contre les menaces extérieures. Les partisans de Trump sont en effet plus enclins à soutenir une action agressive dans ce domaine, mais moins disposés à prendre des mesures radicales contre les inégalités économiques. Cependant, lorsque l'on combine ces deux aspects, il n'y a pas de différence significative en termes de volonté d'action agressive entre les conservateurs traditionnels et ceux qui soutiennent Trump. Bien que les éléments mesurant l'agression dans cette étude ne soient pas parfaits, il semble que les partisans de Trump soient plus susceptibles de défendre des actions agressives. Cela est corroboré par d'autres recherches qui suggèrent que ces derniers sont plus enclins à se battre et à perdre leur calme.

Cependant, cette tendance ne se traduit pas toujours par des actes concrets. Par exemple, dans des rassemblements politiques, certaines manifestations de violence ont été observées, mais elles restent relativement rares par rapport à la large base de partisans de Trump qui ne prennent pas part à de tels événements. Il est donc important de nuancer les conclusions : bien que les partisans de Trump semblent plus agressifs sur le plan théorique, cette agressivité ne se reflète pas nécessairement dans des comportements violents systématiques.

Pour aller plus loin, l'étude a également exploré jusqu'où les gens seraient prêts à aller pour atteindre leurs objectifs politiques. Les répondants ont été invités à imaginer un politicien appliquant des politiques qu'ils jugeaient profondément nuisibles au pays, puis à évaluer jusqu'où ils seraient prêts à aller pour manifester leur mécontentement. Parmi les actions proposées figuraient des actes allant de l'insulte publique (80 % des partisans de Trump y seraient prêts) à la manipulation illégale des élections, comme le fait de déplacer intentionnellement des bulletins de vote (seulement 9 % des participants se diraient prêts à de telles actions). Les résultats montrent que si les actions comme les manifestations pacifiques ou les envois de messages critiques sont relativement courantes, les actions violentes ou illégales, comme la perturbation d'un processus électoral, sont beaucoup moins probables.

Les différences entre les catégories politiques deviennent évidentes ici : les libéraux et les conservateurs non partisans semblent moins enclins à prendre des mesures violentes ou illégales. En revanche, les partisans de Trump se distinguent par une volonté plus marquée de participer à des actions qui, bien qu'elles ne soient pas toujours violentes, frôlent parfois l'illégalité ou la violence. Les données montrent également une certaine tendance à privilégier la sécurité plutôt que la démocratie, ce qui suggère une vision autoritaire chez certains groupes politiques.

Il est essentiel de comprendre que ces attitudes, bien que révélatrices des préférences sociopolitiques, sont également liées à des facteurs émotionnels et psychologiques qui influencent la manière dont les individus réagissent aux menaces perçues. Les partisans de Trump, par exemple, sont souvent confrontés à une vision du monde où la protection du pays contre les menaces extérieures et l'ordre social sont des priorités absolues. Cette mentalité peut pousser certains à adopter une position plus agressive face aux crises politiques ou économiques, renforçant ainsi le cycle de polarisation.

Au-delà des actions individuelles, il faut aussi tenir compte du contexte social et médiatique qui façonne ces comportements. Les discours politiques, les récits des médias et les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans la façon dont les individus interprètent les événements et se mobilisent pour défendre leurs croyances. Par conséquent, les décisions prises par les partisans de Trump, tout comme celles des libéraux, ne sont pas seulement influencées par des convictions profondes mais aussi par l'environnement dans lequel ces convictions se forment et s'expriment. La polarisation des opinions et l'incitation à l'action deviennent ainsi des phénomènes qui vont bien au-delà de simples préférences idéologiques ; elles sont ancrées dans une dynamique sociale plus large.

La personnalité sécuritaire et son impact sur les soutiens politiques contemporains : Analyse et perspectives

Les individus présentant une personnalité sécuritaire sont plus enclins à adhérer à des idéologies autoritaires et à rechercher la sécurité à tout prix, une recherche qui s’étend tant à leur vie personnelle qu’à leur conception de l'ordre social. L'un des facteurs clés identifiés dans les analyses multivariées qui ont accompagné cette étude est l’âge. Cependant, ce dernier ne semble pas être un facteur indépendant et isolé, mais plutôt une composante qui se tisse avec des traits spécifiques de personnalité, notamment la personnalité sécuritaire. En effet, les résultats des régressions multiples suggèrent que, contrairement à d'autres variables démographiques (telles que le sexe, l'éducation, ou même la fréquentation religieuse), seule l'âge et la prédisposition à une personnalité sécuritaire parviennent à distinguer les partisans de Trump des conservateurs qui ne le soutiennent pas.

L’importance de cette distinction est fondamentale. Si l'on considère deux individus ayant 52 ans, l'un avec des traits de personnalité sécuritaires et l'autre sans, le premier est beaucoup plus susceptible de vénérer Trump, et ce, indépendamment de ses autres caractéristiques démographiques. Ainsi, la personnalité sécuritaire semble jouer un rôle déterminant dans la formation de ce type de soutien, contrairement à d'autres traits tels que la soumission, qui caractérise davantage la personnalité autoritaire et qui, selon l’étude, ne semble pas avoir d’impact significatif lorsqu’on contrôle les autres variables.

Un autre aspect crucial de cette analyse réside dans l’introduction du concept de "sécuritarisme sociétal". Ce dernier se distingue de la personnalité sécuritaire en ce qu'il s'agit d'une orientation idéologique plus large, appliquée non pas à la sphère personnelle, mais à l'organisation de la société. Dans cette perspective, le sécuritarisme fait appel à une vision où la préservation de la sécurité nationale est perçue comme primordiale, et cette idéologie transcende les autres systèmes de valeurs, y compris le populisme de droite traditionnel. Les résultats des modèles régressifs montrent que cette vision sécuritaire, même lorsqu'elle est comparée à d'autres mesures autoritaires (comme l’Index de l'Autoritarisme de Droite ou l’Orientation de Domination Sociale), conserve une force explicative significative. En d'autres termes, la manière dont les individus perçoivent la sécurité et les menaces extérieures (qu'il s'agisse d’immigrants, de rivaux géopolitiques ou de toute autre forme d'« outsider ») pèse lourdement sur leurs choix politiques, bien plus que leurs préoccupations vis-à-vis de l'autorité ou de la soumission.

D’une manière générale, les partisans de Trump ne cherchent pas simplement à se soumettre à une autorité qu'ils jugent nécessaire pour leur sécurité, mais sont plutôt en quête d'un leader capable de préserver leurs valeurs fondamentales contre des forces extérieures menaçant l'intégrité de leur pays. L'idée de "mettre l'Amérique d'abord", un slogan cher aux adeptes de Trump, s'inscrit dans ce cadre. Elle n'évoque pas seulement une volonté de renforcer l’autorité interne, mais aussi la nécessité de repousser les menaces extérieures. Il en va de même pour leur vie personnelle, où la faiblesse perçue est rejetée au profit de la force et de la vigilance. Le recours à une figure autoritaire comme Trump s’inscrit donc dans une quête de sécurité, à la fois pour eux-mêmes et pour leur nation.

Enfin, la distinction entre autoritarisme et sécuritarisme reste essentielle pour comprendre les mécanismes sous-jacents à ce soutien. Si l'autoritarisme implique une soumission stricte aux autorités établies, le sécuritarisme ne s'y réduit pas. Il englobe une anxiété profonde face à des menaces extérieures qui nécessite une réponse plus qu’une obéissance aveugle à l’autorité. Ce phénomène a des racines profondes dans l’histoire humaine, où les sociétés ont souvent fusionné sécurité et autorité sous une même bannière. Pourtant, aujourd’hui, alors que la notion de sécurité personnelle et nationale devient primordiale, la recherche de protection contre des "ennemis extérieurs" ne nécessite plus forcément un retour à l'autorité centrale, mais plutôt une réponse forte et immédiate à ces menaces perçues.

Comprendre cette dynamique permet de mieux appréhender les raisons pour lesquelles certaines populations, en particulier les partisans de Trump, semblent plus motivées par la peur des menaces extérieures et l'aspiration à une société plus forte, que par la soumission traditionnelle aux autorités établies. Ce phénomène peut être vu comme une évolution, voire une rupture avec des schémas politiques précédemment dominants, où la sécurité et l'autorité étaient étroitement liées, mais où aujourd’hui, une nouvelle forme de sécuritarisme semble redéfinir les rapports de pouvoir et les choix politiques.

Les Vénérateurs de Trump : Analyse des Types et Traits de Personnalité

Les études sur les vénérateurs de Trump révèlent une complexité plus grande que celle suggérée par les théories classiques sur l'autoritarisme. Bien que certains groupes parmi ces vénérateurs semblent plus conventionnels ou agressifs, des recherches plus poussées montrent que les traits de personnalité, plutôt que les visions du monde, sont essentiels pour comprendre les différences internes à ce groupe. En effet, certains types de vénérateurs, comme les "securitariens", affichent des traits marqués d'indépendance et de résistance à l'autorité, ce qui contraste avec d'autres groupes plus dociles.

Les "securitariens", par exemple, se distinguent des autres types de vénérateurs par un désir plus marqué d'indépendance et une méfiance envers l'autorité. Ce groupe, bien que priorisant des enjeux tels que la sécurité nationale ou la lutte contre l'immigration, se révèle paradoxalement moins enclin à la soumission. Ils sont également moins susceptibles de valoriser la soumission ou la conformité aux normes sociales traditionnelles, contrairement à d'autres vénérateurs de Trump, comme les "guerriers sociaux", qui, eux, tendent à afficher un respect plus grand pour l'ordre et la hiérarchie.

Une analyse des traits de personnalité montre que les "guerriers sociaux", contrairement aux "securitariens", sont plus enclins à avoir des attitudes autoritaires. Ils favorisent un cadre de référence où la moralité et les valeurs traditionnelles sont primordiales. En revanche, les "tea partiers", bien que partageant de nombreuses vues conservatrices avec les autres vénérateurs, montrent une inclination moins marquée pour l'autoritarisme, souvent en raison de leurs tendances libertariennes. Cette dynamique complexe démontre qu'une approche exclusive fondée sur des traits de personnalité autoritaires ne suffit pas à expliquer l’ensemble des comportements et des attitudes au sein de ce groupe.

L'une des mesures les plus connues de l'autoritarisme, l'index d'Autoritarisme de Droite (RWA), révèle que les "securitariens" ne sont ni plus ni moins autoritaires que les autres types de vénérateurs de Trump. En revanche, les "guerriers sociaux" se situent à un niveau plus élevé sur l'échelle RWA, un résultat qui trouve son sens dans les préoccupations culturelles et sociétales spécifiques de ce groupe. Les "tea partiers" se distinguent quant à eux par des scores plus bas, ce qui reflète leur préoccupation plus marquée pour la liberté individuelle.

Un autre indice important, l'Orientation de Dominance Sociale (SDO), qui explore les attitudes face aux inégalités sociales et aux hiérarchies de groupes, montre également des différences notables. Les "securitariens", comparés aux autres vénérateurs de Trump, ont des scores plus élevés sur cet indice, indiquant une prédisposition à soutenir l'ordre social existant, notamment lorsqu'il s'agit de défendre la sécurité intérieure. Les "tea partiers", en revanche, affichent des scores significativement plus bas sur l'échelle SDO, ce qui souligne leur défiance vis-à-vis des hiérarchies sociales établies.

Enfin, la question de l'éducation des enfants, un indicateur crucial de certaines visions autoritaires, révèle des différences notables dans la manière dont chaque groupe de vénérateurs de Trump aborde la parentalité. Les "guerriers sociaux", par exemple, privilégient une éducation fondée sur l'obéissance et le respect de l'autorité, tandis que les "securitariens" se montrent plus réticents à promouvoir une telle soumission, optant plutôt pour l'auto-suffisance et l'indépendance. Cela vient contredire l'idée selon laquelle les vénérateurs de Trump se définiraient tous par une volonté de contrôler ou de réprimer les comportements individuels dans un cadre autoritaire.

L'étude des traits de personnalité et de l'orientation des valeurs sociales permet ainsi de déceler des tendances qui vont bien au-delà des simples classifications politiques. Les vénérateurs de Trump, bien que partageant une admiration pour l'ancien président, se différencient grandement dans leur approche des questions de sécurité, d'ordre social, et de relations avec l'autorité. Les "securitariens", bien qu'investis dans des questions de sécurité, montrent des prédispositions qui défient les attentes classiques liées à l'autoritarisme, illustrant la diversité interne de ce groupe.

Ce que l’on doit retenir, c'est que la personnalité joue un rôle clé dans l'élaboration des attitudes politiques et sociales des vénérateurs de Trump. Les différences dans les valeurs, notamment en ce qui concerne la sécurité, la soumission à l'autorité et l'approche de l'éducation, révèlent une complexité qui ne se laisse pas réduire à un simple spectre d'autoritarisme. Les profils de personnalité, bien que marqués par certaines tendances communes, offrent une meilleure clé de lecture pour comprendre les divers comportements et opinions au sein de ce groupe politique hétérogène.