La période Jorwe, notamment dans la région de l’Inamgaon, offre une fenêtre fascinante sur l’évolution des pratiques agricoles et de domestication des animaux dans le sous-continent indien, à l'aube de la civilisation chalcolithique. Ce fut un moment de prospérité et de transformation, marquée par une intensification de l’agriculture et l'adoption de nouvelles formes de culture et de domestication, mais aussi par une série de changements qui finirent par mener à l’effondrement de certaines communautés.

Au début de la période Jorwe, on constate une transition majeure dans les pratiques agricoles. L’introduction de l’irrigation pour les cultures hivernales, telles que le blé, les pois et les lentilles, montre l'adaptabilité croissante des sociétés aux conditions environnementales locales. Cette évolution se distingue particulièrement pendant la phase d'Inamgaon de la période II, marquée par une population en forte croissance. C’est aussi pendant cette période que l’on observe un renforcement de la domestication animale, avec une variété de nouvelles espèces introduites, telles que le cheval, l’âne et l’antilope à quatre cornes, qui sont apparues dans les vestiges fauniques. Ces animaux, précédemment absents dans la région, témoignent de l’élargissement des réseaux d’échanges et des changements dans la culture matérielle et alimentaire des communautés locales.

Les sites archéologiques de la période Jorwe révèlent des artefacts variés, dont des lames et des flèches en silex, des haches et des ciseaux en pierre polie, ainsi que des ornements en divers matériaux précieux comme l’agate et le jaspe. L’utilisation de métaux, bien que limitée, comprend principalement le cuivre, utilisé dans la fabrication d’outils comme des haches, des couteaux, et des hameçons. Une petite quantité de métal précieux, comme de l’or sous forme de perles, a aussi été retrouvée, suggérant une certaine forme de réseau d’échanges à longue distance. Ce cuivre et ce métal précieux provenaient vraisemblablement de zones comme le Rajasthan et le Gujarat, et les matériaux comme les coquilles de conque et l’Amazonite étaient échangés avec les régions côtières et intérieures du sous-continent.

Les pratiques funéraires de la période Jorwe, notamment à Inamgaon, sont également révélatrices de croyances religieuses et culturelles complexes. L’une des découvertes les plus intéressantes est celle de figurines féminines en argile, dont certaines sont sans tête, ce qui suggère qu'elles étaient probablement liées à des cultes de fertilité. Ces figurines étaient souvent enterrées sous les sols des maisons, indiquant qu'elles faisaient partie de rituels domestiques importants. Un exemple particulièrement marquant a été trouvé sous une maison datant de la période II, où une figurine féminine sans tête a été placée sur le dos d'un taureau, suggérant un lien symbolique entre la fertilité, la maternité et la terre.

En parallèle, la période III de la culture Jorwe se distingue par un déclin progressif de la productivité agricole. La culture de cultures hivernales comme le blé et les pois a diminué au profit de cultures plus résistantes telles que l’orge, le lentil et le gramme de cheval, ce qui reflète probablement des ajustements face à des conditions environnementales plus rigoureuses. Ce changement dans les pratiques agricoles a été accompagné par une dépendance accrue à la chasse et à la cueillette de plantes sauvages, indiquant un retour partiel à des modes de subsistance plus anciens et plus résilients.

Le déclin de certaines régions de la culture Jorwe, vers 1000 avant notre ère, semble être lié à une combinaison de facteurs, dont l'aridité croissante, l'épuisement des ressources agricoles et des catastrophes possibles, comme le suggère la découverte de structures incendiées à Inamgaon. Ce passage d'une société relativement prospère à une phase de déclin et de pauvreté se reflète également dans l'architecture et la poterie retrouvées dans les strates plus récentes. Les huttes petites et grossières, comparées aux maisons spacieuses et aux poteries raffinées des périodes antérieures, témoignent d'une époque de troubles et de difficultés sociales.

L’abandon soudain des settlements Jorwe dans la région du Deccan du Nord, tout en laissant Inamgaon occupé jusqu’à environ 700 avant notre ère, soulève des questions sur les raisons exactes de cet exode. L'une des hypothèses proposées est une modification climatique, avec l'apparition d’une aridité croissante qui aurait affecté la production alimentaire. Mais les preuves de structures brûlées suggèrent également l’existence d’une autre forme de catastrophe, peut-être liée à un conflit ou à des troubles internes.

Dans cette évolution vers l'abandon de la culture Jorwe, des liens fascinants se dessinent entre cette phase chalcolithique tardive et les premières sociétés mégalithiques qui lui succédèrent, comme en témoignent les connexions trouvées entre les poteries et autres objets caractéristiques des deux périodes. Cependant, la nature exacte de ces relations reste floue, et des recherches futures pourraient aider à éclaircir ces échanges.

Enfin, une facette souvent négligée de ces cultures anciennes concerne leurs interactions avec les sociétés voisines. Par exemple, les figurines féminines retrouvées pourraient aussi suggérer des influences extérieures ou des pratiques importées, éventuellement en lien avec des contacts entre communautés agricoles et pasteures. L’échange de biens, comme les coquilles marines, les perles et les métaux précieux, pourrait aussi avoir facilité des influences culturelles variées, renforçant l’idée d’une diversité culturelle croissante dans les sociétés chalcolithiques du sous-continent indien.

Comment la pratique des rituels védiques a évolué dans l'Inde ancienne et son impact sur l'hindouisme puranique

Les fouilles archéologiques effectuées dans diverses régions de l'Inde ont mis en évidence de nombreux objets et structures rituels témoignant de la persistance et de l’évolution des pratiques religieuses au cours des siècles. Dans des sites allant de Taxila à l'extrême nord-ouest, jusqu'à Kolhapur au sud, en passant par Chirand à l'est, des objets associés aux rituels domestiques et aux cultes populaires ont été découverts, datés de la période allant du IIIe siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère. Ces artefacts, dont des fragments de réservoirs ou de sanctuaires en terre cuite, étaient souvent associés à des pratiques religieuses domestiques, servant à la fois de récipients pour les rituels de purification et comme répliques miniatures de sanctuaires populaires.

Un exemple frappant de cette continuité est celui des fouilles à Sonkh, près de Mathura, où des fragments de réservoirs en terre cuite ont été trouvés dans des niveaux allant du IIIe siècle avant notre ère jusqu'à des périodes médiévales, montrant ainsi l'importance prolongée de ces objets dans les rituels domestiques sur plus de mille ans. Ces réservoirs étaient généralement remplis d'eau et comportaient souvent des motifs liés aux déesses et aux nāgas, symbolisant des cultes associés à la fertilité et à la protection spirituelle. Ces objets, par leur diversité de formes et de symbolismes, soulignent l'évolution des rituels religieux au sein de la société indienne.

La période allant de 200 avant notre ère à 300 de notre ère marque également une phase de maintien des rituels védiques traditionnels. Des souverains tels que Pushyamitra Shunga et certains rois des dynasties Satavahana et Ikshvaku revendiquaient avoir accompli des sacrifices védiques. L'apparition de représentations de poteaux sacrificiels (yupas) sur des monnaies de cette époque, ainsi que la découverte d'inscriptions en sanskrit sur des yupas en pierre, témoignent de l'importance continue de ces pratiques rituelles dans le cadre des sacralités politiques et des affirmations de légitimité des rois.

Des sites tels que Mathura et Isapur révèlent des preuves tangibles des sacrifices, incluant des fosses contenant des cendres et des ossements d'animaux, mais aussi des inscriptions sur des piliers en pierre portant des mentions de sacrifices importants comme l'ashvamedha. Ces rites, qui nécessitaient des ressources considérables et une organisation complexe, étaient souvent associés à des cérémonies de grande envergure, où le sacrifice d'animaux, voire d'humains, jouait un rôle crucial. Des sites comme Purola et Sanghol, à travers des découvertes archéologiques de structures en briques et d'autels de feu, montrent la permanence de ces pratiques dans la vie religieuse et politique des sociétés anciennes.

Cependant, au fil du temps, un changement s'opère dans la pratique religieuse populaire. Le culte des dieux dans les temples, la dévotion personnelle et les pèlerinages deviennent des aspects de plus en plus centraux dans la pratique religieuse, marquant ainsi un passage vers un modèle religieux plus théocentrique et axé sur la dévotion. Les Puranas, compilés entre les IVe et Ve siècles, reflètent cette nouvelle orientation avec une attention particulière à la vénération des divinités dans des contextes de temple, le respect de vœux (vratas), et l'importance croissante des pèlerinages. Ces textes, influencés par les enseignements de l'Upanishad et des grandes épopées comme le Mahabharata et le Ramayana, marquent un tournant dans l'évolution de l'hindouisme, avec un accent mis sur la relation personnelle avec le divin, incarnée dans la figure du bhakta, ou dévot.

Ainsi, les rituels védiques, tout en restant un pilier fondamental de la légitimité politique, laissent progressivement place à une religiosité plus centrée sur la dévotion individuelle et l'adoration des dieux dans un cadre de temple. Cette transformation s'inscrit dans un processus complexe et progressif, qui voit l'hindouisme se redéfinir au fil du temps, intégrant des éléments védiques et populaires tout en s'adaptant aux besoins spirituels des sociétés de l'époque.

Les fouilles archéologiques et les découvertes textuelles montrent non seulement l’évolution des pratiques rituelles, mais aussi la façon dont ces rituels ont façonné la culture religieuse et politique de l'Inde ancienne. Les objets, structures et inscriptions retrouvés dans ces différents sites offrent des indices précieux sur la manière dont les anciens Indiens ont compris et intégré leur relation avec le sacré. Ils révèlent également des dynamiques sociales et politiques, où le religieux n'était pas seulement une affaire de dévotion personnelle, mais aussi un outil de légitimation du pouvoir.

Quelles sont les caractéristiques et influences de l’art sculptural de Gandhara et Mathura ?

L'art de Gandhara, influencé par des traditions grecques et perses, a joué un rôle fondamental dans l'évolution de la représentation du Bouddha dans l'Asie centrale et méridionale. Les artistes de Gandhara ont non seulement contribué à diffuser des thèmes bouddhiques, mais ont aussi introduit une riche syncrétisme religieux dans leurs sculptures. Parmi les figures les plus fréquemment représentées, on retrouve des scènes telles que le Bouddha recevant les salutations des divinités hindoues, Indra et Brahma, ainsi que des images de l’événement fondamental de la naissance de Siddhartha. Dans ces représentations, les dieux hindous étaient souvent subordonnés aux scènes bouddhiques, un phénomène qui n’est pas seulement une curiosité iconographique, mais aussi une réflexion sur la place de l’hindouisme dans le contexte bouddhiste de cette époque.

Un des exemples les plus remarquables de l’art de Gandhara est un reliquaire en métal retrouvé à Shah-ji-ki-dheri, un site proche de la capitale Kanishkapura de l’empereur Kushan Kanishka. Le couvercle de ce coffret présente des figures du Bouddha, entouré d'Indra et Brahma, les deux principales divinités hindoues associées à la protection de la religion bouddhiste. Ces reliquaires sont des témoignages précieux de la fusion entre l’art bouddhique et les divinités de l’hindouisme, illustrant le syncrétisme religieux qui a marqué cette période historique.

Les artistes de Gandhara ont également rempli les lacunes de la biographie du Bouddha, en représentant des scènes du Lalitavistara, qui incluent des événements comme le mariage de Siddhartha avec Yashodhara, ou encore des moments mythologiques où les dieux hindous, notamment Brahma et Indra, jouent un rôle direct dans la vie du Bouddha. Cette imbrication des deux traditions religieuses souligne la manière dont l’art peut fonctionner non seulement comme un miroir des croyances mais aussi comme un vecteur d’échange culturel entre le Bouddhisme et l’Hindouisme.

Dans la même veine, des sculptures métalliques rares, comme le Shiva à trois têtes découvert à Taxila, sont également représentatives de cette époque. Ce Shiva aux têtes humaines, de sanglier et de bovin, combine plusieurs iconographies. Bien que l’image centrale rappelle Shiva avec son troisième œil et son trident, les têtes supplémentaires et les autres attributs liés à Vishnu et Brahma créent un mélange visuel qui illustre l’influence croissante du syncrétisme dans la sculpture de Gandhara.

En parallèle, Mathura, située au sud de l’empire Kushan, a vu un développement parallèle et profondément indigène de la sculpture. Le style mathuréen se distingue par une approche plus locale, rejetant l’influence extérieure de Gandhara et optant pour un art totalement autonome. À Mathura, les sculptures de Bouddha sont plus traditionnelles, avec des représentations de Bouddhas assis, souvent sur un trône de lion, un motif qui se retrouve fréquemment dans les sculptures du début de notre ère. Ce style se distingue par une absence quasi totale d'influences hellénistiques, tout en conservant une richesse iconographique qui puise dans les traditions locales de l’Inde.

Les artistes de Mathura ont également créé des images de divinités hindoues, telles que Shiva, Vishnu, et Lakshmi, dont l’iconographie s’est progressivement stabilisée au fil du temps. Une image de Surya découverte à Kankali Tila, présentant des éléments vestimentaires et des symboles clairement d’origine occidentale, montre l’ouverture des artistes de Mathura aux influences extérieures, notamment de la région de l’Empire Parthe et même de l’Empire romain. Toutefois, la représentation de ces divinités reste fidèle à des principes iconographiques indiens, avec par exemple, des images de Shiva non seulement en forme anthropomorphique, mais aussi sous la forme du linga, un symbole qui incarne l'énergie divine créatrice de l’univers.

L'importance de ces deux écoles artistiques — Gandhara et Mathura — réside non seulement dans la représentation des divinités et des récits religieux mais aussi dans la manière dont elles ont contribué à une vision plus unifiée de la spiritualité en Asie. La fusion des influences grecques, perses et indiennes, ainsi que le croisement des représentations bouddhiques et hindoues, sont des caractéristiques notables de cette époque. Elles témoignent d’un moment historique où les frontières entre religions, cultures et styles étaient fluides, donnant naissance à une des périodes les plus dynamiques de l’art indien antique.

En ce sens, les sculptures de Gandhara et Mathura ne sont pas simplement des œuvres d'art, mais des témoins d'une époque de transformation et d’adaptation, où l’Inde, tout en restant fidèle à ses racines religieuses, a ouvert ses portes à des influences multiples.

Quels cadeaux offraient les pots d'eau dans l'ancienne Gandhara ?

Les découvertes récentes de fragments de textes anciens, écrits sur de l'écorce de bouleau et associés à des pots d'eau décorés d'inscriptions, fournissent un éclairage précieux sur les pratiques religieuses et sociales de l'ancienne Gandhara, un centre majeur du bouddhisme en Asie centrale. Ces objets, qui remontent aux premiers siècles de notre ère, révèlent une forme de don qui, tout en étant humble, porte un message profond lié à la dévotion et à la pratique monastique.

Les pots d'eau retrouvés sur les sites archéologiques de la région, notamment en Afghanistan, présentent des inscriptions en encre noire ajoutées après la cuisson, sur la surface lissée de ces récipients globulaires en terre cuite. Leur fonction première était probablement domestique, destinée à stocker l'eau ou d'autres marchandises, mais ce qui les distingue, ce sont les dédicaces inscrites qui les relient à la sphère religieuse. Les pots étaient souvent offerts en tant que dons pieux, symbolisant la dévotion des donateurs à la communauté bouddhiste. Ce geste, pourtant modeste en apparence, permet de comprendre la manière dont les laïcs interagissaient avec les monastères et soutenaient les pratiques religieuses de manière concrète.

Les textes retrouvés sur ces pots sont souvent des inscriptions qui mentionnent les noms des donateurs, leurs proches et leur communauté. Par exemple, le pot A porte l'inscription suivante : "Ce pot d'eau est un don pieux de Vasavadata, épouse de Susoma, pour le bien de sa propre santé..." Un autre pot, le pot B, porte une inscription qui le déclare comme étant destiné à "la communauté universelle, en possession des maîtres Sarvastivadin dans le verger de Purnaga". Ces inscriptions révèlent une intention de partage de mérites et de bénédictions, caractéristiques des dons effectués dans les traditions bouddhistes. Les pots servaient non seulement à la conservation de l'eau mais aussi, symboliquement, à la purification et à la préservation de la santé, des concepts étroitement liés aux enseignements bouddhistes.

L'intérêt de ces découvertes ne réside pas uniquement dans le contenu des inscriptions, mais aussi dans le fait que ces objets permettent de mieux comprendre les pratiques religieuses et sociales de l'époque. Contrairement aux dons inscrits sur les monuments en pierre, souvent réservés à des constructions monumentales, ces pots étaient des objets du quotidien, offrant une vision plus intime des relations entre les laïcs et les moines. Les pots d'eau étaient des contributions modérées, mais leur signification spirituelle était profonde, incarnant le lien entre les individus et la communauté monastique.

De plus, l'utilisation de pots pour ensevelir les restes funéraires des moines, comme cela a été observé sur le site de Hadda, renforce l'idée que ces objets étaient considérés comme sacrés et associés à des rituels funéraires. Certains pots ont été utilisés pour enterrer des manuscrits monastiques usagés, soulignant la vénération accordée aux textes sacrés et à la mémoire des moines.

L'analyse des inscriptions révèle également l'importance des femmes dans le cadre des dons. Par exemple, de nombreuses inscriptions mentionnent des femmes comme donatrices principales, en particulier les épouses de nobles et de prêtres. Ces femmes, en offrant des objets aux monastères, marquaient leur engagement dans la vie religieuse, tout en contribuant à l'entretien des communautés bouddhistes. Cela témoigne du rôle central des femmes dans la société de Gandhara, même si ce rôle est souvent éclipsé par la documentation sur les donations faites par les hommes.

Les pots d'eau et les textes associés font partie d'une tradition plus large qui montre comment la Gandhara, tout en étant un centre bouddhiste majeur, était aussi un lieu d'interconnexion des pratiques religieuses, avec des influences du monde gréco-romain et iranien. Cette diversité religieuse est reflétée dans les monnaies de la région, qui montrent des représentations de différentes divinités, suggérant une forme de tolérance et de syncrétisme religieux caractéristique de l'époque.

Il est également crucial de comprendre que ces dons, bien qu'apparemment modestes, étaient en réalité porteurs d'une symbolique forte. Ils incarnaient l'idée de l'interconnexion entre le monde matériel et spirituel, entre les laïcs et les moines. Le don d'un simple pot d'eau représentait une participation à l'entretien de la communauté bouddhiste et à la propagation du dharma. À travers ces gestes, les donateurs cherchaient à assurer leur bien-être, mais aussi à assurer un mérite spirituel qui aurait des répercussions sur leur propre destinée.

Les pots d'eau ne sont donc pas seulement des objets archéologiques ; ils sont des témoins d'une époque où les frontières entre la vie quotidienne et les pratiques religieuses étaient souvent floues, et où chaque acte de don, aussi modeste soit-il, avait une dimension spirituelle. Ces objets, à la fois utilitaires et sacrés, illustrent l'intégration du bouddhisme dans les pratiques sociales et culturelles de la Gandhara, et leur rôle dans l'entretien des traditions religieuses au sein de la communauté.