Les structures sociales, historiques et évolutives ont profondément influencé les styles de gouvernance d'un pays, en particulier dans le contexte du Costa Rica. Comme l'affirment certains chercheurs, l'État reflète la société dans laquelle il est enraciné (Migdal 2004). Dans un contexte où de nombreux petits propriétaires fonciers étaient présents, mais l'élite terrienne était quasi inexistante, l'extension des biens publics était perçue comme bénéfique pour de larges segments de la société (Mahoney 2010). Cela implique qu'une structure sociale où les écarts entre les plus riches et les plus pauvres étaient relativement réduits favorise une gouvernance élitiste et une distribution généreuse des biens publics, ce qui contribue à un développement plus équitable et stable.

Ainsi, l'élite costaricaine, à la fin du XIXe siècle, a adopté un modèle distinct de gouvernance. Contrairement à d'autres élites de la région, elle n'a pas utilisé les structures légales et politiques pour exploiter la terre et le travail de la population. Au contraire, elle a cherché à intégrer progressivement les classes inférieures dans la nation costaricaine à travers la citoyenneté légale, l'éducation et l'extension du droit de vote (Paige 1998). Ce modèle de gouvernance, où les intérêts de l'élite se sont progressivement alignés avec ceux des petits propriétaires, a permis de développer une économie alternative, fondée sur des investissements dans le bien-être public, comme l'éducation, les infrastructures et le système financier. Cela a mené à un développement capitaliste, même dans une société largement agricole, en particulier dans la région centrale du Costa Rica, autour de San José.

Les élites, notamment les producteurs de café, ont utilisé les bénéfices de l'exportation de café pour investir dans l'infrastructure du pays, notamment les routes, les chemins de fer et les ports, ce qui a non seulement servi leurs intérêts, mais a également renforcé l'économie nationale (Peeler 1992). Ces investissements ont rendu le Costa Rica visible sur la scène internationale, attirant des scientifiques étrangers dès le milieu du XIXe siècle, ce qui a contribué à faire du pays un centre de recherche scientifique en Amérique tropicale. Ces développements ont également eu un impact durable sur la stabilité politique et économique du pays, permettant à l'État costaricien de résister aux pressions extérieures, comme celles de l'entreprise United Fruit, bien que cette résistance n'ait pas été uniforme à travers toutes les régions du pays.

À mesure que le Costa Rica avançait dans le XXe siècle, les investissements dans l'éducation ont continué, en particulier dans les années 1880, où des réformateurs libéraux ont financé l'éducation primaire pour tous, y compris les femmes et les pauvres. Cette politique d'éducation, loin d'être considérée comme une folie, était perçue par l'élite comme un moyen de renforcer le pays en créant une population instruite et capable de contribuer au développement économique. En parallèle, des institutions financières telles que des banques commerciales et des registres fonciers ont été créées, contribuant à la stabilisation économique et à la croissance.

Cependant, ces politiques de bien-être public n'ont pas été uniformément appliquées à tout le pays. Si la région centrale, autour de San José, a bénéficié de ces réformes, d'autres zones, comme la côte atlantique, ont été laissées de côté. Là, des entreprises transnationales, comme l'United Fruit Company, ont utilisé une main-d'œuvre marginalisée, souvent composée d'immigrants des Caraïbes, et ont contribué à la déforestation massive dans cette région. Bien que l'État costaricien ait eu un contrôle plus fort sur cette entreprise par rapport à d'autres pays voisins, les habitants de ces régions périphériques ont souffert du manque de services publics, un problème qui a eu des conséquences à long terme pour le développement national.

À travers ces dynamiques historiques, on peut voir comment la politique du Costa Rica s'est construite autour d'une élite qui, tout en poursuivant ses intérêts, a également mis en place des réformes structurelles pour améliorer les conditions de vie de la population. Mais cette politique n’a pas été parfaite et a eu des effets inégaux, notamment pour les populations rurales et côtières.

Dans la seconde moitié du XXe siècle, bien que des indicateurs de développement social et économique aient fortement progressé entre 1950 et 1980, le pays a également été confronté à des défis environnementaux et sociaux importants. La révolution politique de 1948, qui a vu l'ascension de José Figueres Ferrer et de ses partisans contre la corruption et les alliances politiques, a marqué un tournant. Après une période de conflit, un processus de réforme et de réconciliation a permis de renforcer les bases démocratiques du pays.

Il est crucial de souligner que ces réformes ont eu un impact profond sur la manière dont les politiques climatiques contemporaines du Costa Rica ont évolué. En effet, les investissements de l'État dans l'éducation, les infrastructures et la gouvernance ont contribué à une conscience nationale de la nécessité de protéger l'environnement. Ce modèle de gouvernance, né au XIXe siècle, continue aujourd'hui d'influencer la manière dont le Costa Rica gère ses ressources naturelles et lutte contre les effets du changement climatique. Ces politiques sont un reflet direct des dynamiques historiques et sociales qui ont façonné le pays, et elles sont d’autant plus significatives dans un contexte mondial où les enjeux climatiques sont désormais au cœur des préoccupations internationales.

Comment le contexte social et géographique façonne l'élite verte du Costa Rica

Dans les pays hautement développés, comme l'Allemagne ou la Suède, on assiste à une intégration de personnes extrêmement qualifiées dans les gouvernements, à tous les niveaux. Ces nations peuvent s'appuyer sur un vivier de talents exceptionnels, des individus diplômés, souvent détenteurs de doctorats, qui occupent des postes influents dans la gestion publique. À l'inverse, aux États-Unis, un pays dont le développement n'est pas encore pleinement achevé, l'élite académique n'investit pas systématiquement la sphère gouvernementale. Les experts, bien qu'ils soient nombreux à posséder des doctorats, n'intègrent pas nécessairement l'administration. Enfin, dans les pays en développement, la situation est encore plus marquée : les ministères manquent souvent d'expertise interne et doivent se tourner vers des conseillers externes. Cette lacune en termes de savoir-faire qualifié engendre des processus de formation des fonctionnaires et de soutien par des experts externes, essentiels pour la conception des politiques.

Ce phénomène est particulièrement frappant au Costa Rica, où, bien que le pays se distingue par un taux relativement élevé d'experts qualifiés dans le secteur public, ce nombre reste restreint comparé à d'autres nations développées. Un exemple probant réside dans la structure des ministères, où des ministres possédant une grande expertise, comme le ministre de la Santé, travaillent en étroite collaboration avec des conseillers spécialisés pour la conception des politiques publiques. Ce manque de qualification au sein de l'administration appelle à une formation constante et soutenue des fonctionnaires.

La question de la cohésion sociale et de la circulation des élites est essentielle pour comprendre comment se forment les politiques publiques dans des domaines complexes comme la gestion environnementale. Au Costa Rica, les acteurs de la politique environnementale, souvent issus de cercles académiques, gouvernementaux ou d'ONG, partagent des expériences de vie similaires et des parcours institutionnels qui renforcent leur capacité à prendre des décisions collectives. Cette élite, socialement et économiquement homogène, se déplace d'une institution à l'autre, contribuant à la formulation de politiques publiques cohérentes et coordonnées. Ce phénomène de "circulation des acteurs" est un élément clé dans la manière dont les politiques environnementales sont conçues et mises en œuvre.

L'un des aspects les plus marquants du Costa Rica est la concentration géographique de son élite. La majorité des centres décisionnels et des institutions éducatives se trouvent dans la région centrale du pays, la meseta centrale, qui abrite également la capitale, San José. Cette concentration est le résultat historique du développement économique du pays, notamment à travers l'industrie du café, qui a renforcé le pouvoir des régions centrales et de la classe supérieure. Aujourd'hui, la région de la vallée centrale constitue la zone la plus dense en termes de population et de développement institutionnel.

Les effets de cette densité géographique sont multiples. D'une part, elle facilite l'interaction entre les élites et les institutions décisionnelles, favorisant ainsi l'action collective. D'autre part, elle crée une proximité physique avec les non-élites, qui peuvent, dans une certaine mesure, influencer le processus politique. Cependant, cette centralisation a aussi des effets négatifs, notamment l'exclusion de certaines populations situées à l'extérieur de la vallée centrale. Bien que le pays ait connu un processus d'urbanisation rapide, avec plus de 80 % de la population vivant en milieu urbain, la majorité des décisions politiques continuent d'être prises par un petit groupe d'individus, souvent coupé des réalités des zones périphériques.

Les institutions éducatives jouent un rôle central dans cette dynamique. L'Université du Costa Rica, située à San José, forme une grande partie des élites qui occupent des positions stratégiques dans la gestion des parcs nationaux et d'autres initiatives environnementales. De même, d'autres établissements comme l'Université nationale du Costa Rica et l'Institut technologique du Costa Rica, bien qu'étant situés dans des villes voisines, restent dans la même aire géographique et participent à la formation de cette élite verte. Cependant, des institutions comme le CATIE (Centre de recherche et d'enseignement supérieur en agriculture tropicale) se trouvent à la périphérie de cette zone, dans la ville de Turrialba, mais restent proches de la capitale, facilitant ainsi la circulation des acteurs entre le milieu académique, l'État et les ONG.

L'interdépendance géographique et institutionnelle crée un espace où les décisions sont prises de manière concentrée, mais cela pose également des questions sur l'inclusivité du processus décisionnel. L'accès à ces élites et aux ressources nécessaires pour influencer les politiques publiques reste souvent limité à une partie de la population qui bénéficie de l'accès à ces institutions centralisées. Cela peut conduire à une marginalisation des régions éloignées et à un manque de représentation des intérêts de ces zones.

La forte concentration d'institutions éducatives et d'organisations décisionnelles dans la vallée centrale du Costa Rica, et en particulier dans la Grande région métropolitaine (GMA), crée un terrain favorable pour la collaboration entre les élites, mais aussi pour l'exclusion systématique des voix extérieures. Cela montre l'importance de repenser l'intégration des régions périphériques dans le processus politique et d'élargir l'accès aux ressources et à la formation pour les populations vivant en dehors de ces centres de pouvoir.

Comment Costa Rica a établi les bases de ses politiques climatiques contemporaines à la fin des années 1980

Dans les années 1980, le Costa Rica a vécu une restructuration institutionnelle majeure qui a préparé le terrain pour l’émergence de politiques climatiques ambitieuses dans les décennies suivantes. Sous la présidence d'Oscar Arias, le pays a transformé ses structures gouvernementales pour aborder des défis environnementaux de manière plus intégrée, marquant ainsi un tournant décisif dans son histoire environnementale. Ce moment clé a été catalysé par l'institutionnalisation de la gestion des ressources naturelles, notamment la forêt, les parcs nationaux et les zones sauvages, au sein du ministère des Ressources naturelles, de l'Énergie et des Mines (MINEREM), dirigé par Álvaro Umaña.

Álvaro Umaña, formé en génie environnemental à Stanford, a joué un rôle central dans cette réorganisation, insufflant une vision claire de la conservation. L’un des principaux succès de son mandat fut de réunir des institutions environnementales disparates sous un même toit, facilitant ainsi une gouvernance plus cohérente. Cependant, cette époque n'a pas été uniquement définie par des réformes administratives. C’est aussi durant cette période que le Costa Rica a entamé des démarches concrètes en matière de politiques de déforestation. Auparavant, les ministres de l'Agriculture, malgré une prise de conscience croissante du problème, étaient souvent accaparés par des préoccupations agricoles qui reléguaient la lutte contre la déforestation au second plan. L’intégration de ces questions au MINEREM, avec le leadership d’Umana, a contribué à changer cette dynamique, permettant une meilleure coordination inter-institutionnelle.

En plus de cette restructuration interne, des initiatives novatrices ont été lancées, telles que les « swaps dette-nature ». Ces échanges ont permis d'annuler une partie importante de la dette extérieure du pays en échange de la préservation de ses écosystèmes naturels. Par le biais de ces accords, le Costa Rica est devenu un modèle international, attirant le soutien d’organisations non gouvernementales internationales et de gouvernements étrangers. Ces swaps ont révélé le rôle crucial joué par la stabilité démocratique du Costa Rica, qui le rendait plus attractif pour ces initiatives, et soulignaient l'importance de la gouvernance dans l’établissement de partenariats environnementaux internationaux. En effet, des pays démocratiques avec des systèmes juridiques solides étaient perçus comme plus fiables pour de tels engagements.

Cependant, bien que cette période ait été marquée par des progrès notables dans l’élaboration de stratégies environnementales, elle n’a pas été entièrement dominée par la question écologique. Selon certains experts, la priorité était davantage donnée à la paix et à la restructuration économique du pays, notamment en ce qui concerne les relations avec le Fonds monétaire international et l’établissement de liens commerciaux avec l’Europe. Mais, même dans ce contexte, le discours environnemental n’a pas été abandonné. En particulier, la création du Centre d'Investigation Politique et Économique (CINPE) en 1990 a joué un rôle clé en introduisant des études environnementales de niveau supérieur et en promouvant des discussions sur la nécessité de politiques publiques pour la protection de l'environnement.

L'importance de cette période, notamment la fin des années 1980 et le début des années 1990, est donc double. D’une part, elle a permis la construction d’une vision nationale de conservation et de développement durable, symbolisée par la signature de l'Agenda 21 lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992. D’autre part, elle a jeté les bases d’une élite verte en Costa Rica, un groupe de leaders universitaires et politiques qui a progressivement fait avancer les idées environnementales du domaine théorique vers des actions politiques concrètes.

Le processus de transformation des idées écologiques en politiques publiques a été difficile et progressif, mais il a été inextricablement lié à l'évolution des structures gouvernementales et à la montée de la participation de la société civile. Le travail pionnier effectué dans ces années a permis au Costa Rica de se positionner comme un leader mondial dans la lutte contre le changement climatique, bien avant que ce problème ne devienne un enjeu international majeur.

Il est essentiel de comprendre que cette période, bien que marquée par des contradictions, a été cruciale pour la mise en place d'un cadre institutionnel qui a permis au Costa Rica d’adopter des politiques environnementales plus ambitieuses. Le rôle du gouvernement, dans un contexte de démocratie stable, a permis à des initiatives audacieuses de voir le jour, telles que les swaps dette-nature, et a instauré une vision de conservation qui, avec le temps, s’est étendue à l'ensemble des politiques climatiques du pays. Le leadership de figures comme Álvaro Umaña, la coopération avec des organisations internationales et la formation d'une élite verte ont permis au Costa Rica de devenir un modèle de développement durable, bien avant que ce concept ne devienne un impératif mondial.

Quelle place la Costa Rica peut-elle occuper dans la lutte mondiale pour le climat ?

En 2015, un tournant décisif s’est opéré dans l’histoire climatique mondiale avec l’émergence de leaders politiques et environnementaux originaires de Costa Rica. Ces figures, influentes à la fois à l’échelle locale et internationale, ont porté la voix de l’Amérique centrale au sommet des discussions sur le climat, tout en établissant des liens entre des décennies de politique environnementale nationale et la scène mondiale.

Christiana Figueres, figure de proue du processus climatique mondial, est l’un des exemples les plus marquants de cette dynamique. Alors qu’elle occupait la fonction de secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Figueres s’est rapidement imposée comme une référence incontournable du militantisme climatique international. Son discours à Oslo en octobre 2015, où elle a salué le début d’une « révolution climatique », a résonné comme un appel à l’action. Ce moment, qualifié de « révolution » par Figueres elle-même, a marqué un changement profond dans la manière dont le climat était abordé sur la scène mondiale. La Costa Rica, tout en restant fidèle à son modèle de développement « vert », a mis en lumière le fait qu’il est possible de concilier croissance économique et préservation de l’environnement, tout en réduisant les émissions de carbone.

La première impulsion de cette transformation a été donnée en 2009, lors de la COP15 à Copenhague. Bien que cet événement se soit soldé par un échec en matière d'accords climatiques globaux, il a joué un rôle déterminant pour la Costa Rica et son engagement sur la scène internationale. C’est à ce moment-là que la nomination de Christiana Figueres au poste de secrétaire exécutive de la CCNUCC a pris forme, avec l’appui décisif du président de l’époque, Óscar Arias. Cette alliance, bien qu’elle repose sur des divergences politiques internes (Arias et Figueres étant issus de courants idéologiques différents), a permis à la Costa Rica d’accéder à une nouvelle dimension sur la scène mondiale. Ce soutien politique a été essentiel pour que le pays, bien que petit en termes de population, devienne un acteur majeur dans la négociation des politiques climatiques.

Les années suivantes, marquées par la montée en puissance de la « petite élite verte » du pays, ont consolidé la position de la Costa Rica. Sous la présidence de Carlos Alvarado Quesada, élu en 2018, la Costa Rica a réaffirmé son engagement envers l’ambition climatique. Son plan de décarbonisation, qui a été annoncé en 2019, visait à transformer l’économie nationale en un modèle d'innovation verte. Le gouvernement d’Alvarado a clairement exprimé sa volonté de faire de la Costa Rica un leader mondial dans la lutte contre le changement climatique, en rendant la décarbonisation centrale à son développement futur. Cette approche, bien que soutenue par des élites politiques et environnementales locales, a rencontré des défis internes et externes.

Le processus de décarbonisation de la Costa Rica, bien qu’ambitieux, n’est pas exempt de contradictions. Par exemple, pendant que le pays se présentait comme un champion de la paix et de l’environnement, son gouvernement a parfois approuvé des projets miniers et des pratiques agricoles destructrices de l’environnement. Cette ambivalence soulève des questions importantes sur l’équilibre entre la croissance économique et la préservation des ressources naturelles, un dilemme auquel de nombreux pays en développement sont confrontés.

De plus, la transition vers un modèle économique neutre en carbone ne peut pas être réalisée sans une transformation systématique des structures économiques et politiques. La petite taille de l’élite verte en Costa Rica, bien qu’elle facilite la prise de décision rapide, présente aussi des limites en termes d’influence sur les larges masses de la population. Le défi consiste à étendre cette vision à tous les secteurs de la société, en particulier ceux qui dépendent directement des industries polluantes ou de l’agriculture intensive.

Un autre facteur important à considérer est le rôle de la diplomatie climatique. La Costa Rica a su habilement utiliser sa position de petite nation pour défendre des solutions globales. Toutefois, à mesure que les enjeux climatiques mondiaux prennent de l'ampleur, la question se pose de savoir jusqu’où la Costa Rica pourra mener cette « révolution verte » si elle se trouve isolée des grands acteurs économiques mondiaux, comme les États-Unis, la Chine et l’Union Européenne. Dans ce contexte, la nécessité de bâtir des alliances stratégiques et de renforcer les efforts de coopération internationale devient primordiale.

Le modèle de développement de la Costa Rica, qui repose sur la recherche d’un équilibre entre écologie et développement, reste un modèle inspirant, mais il est également un terrain d’expérimentation où les défis sont encore nombreux. La question centrale demeure : comment un petit pays peut-il naviguer dans un monde globalisé, où les forces économiques et politiques mondiales sont de plus en plus influentes, tout en restant fidèle à ses principes écologiques ?