Les équations de Navier-Stokes stochastiques en trois dimensions avec un bruit additif et un bruit de transport représentent une classe complexe de modèles en mécanique des fluides, surtout lorsqu'on introduit des perturbations stochastiques qui affectent le système. L'un des objectifs principaux est de comprendre le comportement asymptotique des solutions de ces équations, en particulier en ce qui concerne la convergence des lois des processus stochastiques associés. Cela nous amène à l'étude de la compacité et de la convergence des lois des processus stochastiques {uε}ε∈(0,1) dans l’espace L2([0, T], H) ∩ C([0, T], H−β), un espace de Sobolev dont les propriétés sont cruciales pour établir le comportement à long terme des solutions.

L'un des résultats importants est la preuve que les lois des processus {uε}ε∈(0,1) sont serrées dans cet espace, ce qui repose sur le critère de compacité de Simon. Cela permet de montrer que, même avec les perturbations stochastiques, les trajectoires des solutions restent confinées dans un certain ensemble, empêchant ainsi des divergences explosives. Ce résultat est essentiel pour établir la validité de la transition du bruit additif au bruit de transport.

En effet, la dynamique du bruit de transport, par rapport au bruit additif, modifie subtilement la structure des équations, mais la structure de compacité reste valide sous des hypothèses adaptées. Ces processus, bien que très sensibles à l’échelle ε, sont capables de converger vers un processus limite sous certaines conditions, en particulier lorsque ε → 0. Cette convergence est décrite par la combinaison des théorèmes de Prokhorov et de Skorokhod, qui garantissent la convergence en distribution des processus {uε}ε∈(0,1) vers un processus limite (u, Q1/2W) dans l’espace X := L2([0, T], H) ∩ C([0, T], H−β) × C([0, T], H). Ces résultats soulignent le rôle fondamental du bruit stochastique dans la description fine de la dynamique des fluides en présence de petites perturbations.

Lors de l’étude de la limite, la question de la convergence des générateurs effectifs entre les processus stochastiques devient essentielle. Le générateur effectif limite L0, qui décrit le comportement asymptotique du processus sous les perturbations stochastiques, est donné par l’opérateur suivant :

L0ϕ(u):=Au+b(u,u),h+ψu(w)dμ(w),L0ϕ(u) := \langle A u + b(u, u), h \rangle + \psi_u(w) d\mu(w),

où ψ_u(w) est un terme de correction qui dépend des interactions non linéaires dans le système. L’expression de ce générateur limite permet de mieux comprendre comment les petites perturbations modifient l’évolution du système, et comment les effets de ces perturbations sont intégrés dans le modèle global.

L'intégrale stochastique qui apparaît dans l’équation de type Itô pour les processus {uε}ε∈(0,1), par exemple, représente une correction importante aux dynamiques classiques, influencée par des termes non linéaires qui sont généralement difficiles à traiter analytiquement. Cependant, en se concentrant sur la convergence des termes résiduels et en utilisant des outils analytiques comme la formule d’Itô et les théorèmes de compacité, on peut démontrer que ces termes convergent vers zéro dans la limite ε → 0.

En somme, cette étude de la convergence des processus stochastiques dans le cadre des équations de Navier-Stokes montre qu'il est possible de passer d’un bruit additif à un bruit de transport, tout en maintenant la régularité des solutions dans un espace de Sobolev. Ce résultat repose sur une analyse détaillée des générateurs effectifs, des termes de correction et des intégrales stochastiques, et illustre la robustesse des méthodes modernes d'analyse stochastique dans le traitement de ces équations complexes.

La conclusion de cette analyse est cruciale pour mieux comprendre le passage du bruit additif au bruit de transport dans les systèmes de Navier-Stokes stochastiques. Les travaux ultérieurs pourraient explorer plus en détail les implications de ces résultats dans le contexte de la simulation numérique des fluides sous perturbations stochastiques, et comment ces résultats peuvent être appliqués à des modèles réels de phénomènes turbulents.

Comment les bruits de transport affectent la dynamique des fluides de second grade

Les modèles dynamiques des fluides, en particulier ceux de second grade, sont largement influencés par l'introduction de bruits stochastiques, notamment les bruits de transport. L'intégration de ces bruits dans les équations de Navier-Stokes, et leur impact sur le bien-fondé des solutions, est un domaine de recherche crucial dans la modélisation des phénomènes physiques complexes. Une telle approche nécessite une compréhension rigoureuse des espaces fonctionnels et des normes associées, notamment dans le contexte de la formulation faible des équations.

Dans ce cadre, on définit des normes spécifiques sur des espaces comme VV et WW. La norme sur VV, uV2=u2+α2u2\|u\|^2_V = \|u\|^2 + \alpha^2 \|\nabla u\|^2, combine la norme de uu et celle de son gradient, prenant ainsi en compte les variations locales de uu. La norme sur WW, uW2=uV2+curl(uα2u)2\|u\|^2_W = \|u\|^2_V + \|\text{curl}(u - \alpha^2 u)\|^2, ajoute une composante liée à la vorticité modifiée, essentielle pour modéliser le comportement turbulent du fluide sous l'influence de perturbations stochastiques. Ces espaces sont complets par rapport à leurs normes respectives, et l'inclusion compacte de WW dans VV garantit une convergence nécessaire dans les méthodes de résolution approchées. La séquence d’introductions des bruits, tels que les mouvements browniens indépendants, joue un rôle primordial dans la dynamique du fluide, influençant la solution de manière non triviale.

L'équation stochastique qui décrit ce système prend la forme suivante :

dvα=(νAucurl(v)×u+p)dt+k=1K(σku+pk)dWkdv_\alpha = (\nu A u - \text{curl}(v) \times u + \nabla p)dt + \sum_{k=1}^{K}(\sigma_k \cdot \nabla u + \nabla p_k) \circ dW_k

avec les conditions de divergence de uu égales à zéro, et des conditions de frontières imposées sur uαu_\alpha, telles que uαD=0u_\alpha |_{\partial D} = 0. La présence de termes stochastiques dans cette équation permet de capturer les effets turbulents et d’interagir avec la dynamique du fluide de manière probabiliste. Les termes σku\sigma_k \cdot \nabla u ne sont pas nécessairement divergents, ce qui oblige à introduire des termes de pression turbulente supplémentaires pour garantir la solvabilité du système.

Une des étapes essentielles dans l'étude de telles équations est l'introduction du projeté de Leray PP, qui permet de rendre plus explicite l'intégrale de Stratonovich et de passer à une forme plus transparente. Cela donne l’équation modifiée suivante, plus facilement traitable dans le cadre des approches analytiques :

d(uα2Auα)=(νAuαP(curl(vα)×uα))dt+k=1KP(σkuα)dWkd(u - \alpha^2 A u_\alpha) = (\nu A u_\alpha - P(\text{curl}(v_\alpha) \times u_\alpha)) dt + \sum_{k=1}^{K} P(\sigma_k \cdot \nabla u_\alpha) dW_k

En adoptant cette formulation, les aspects stochastiques du système deviennent plus transparents, et la modélisation du comportement fluide sous bruit est rendue plus gérable.

L'introduction de bruit de transport et de pression stochastique a des implications profondes sur l'existence et l'unicité des solutions à ces équations. Pour cela, on fait appel à des théorèmes de bien-posedness dans des espaces de Sobolev. En particulier, le processus uαu_\alpha est un processus stochastique qui doit satisfaire des conditions de continuité faible dans WW, ce qui permet de garantir que la solution obtenue est bien définie. Des résultats spécifiques, tels que le théorème de l'existence d'une solution faible unique pour uαu_\alpha, sont obtenus sous des hypothèses sur les conditions initiales et sur la régularité des fonctions de bruit σk\sigma_k.

Dans le cas de la limite inviscide des fluides de second grade, on suppose que les solutions approchées de l'équation stochastique peuvent être obtenues par des approximations de Galerkin, ce qui permet de chercher des solutions dans un espace de dimension finie WN=span{e1,...,eN}W_N = \text{span}\{e_1, ..., e_N\}. Ces approximations sont ensuite analysées pour garantir que les solutions convergent vers la solution de l'équation limitante, ce qui permet de montrer que le modèle stochastique est bien posé dans le cadre de la limite inviscide.

Il est important de noter que le terme de bruit stochastique dans cette approximation joue un rôle clé dans la régularité des solutions, en particulier dans la compréhension du comportement asymptotique du fluide. Les résultats de convergence des approximations de Galerkin, qui assurent la bonne convergence des trajectoires uNu_N vers la solution uu, sont essentiels pour prouver la validité de la solution limite. La notion de continuité faible des trajectoires dans l'espace WW est également un point crucial dans l’analyse du bien-fondé des solutions stochastiques.

La principale difficulté reste la gestion de la régularité des solutions dans les espaces de Sobolev et l’établissement de bornes a priori pour les solutions stochastiques. L’obtention de ces bornes est rendue complexe par la nature du bruit de transport, mais elles sont nécessaires pour garantir l'existence et la continuité des solutions dans des espaces fonctionnels adaptés.

Il est aussi fondamental de souligner l’importance de la gestion des termes de pression turbulente, qui, bien que stochastiques, sont nécessaires pour rendre le système dynamique complet et correct du point de vue physique et mathématique. La pression turbulente, en tant que terme additionnel dans les équations, modifie de manière significative la nature du système, et il est nécessaire de l'inclure pour maintenir la cohérence du modèle de fluide.

En conclusion, l'introduction des bruits de transport dans les modèles dynamiques des fluides de second grade non seulement permet d'étudier des phénomènes stochastiques réalistes, mais elle impose également une approche rigoureuse de la formulation faible des équations, la gestion de la régularité des solutions et l'analyse de la limite inviscide. Cette perspective est essentielle pour la modélisation avancée des fluides sous influences turbulentes et stochastiques.

Quelle est la place du bruit stochastique dans les équations primitives déterministes de fluides géophysiques ?

Les équations primitives, issues de l'approximation hydrostatique des équations de Navier-Stokes, constituent un modèle de base dans la dynamique des fluides utilisés en météorologie, notamment pour la prévision du temps. Ce modèle se distingue des autres approches par son caractère simplifié, où la vitesse verticale du fluide est considérée comme étant déterminée uniquement par la pression en surface, une hypothèse qui réduit la complexité des calculs sans compromettre les aspects essentiels de la dynamique atmosphérique. Cette approximation remonte à un travail pionnier de Bjerknes, qui a jeté les bases de la météorologie moderne au début du XXe siècle. Il a montré que la compréhension théorique des fluides pourrait être utilisée pour prévoir le temps, contrairement aux méthodes empiriques jusqu'alors utilisées.

Les équations primitives de Bjerknes ont évolué au fil du temps pour désigner spécifiquement l’approximation hydrostatique des équations de Navier-Stokes. Leur utilité en météorologie est immense, mais elle repose sur l’hypothèse de stabilité des conditions de température et de pression à grande échelle, un cadre qui se révèle souvent trop rigide face à la variabilité des phénomènes météorologiques réels.

Depuis plusieurs années, des recherches ont porté sur l’introduction de bruit stochastique dans ces équations, afin de mieux modéliser les incertitudes inhérentes aux systèmes atmosphériques et océaniques. Le bruit stochastique, ajouté sous forme de perturbations aléatoires, peut être de nature additive, mais dans des formulations plus récentes, il est souvent transporté par le fluide lui-même, ce qui modifie la dynamique des équations. Ces modèles, qui intègrent des termes stochastiques dans les équations primitives, permettent de rendre compte de phénomènes aléatoires comme les turbulences atmosphériques ou les oscillations océaniques de manière plus réaliste.

L’introduction de tels bruits stochastiques dans les modèles peut se faire de deux manières principales. La première approche, plus simple, consiste à ajouter un bruit additif aux équations. Cette méthode est souvent utilisée pour décrire des perturbations globales, mais elle ne capture pas complètement les effets complexes de la turbulence ou des variations locales des fluides. La seconde approche est beaucoup plus sophistiquée et consiste à introduire un bruit de transport, qui est directement lié à la dynamique du fluide et dont les effets varient selon la position dans le fluide. Cette approche permet de mieux saisir les comportements non linéaires et les interactions entre les différentes échelles de mouvement, en particulier dans les couches superficielles des océans ou de l'atmosphère.

La mise en place de ces équations stochastiques nécessite une théorie rigoureuse de l’existence et de la régularité des solutions. Les méthodes basées sur la régularité maximale stochastique dans l’espace LpL^p sont couramment utilisées pour étudier ces équations. Elles permettent d’étudier non seulement la régularité des solutions mais aussi la vitesse de convergence des approximations numériques, fournissant ainsi un cadre solide pour la simulation des systèmes complexes. Ces approches sont essentielles pour comprendre comment les perturbations stochastiques affectent la dynamique des fluides à grande échelle.

Les équations primitives stochastiques peuvent être divisées en deux grandes catégories : celles avec bruit de transport et celles avec conditions aux frontières stochastiques. Dans la première catégorie, le bruit de transport agit sur les variables du fluide à chaque point de l’espace, alors que dans la seconde, le bruit est associé aux conditions aux frontières du domaine, affectant ainsi la manière dont le fluide interagit avec les surfaces environnantes. Ces deux formulations ont des implications profondes sur la structure des solutions, notamment en termes de stabilité et de prévision à long terme.

Il est important de comprendre que, même si l'ajout de bruit stochastique semble être une simple généralisation des modèles classiques, il modifie radicalement la nature de la dynamique. En effet, le bruit peut introduire de nouveaux comportements de type chaotique ou cyclique qui ne sont pas capturés par les modèles déterministes. Ces effets doivent être soigneusement étudiés, car ils peuvent avoir des conséquences significatives sur la prévision météorologique ou sur la modélisation du climat.

Au-delà des résultats théoriques, l’application de ces modèles stochastiques ouvre la voie à des simulations plus réalistes des phénomènes géophysiques. Ces dernières peuvent, par exemple, aider à mieux comprendre la diffusion des courants océaniques ou à prédire des phénomènes extrêmes dans l’atmosphère. Cependant, l’un des défis majeurs reste de concilier la complexité accrue des modèles stochastiques avec les limitations des capacités de calcul modernes, ce qui nécessite une approche innovante en matière de réduction de modèles et de calcul parallèle.

Les résultats obtenus à travers ces modèles permettent également de tester des hypothèses sur la nature de la turbulence dans les fluides géophysiques. Par exemple, la transition entre les régimes déterministes et stochastiques pourrait éclairer des phénomènes complexes comme les oscillations internes dans l’océan ou les effets de grande échelle des tempêtes.

En somme, l'intégration du bruit stochastique dans les équations primitives enrichit la modélisation des fluides géophysiques et donne un aperçu plus nuancé des phénomènes qui régissent l’atmosphère et les océans. Toutefois, cette avancée théorique ne doit pas être considérée comme une solution définitive, mais plutôt comme une étape vers une meilleure compréhension et une modélisation plus précise des systèmes complexes qui influencent notre climat et notre environnement.

Quelle est la limite de l'équation d'Euler stochastique vers les équations de Navier–Stokes déterministes en 2D ?

Le processus de convergence des solutions faibles de l'équation d'Euler stochastique vers les solutions des équations de Navier–Stokes déterministes, lorsque le bruit devient de plus en plus concentré autour de la diagonale dans l'espace, est un problème complexe mais essentiel pour comprendre les dynamiques de fluides stochastiques à deux dimensions.

Soit une famille ωn{\omega_n} de solutions faibles aux équations d'Euler stochastiques. Ces solutions sont associées à des données initiales ωn0\omega_n^0 et des bruits WnW_n qui satisfont certaines propriétés de régularité. On observe que lorsque nn \to \infty, le bruit se "concentre", ce qui est représenté par la condition limnθn=0\lim_{n \to \infty} \| \theta_n \|_{\infty} = 0. Cela implique que les bruits WnW_n deviennent de plus en plus lisses à mesure que nn augmente. À partir de ces hypothèses, on peut démontrer que les solutions ωn\omega_n convergent en loi vers une solution déterministe ω0\omega_0 de l'équation de Navier–Stokes.

Ce résultat repose sur plusieurs étapes cruciales. La première étape consiste en une analyse de compacité. En effet, puisque les ωn0\omega_n^0 convergent faiblement vers ω0\omega_0 dans L2L^2, on peut en déduire que les lois des ωn\omega_n sont serrées dans une topologie appropriée. Cette compacité permet d'extraire une sous-suite convergente. On peut alors montrer que la limite de cette sous-suite, notée ωn\omega_n, existe et appartient à un espace de régularité plus faible que les ωn\omega_n, à savoir C([0,+);Hϵ)C([0, +\infty); H^{ -\epsilon}) pour tout ϵ>0\epsilon > 0, tout en satisfaisant une estimation PP-presque-sûre : supt0ωtL2ω0L2\sup_{t \geq 0} \|\omega_t\|_{L^2} \leq \|\omega_0\|_{L^2}.

Une fois que cette convergence est établie, il reste à identifier si ωn\omega_n satisfait encore l'équation d'Euler stochastique sous forme faible. À cet égard, il suffit de vérifier que le passage à la limite dans les intégrales stochastiques est valide, ce qui est souvent un défi technique. Cependant, sous certaines conditions, on peut utiliser des résultats standards comme le lemme de [6, Lemma 2.1] pour justifier la convergence des termes Itô. Le terme de bruit WnW_n converge ainsi vers zéro, ce qui permet de montrer que la limite ω\omega satisfait une équation des Navier–Stokes déterministes.

Ce processus met en évidence l'évolution de l'équation d'Euler stochastique vers une solution déterministe sous une forme de Navier–Stokes. Une fois cette convergence en loi établie, il est possible de prouver que la solution limite est unique, ce qui découle de théorèmes classiques d'unicité pour les équations de Navier–Stokes, notamment ceux fondés sur la régularité des solutions et l'analyse de l'opérateur de convolution KK.

Une des conséquences importantes de ce résultat est qu’il ouvre la voie à une compréhension plus approfondie des fluides turbulents dans un contexte stochastique, où le bruit joue un rôle clé. Le théorème montre que, sous certaines hypothèses sur le bruit et les données initiales, les solutions faibles stochastiques peuvent converger vers une solution déterministe aux équations de Navier–Stokes, même dans des contextes très chaotiques et instables. Cela a des implications profondes pour l’étude des modèles de turbulence stochastiques en mécanique des fluides, où les termes de bruit peuvent représenter des perturbations aléatoires dans le système, tout en convergeant vers un comportement déterministe à long terme.

Il est crucial pour le lecteur de bien comprendre que cette convergence repose sur des hypothèses techniques strictes sur les bruits WnW_n et les données initiales ωn0\omega_n^0, notamment la condition limnθn=0\lim_{n \to \infty} \| \theta_n \|_{\infty} = 0, qui garantit que les bruits deviennent de plus en plus concentrés. De plus, l’unicité des solutions dans cette limite est conditionnée par des résultats classiques concernant les équations de Navier–Stokes et la régularité des solutions dans les espaces fonctionnels appropriés.

Enfin, bien que l’on se soit limité à l’étude du cas particulier avec ν=1\nu = 1, les résultats sont facilement généralisables à des situations où la viscosité ν\nu est différente de 1. Ce type de généralisation est essentiel, car la viscosité affecte directement la structure des solutions et la vitesse de diffusion du fluide, ce qui est un facteur crucial dans les modèles de turbulence.