La dégradation de la cellulose, des protéines et du lignine dans l'eau supercritique (SCW) présente des chemins complexes et variés, influencés par les conditions de température et de pression, ainsi que par l'ajout de catalyseurs. Dans ce processus, plusieurs transformations chimiques ont lieu, aboutissant à la formation de gaz, d'acides, de composés aromatiques, et d'autres produits intermédiaires.

La cellulose, sous traitement en SCW, subit une déshydratation rapide, produisant des produits tels que le furfural et le 5-hydroxyméthylfurfural. Ces composés réagissent ensuite dans une série de transformations, comprenant la décomposition, l’isomérisation et la condensation, ce qui mène à la formation de divers produits aromatiques tels que la 7-hydroxy-1-indanone, le 2-vinylfuran, et des dérivés de la benzophénone, parmi d’autres produits réfractaires. Ces produits peuvent inhiber la gazéification et contribuer à la production de goudron. Pour améliorer l'efficacité de la gazéification et réduire la production de goudron, des catalyseurs tels que KOH, NaOH, ou des catalyseurs à base de nickel et de platine sont souvent utilisés. L'ajout d'un oxydant a également montré qu'il peut faciliter la décomposition des aldéhydes, inhibant ainsi la formation de goudron, de charbon et d'autres polymères. Les produits résultants sont principalement constitués d'hydrocarbures insaturés à faible nombre de carbones, incluant des cétones, des aldéhydes, des acides carboxyliques et leurs dérivés alkylés ou hydroxylés.

Les acides aminés, présents principalement dans les protéines, connaissent également une transformation significative en SCW. Ces acides sont hydrolysés en acides aminés et peptides, lesquels subissent ensuite des réactions de déamination et de décarboxylation, produisant de l'ammoniac et des acides organiques. Le processus de Maillard permet également la formation de composés hétérocycliques tels que l'indole, la pyrimidine et la pyrrole, qui inhibent la production de gaz dans le processus SCW. Les peptides, quant à eux, sont décomposés en une gamme de composés, notamment des hydrocarbures aromatiques, des aldéhydes, des amines aliphatiques et des diketopipérazines. L'étude des acides aminés en SCW est cruciale pour comprendre les voies de dégradation des protéines et l'impact de l'azote dans la gazéification de la biomasse.

Le comportement de différents acides aminés sous SCW révèle une grande variation. Par exemple, les produits principaux de la glycine sont l’ammoniac, l’acide glycolique et l’acide formique, tandis que l'alanine produit principalement de l’ammoniac, de l’éthylamine et de l’acide propanoïque. Des acides aminés plus complexes comme la phénylalanine donnent des produits tels que le styrène et le phényléthanol. Ces résultats montrent que la structure chimique des acides aminés influence fortement l'efficacité de la gazéification et le profil des produits obtenus.

L'ajout de certains sels alcalins et métaux dans le processus SCW peut également jouer un rôle catalytique important, en accélérant la décomposition des acides aminés et en améliorant la production d'hydrogène. Par exemple, l’ajout de NaNO3 ou de K2CO3 a démontré un effet catalytique positif sur la dégradation des acides aminés. Les recherches montrent que les complexes Ni–Pt/AC et Ni–Pd/AC permettent de reformer les intermédiaires C2+ produits à partir des acides aminés en H2 et CO2, illustrant l’importance de la catalyse pour optimiser les rendements du processus.

En ce qui concerne la lignine, sa structure chimique complexe, constituée de multiples unités fonctionnelles telles que des groupes hydroxyles, carboxyles et esters, est particulièrement sujette à l’hydrolyse en SCW. Cela entraîne la formation de composés phénoliques et d’aldéhydes comme le formaldéhyde. La dégradation de la lignine en SCW peut ainsi mener à la production d'une large gamme de produits, allant des acides phénoliques aux produits réfractaires plus complexes, influençant considérablement le rendement du processus de gazéification.

Les études sur la gazéification des composés organiques en SCW montrent une grande diversité de produits et de mécanismes réactionnels, qui varient selon la nature chimique des substances de départ, la température, la pression et les catalyseurs utilisés. Comprendre ces mécanismes est crucial pour améliorer les rendements en gazification, optimiser la production d’hydrogène et réduire la formation de produits indésirables tels que le goudron et le charbon.

Comment les composés organiques oxygénés et azotés se transforment dans l'eau subcritique et supercritique ?

Les composés organiques oxygénés, tels que les alcools, les aldéhydes, les cétones et les acides, jouent un rôle essentiel dans les processus de conversion en eau subcritique et supercritique (SCW et SCWO). Ces substances, qui interviennent principalement comme intermédiaires dans la dégradation de matières organiques complexes, sont capables de se transformer en une variété de produits finaux, incluant des gaz comme le CO2, le CO, le CH4, et des intermédiaires tels que l’hydrogène.

Par exemple, dans les réactions SCWO de méthanol, acide acétique et phénol, Zhang et al. ont démontré que le méthanol joue un rôle clé dans la co-oxydation, favorisant ainsi la dégradation de substances complexes comme le phénol. Le méthanol, une fois oxydé, génère des intermédiaires actifs tels que HO2· et OH·, ce qui initie une série de réactions de prolifération. L'alcool éthylique se distingue comme étant l'alcool le plus efficace pour la co-oxydation, libérant en effet la plus grande quantité de HO2· dans un temps donné, comparé à l'éthanol et à l'isopropanol. Cette capacité à générer des radicaux libres entraîne une chaîne de réactions dont la dégradation oxydative des composés organiques est accélérée.

Les aldéhydes, les cétones et les acides jouent également un rôle fondamental en tant que produits intermédiaires dans la gazéification de biomasse. Ils peuvent être transformés en CO2, en H2O, ou en d'autres composés sous des conditions de SCW et SCWO. Par exemple, la décarboxylation et la déshydratation sont les principales voies de réaction des acides organiques dans ces processus. Ces réactions entraînent la libération de dioxyde de carbone et d’hydrogène. Cependant, la décarboxylation, notamment, reste la réaction dominante dans les processus SCWG, facilitant l'élimination de l'oxygène sous forme de CO2. L’acide formique, par exemple, peut se décomposer facilement pour produire du CO2 et de l’H2O, tandis que l’acide acétique, bien que difficile à dégrader en SCWG, est également capable de stimuler la dégradation d’autres composés résistants comme le naphtalène et le phénol.

Les réactions de disproportionation des aldéhydes, telles que la réaction de l’acétaldéhyde et de la formaldéhyde, sont également cruciales dans la formation d’acides carboxyliques. Dans certaines conditions, des réactions redox peuvent transformer ces composés en méthanol et en acide formique. Ces dernières participent à la production d'hydrogène dans le cadre des processus de gazéification. Il est donc important de noter que l'introduction de certains composés, comme l’acide formique, peut accélérer la production d’hydrogène et améliorer l'efficacité globale de la gazéification en SCWG.

Les réactions entre les acides organiques et les radicaux libres jouent également un rôle important. Par exemple, l’acide acétique génère des radicaux libres comme CH3COO·, CH3·, ·COOH et ·COCH3, qui sont capables d’influencer la dégradation d’autres substances organiques réfractaires. Ce phénomène peut être exploité pour améliorer la dégradation de molécules complexes. La présence d’un catalyseur, comme le FeCl3, est également pertinente pour améliorer la production d’hydrogène à partir d’acides difficiles à dégrader, tels que l’acide humique.

La compréhension des transformations des composés organiques dans l’eau subcritique et supercritique, et notamment de la manière dont des composés comme les aldéhydes et les cétones réagissent sous ces conditions, est essentielle pour optimiser les processus de conversion énergétique et chimique. Les réactions redox, la formation de radicaux libres, et l'impact des différents catalyseurs jouent un rôle crucial dans l'amélioration de l'efficacité de la gazéification et dans la production de produits comme l’hydrogène.

Enfin, il est essentiel de prendre en compte que la dégradation complète de certains acides à chaînes longues (comme l'acide acétique) peut être difficile, et que l'efficacité de la conversion peut varier en fonction de la longueur de la chaîne carbonée et de la nature des réactifs. Les chercheurs ont observé que, bien que l’acide formique puisse être entièrement gazéifié, les acides à chaînes longues (C ≥ 2) sont plus résistants à la gazéification et se transforment en acides à chaînes plus courtes au cours du processus. Cela montre que la complexité des mécanismes réactionnels est à la fois un défi et une opportunité dans le domaine de la conversion de la biomasse en énergie.

Comment les Carbohydrates, les Lignocelluloses et les Catalyseurs Influencent-ils la Production de Biocrude en Liquéfaction Hydrothermale?

Les températures élevées jouent un rôle crucial dans la conversion de la biomasse en biocrude au cours de la liquéfaction hydrothermale (HTL). Lors de ce processus, des températures comprises entre 310 et 340 °C sont considérées comme optimales. Cependant, des températures excessivement élevées peuvent entraîner la dégradation excessive des composés organiques, réduisant ainsi le rendement en biocrude. Cela se produit en raison de la conversion de plus de substances en gaz et coke plutôt qu'en biocrude. Le contrôle précis de la température est donc essentiel pour maximiser l'efficacité de la production de biocrude.

Les carbohydrates, qui constituent une part importante de la biomasse, subissent principalement une hydrolyse lors de la liquéfaction hydrothermale, formant des monosaccharides tels que le glucose et le fructose. Ces monosaccharides peuvent ensuite subir des isomérisations et des réactions de dégradation. Cependant, à mesure que la température augmente, certaines liaisons C-C des monosaccharides se rompent, formant des molécules plus petites comme des aldéhydes et des acides. Certaines molécules de monosaccharides peuvent également se déshydrater et se cycliser pour former des composés cycliques tels que des furannes et des phénols, qui réagissent ensuite entre eux pour produire du biocrude. L'ajout de catalyseurs, comme le Na2CO3, peut favoriser la décarboxylation des carbohydrates, tandis que le K2CO3 améliore les réactions de dénitrification mais inhibe l'élimination du soufre, augmentant ainsi la teneur en soufre dans le biocrude. L'acide sulfurique et l'acide acétique favorisent la décarboxylation et la déshydratation des intermédiaires de la dégradation des polysaccharides, ce qui augmente la quantité de produits gazeux et de résidus. Par conséquent, le choix du catalyseur est essentiel pour contrôler les produits finaux du processus.

En ce qui concerne les lignocelluloses, qui se trouvent principalement dans les déchets agricoles et forestiers, elles se composent de cellulose, d'hémicellulose et de lignine. La cellulose, constituée de chaînes linéaires d'unités de glucose, est insoluble dans l'eau et les solvants organiques conventionnels, tandis que l'hémicellulose est formée de mannose, glucose et xylane. La lignine, quant à elle, est un polymère phénolique complexe. Au cours de la liquéfaction hydrothermale, la cellulose et l'hémicellulose sont d'abord dégradées pour produire des sucres C5 et C6, qui subissent ensuite des réactions d'isomérisation, de condensation, de dégradation et d'hydrogénation pour produire des intermédiaires à faible poids moléculaire. Ces produits intermédiaires se transforment ensuite en biocrude par des réactions de condensation, de cyclisation et d'isomérisation. La lignine, qui a une structure complexe, se dégrade principalement en composés phénoliques et en méthoxybenzène, et ces produits peuvent être hydrolysés en phénol. Le type de solvant utilisé influence également la dégradation des lignocelluloses. Par exemple, l'utilisation d'éthanol ou de méthanol sous conditions supercritiques favorise la dégradation de la lignine, mais la conversion des lignocelluloses et le rendement en biocrude sont généralement plus faibles. Cependant, l'utilisation de solvants co-solvants, comme un mélange de méthanol et d'éthanol, améliore considérablement la conversion des lignocelluloses et le rendement en biocrude.

Outre l'optimisation de la température et du catalyseur, il est essentiel de comprendre l'effet de la composition de la biomasse sur le processus de liquéfaction hydrothermale. Les sucres réducteurs, par exemple, réagissent avec les acides aminés pour former des composés hétérocycliques contenant de l'azote. L'augmentation du rapport eau/biomasse favorise la formation de substances solubles dans l'eau, ce qui est directement lié à la production de plus de substances hydrosolubles et à une meilleure efficacité de la conversion. En outre, la réduction de l'azote dans les produits finaux, bien que favorisée par certains catalyseurs, peut entraîner une réduction de la qualité du biocrude, car les composés azotés sont souvent associés à des propriétés indésirables.

L'utilisation d'hydrogénation pendant la réduction catalytique à haute température favorise la formation de composés polycycliques aromatiques et de composés azotés cycliques. Cela accentue la décarboxylation et la déshydroxylation, des processus qui augmentent la dégradation des matières organiques et favorisent la production de biocrude de haute qualité. Il est donc essentiel de maîtriser les conditions de réaction, telles que la température, le type de catalyseur et la composition de la biomasse, pour optimiser la production de biocrude.

L'efficacité de la liquéfaction hydrothermale dépend aussi de facteurs externes tels que l'humidité, le type de biomasse, et la durée du processus. Une durée trop longue de traitement peut entraîner une dégradation excessive des matières premières, tandis qu'une durée trop courte peut limiter la conversion des matières organiques. La gestion optimale de ces paramètres est essentielle pour obtenir un rendement maximal en biocrude, en minimisant les sous-produits indésirables tels que le coke et les gaz.

Les microalgues comme source de biocarburants : défis et opportunités technologiques

Les microalgues représentent une option particulièrement prometteuse pour la production de biocarburants, en raison de leur productivité exceptionnelle, de leur faible empreinte écologique et de leur capacité à contribuer à la réduction des gaz à effet de serre. Plusieurs caractéristiques uniques des microalgues en font des candidates idéales pour remplacer les carburants fossiles, tout en répondant à des défis environnementaux majeurs.

Tout d'abord, les microalgues ont un rendement en biocarburants beaucoup plus élevé que les cultures traditionnelles. Certaines souches de microalgues peuvent produire des biocarburants jusqu’à 60 fois plus efficacement que le soja, environ 15 fois plus que les plantes terrestres, et près de 5 fois plus que l’huile de palme, par acre de terre par an. Ce rendement remarquable fait des microalgues une option hautement efficace et viable pour la production de biocarburants, surtout lorsque l'on considère la limitation des terres agricoles disponibles pour les cultures énergétiques.

Un autre avantage majeur des microalgues réside dans leur cycle de croissance extrêmement court. En seulement 24 heures, il est possible de voir se développer entre 2 et 5 générations. Cette croissance rapide permet une culture fréquente et efficace des microalgues pour la production de biocarburants, bien plus rapide que celle des biomasses terrestres traditionnelles. Cette capacité à croître à un rythme accéléré est essentielle pour une production continue et soutenue de bioénergie, en particulier dans un contexte où la demande en biocarburants ne cesse d'augmenter.

Les microalgues peuvent également être cultivées dans une variété d'environnements non compétitifs avec les terres agricoles, tels que les zones de déchets d'eaux usées ou les zones salines-alkalines. Cette flexibilité élimine la nécessité d’utiliser des terres agricoles précieuses, ce qui permet de produire des biocarburants sans empiéter sur les ressources alimentaires. En exploitant des terrains inadaptés à l’agriculture traditionnelle, il est possible de libérer des terres agricoles pour la production alimentaire tout en assurant une production énergétique durable.

En outre, les microalgues jouent un rôle crucial dans la réduction des effets de serre. Par le biais de la photosynthèse, elles captent le dioxyde de carbone (CO2) présent dans l'atmosphère, contribuant ainsi à réduire la concentration de ce gaz à effet de serre. Leur capacité unique à capter le CO2 pourrait en faire un allié de taille dans la lutte contre le réchauffement climatique, offrant une solution potentielle pour atténuer les impacts négatifs des émissions de gaz à effet de serre.

Cependant, malgré ces avantages évidents, la conversion de l'huile biocrude des microalgues en biodiesel présente encore des défis. Bien que cette conversion soit largement reconnue comme une alternative écologique au diesel fossile, elle reste confrontée à des problèmes d'efficacité économique, en particulier en ce qui concerne les coûts et la faisabilité de la production à grande échelle. Les technologies de conversion thermochimique, notamment la liquéfaction hydrothermale (HTL), semblent offrir des résultats prometteurs en termes d'efficacité, mais des obstacles subsistent. L’HTL, qui se déroule à des températures et pressions élevées, est avantageuse car elle n'exige pas de séchage préalable des matières premières, généralement riches en eau, ce qui réduit les coûts d'énergie.

Un autre défi majeur pour la production de biocarburants de haute qualité à partir de microalgues est la présence de composés azotés et métalliques dans l'huile biocrude. Ces éléments peuvent affecter la qualité du carburant et l’efficacité des processus de raffinage. Les composés azotés peuvent entraîner la production de polluants tels que les oxydes d'azote (NOx) lors de la combustion, tout en nuisant à la performance des catalyseurs dans les étapes de mise à niveau du biocrude. En conséquence, des normes strictes ont été mises en place pour limiter la teneur en azote dans les carburants. Par exemple, le Département de l'énergie des États-Unis a fixé un objectif pour la teneur en azote dans les carburants à base d'algues à moins de 0,05% (500 ppm).

La présence de métaux comme l'Al, Ca, Fe, K, Mg et Na dans l'huile biocrude des microalgues pose également des problèmes de dégradation des équipements et de réduction de la qualité du produit. Ces métaux peuvent provoquer une corrosion et un encrassement des équipements, ou entraîner une désactivation des catalyseurs. Pour garantir la sécurité et la faisabilité économique des opérations de raffinerie, il est crucial que la teneur en métaux soit inférieure à 1000 ppm. Le processus de démétallisation devient donc essentiel pour obtenir des huiles biocrudes de qualité suffisante pour les biocarburants commerciaux.

Les technologies de dénitrification et de démétallisation, bien que largement étudiées pour la conversion de l’huile biocrude, nécessitent encore des développements pour optimiser leurs performances. Des recherches sont en cours pour mieux comprendre les mécanismes de dénitrification et les réactions catalytiques qui permettent de réduire la présence de ces impuretés dans le biocarburant. De plus, les conditions de traitement doivent être adaptées pour maximiser l'efficacité de ces processus sans compromettre la qualité du produit final.

Les méthodes actuelles d'évaluation de la durabilité et de l'impact environnemental des biocarburants à base de microalgues, comme les analyses du cycle de vie (LCA) et les évaluations exergo-environnementales, montrent qu'une amélioration continue de l'intégration thermique et de la récupération des flux de déchets peut considérablement accroître l'efficacité énergétique de ces systèmes bioénergétiques.

La recherche dans ce domaine est loin d’être terminée, et une meilleure compréhension des processus chimiques et des conditions optimales pour la conversion des microalgues en biocarburants est essentielle pour en maximiser le potentiel. Pour aller plus loin, une attention particulière doit être portée à la réduction des coûts de production, à la gestion des impuretés présentes dans les biocarburants et à la mise en œuvre de technologies de purification et de mise à niveau des biocarburants pour répondre aux normes internationales de qualité.