Dans un environnement OpenStack, l'attribution d'adresses IP flottantes permet de rendre des instances accessibles depuis l'extérieur, notamment par Internet. Une adresse IP flottante est un identifiant IP attribué à une instance, mais qui peut être déplacé d'une instance à une autre selon les besoins. Cela permet de garantir une flexibilité dans l'accès aux services, tout en maintenant la sécurité du réseau.
Une fois les réseaux configurés, vous pouvez attribuer des adresses IP flottantes aux instances pour les rendre accessibles de manière publique. Pour ce faire, il suffit de créer une IP flottante à partir du réseau externe avec la commande suivante :
Cela alloue une adresse IP flottante depuis le réseau ext-net. Ensuite, cette adresse peut être associée à une instance spécifique pour permettre un accès externe. Par exemple, pour associer une adresse IP flottante à une instance nommée test-instance, la commande suivante est utilisée :
En remplaçant test-instance par le nom de votre instance et 203.0.113.101 par l'IP flottante attribuée, vous rendez l'instance accessible depuis le réseau public.
La gestion de la sécurité est également essentielle pour protéger l'accès aux instances et au réseau dans son ensemble. Les groupes de sécurité et les règles de pare-feu permettent de définir quels types de trafic sont autorisés à entrer et sortir des instances. Par exemple, pour créer un groupe de sécurité pour les serveurs web, vous pouvez utiliser la commande suivante :
Une fois le groupe créé, vous pouvez y ajouter des règles pour autoriser le trafic entrant sur certains ports. Par exemple, pour autoriser l'accès SSH (port 22) et HTTP (port 80), les commandes suivantes doivent être exécutées :
Cela permet d’ouvrir ces ports à partir de n’importe quelle adresse IP externe. Une fois ces règles appliquées, il suffit d’ajouter le groupe de sécurité à l'instance en utilisant cette commande :
Cela affecte le groupe de sécurité aux instances sélectionnées, et vous vous assurez que seules les connexions autorisées, selon les règles définies, peuvent atteindre l'instance.
La configuration de la topologie du réseau dans OpenStack implique de définir des réseaux internes pour la communication entre instances, un réseau externe pour l'accès public et éventuellement un réseau de stockage pour les transferts de données dédiés. Cela permet une gestion fine du trafic, garantissant une séparation entre les différentes couches du système.
Pour résumer, nous avons vu comment configurer les IP flottantes pour accéder aux instances depuis l'extérieur, ainsi que l'importance des groupes de sécurité pour assurer un contrôle granulaire du trafic réseau. Ces étapes permettent de garantir l’accessibilité des ressources tout en maintenant un niveau de sécurité optimal dans l’environnement OpenStack. La mise en place correcte de ces mécanismes est indispensable pour construire une infrastructure cloud fiable et sécurisée.
Outre la configuration de l’IP flottante et des règles de pare-feu, il est crucial de bien comprendre les principes de gestion de la sécurité dans OpenStack. La mise en place de groupes de sécurité et de règles de pare-feu ne doit pas être vue comme une tâche ponctuelle, mais comme une pratique continue d’évaluation et de mise à jour des accès réseau. Les services évoluent, les exigences de sécurité aussi, et la configuration des accès doit donc être régulièrement revue pour s’adapter à de nouveaux risques et besoins. De plus, une approche proactive vis-à-vis de la surveillance des accès et de l’audit des journaux de sécurité permet de détecter rapidement toute tentative d’accès non autorisé, renforçant ainsi la résilience du système.
Comment configurer Glance pour utiliser Ceph comme backend de stockage
Dans les environnements OpenStack, la gestion des images des machines virtuelles est essentielle. Glance, le service responsable de la gestion des images, peut être configuré pour utiliser Ceph, une solution de stockage distribuée et scalable, comme backend de stockage. Ce processus permet de garantir une haute disponibilité et une performance optimale des images utilisées dans vos instances. Voici comment configurer Glance pour tirer parti de Ceph et ainsi profiter d'une solution de stockage robuste.
La première étape consiste à configurer le client Ceph sur le nœud Glance. Une fois le client Ceph installé, il est nécessaire d'ajuster la configuration de Glance pour qu'il utilise Ceph comme backend. Pour cela, il faut modifier le fichier de configuration de Glance, situé à /etc/glance/glance-api.conf.
Dans ce fichier, il faut mettre à jour les sections [DEFAULT] et [glance_store] pour qu'elles pointent vers Ceph. Voici les options clés à ajuster :
Ces options indiquent à Glance d'utiliser le backend rbd (RADOS Block Device) de Ceph. Il est crucial de spécifier les éléments suivants :
-
stores : Définit les backends de stockage disponibles, ici
rbdest utilisé pour Ceph. -
default_store : Définit
rbdcomme backend de stockage par défaut. -
rbd_store_pool : Désigne le pool Ceph où les images seront stockées.
-
rbd_store_user : Définit l'utilisateur Ceph qui sera utilisé (ici, l'utilisateur
glance). -
rbd_store_ceph_conf : Le chemin vers le fichier de configuration Ceph.
Après avoir effectué ces modifications, il est important de s'assurer que l'utilisateur Glance dispose des permissions nécessaires pour accéder au fichier de clé Ceph. Cela peut être fait avec les commandes suivantes :
Une fois les configurations terminées, il faut redémarrer le service Glance pour appliquer les changements :
Pour vérifier que Glance utilise bien Ceph comme backend, il est possible d'uploader une image et de vérifier sa présence dans Ceph. Pour cela, une commande comme celle-ci peut être utilisée pour créer une image dans Glance :
Une fois l'image uploadée, on peut vérifier qu'elle est correctement stockée dans le pool Ceph en utilisant la commande suivante pour lister les objets du pool images :
Cela affichera les objets correspondants aux images téléchargées.
Enfin, pour tester le bon fonctionnement du stockage Ceph, il est possible de lancer une instance en utilisant l'image stockée dans Ceph. Cela peut être fait avec la commande suivante :
Le processus de lancement de l'instance devrait démontrer que l'image est correctement récupérée depuis Ceph.
Il est également crucial de surveiller régulièrement l'état de santé de votre cluster Ceph pour vous assurer que Glance continue à avoir un accès fiable aux données des images. Vous pouvez le faire avec la commande suivante :
Cela vous donnera un aperçu de la santé du cluster Ceph, y compris des avertissements ou des erreurs éventuelles.
À mesure que votre référentiel d'images se développe, il sera nécessaire d'augmenter la capacité de votre cluster Ceph. Cela peut être accompli en ajoutant de nouveaux OSDs (Object Storage Daemons) à Ceph pour augmenter à la fois la capacité et la performance :
N'oubliez pas de suivre la documentation de Ceph pour configurer et ajouter de nouveaux OSDs correctement.
Enfin, la mise en place d'une stratégie de sauvegarde et de récupération est essentielle pour garantir la sécurité des données critiques, telles que les images. Ceph offre des capacités de snapshot qui peuvent être utilisées pour créer des sauvegardes point-in-time des images :
En utilisant Ceph comme backend pour Glance, vous bénéficiez d'une solution de stockage fiable et scalable, garantissant que vos images sont stockées en toute sécurité et accessibles rapidement pour le déploiement d'instances.
Comment gérer les volumes dans Cinder pour une gestion efficace du stockage
La gestion des volumes dans Cinder, un composant essentiel d'OpenStack pour la gestion du stockage en nuage, est une tâche cruciale pour les applications nécessitant un stockage persistant et évolutif. Dans le cadre d'une instance déployée pour un environnement comme GitforGits, la création et l'attachement de volumes jouent un rôle central dans la gestion des besoins complexes en stockage, qu'il s'agisse de volumes multiples ou de volumes de grande capacité.
Avant de créer un volume, il est impératif de bien comprendre les besoins de stockage de l'application. Ces besoins incluent la taille du volume, le type de backend de stockage (par exemple SSD ou HDD), ainsi que les considérations de performance spécifiques à l'application. Supposons que l'on souhaite créer un volume de 100 Go pour une application de base de données nécessitant des performances élevées. La commande pour créer un tel volume dans Cinder serait la suivante :
Cette commande génère un volume de 100 Go, nommé gitforgits-db-volume. Pour vérifier que la création a été effectuée correctement, il suffit de lister tous les volumes existants avec la commande suivante :
Cela affichera le volume nouvellement créé avec son statut marqué comme « disponible ». Si des volumes supplémentaires sont nécessaires pour d'autres applications, comme un volume pour le stockage des journaux de l'application, il est possible de répéter le processus avec un volume de 50 Go par exemple :
Une fois les volumes créés, l'étape suivante consiste à les attacher à une instance déjà déployée. Pour identifier l'instance à laquelle vous souhaitez attacher les volumes, il suffit de lister les instances déployées :
Cela affichera les instances disponibles avec leur ID ou nom. Après avoir repéré l'instance souhaitée, il est possible d'attacher le volume à l'instance à l'aide de la commande suivante :
La commande permet d'attacher le volume gitforgits-db-volume à l'instance désignée. Pour vérifier que l'attachement a été effectué avec succès, il est nécessaire d'inspecter les détails de l'instance en utilisant :
Il faut rechercher l'attribut os-extended-volumes:volumes_attached pour confirmer que le volume a bien été attaché. De même, pour attacher un volume supplémentaire comme gitforgits-log-volume, la commande est similaire :
Cette étape garantit que tous les volumes nécessaires sont connectés à l'instance, prête à être utilisée. Une fois les volumes attachés, il est essentiel de vérifier qu'ils sont bien reconnus par l'instance et qu'ils sont prêts à être utilisés. Pour cela, l'accès à l'instance se fait par SSH et l'on liste les disques attachés via la commande :
Cela permet de vérifier que les volumes apparaissent comme des périphériques de bloc, typiquement sous les noms /dev/vdb et /dev/vdc. Une fois les volumes identifiés, il est nécessaire de les formater avant de pouvoir les utiliser. On utilise pour cela la commande suivante, qui formate les volumes avec le système de fichiers ext4 :
Ces commandes créent également des répertoires où les volumes seront montés. Ensuite, pour monter les volumes, on utilise les commandes suivantes :
Une fois les volumes montés, il est possible de vérifier que les systèmes de fichiers sont correctement montés et fonctionnent en utilisant la commande :
Cela permet de visualiser les volumes montés et leurs capacités respectives.
Afin d'automatiser ce processus pour de futurs déploiements, il est recommandé d'utiliser des scripts Cloud-Init. Ces scripts permettent de préconfigurer les volumes et leur attachement dès que l'instance est lancée. Un exemple de script pourrait être le suivant :
Ce script peut être passé à l'instance lors de sa création avec l'option --user-data :
Cela permet d'automatiser la gestion des volumes, garantissant qu'ils seront prêts à l'utilisation dès le démarrage de l'instance.
En plus de la gestion des volumes, un autre aspect clé de la gestion du stockage est la gestion des instantanés (snapshots). Les instantanés permettent de capturer l'état d'un volume à un moment donné, offrant ainsi une solution de sauvegarde rapide en cas de suppression accidentelle ou de corruption des données.
Pour créer un instantané d'un volume, il convient d'abord d'identifier le volume concerné, puis de créer l'instantané avec la commande suivante :
Une fois l'instantané créé, il est possible de le gérer, de le supprimer si nécessaire ou même de restaurer un volume à partir de cet instantané. Par exemple, pour restaurer un volume à partir de l'instantané, vous pouvez créer un nouveau volume basé sur l'instantané :
Cette capacité à restaurer rapidement des volumes à un état antérieur est essentielle pour assurer la protection des données et minimiser les risques de perte d'informations critiques.
Dans l'ensemble, la gestion des volumes dans Cinder, de leur création à leur gestion via des instantanés, est un élément fondamental pour offrir un stockage fiable et sécurisé dans des environnements cloud comme OpenStack.

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