La classification des nævus repose sur une approche histopathologique et clinique minutieuse, permettant une meilleure compréhension de leur comportement, de leur potentiel évolutif, et des implications thérapeutiques qui en découlent. Les nævus épidermiques, congénitaux ou acquis, représentent une diversité d’entités aux caractéristiques bien distinctes.

Le nævus épidermique, souvent linéaire et suivant les lignes de Blaschko, est généralement présent dès la naissance. Il résulte d’une hyperplasie localisée des kératinocytes et peut s’associer à des anomalies systémiques dans le cadre de syndromes plus complexes. Sur le plan clinique, il se manifeste par des plaques verruqueuses hyperkératosiques, parfois pigmentées, qui persistent à l’âge adulte sans potentiel malin significatif.

Le nævus acquis commun, ou nævus mélanocytaire acquis, est une prolifération bénigne de mélanocytes, apparaissant en général pendant l’enfance ou l’adolescence. Ces lésions sont bien limitées, de couleur homogène, souvent brun clair à foncé, symétriques, et de forme ronde ou ovale. Leur évolution naturelle est caractérisée par une maturation histologique depuis un nævus jonctionnel vers un nævus dermique.

Le nævus de Spitz, entité particulière, se présente typiquement comme une papule rosée ou érythémateuse, d’apparition rapide chez l’enfant ou le jeune adulte. Bien qu’histologiquement il puisse mimer un mélanome, son comportement reste en général bénin. Il nécessite néanmoins une approche diagnostique prudente, souvent accompagnée d’une excision à visée diagnostique et préventive.

Le nævus spilus, ou nævus tacheté, associe une tache café au lait à des macules ou papules mélaniques plus foncées en son sein. Il est en général bénin mais a été associé, dans de rares cas, à des mélanomes surajoutés, imposant une surveillance dans certains contextes.

Le nævus bleu, profond et dermique, doit sa coloration à l’effet Tyndall, résultant de la présence de mélanocytes profondément situés. Il est souvent unique, stable et asymptomatique. Toutefois, certaines formes cellulaires, plus volumineuses, peuvent avoir un potentiel malin rare, ce qui justifie l’exérèse dans les cas atypiques.

Le nævus halo, ou nævus de Sutton, se distingue par la présence d’un anneau dépigmenté périlésionnel. Ce phénomène est interprété comme une réaction immunitaire contre les mélanocytes, parfois associé à une régression spontanée. Il peut également apparaître en contexte de vitiligo ou de réponse immunologique post-mélanomateuse.

Le nævus combiné réunit plusieurs types histologiques dans une même lésion : par exemple, un nævus bleu et un nævus mélanocytique conventionnel. Il en résulte une apparence clinique souvent hétérogène, posant des défis diagnostiques et pouvant justifier un examen histologique.

En marge des nævus, les lentigines doivent être évoquées. Les lentigos solaires, liés au photovieillissement, sont fréquents chez les sujets à phototype clair. Le lentigo simplex, quant à lui, apparaît indépendamment de l’exposition solaire, dès l’enfance. La macule café au lait (CALM), unique ou multiple, nécessite une vigilance diagnostique dans le cadre de maladies génétiques comme la neurofibromatose de type 1.

Les éphélides (taches de rousseur), pigmentations bénignes activées par les UV, se distinguent par leur réversibilité saisonnière. À l’inverse, la macule mélanotique reste stable, souvent isolée, et peut se retrouver sur les muqueuses, nécessitant parfois une biopsie en cas de modification.

La mélanose névoïde linéaire et tourbillonnante (Linear and Whorled Nevoid Hypermelanosis) constitue une entité rare, souvent congénitale, caractérisée par des stries pigmentées suivant les lignes de Blaschko, traduisant une mosaïque pigmentaire.

Dans l’évaluation clinique de ces lésions, la reconnaissance des critères de bénignité (symétrie, bords réguliers, coloration homogène, évolution stable) est essentielle, mais ne doit jamais se substituer à l’analyse histopathologique lorsqu’un doute persiste. Il faut également rappeler que le contexte clinique (âge du patient, antécédents, phototype, évolution de la lésion) guide la stratégie de prise en charge.

Outre la description morphologique, il importe de sensibiliser le lecteur à l’idée que les nævus ne sont pas de simples entités esthétiques. Ils peuvent être le reflet de syndromes génétiques complexes (syndrome de Schimmelpenning, syndrome du nævus basocellulaire, etc.) ou s’inscrire dans des histoires familiales à risque de mélanome. L’approche doit donc être à la fois morphologique, contextuelle et, parfois, génétique.

La connaissance approfondie des sous-types de nævus permet une classification rigoureuse, un diagnostic différentiel affiné (notamment vis-à-vis du mélanome), et une prise en charge adaptée. Le clinicien doit maîtriser non seulement l’anatomie pathologique de ces lésions, mais aussi leur dynamique évolutive et leur comportement biologique, parfois imprévisible malgré une apparence clinique rassurante.

Comment gérer les complications et le traitement de la sclérodermie systémique et de la morphea : approche clinique et thérapeutique

La sclérodermie, dans ses différentes formes, représente un défi majeur pour les cliniciens en raison de la complexité de sa gestion et de l'impact considérable qu'elle peut avoir sur la qualité de vie des patients. Les formes diffuses de sclérodermie systémique (SSc) sont particulièrement préoccupantes, car elles entraînent souvent des complications graves, telles que des maladies artérielles rénales sévères, pouvant aboutir à la mort si non prises en charge de manière adéquate. En revanche, les patients atteints de sclérodermie limitée, comme le syndrome CREST, ont une espérance de vie plus longue, bien que leur état s'aggrave progressivement avec le temps. Pour cette raison, il est essentiel de diriger ces patients vers un centre spécialisé dans la sclérodermie, où ils peuvent recevoir des soins optimisés, bien que la maladie soit toujours évolutive.

Le traitement de la sclérodermie systémique diffuse (SSc) repose principalement sur l’utilisation de médicaments immunosuppresseurs. Le mycophénolate mofétil (MMF) est désormais privilégié par rapport au méthotrexate (MTX), en raison de son efficacité pour lutter contre la fibrose cutanée et la prévention du remodelage pulmonaire. Bien que le MMF mette environ trois mois pour produire des effets dans les maladies générales, il est souvent nécessaire d'attendre environ six mois pour observer des résultats dans les conditions fibreuses, telles que la SSc. Pour cette raison, il est conseillé d'initier rapidement le traitement à des doses élevées (500 mg deux fois par jour, puis 1 500 mg après deux semaines si les tests sont favorables), car la fibrose est difficile à inverser. Un autre médicament qui peut être envisagé est le rituximab, bien qu'il soit associé à des effets secondaires plus importants que le MMF. Dans les cas réfractaires, on pourrait également envisager l'utilisation d'immunoglobulines intraveineuses (IVIG), administrées à raison de 2 g/kg par mois.

Les ulcères digitaux, caractéristiques des crises de Raynaud liées aux connectivites, doivent être traités comme une urgence. La progression rapide de ces ulcères, pouvant mener à des amputations, nécessite une prise en charge immédiate, souvent avec des vasodilatateurs intraveineux. En outre, la toxine botulique (Botox) a montré son efficacité pour traiter ces ulcères précoces, bien qu'elle soit beaucoup moins coûteuse et potentiellement plus accessible que les vasodilatateurs intraveineux. Pour traiter ces ulcères, il est crucial d'utiliser un traitement adapté, de sorte que les documents médicaux soient rédigés de manière explicite pour faciliter la couverture par les assurances.

Dans la prise en charge des ulcères, une approche multifacette peut être bénéfique. L'application de la crème EMLA sur les espaces interdigitaux avant l'injection de Botox, ainsi que la technique correcte d'injection, peuvent améliorer l'efficacité du traitement. L'injection doit être réalisée avec précision, en injectant 0,1 cc dans chaque espace interdigital, de préférence à un angle de 45 degrés, jusqu'à atteindre l'os, pour garantir un effet maximal.

En ce qui concerne le traitement de la maladie de Raynaud, un traitement de première intention consiste en des modifications du mode de vie et des bloqueurs des canaux calciques comme le nifédipine à libération prolongée. Les inhibiteurs de la phosphodiestérase, tels que le tadalafil et le sildénafil, peuvent également être utilisés. Le traitement par Botox peut être envisagé pour les formes plus sévères, bien que ce dernier soit réservé aux cas réfractaires. En dernier recours, les vasodilatateurs intraveineux peuvent être nécessaires.

Une autre complication fréquente chez les patients atteints de sclérodermie est la microstomie, qui impacte profondément la qualité de vie des patients, en particulier en raison de la difficulté à manger et à parler. Le traitement peut inclure des interventions locales, telles que le recours à des lasers CO2, des injections de graisse ou des produits de comblement injectables, en complément du traitement systémique.

Quant à la morphea, bien que cette maladie présente des similitudes avec la sclérodermie, elle ne progresse pas vers une sclérodermie systémique. Il est donc crucial d'expliquer aux patients qu'ils ne doivent pas confondre ces deux affections. La morphea se caractérise par une fibrose localisée, souvent sans implication interne. Son traitement repose principalement sur des médicaments immunosuppresseurs comme le méthotrexate, bien qu'en cas de forme plus sévère, des médicaments comme le MMF ou les inhibiteurs de Janus kinases (JAKis) peuvent être envisagés. Le traitement des formes plus légères inclut l'utilisation de topiques comme le calcipotriène ou des photothérapies.

Le suivi des patients atteints de morphea peut être difficile, car il est souvent difficile de juger de l'efficacité du traitement en raison de la lente évolution de la maladie. Cependant, les signes cliniques tels que la disparition de la rougeur ou l'absence de nouvelles lésions permettent de mesurer l'efficacité du traitement. En cas de réactivation de la maladie, le traitement peut être réintroduit, et il est important d'attendre deux ans de stabilité avant de commencer à diminuer le traitement.

Le traitement de la morphea doit être individualisé en fonction de la présentation clinique, que ce soit pour une forme localisée ou généralisée. Les formes plus graves, comme la morphea linéaire, nécessitent une attention particulière en raison du risque de contractures articulaires. Un suivi régulier et un traitement adapté, incluant des interventions physiques pour améliorer la mobilité, sont essentiels.

Les patients atteints de sclérodermie ou de morphea doivent être suivis dans des centres spécialisés pour garantir une prise en charge optimale, adaptée à la progression de la maladie et aux complications associées.

Quels traitements sont réellement efficaces contre les alopécies inflammatoires et cicatricielles ?

L'utilisation d'huiles essentielles comme le romarin ou la citronnelle dans le traitement des alopécies est non seulement inefficace, mais peut également compromettre l’absorption des traitements médicamenteux lorsqu’elles sont appliquées sur le cuir chevelu. Elles peuvent toutefois être utilisées sur la tige capillaire, à condition de ne pas entrer en contact avec le cuir chevelu. En parallèle, l’usage excessif de produits chimiques tels que les défrisants, les permanentes, les teintures ou les agents décolorants peut engendrer des dommages structurels majeurs à la tige pilaire, ce qui souligne l’importance d’évaluer les habitudes capillaires, notamment lors des premières consultations.

Les greffes capillaires représentent une option technique, mais leur succès n’est jamais garanti à 100 %, même dans les formes non cicatricielles. On estime que le taux de survie des greffons se situe autour de 75 à 80 % dans les formes non cicatricielles, et avoisine les 60 % dans les formes cicatricielles, ce qui reste notable. Néanmoins, l’indication dépend de l’espace disponible sur le cuir chevelu, et dans les cas où la densité capillaire reste acceptable, le recours au plasma riche en plaquettes (PRP) peut être envisagé.

Le PRP s’inscrit dans le champ de la médecine régénérative. Injecté en intradermique, il présente une efficacité variable, estimée à 60 % au mieux. Cette variabilité est multifactorielle : méthodes de centrifugation, techniques d'extraction des plaquettes, état de santé général du patient (traitement par corticoïdes, comorbidités...). Les exosomes, vésicules extracellulaires riches en facteurs de croissance, émergent comme une alternative prometteuse, permettant une application topique, notamment en post-procédures de resurfaçage ou dans les soins post-brûlure.

La micropigmentation, qui consiste à déposer des pigments dans le derme en micro-points, peut aussi jouer un rôle camouflant non négligeable dans les zones touchées par une perte folliculaire définitive.

Dans les alopécies cicatricielles, l’identification précoce des signes d’inflammation active (érythème, squames, prurit, sensation de brûlure, douleur) est cruciale, l’objectif étant de freiner l’évolution avant la destruction folliculaire irréversible. Ces formes peuvent coexister avec des formes non cicatricielles, rendant nécessaire une approche thérapeutique hybride : contrôle de l’inflammation et stimulation de la repousse sur les follicules encore viables.

La complexité histologique du cuir chevelu, bien plus difficile à interpréter que celle de la peau, mène souvent à des diagnostics erronés. Il devient alors judicieux de se détacher temporairement des rapports histologiques antérieurs pour réévaluer cliniquement la situation. Certaines présentations, notamment chez les patientes portant des dreadlocks, peuvent mimer des formes cicatricielles comme la CCSA (alopécie centrale centrifuge cicatricielle) à l’histologie, alors qu’il s’agit de tractions répétées. Un traitement ciblé des formes non cicatricielles peut, dans ce contexte, aider à révéler l’ampleur réelle des lésions cicatricielles.

En cas de suspicion de lupus ou lorsque la distinction entre LPP (lichen planopilaire) et CCSA s’avère floue, une biopsie s’impose — notamment si un traitement par mycophénolate mofétil (MMF) est envisagé. Toutefois, la majorité des cas peuvent être diagnostiqués cliniquement par un clinicien expérimenté.

Le lichen planopilaire est une pathologie auto-immune où les lymphocytes T détruisent les cellules souches au niveau du bulge folliculaire. Il touche préférentiellement les sujets blancs, surtout entre 40 et 60 ans, avec environ 50 % des cas présentant un lichen planus cutané ou muqueux associé. Les patients rapportent un prurit intense, des sensations de brûlure ou de sensibilité, et une perte de cheveux importante, avec souvent un test de traction positif. Les signes d’activité sont des érythèmes périfolliculaires et des squames, principalement en périphérie des plaques d’alopécie.

Le traitement repose sur des corticostéroïdes topiques puissants (clobétasol, bétaméthasone) appliqués quotidiennement lors des poussées, puis de manière espacée. Des injections intralésionnelles de corticostéroïdes (ILK) peuvent être proposées en consultation pour les formes actives, bien que douloureuses et à risque d’hypopigmentation. En traitement systémique, l’hydroxychloroquine, la doxycycline, le méthotrexate ou le MMF sont utilisés selon le profil du patient et l’agressivité de la pathologie. Le minoxidil et la finastéride peuvent être ajoutés pour optimiser la croissance des cheveux restants.

Le pseudopelade de Brocq représente le stade terminal de nombreuses alopécies cicatricielles, le plus souvent du LPP. Cliniquement, il mime une pelade, mais sans inflammation active, d'où la néces

Comment traiter efficacement l'alopécie de traction et d'autres troubles capillaires liés à des pratiques capillaires stressantes ?

Les alopécies induites par des tensions prolongées sur le cuir chevelu, également appelées alopécies de traction, sont de plus en plus fréquentes, en particulier chez les personnes adoptant certaines pratiques capillaires telles que les tresses serrées, les extensions, ou le port continu de perruques et turbans. Bien que ces méthodes puissent offrir des résultats esthétiques temporaires, elles peuvent sérieusement endommager la structure capillaire et provoquer une perte de cheveux permanente si elles sont pratiquées de manière excessive ou incorrecte. La gestion de ce type de perte de cheveux, tout comme d'autres conditions similaires, nécessite une approche intégrée mêlant soins capillaires adéquats et traitements médicaux.

Les pratiques de coiffure telles que les tresses serrées, les cornrows, les dreadlocks, les chignons, ou encore le port constant de turbans ou hijabs peuvent exercer une pression excessive sur les follicules pileux. Ce type de tension provoque des micro-traumatismes, qui, au fil du temps, perturbent la croissance capillaire normale et peuvent même entraîner une scarring alopecia, une forme d'alopécie irréversible. Ce phénomène est souvent exacerbée lorsqu'il y a également l'utilisation de produits chimiques, comme les relaxants capillaires, qui fragilisent davantage le cheveu. Le risque augmente avec la durée des coiffures serrées, les cheveux longs étant plus lourds et générant ainsi plus de tension. De plus, les enfants peuvent être particulièrement vulnérables à ce type de dommage, souvent à cause des coiffures imposées par les parents.

La détection précoce des signes d’alopécie de traction est cruciale. Les premières manifestations peuvent être subtiles, comme des cheveux cassés ou fragiles à différents stades de croissance, une érythème ou une hyperkératose péripholluculaire, parfois même des pustules. Il est important de noter que la zone touchée par l’alopécie de traction n'est pas limitée aux régions typiquement sollicitées, comme les tempes. L'apparence des lésions peut être trompeuse et ressembler à d'autres conditions comme l'alopecie areata (dans sa forme ophiasique).

Pour traiter cette condition, l'une des approches les plus efficaces consiste à modifier les habitudes capillaires. Les patients doivent être sensibilisés à l'importance de réduire la tension exercée sur les follicules pileux, en évitant les coiffures trop serrées et en optant pour des styles plus lâches. Par exemple, les tresses doivent être suffisamment larges et retirées après quatre semaines. Il est également essentiel de porter une attention particulière aux produits capillaires utilisés, en privilégiant ceux qui nourrissent et hydratent les cheveux, tout en évitant les produits qui les assèchent ou les rendent cassants. L’utilisation de casques en satin ou en soie la nuit peut également réduire les frictions et prévenir la casse.

Il est tout aussi important de prévenir l’utilisation excessive d'outils chauffants, de produits chimiques agressifs et de coiffures de tension constantes, telles que les extensions et les perruques. Par exemple, les personnes portant des turbans ou des hijabs doivent être encouragées à privilégier des modèles plus souples, à ne pas les porter pendant le sommeil et à éviter de trop serrer les cheveux sous ces accessoires. Les patients doivent également éviter les gels et sprays coiffants, ainsi que les brosses et peignes trop rigides.

Les traitements médicaux complémentaires jouent également un rôle essentiel. L'injection de corticostéroïdes intralésionnels (ILK) peut être utile pour les formes inflammatoires, administrée toutes les deux semaines si nécessaire. Dans les cas plus graves, un traitement oral par doxycycline ou d'autres antibiotiques anti-inflammatoires peuvent être envisagés pour réduire l'inflammation et prévenir les infections secondaires. Dans certains cas, des traitements topiques comme le minoxidil ou la fluocinolone sont recommandés pour stimuler la repousse capillaire.

En outre, pour les patients qui ont développé une alopécie de traction sévère, une greffe capillaire ou des perruques peuvent être envisagés comme solution de remplacement. Cependant, il est essentiel de rappeler que la prévention reste la méthode la plus efficace pour éviter de tels traitements.

Outre les traitements spécifiques à l'alopécie de traction, d'autres affections capillaires telles que la folliculite décalvante ou la dysplasie folliculaire (comme la dermatite séborrhéique) peuvent également être exacerbées par des pratiques capillaires inadéquates. Il est donc essentiel que les patients comprennent qu'un entretien capillaire minutieux et bienveillant est la clé pour maintenir la santé de leurs cheveux et prévenir des complications à long terme.