Les voyages spatiaux, bien que fascinants, comportent une série de défis insoupçonnés, non seulement liés à la technologie et à la physique, mais aussi à la psychologie et à l’organisation sociale des équipages. L’un des aspects les plus complexes d’une mission interplanétaire réside dans la gestion des imprévus, et en particulier des interférences qui peuvent compromettre la communication avec la Terre. Si, à première vue, ces interférences semblent relever du domaine purement technique, elles révèlent en réalité des dynamiques humaines beaucoup plus subtiles.
Les émissaires radio, lorsqu’ils sont perturbés par des phénomènes comme les sidelobes — ces ondes parasites dues à la diffusion des signaux radio à travers des fréquences spécifiques —, ne font qu’illustrer une vérité plus profonde : toute technologie, aussi avancée soit-elle, est susceptible de faillir face aux aléas cosmiques. Les experts s’aperçurent qu’il n’existait pas de solution simple à ce problème. L’idée de concevoir un antenne plus grande, de 30 000 pieds, fut avancée, mais le doute persistait sur l'efficacité d'une telle initiative face à la complexité du problème sous-jacent. L’énigme semblait d’autant plus insurmontable qu’elle touchait non seulement la transmission des informations cruciales entre les vaisseaux spatiaux et la Terre, mais aussi la précision des calculs orbitaux nécessaires à la navigation dans les champs gravitationnels complexes des planètes et des étoiles.
Au-delà de la dimension technique, ce dilemme a révélé une fracture plus profonde dans la gestion des missions spatiales. Si l’on s'intéresse à la politique et à l’administration des programmes spatiaux, l’un des aspects les plus frappants est l’importance de l’équilibre entre la communication, la transparence et l’expertise scientifique. L’administration occidentale, en particulier, fut accusée de n’avoir pas su anticiper certains défis majeurs, là où d'autres, comme les russes, avaient déjà intégré les leçons d'expériences passées. Ce manque de prévoyance dans le choix des experts et des stratèges scientifiques se retourna contre eux, affectant non seulement la réussite de la mission, mais aussi l'image politique et la stabilité des gouvernements en place.
La psychologie de l'équipage, isolé dans le vide intersidéral, représente également un défi majeur. Lors d’une mission prolongée, comme celle de la traversée des confins du système solaire, la gestion de l’espace mental est aussi importante que la gestion des ressources matérielles. Le phénomène du "sommeil hypnotique" qui touche les astronautes, où le vide et la solitude créent un vide mental tout aussi oppressant que l’espace physique, est un exemple frappant de l’impact psychologique des missions de longue durée. Les astronautes sont constamment à risque de dériver dans des états de fatigue extrême ou de confusion, ce qui pourrait compromettre leur capacité à effectuer des calculs vitaux ou à réagir rapidement en cas de déviation de trajectoire.
Enfin, il y a le facteur humain qui émerge sous forme de tensions internes au sein de l’équipage. Les dynamiques de groupe jouent un rôle crucial dans l’efficacité d’une mission, comme l’illustre l’attitude de Pitoyan, qui, en devenant le "régulateur" moral du groupe, parvient à maintenir un équilibre psychologique au sein de l’équipe, en détournant les distractions qui auraient pu déstabiliser leur concentration. L'isolement dans l'espace, loin de la surveillance directe de la Terre, expose l'équipage à de nouvelles formes de tension et de crise de conscience, des défis qui vont au-delà des limites physiques et qui questionnent les structures sociales humaines face à l'infini.
Cela démontre que dans l'exploration spatiale, les véritables dangers ne sont pas seulement d’ordre technologique, mais aussi d’ordre psychologique, social et même politique. La capacité d’un équipage à survivre et à accomplir sa mission dépend autant de sa résistance psychologique que de la précision de ses instruments. Ce qui importe finalement, c’est la compréhension des limites humaines dans un environnement où les règles de la Terre ne s’appliquent plus. Les astronautes doivent être préparés non seulement à gérer des pannes techniques, mais aussi à maintenir l’équilibre mental et émotionnel dans un espace où les repères de la réalité quotidienne se dissolvent dans l'immensité de l'univers.
Comment la perception des étoiles et des planètes change lors des voyages interstellaires
Le voyage spatial longue distance présente des défis inattendus, notamment celui de voir l’astre solaire s'effacer dans l'immensité cosmique. Le Soleil, dans ces circonstances, devient un disque pâle et orange, loin de sa brillante majesté telle que perçue depuis la Terre. Cela marque une des expériences les plus frappantes des explorateurs spatiaux : l'observation d’un ciel d’un noir pur, où le soleil ne brille plus que comme un disque insignifiant. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, cette réalité n'est pas qu'une question de perspective ; l'étoile Helios, située dans un autre système solaire, apparaît comme une étoile beaucoup plus brillante et imposante, bien que ce soit la même étoile, simplement vue d’une distance colossale.
L'un des aspects les plus fascinants du voyage interstellaire est la manière dont un astre peut se transformer, d'un simple point lumineux au début, en une immense sphère lumineuse qui se détache nettement du fond noir de l'espace. Il ne faut pas s'attendre à ce que les instruments scientifiques seuls donnent une image fidèle de cette transformation. Bien que les chiffres indiquent que l’intensité lumineuse d’Helios est environ dix fois supérieure à celle du Soleil, l'expérience vécue par les astronautes est d'une toute autre nature. Ce qui se dévoile devant eux est un spectacle presque irréel : un bleu turquoise éclatant, semblable à une mer calme, ponctué de flammes rouges et de prominences gigantesques qui se projettent des millions de kilomètres au-delà de la surface de l’étoile.
Les astronautes, absorbés par la magnificence de ce spectacle, sont étonnés par l'incapacité de leurs instruments à capter toute la complexité de l’objet qu'ils observent. La surface d’Helios est marquée par de grandes plages orange et verte, mais, à leur grande surprise, il semble ne pas y avoir de détails clairs. Cela crée une sensation étrange, presque mystique : l'étoile semble à la fois familière et totalement inédite. Bien qu'ils sachent que les atmosphères d’autres planètes comme Vénus bloquent souvent la vision, ici, il n’y a pas de tel obstacle. Les astronautes restent perplexes devant un objet apparemment dépourvu de détails, comme si l’immensité de l’espace avait effacé tout ce qui était familier sur Terre.
L’expérience de voyage dans ce système étranger amène également les astronautes à repenser la nature de la gravité et des conditions de surface. Leurs vaisseaux, bien que technologiquement avancés, offrent un confort surprenant durant le voyage. Les accélérations restent douces, et la transition vers la vitesse d’Helios se fait presque sans effort. Cependant, dès qu’ils atteignent les planètes proches, l’un des plus grands défis devient évident : le choix du site d’atterrissage.
Dans l’espace, une fois qu’une équipe a atterri sur un objet céleste, il n’y a pas de retour possible. L'atterrissage, comme le savent les astronautes, doit être effectué avec une précision extrême. L’un des plus grands dangers dans le cadre de ces missions réside dans l’incapacité de rectifier une erreur une fois commise : une fois un vaisseau posé sur une planète, il est impossible de repartir immédiatement, car l’essence nécessaire à une deuxième tentative serait bien trop coûteuse. Il est donc vital de bien choisir le site d'atterrissage. L’analogie avec les explorateurs polaires de l'Antarctique est pertinente : une chaîne d’approvisionnement doit être méticuleusement planifiée, une seule erreur risquant d’entraîner des conséquences dramatiques.
Les missions sur des planètes lointaines ne peuvent pas se permettre de se disperser. Elles exigent une approche plus méthodique et prudente. Sur Terre, il serait impensable d’atterrir en pleine mer ou au centre du désert de Gobi. De même, les astronautes doivent savoir choisir un site d’atterrissage adapté. Le terrain peut varier énormément : des montagnes abruptes aux terrains boueux et marécageux, où l’on peut se retrouver piégé par des sables mouvants. C’est pourquoi la planification d’un site d’atterrissage est cruciale : elle implique non seulement une étude précise du terrain mais aussi une estimation des ressources disponibles et des risques associés.
Il convient de rappeler que, malgré des progrès technologiques significatifs, l’exploration spatiale reste un terrain d’incertitude. Les données recueillies peuvent fournir une image précise des conditions générales d’une planète, mais l’expérience sur place révèle souvent des détails insoupçonnés. L’atmosphère, la composition chimique de l’air, et même la gravité peuvent influencer de manière imprévisible les missions. En particulier, sur des planètes comme celle décrite dans le récit, où l’atmosphère contient une densité d'oxygène presque deux fois plus importante que celle de la Terre, la composition de l’air et ses effets sur le corps humain peuvent ne pas être immédiatement apparents, mais sont cruciaux pour la survie à long terme.
Les astronautes, ayant visité des mondes comme la Lune et Mars, trouvent cette planète étrangère fascinante mais familière. La présence d’une atmosphère propice à la vie, avec de grandes quantités d’oxygène, donne un semblant de confort. Mais une fois au sol, la réalité du terrain, des conditions imprévisibles, et de la gestion des ressources prendra une toute autre dimension. Le défi, au-delà de la simple exploration scientifique, réside dans la capacité à s’adapter et à gérer les situations de manière pragmatique, sans négliger les aléas qui font partie intégrante de tout projet d’envergure.
La réalité étrange du cinquième monde : entre illusion et découverte
Lors de l'exploration du cinquième monde, l'équipe d'astronautes se trouve confrontée à une série de phénomènes étranges qui défient les attentes et remettent en question leurs perceptions de la réalité. L'une des premières observations de Fawsett, un des membres de l'équipe, est un détail qui semble insignifiant mais qui intrigue profondément : l'herbe de la planète. Sur un coup de tête, il se baisse pour en arracher quelques brins et les examiner, tout en se demandant comment un simple détail de la flore pourrait résister à l'épreuve du temps sur une planète aussi lointaine. La texture, la couleur, l'odeur – rien ne semblait vraiment différent, ou du moins pas assez pour qu'il puisse y voir quelque chose de vraiment "non-terrestre". Pourtant, il persiste dans son examen, arrachant même des fleurs pour les étudier, espérant pouvoir fournir des échantillons intéressants pour les botanistes de retour sur Terre.
Plus loin, un autre membre de l'équipe, Reinbach, fait la même observation. En discutant avec Fiske, il remarque que l'herbe ne semble pas croître, ou du moins croître très lentement, mais cela n'empêche pas les deux hommes de se perdre dans leurs pensées. "Peut-être que quelqu'un la coupe", plaisante Reinbach, et Fiske rétorque en évoquant l'idée d'un "paradis pour les vaches". Mais ce qui semble insignifiant – une herbe qui pousse lentement – suscite en réalité des réflexions plus profondes, non seulement sur la nature de la planète, mais aussi sur la place de l'homme dans l'univers. L'absence de variabilité saisonnière ou de changements apparents dans l'écosystème peut suggérer que ce monde est figé d'une manière qui dépasse les simples fluctuations naturelles observées sur Terre. Sur cette planète, tout est d'une stabilité inquiétante, et le temps semble s'écouler différemment.
Les paradoxes continuent de se multiplier lorsqu'un phénomène plus troublant se manifeste. Fawsett, allongé sur le sol et observant les nuages, fait une autre découverte perturbante. Il remarque que le paysage devant lui, avec sa herbe dense et son ciel dégagé, évoque le calme d'un terrain de golf. Mais en quelques instants, une idée étrange le frappe : et si l'herbe poussait à une vitesse différente de celle qu'il pouvait percevoir à première vue ? Si la croissance de l'herbe n'était qu'une illusion, un phénomène contrôlé ou manipulé par une force inconnue ? Ces questions, bien que futiles en apparence, révèlent la profonde incertitude qui envahit l'explorateur face à l'inconnu. La perception du temps et de la réalité sur cette planète est déformée, et rien ne garantit que leurs sens ne les trompent pas.
Cet effet d'illusion prend une tournure encore plus étrange lorsque Fawsett se retrouve face à une apparition en pleine nature. C'est Cathy, sa compagne décédée, qui lui apparaît soudainement, vêtue de la même tenue légère qu'elle portait à New York avant sa mort. Ce qui semblait être un simple souvenir fugace devient rapidement une expérience déstabilisante. Fawsett, pris de panique, tente de rationaliser la situation : est-ce possible que Cathy ait survécu ? Mais l'idée est absurde. Pourtant, elle ne disparaît pas. Elle s'approche de lui, lui parle avec la même voix qu'auparavant, et l'embrasse d'une manière qui semble irrationnelle et presque irréelle.
À cet instant, Fawsett commence à douter de sa propre santé mentale. Est-il en train de vivre une hallucination, ou est-il victime d'une réalité qui défie toute explication logique ? Ce sentiment de confusion croissante, cet étrange mélange de désir et de terreur, finit par submerger Fawsett, qui, dans un sursaut de panique, tente de fuir. Mais il est rattrapé par Cathy et les événements prennent une tournure de plus en plus surréaliste. Lorsqu'il reprend conscience, il se retrouve au sol, agrippant désespérément l'herbe, son esprit envahi par un tourbillon de pensées et de sensations contradictoires.
Ces événements soulignent une question cruciale dans l'exploration de ce monde inconnu : que se passe-t-il lorsque la réalité elle-même commence à se dérober sous nos pieds ? Les astronautes, à travers ces expériences étranges et perturbantes, sont confrontés à une vérité inconfortable : l'illusion de leur environnement pourrait être bien plus profonde qu'ils ne le pensent. La question de savoir si cette planète agit sur leur esprit, les manipule, ou si ce sont eux-mêmes qui perçoivent mal ce qui les entoure, reste sans réponse. Les choses qu'ils prennent pour acquises – l'herbe, les paysages, les rencontres – peuvent-elles être manipulées ? La frontière entre la réalité et l'illusion se brouille, et chaque membre de l'équipage est laissé à se demander : "Sommes-nous encore en contrôle de notre perception ?"
Ainsi, dans cet univers extraterrestre, il devient crucial de comprendre non seulement la physique et la biologie de la planète, mais aussi les subtilités de l'interaction entre l'explorateur et son environnement. L'homme, même dans l'immensité de l'espace, n'échappe pas à ses propres limitations sensorielles et psychologiques. Cette réflexion s'étend bien au-delà des simples découvertes botaniques : elle touche à la question même de la réalité et de l'illusion, de la perception et de l'interprétation. Chaque détail, chaque événement, peut cacher une vérité plus profonde, une dimension invisible qui échappe à la compréhension immédiate.
Les découvertes scientifiques, bien que fondamentales, sont souvent entremêlées de mystères non résolus qui, eux aussi, ont leur propre impact sur l'explorateur. Les astronautes ne sont pas seulement là pour recueillir des données, mais aussi pour confronter leur propre compréhension du monde et de l'univers. La véritable exploration, peut-être, n'est pas seulement celle de l'espace, mais aussi de l'esprit humain face à l'inconnu.
Quelles sont les conséquences imprévues d'une erreur apparemment banale ?
Il est rare de considérer l'ampleur d'un acte accidentel jusqu'à ce qu'il dépasse les limites d'un simple incident. Dans ce récit, une erreur banale – nettoyer une arme – conduit à des événements en chaîne imprévisibles. Le protagoniste, pris dans la tourmente d'un accident domestique, se retrouve à naviguer dans un réseau de complications qui dévoile l'imprévu et la fragilité de la situation humaine face à l'irrationalité de la vie.
À première vue, la situation semble dérisoire : un homme, de façon inconsciente, provoque une blessure à sa femme en manipulant une arme à feu. Cependant, cet incident déclenche une série d'actions qui, à leur tour, révèlent une tension sous-jacente entre la nécessité de protéger et de cacher la vérité, et les risques d'une intervention plus large des autorités. Dans un premier temps, l'homme tente de dissimuler l'origine de la blessure, en insistant pour que sa femme soit traitée par un médecin qu'il connaît, préférant l'intimité d'un soin familier à l'impersonnel d'un hôpital. Cette décision, bien que compréhensible dans l'instant, expose de nouveaux dangers.
L'ironie réside dans l'incapacité de l'homme à anticiper les conséquences de ses choix. En demandant à un médecin qu'il connaît de traiter sa femme, il se place dans une position risquée, particulièrement lorsqu'il refuse de suivre les conseils du médecin, qui insiste sur la nécessité d'une hospitalisation immédiate. Le protagoniste, convaincu qu'il peut gérer la situation seul, sous-estime la gravité de l'incident. Il devient évident que son désir de contrôler l'événement et de garder la situation sous contrôle ne fait qu'aggraver les choses.
L'homme, tout au long de ce processus, est pris dans un dilemme moral. La complicité du médecin, qui accepte de traiter la blessure malgré ses réticences, reflète la complexité de l'interaction humaine dans des circonstances exceptionnelles. Il y a ici une question fondamentale de responsabilité – jusqu'où peut-on aller pour sauver une personne tout en gardant la confiance dans des relations personnelles et professionnelles ? Le médecin, bien qu'il puisse comprendre la volonté du protagoniste de protéger sa femme et éviter l'ampleur de la situation, est néanmoins contraint par sa déontologie professionnelle. Il se trouve, comme beaucoup d'autres personnages dans des situations similaires, à jongler avec ses propres principes et ceux de la société dans laquelle il évolue.
Les événements prennent un tour encore plus dramatique lorsque l'homme, dans sa hâte de régler les choses, décide d'agir rapidement en laissant son véhicule mal garé, démontrant une urgence teintée d'une forme de désespoir. Mais c'est sa décision de fuir avec l'ambulance – emmenant ainsi sa femme de l'hôpital avant même que l'opération soit terminée – qui souligne un aspect encore plus complexe de la situation : le refus de se soumettre à la rigueur des protocoles médicaux et juridiques, préférant prendre les choses en main et risquer des conséquences encore plus graves.
Dans cette histoire, le personnage central fait face à des choix qui, à chaque étape, compliquent davantage son existence. Le dilemme moral se double d'une prise de conscience qu'il ne peut échapper à l'inévitable : une fois l'incident révélé, les conséquences seront là, et il ne pourra les éviter. Le protagoniste vit sous l'illusion d'une maîtrise de la situation, mais chaque décision qui semble être une tentative de contrôle devient une spirale de complications.
Ce texte nous invite à réfléchir à notre propre rapport à la prise de décision sous pression. À quel point les choix qui semblent anodins ou urgents, mais qui sont façonnés par des préoccupations personnelles ou égoïstes, peuvent se retourner contre nous ? L'erreur du protagoniste n'est pas uniquement une maladresse physique, mais aussi un échec dans la gestion des priorités et une mise en lumière de la manière dont l'humain, dans sa complexité, peut souvent commettre des erreurs lourdes de conséquences, même dans les moments les plus banals de la vie quotidienne.
Lorsqu’on se trouve confronté à une urgence ou à une situation imprévue, il est crucial de maintenir une clarté d’esprit et de ne pas céder à l’impulsivité ou à la tentation de dissimuler la réalité. L’histoire de cet homme, et de ses décisions qui semblent presque banales, illustre de manière poignante comment un petit faux pas peut entraîner des répercussions bien plus larges qu’on ne l’imaginait. Et surtout, cette histoire nous rappelle que, même dans la panique, la vérité finit toujours par émerger et réclamer sa place.
Comment rester invisible tout en étant au cœur de l’action : la clé pour mener à bien une mission secrète
Lorsque Conway et Cathy se retrouvent sur la route, en quête d’un lancement secret dans les Highlands, leur stratégie consiste à passer inaperçus. Les contrôles de sécurité étaient omniprésents à travers le pays, la police était en alerte, mais il n'était ni possible ni souhaitable de bloquer les routes et d’imposer des arrêts massifs. Ainsi, il leur fallait passer sous les radars, ne pas attirer l’attention et agir avec discrétion. L’astuce pour y parvenir résidait dans le choix de leur itinéraire et dans l’attention portée à chaque détail de leur déplacement.
Après plusieurs heures de voyage, ils atteignent la région de Sutherland, au nord de Kinbrace, un site d’envergure modeste où les lancements de fusées étaient rares. Le lieu était idéal pour leur plan : peu fréquenté, donc plus facile à observer sans se faire remarquer. Le grand avantage d’attendre là, plutôt qu’à un grand centre de lancement, résidait dans l’absence de surveillance stricte. Cependant, la patience était de mise. Les plans de Conway incluaient une longue attente, probablement d'une semaine, avant de pouvoir agir. Si Cathy parvenait à jouer ses cartes correctement, ils pourraient peut-être même initier le lancement à un moment plus favorable, tout en restant invisibles.
Cette patience ne devait toutefois pas les endormir, car, une fois la fusée prête, le risque était de se faire repérer en essayant de se faufiler. L’objectif principal était donc de ne pas attirer l’attention pendant la préparation, mais d’agir rapidement une fois que la fusée était prête à partir.
Dans la nuit tombée, ils s’installèrent loin des routes principales pour dormir, à l’écart des regards. Ce n’est qu’au matin que Conway décida de poursuivre leur voyage vers une position encore plus discrète, de sorte à observer les allées et venues des véhicules en approche. Plutôt que de se concentrer directement sur le site de lancement, il choisit de surveiller la route. Les véhicules transportant le personnel de la fusée passaient inaperçus, et leur plan commença à se dérouler avec précision.
L’attente ne fut pas vaine. Huit jours plus tard, la première activité importante se fit enfin sentir. Le personnel arriva. Conway, observant discrètement, reconnut le transport d’une fusée sponsorisée par les Américains, ce qui renforça ses certitudes sur l’importance stratégique de cet endroit. Il n’avait pas encore d’informations précises sur la destination finale de la fusée, mais il savait qu’ils n’avaient plus beaucoup de temps. L’instant crucial approchait.
Ils attendirent patiemment un autre camion qui s’approchait de la barrière de sécurité. Le secret de leur méthode résidait dans une chose simple : ne pas être vu. Lorsque le camion précédent franchit la barrière, ils le suivirent de près. Le contrôle de sécurité les laissa passer sans poser de questions, leur permettant de pénétrer dans la zone protégée sans incident. C’était aussi simple que cela : une observation minutieuse et un timing parfait. Cependant, Conway savait que la vigilance devait rester constante. Le moindre faux mouvement pouvait entraîner des conséquences dramatiques.
Leur objectif était désormais clair : pénétrer dans la zone de lancement sans attirer l'attention et attendre le bon moment pour prendre le contrôle de la situation. L’approche de la fusée était aussi un défi mental et stratégique. Bien qu’ils n’eussent pas les documents officiels nécessaires, l’une des compétences essentielles de Cathy résidait dans sa capacité à "déverrouiller" les mémoires des gardes. Ce n'était pas la présentation de papiers qui comptait, mais l'impression qu’ils parvenaient à donner : une aura de légitimité sans fondement réel. Le sac qu’ils portaient, un vieux contenant de homard déshydraté, devint ainsi un symbole d’une expertise mystérieuse et insaisissable.
Lorsqu’ils arrivèrent à l’intérieur du complexe, ils se retrouvèrent dans une salle d'attente bruyante, entourés de personnes parlant fort et buvant, sans se douter de la véritable nature de leur présence. La discrétion était de mise. En s’installant à une table à l'écart, ils parvinrent à éviter toute interaction indésirable. Après plusieurs heures d'attente, les premières conversations s'estompèrent dans le bruit du système de sonorisation, et la tension monta encore un peu plus.
Ce n’est qu’au moment précis où l’horloge marquait l'heure de départ que Conway comprit qu’il fallait à présent agir. Ils se levèrent discrètement, suivant les officiers à travers un enchevêtrement de bâtiments et de couloirs. L'important à ce moment-là était d’éviter tout regard curieux et de ne pas se faire repérer avant que la situation ne devienne irréversible. Le danger, c’était le regard de ceux qui pourraient se souvenir de leur passage.
Dans cet univers où chaque détail compte, où chaque mouvement doit être précis, le secret réside dans l'art de la dissimulation, de l'attente et de l’opportunisme. Connaître le moment exact pour intervenir, savoir quand il faut s’arrêter et quand il faut avancer, sont les clés d’une mission réussie.
Il est important de souligner que dans ce genre de scénario, la capacité à garder son calme et à anticiper l’évolution des événements est aussi cruciale que l’ingéniosité de la stratégie. L’imprévu fait partie intégrante de ce type de mission, et il convient d’accepter que l’attente puisse être longue et ennuyeuse. Mais chaque minute d'attente permet d'affiner le plan et d'envisager les possibles erreurs à éviter. L’anticipation devient ainsi une arme aussi puissante que toute autre ressource matérielle ou documentaire.
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