Les maladies cardiaques liées au tabagisme restent l'une des principales causes de décès dans le monde, surpassant même les cancers liés au tabac dans de nombreuses régions. Aux États-Unis, environ 191 000 personnes meurent chaque année des suites de maladies cardiaques directement liées au tabac, soit 44 % de plus que les décès dus au cancer. En outre, l'American Heart Association estime qu'environ 40 000 décès supplémentaires sont attribuables aux effets du tabagisme passif. Les recherches ont démontré qu'une exposition régulière à la fumée secondaire double presque le risque de crise cardiaque et de décès chez les non-fumeurs.
Dr. Ichiro Kawachi de la Harvard School of Public Health explique que « les 4 000 produits chimiques présents dans la fumée de tabac sont responsables de presque toutes les lésions connues du cœur. Ils endommagent la paroi des artères, augmentent la viscosité du sang et favorisent la formation de caillots et, par conséquent, le risque d'infarctus ». L'effet toxique de la fumée sur le système cardiovasculaire est désormais bien compris, mais il existe des facteurs sous-estimés qui aggravent encore cette situation.
Le mercure, par exemple, est un autre facteur souvent ignoré dans les maladies cardiaques. Il est principalement introduit par les plombages dentaires, mais peut aussi provenir de certains vaccins, de la pollution environnementale et de la consommation de poissons contaminés. En 1974, des chercheurs russes ont découvert que l'exposition des lapins à des vapeurs de mercure inhibait les enzymes nécessaires à la contraction du muscle cardiaque. D’autres recherches ont mis en lumière que le mercure perturbe la manière dont les nutriments sont traités et utilisés par les cellules musculaires des artères, les rendant plus rigides et plus vulnérables à des problèmes de circulation. Il interfère également dans la fabrication du cholestérol, aggravant ainsi des conditions comme l'hypercholestérolémie. Il est donc primordial de vérifier la présence de mercure chez les patients souffrant de maladies cardiaques inexpliquées et de retirer les plombages dentaires contenant du mercure.
Le lien entre les maladies parodontales et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) est également un facteur peu connu, mais significatif. Une étude sur 10 000 personnes a révélé que les personnes souffrant de maladies des gencives (comme la parodontite) couraient un risque accru de subir un AVC. Les bactéries présentes dans la bouche peuvent pénétrer dans la circulation sanguine, endommager les vaisseaux sanguins et entraîner une coagulation dangereuse. Ce phénomène souligne l'importance de maintenir une bonne santé bucco-dentaire pour prévenir des risques systémiques.
Le traitement conventionnel des maladies cardiaques repose souvent sur la prescription de médicaments pour réduire le cholestérol. Les statines, médicaments les plus populaires dans ce domaine, sont prescrites à plus de 30 millions de personnes chaque année aux États-Unis, malgré des preuves croissantes de leur inefficacité et de leurs effets secondaires graves. Bien que les statines soient censées réduire les niveaux de cholestérol, des études ont montré qu'elles pouvaient, dans certains cas, augmenter les niveaux de LDL chez les personnes les plus à risque. Pire encore, des recherches menées en Finlande ont révélé que les décès dus aux crises cardiaques et aux AVC étaient 46 % plus fréquents chez les patients sous statines. Certaines études affirment que ces médicaments peuvent entraîner des effets secondaires graves, tels que des troubles musculaires, une diminution des niveaux de coenzyme Q10 (un antioxydant vital) et une toxicité hépatique. D'autres recherches ont également suggéré que l'utilisation prolongée de statines pourrait augmenter le taux de mortalité global, bien que ces médicaments aient réduit les décès directement liés aux maladies cardiaques.
Les statines sont aussi particulièrement préoccupantes en raison de leurs effets carcinogènes. Un article publié dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) a mis en lumière les risques liés aux médicaments de réduction du cholestérol, en soulignant leur potentiel cancérogène et leur toxicité pour le foie. Bien que ces médicaments aient été largement approuvés par la FDA, des études ont montré que leur dangerosité avait été minimisée lors des évaluations initiales, ce qui soulève des questions éthiques quant à leur approbation. En 1987, lors d'une réunion du comité consultatif de la FDA sur le lovastatine, la discussion sur les risques cancérigènes a été délibérément réduite au minimum. En fin de compte, bien que plusieurs membres du comité aient exprimé des préoccupations sur la sécurité du gemfibrozil, un médicament largement prescrit pour abaisser le cholestérol, la FDA a approuvé son usage, malgré les preuves de son potentiel cancérogène.
Ces informations révèlent une réalité alarmante : les traitements médicaux conventionnels, loin de toujours protéger les patients, peuvent parfois aggraver leur état. Il devient ainsi crucial pour les patients souffrant de maladies cardiaques de rechercher des traitements alternatifs et complémentaires qui tiennent compte de l’ensemble des facteurs environnementaux, nutritionnels et génétiques. Il est essentiel de prendre conscience que des facteurs tels que la toxicité du mercure, la santé dentaire et une prise en charge holistique des problèmes cardiovasculaires peuvent jouer un rôle préventif majeur. Les approches médicales actuelles, bien qu'efficaces dans certains cas, ne couvrent pas toujours l'ensemble des causes sous-jacentes des maladies cardiaques, souvent négligées ou mal comprises.
Quel rôle joue l'alimentation dans la gestion de l'inflammation et la santé cardiaque ?
L'inflammation chronique dans le corps humain est une cause sous-jacente de nombreuses maladies modernes, dont les maladies cardiaques, l'arthrite et d'autres affections dégénératives. À ce titre, la gestion de l'inflammation par l'alimentation devient cruciale pour prévenir et traiter ces pathologies. Le Dr. Cowden, expert dans le traitement des maladies cardiaques, recommande à ses patients un processus de détoxification comprenant un régime végétarien, des jus de légumes enrichis à l'ail et parfois au cayenne, ainsi que des saunas à basse température. Ce programme vise à éliminer les toxines nuisibles qui altèrent les parois des artères et favorisent l’accumulation de plaque.
Pour combattre l'inflammation, l'adoption d'une alimentation anti-inflammatoire, telle que proposée par Jack Challem dans son livre The Inflammation Syndrome, s'avère un moyen efficace. Ce dernier se concentre sur la réduction des aliments inflammatoires tout en privilégiant des produits qui réduisent les réactions inflammatoires dans le corps. L'idée de base repose sur la suppression des allergènes alimentaires qui provoquent des réactions inflammatoires, en particulier ceux présents dans les céréales, le lait, les produits laitiers, et la viande rouge. Les protéines animales et les graisses saturées, souvent issues de produits transformés, sont des déclencheurs d’inflammation importants.
Certaines familles d'aliments, comme les solanacées (tomates, aubergines, pommes de terre, poivrons), sont particulièrement problématiques pour les personnes sujettes à des réactions inflammatoires. Ces aliments contiennent des allergènes naturels qui, lorsqu'ils sont ingérés, déclenchent une cascade inflammatoire dans l'organisme. Les symptômes de l’intolérance aux solanacées incluent des douleurs articulaires, des maux de tête, des nausées, de la fatigue et des troubles digestifs.
En parallèle, la réduction de la consommation de graisses animales et végétales, souvent associées à des aliments frits et transformés, est également essentielle. Les huiles riches en oméga-3, comme l'huile de lin et celles provenant de poissons des eaux profondes (sardines, maquereau, saumon), constituent une alternative bénéfique, tout comme les huiles riches en oméga-6 comme l’huile de bourrache, d'onagre et de cassis. Ces graisses ont des propriétés anti-inflammatoires puissantes, qui aident à atténuer les réactions inflammatoires dans le corps.
Les pratiques alimentaires primitives, qui excluent les aliments raffinés et les additifs alimentaires, montrent également une incidence plus faible de maladies inflammatoires telles que l'arthrite rhumatoïde et les maladies cardiaques. Ces régimes sont riches en fibres, en fruits, en légumes et en grains entiers, et pauvres en sucres raffinés et en graisses saturées. En ce sens, une alimentation composée de légumes cuits, d’huiles saines, de fruits frais et de céréales complètes est hautement recommandée.
Les aliments à éviter dans un tel régime comprennent le sucre, les édulcorants artificiels, les produits transformés, la viande rouge, le porc, ainsi que le pain blanc et les pâtes. D’un autre côté, les aliments à privilégier comprennent des poissons gras tels que le saumon sauvage, les noix et graines (comme les noix de Grenoble, les graines de lin et de courge), les huiles saines (huile d’olive, huile de canola), les fruits (en particulier les baies et les pommes) et les légumes à feuilles vertes.
L'huile d'olive, en particulier, se distingue par sa richesse en vitamine E et en polyphénols, des composés qui ont démontré des effets anti-inflammatoires et antioxydants. Elle devrait remplacer les huiles végétales moins saines, comme celles issues du tournesol ou du maïs, souvent responsables de l’aggravation de l’inflammation. De plus, la consommation régulière de fruits et de légumes frais permet de maximiser les bienfaits anti-inflammatoires, grâce aux antioxydants et aux phytochemicals présents dans ces aliments. Les flavonoïdes comme la quercétine, présents dans les pommes et les pelures d'oignons rouges, sont un exemple de composés particulièrement efficaces pour réduire l'inflammation.
Les graisses trans et saturées, présentes dans les huiles hydrogénées, la margarine et les aliments frits, doivent absolument être évitées, car elles sont directement liées à une augmentation des processus inflammatoires. Par conséquent, une approche basée sur une alimentation riche en acides gras insaturés et en antioxydants naturels est cruciale pour réduire les risques d'inflammation et améliorer la santé générale.
Il est également important de rappeler que l'inflammation chronique, si elle n'est pas contrôlée, peut mener à des pathologies graves comme l'arthrite, les maladies cardiovasculaires et même certains types de cancers. Une alimentation adéquate permet non seulement de lutter contre ces maladies, mais aussi de renforcer le système immunitaire et d’améliorer la vitalité générale du corps. Pour maximiser les bénéfices, il est recommandé de maintenir une alimentation variée et équilibrée, en consommant quotidiennement des produits frais, tout en évitant les produits ultra-transformés et les substances chimiques présentes dans de nombreux aliments modernes.
Les pratiques alimentaires qui intègrent des huiles végétales pressées à froid, des poissons gras, des graines, des noix et des légumes à feuilles vertes riches en nutriments doivent être au cœur de toute stratégie de gestion de l'inflammation et de prévention des maladies. La clé réside dans l’adoption d’un mode de vie qui privilégie la simplicité, la fraîcheur des ingrédients et une prise de conscience accrue de l'impact des choix alimentaires sur la santé globale.
L'Angioplastie et les Maladies Cardiaques : Une Solution Temporaire ou une Réelle Guérison ?
L'angioplastie est devenue une procédure courante, pratiquée plus de 3 000 fois par jour aux États-Unis. Elle dure environ 30 minutes et les patients peuvent généralement rentrer chez eux le lendemain. Le tuyau réparé, le patient guéri, n'est-ce pas ? Eh bien, c'est faux ! Bien que la qualité de vie puisse s'améliorer légèrement après une angioplastie (mais cet effet est surtout temporaire), les patients ne sont en aucun cas guéris. Ils restent vulnérables aux futurs blocages et aux maladies coronariennes. La récidive des infarctus, de l'angine de poitrine et d'autres complications cardiaques est alarmante chez ceux qui ont subi ces traitements, ce qui prouve que la thérapie conventionnelle ne réussit pas à prévenir la progression de la maladie cardiaque.
Le principe de base de ces interventions (pontage coronarien et angioplastie) repose sur l'idée que l'artère bouchée est réparée, et que le patient est guéri. Cette hypothèse a été remise en question. La vérité est que ces traitements ne sont que des solutions temporaires qui ne traitent pas le problème sous-jacent des maladies cardiaques. Le traitement de la maladie cardiaque reste insuffisant car nous ignorons encore qui, pourquoi et comment les infarctus surviennent.
Le cœur humain est un organe complexe qui peut souffrir de diverses affections, telles que des valves fuyantes ou des membranes enflammées. Mais les maladies des artères coronaires, ces vaisseaux sanguins qui transportent le sang vers et depuis le muscle cardiaque, restent la première cause de mortalité, tant chez les hommes que chez les femmes. En 2020, les maladies cardiaques ont causé environ 500 000 décès aux États-Unis et 7,2 millions dans le monde. Pourtant, le modèle traditionnel de "tuyaux bouchés" est aujourd'hui de plus en plus contesté. Cette approche simpliste n'explique pas la véritable origine des infarctus.
Trois découvertes majeures ont été faites par les scientifiques à ce sujet. Tout d'abord, les infarctus surviennent souvent dans des artères qui présentent peu, voire pas du tout, de blocages par plaques. Ensuite, il a été démontré que le nombre d'infarctus dépend davantage de la nature de la plaque que de sa quantité. Enfin, ce sont en réalité les plaques plus molles qui sont plus susceptibles de se rompre, entraînant la formation d'un caillot sanguin, plutôt que les artères dures et calcifiées.
Cette nouvelle compréhension du phénomène cardiaque ouvre la voie à davantage de recherches, car il est désormais reconnu que les cœurs humains ne peuvent être réduits à un simple modèle de plomberie. Les scientifiques commencent à admettre que la génétique pourrait jouer un rôle, bien qu'ils ne sachent pas encore exactement comment.
Malgré ces découvertes, les traitements conventionnels n'ont pas fondamentalement changé. Environ 400 000 pontages coronariens et plus de 1 000 000 d'angioplasties sont pratiqués chaque année aux États-Unis. Ces chiffres continuent d'augmenter, et ce nombre est également élevé à l'échelle mondiale. Le recours à des interventions chirurgicales telles que la chirurgie du pontage, l'angioplastie, les médicaments hypocholestérolémiants et les transplantations cardiaques reste la norme. Cependant, des experts commencent à considérer l'angioplastie et la chirurgie du pontage comme des traitements "surprescrits" et "inutiles" dans de nombreux cas. Les risques de complications sont fréquents, et le coût de ces procédures est astronomique.
Parmi les formes les plus courantes de maladies cardiaques, l'infarctus du myocarde est la principale. Il survient généralement à la suite d'une athérosclérose, lorsque des plaques de graisse se forment dans les artères coronaires et entravent l'apport sanguin vers le cœur. Ce manque d'oxygène peut entraîner la mort du tissu cardiaque, provoquant un infarctus. Ces événements peuvent entraîner un arrêt cardiaque, ce qui est souvent fatal. Bien que certains facteurs tels que l'alimentation inadéquate et le manque d'exercice contribuent à cette condition, il existe également des facteurs génétiques qui augmentent le risque d'infarctus.
L'angine de poitrine, qui survient lorsqu'une partie du cœur ne reçoit pas suffisamment de sang, peut être le signe avant-coureur d'une maladie cardiaque grave. Elle se manifeste par une douleur thoracique, souvent irradiant dans le bras gauche, le cou ou le dos. Bien qu'elle soit déclenchée par des facteurs tels que le stress, les repas copieux ou l'exercice intense, elle peut aussi se manifester de manière plus subtile, notamment sous forme d'angine silencieuse, où la douleur n'est pas ressentie mais où d'autres symptômes comme la difficulté à respirer ou des vertiges peuvent se produire.
Le type d'angine Prinzmetal, quant à lui, ne découle pas d'un rétrécissement des artères dû à l'accumulation de plaques, mais plutôt d'un spasme temporaire d'une artère coronarienne. Ce type d'angine survient souvent au repos et peut être particulièrement difficile à diagnostiquer.
Enfin, il est impératif de ne jamais ignorer les symptômes d'angine, qu'ils soient classiques ou atypiques. Même si ces douleurs peuvent sembler passagères, elles sont un signal d'alarme que le cœur subit déjà des dommages. Des traitements préventifs, une alimentation saine, l'exercice et la gestion du stress sont essentiels pour prévenir la progression de la maladie cardiaque et éviter de futures complications.

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