Avant de commencer l’assemblage électronique, il est essentiel de préparer méticuleusement les éléments optiques. Les extrémités du filament doivent être soigneusement taillées à environ un millimètre au-dessus du boîtier, puis polies rapidement à l’aide d’un chalumeau pour obtenir une finition parfaitement lisse. Même si certaines illustrations montrent la carte déjà insérée, il est plus judicieux de monter d’abord le conduit lumineux gainé thermorétractable. La précision de cette étape conditionne l’alignement futur des LED et leur diffusion efficace dans la structure.

Le chargeur Mini LiPo est ensuite inséré à la base de la poignée, les LED dirigées précisément vers le conduit lumineux. Les fils du chargeur doivent dépasser par le haut de la base, ce qui sera utile ultérieurement. Le capuchon imprimé de la poignée est collé en place, scellant ainsi cette sous-structure. Du côté opposé, les fils de la batterie sont introduits en premier, sans toutefois les connecter au chargeur pour des raisons de sécurité durant les étapes de soudure.

L’excédent de fil de la batterie est enroulé en forme de queue de cochon à l’intérieur de la poignée. Cette réserve permettra de manipuler plus aisément les connexions ultérieures, notamment pour le bouton et le moteur. Une fois cette opération effectuée, la poignée principale — également boîtier de la batterie — est glissée sur l’ensemble des fils et vissée avec soin à la base. Le vissage doit être ferme mais non excessif, afin de pouvoir réouvrir l’ensemble pour la connexion finale de la batterie.

La stabilité entre l’arbre moteur et l’embout de tournevis est capitale. Elle empêche les trous oblongs et réduit le risque de déformation lors de l’utilisation. Pour cela, un roulement à billes scellé est intégré dans le mandrin du tournevis. Le couvercle du moteur est légèrement chauffé afin d’assouplir le plastique, ce qui facilite l’ajustement sans risque de fissure. Le mandrin est alors utilisé comme guide pour insérer le roulement de manière affleurante.

Le couvercle est ensuite retiré pour permettre le serrage d’une vis de réglage, qui reste modérée à ce stade. L’ajustement final de la pression entre l’adaptateur d’arbre et le roulement se fait plus tard. Le câblage du chargeur est protégé à l’aide de gaines thermorétractables, puis acheminé dans le boîtier du bouton et fixé avec précision.

Les deux contacts du moteur reçoivent des fils soudés accompagnés d’un condensateur céramique de 0,47 µF en parallèle. La polarité n’a pas d’importance ici puisque le moteur fonctionne dans les deux sens. Pour simplifier l’identification, deux fils bleus identiques sont utilisés au lieu du traditionnel duo rouge/noir. Cela facilitera la correspondance lors du câblage final du bouton.

Le moteur est ensuite inséré entre deux supports imprimés, puis le tout est intégré dans le couvercle du moteur. Avant de tout fixer, un test d’alignement visuel des trous de vis est recommandé. Une fois validé, on retire temporairement le moteur pour effectuer le serrage définitif de la vis de réglage, avant de le remettre et visser l’ensemble solidement.

Les faisceaux de câbles du moteur et du chargeur sont ensuite tirés à travers l’ouverture principale du boîtier du bouton, puis l’ensemble du moteur est vissé à ce boîtier. La dernière étape critique consiste à souder le bouton DPDT (Double Pôle Double Throw). Un modèle fiable, bien que légèrement plus profond, est choisi. Les connecteurs du bouton sont raccourcis si nécessaire pour l’intégration, et le flux est appliqué pour garantir des soudures nettes.

Deux paires de petits fils sont soudées à la base du bouton avec protection par gaine thermorétractable. Ces fils sont croisés en diagonale sur les bornes supérieures pour permettre l’inversion de polarité du moteur. On veille à ne pas endommager l’isolation, sous peine de courts-circuits dangereux. Les fils d’alimentation sont soudés sur les bornes centrales. Enfin, le bouton est pressé dans son logement, et la batterie peut être connectée.

Il ne reste plus qu’à insérer un embout de tournevis dans le mandrin et tester l’appareil. Si toutes les connexions ont été correctement réalisées, l’outil est opérationnel.

Il est essentiel que le lecteur comprenne la nécessité de travailler lentement, méthodiquement, en respectant l’alignement des pièces et la gestion des longueurs de câble. Un assemblage trop hâtif ou imprécis peut rendre l'appareil inutilisable ou dangereux. De plus, l’utilisation de gaines thermorétractables ne doit jamais être négligée : elles assurent une isolat

Comment installer MJPG-Streamer sur un Raspberry Pi pour la diffusion vidéo en direct

L'installation du logiciel MJPG-Streamer sur un Raspberry Pi permet de configurer une caméra Raspberry Pi pour diffuser des vidéos en direct via un navigateur web. Ce processus nécessite plusieurs étapes pour s'assurer que tous les composants sont correctement installés et configurés.

Pour commencer, il est nécessaire d'installer certains logiciels requis. Exécutez la commande suivante pour installer les paquets nécessaires à l'installation et à l'exécution du MJPG-Streamer sur votre Raspberry Pi :

bash
sudo apt-get install subversion libjpeg8-dev imagemagick libav-tools cmake

Ensuite, vous devez télécharger le logiciel MJPG-Streamer en clonant le dépôt GitHub où les fichiers sont stockés. Utilisez la commande suivante :

bash
git clone https://github.com/jacksonliam/mjpg-streamer.git

Cela crée un dossier appelé mjpg-streamer/mjpg-streamer-experimental. Dirigez-vous ensuite dans ce dossier pour pouvoir compiler le logiciel en utilisant :

bash
cd mjpg-streamer/mjpg-streamer-experimental

Une fois dans ce dossier, compilez le logiciel avec la commande :

bash
make

Après la compilation, installez-le avec :

bash
sudo make install

Il est maintenant temps de configurer MJPG-Streamer pour qu'il fonctionne avec la caméra Raspberry Pi. Pour cela, utilisez la commande suivante :

bash
./mjpg_streamer -i "./input_raspicam.so -fps 5" -o "./output_http.so -w ./www -p 8090"

Cette commande indique au MJPG-Streamer d'utiliser la caméra Raspberry Pi avec un taux de 5 images par seconde et de diffuser le flux vidéo sur le port 8090. Pour tester si la caméra fonctionne correctement avec le logiciel, ouvrez un navigateur web sur un autre ordinateur et entrez l'adresse suivante, en remplaçant CODER-IP par l'adresse IP de votre Raspberry Pi :

arduino
http://_CODER-IP_:8090

Si tout est bien configuré, vous devriez voir une page avec une image capturée par la caméra, prouvant que le flux fonctionne.

Une fois que vous avez vérifié que tout fonctionne correctement, vous pouvez fermer le logiciel MJPG-Streamer en appuyant sur Ctrl + X dans le terminal. Pour que MJPG-Streamer démarre automatiquement à chaque démarrage du Raspberry Pi, vous devez ajouter une ligne de commande dans le fichier rc.local. Pour cela, ouvrez le fichier avec la commande :

bash
sudo nano /etc/rc.local

Ajoutez les lignes suivantes avant exit 0 à la fin du fichier :

bash
cd /home/pi/mjpg-streamer/mjpg-streamer-experimental/ ./mjpg_streamer -i "./input_raspicam.so -fps 5" -o "./output_http.so -w ./www -p 8090"

Sauvegardez les modifications en appuyant sur Ctrl + X, puis en répondant Y pour enregistrer et Enter pour confirmer.

Après avoir effectué cette configuration, redémarrez votre Raspberry Pi avec :

bash
sudo reboot

Cela devrait permettre au logiciel de démarrer automatiquement chaque fois que le Raspberry Pi est allumé.

L'assemblage du boîtier et des composants mécaniques suit l'installation du logiciel. Commencez par fixer le Raspberry Pi sous le couvercle supérieur du boîtier à l'aide de vis M3 x 8 mm. Ensuite, connectez le boîtier du haut au boîtier central à l'aide de vis similaires. Les interrupteurs, ou "endstops", sont montés dans le boîtier central et doivent être fixés à l'aide de vis M2.5 x 10 mm.

Une fois ces composants assemblés, vous pouvez passer à l'assemblage de la caméra. Cette caméra utilise des servos pour effectuer des mouvements de panoramique et d'inclinaison. Fixez les servos sur la plateforme de caméra en vous assurant qu'ils sont correctement positionnés. Le servo de pan peut être fixé en enfonçant le moteur au centre du disque de panoramique, tandis que le servo d'inclinaison doit être positionné dans la zone dédiée. Une fois les servos installés, vous pouvez monter la caméra Raspberry Pi dans son boîtier et assembler l'ensemble à l'aide de colle ou de vis.

Enfin, assurez-vous que les câbles de la caméra et des servos sont correctement connectés et que la caméra est fixée au fond du boîtier. Après avoir vérifié le bon fonctionnement de tous les éléments, vous pouvez procéder au montage complet et à l'intégration des composants électroniques.

Il est crucial de tester chaque étape individuellement avant d'assembler définitivement le robot pour s'assurer que le logiciel fonctionne correctement et que les composants mécaniques sont bien installés. Vérifiez les connexions de la caméra et des servos avant de finaliser l'assemblage pour éviter toute erreur lors du test final.