Le cholestérol élevé, ou hypercholestérolémie, est souvent désigné comme l’un des plus grands problèmes de santé du XXIe siècle, mais dans le même temps, certains experts le qualifient de "maladie inventée". Selon Sally Fallon et Mary G. Enig, cette condition n'est devenue un problème de santé qu’après que les médecins aient appris à mesurer les niveaux de cholestérol dans le sang. En effet, le cholestérol élevé ne présente pas de symptômes visibles, contrairement à d’autres maladies qui provoquent une souffrance immédiate. Ainsi, la question qui se pose est la suivante : comment peut-on considérer comme malade une personne qui, à première vue, se porte bien? Cette évolution de la perception du cholestérol a été accompagnée par une réduction progressive des seuils considérés comme anormaux, passant de 240 mg/dl à 200 mg/dl, puis à 180 mg/dl.
Les statines, médicaments largement prescrits pour réduire le cholestérol, agissent en inhibant certaines enzymes nécessaires à la production de cholestérol. Cependant, cet effet inhibiteur ne se limite pas à la production de cholestérol, mais touche également d’autres substances essentielles pour de nombreuses fonctions biologiques du corps, dont certaines sont cruciales pour la santé cellulaire. En particulier, le Coenzyme Q10 (Co-Q10), une molécule dérivée du cholestérol, joue un rôle clé dans la nutrition cellulaire, notamment au niveau cardiaque et neuronal. Une carence en Co-Q10 peut entraîner des effets secondaires graves, notamment la faiblesse musculaire, les douleurs dorsales sévères, l’insuffisance cardiaque, la neuropathie, ainsi que des inflammations des tendons et des ligaments, souvent responsables de ruptures tendineuses.
Le cholestérol, loin d'être une simple "molécule néfaste", joue en réalité un rôle fondamental dans notre organisme. Chaque membrane cellulaire en contient, car il permet d’assurer leur étanchéité. Sans un niveau suffisant de cholestérol, la membrane cellulaire devient spongieuse, ce qui oblige l’organisme à relocaliser le cholestérol là où il manque. Le cholestérol est également indispensable à la formation des sels biliaires, nécessaires à la digestion des graisses. Par ailleurs, il est précurseur de la vitamine D et joue un rôle de puissant antioxydant, contribuant à la prévention du cancer et du vieillissement prématuré. Sur le plan neurologique, le cholestérol facilite la transmission des signaux dans le cerveau et participe à l’absorption des hormones, dont la sérotonine, la molécule du bien-être. Il influence également l’équilibre sanguin en régulant le sucre dans le sang et le métabolisme des minéraux, tout en étant crucial pour la production des hormones sexuelles, telles que la testostérone, les œstrogènes et la progestérone. Ainsi, un taux de cholestérol trop bas peut entraîner des troubles de la digestion des graisses, des problèmes hormonaux, une infertilité, ainsi qu’une augmentation de la susceptibilité aux maladies inflammatoires et aux allergies.
Avant l’arrivée des statines, les médicaments visant à réduire le cholestérol fonctionnaient en empêchant son absorption dans le tube digestif, mais ces traitements s'accompagnaient de nombreux effets secondaires désagréables tels que des nausées et des troubles digestifs. En revanche, les statines sont parvenues à réduire efficacement les niveaux de cholestérol sans provoquer d’effets indésirables immédiats. Celles-ci ont été rapidement adoptées, et aujourd’hui, plus de 30 millions de personnes aux États-Unis en prennent régulièrement. Mais cette "révolution" thérapeutique s’accompagne désormais de préoccupations croissantes quant à leurs effets secondaires. En effet, des douleurs musculaires et une faiblesse générale sont parmi les effets indésirables les plus fréquents, touchant jusqu'à 98% des utilisateurs. Ces symptômes, apparus parfois après plusieurs années de traitement, peuvent s'aggraver au point de rendre difficile les mouvements ou même affecter la coordination et la mémoire, notamment en raison de la déplétion du Co-Q10.
Les effets des statines sur le système nerveux sont également préoccupants. Une étude ayant suivi plus de 500 000 personnes a révélé que l’utilisation prolongée de statines pouvait augmenter significativement le risque de neuropathie, soit des douleurs, des sensations de picotements ou de faiblesse dans les membres, ainsi que des difficultés à marcher. De plus, la prise prolongée de statines augmente le risque de souffrir de troubles moteurs et cognitifs irréversibles.
L’impact des statines sur le cœur mérite également une attention particulière. Bien que les crises cardiaques aient légèrement diminué aux États-Unis, l'incidence des insuffisances cardiaques a fortement augmenté depuis l’introduction des statines en 1987. Une étude menée sur des patients en parfaite santé cardiaque a révélé que, six mois après avoir pris une faible dose de statine, deux tiers des patients présentaient des anomalies dans la phase de remplissage du cœur, une fonction essentielle du muscle cardiaque. Les statines, en inhibant la production de Co-Q10, réduisent la production d'énergie nécessaire au bon fonctionnement cardiaque. Ces anomalies sont d’autant plus inquiétantes que, paradoxalement, des recherches récentes suggèrent que des niveaux élevés de cholestérol seraient bénéfiques pour les personnes souffrant d’insuffisance cardiaque.
Il est donc crucial pour le lecteur de comprendre que la notion même de "cholestérol élevé" est en constante évolution et que sa réduction systématique à tout prix n'est pas sans conséquences. Les effets secondaires des statines ne doivent pas être sous-estimés, surtout lorsqu'il s'agit de traitements à long terme. En outre, il est essentiel de garder à l'esprit que le cholestérol, bien qu’à l’origine d’une rhétorique médicale largement répandue, est un composant fondamental de notre santé cellulaire, nerveuse et cardiovasculaire. Une approche plus nuancée, qui prend en compte les bienfaits physiologiques du cholestérol et les risques des traitements médicamenteux agressifs, semble de plus en plus nécessaire pour éviter des dérives médicales potentiellement préjudiciables.
Réduction du stress et santé cardiaque : Comment les émotions et l'exercice influencent la prévention et la guérison des maladies cardiaques
La réduction du stress est désormais largement reconnue pour son efficacité dans la prévention et le traitement des maladies cardiaques. Des études récentes ont montré qu’un mode de vie combinant une alimentation végétarienne faible en graisses, la gestion du stress, l'élimination du tabac et un exercice modéré pouvait inverser de manière significative les symptômes de l’angine de poitrine. Par exemple, dans une étude menée par le Dr Ornish, un groupe expérimental suivant ce programme a observé une diminution de 91% de la fréquence des crises d'angine, tandis que le groupe témoin, ne modifiant pas son mode de vie, a vu une augmentation de 165% des mêmes symptômes. Cette étude a démontré de manière concluante que la gestion du stress est un élément clé dans la prévention des maladies cardiaques.
Un autre facteur crucial dans la prévention et la gestion des maladies cardiaques est la réduction de l’agression. Une étude multinationale menée au Canada, aux États-Unis et en Israël a montré que les patients atteints de maladies coronariennes qui ont suivi une intervention visant à réduire leur agressivité ont vu une diminution notable de leur pression artérielle et de leurs risques de décès cardiaque. L’approche de cette étude incluait l’apprentissage des techniques d’écoute active, la gestion du cynisme et la réduction de la colère. Les patients qui ont suivi le programme complet ont montré une réduction de leur hostilité, ainsi qu’une amélioration de leur santé cardiovasculaire.
Les émotions telles que la colère, la dépression et le désespoir sont également des facteurs de risque connus pour les maladies cardiaques. Il a été observé que les personnes ayant une nature colérique, qui perdent facilement leur calme face à des provocations mineures, présentent un risque deux fois plus élevé (200%) de développer des maladies cardiaques par rapport à celles qui ne s’emportent qu’en cas de traitement injuste ou de critiques fondées. De plus, ces individus présentent des niveaux de homocystéine plus élevés, un facteur connu pour augmenter le risque de maladies cardiaques.
L’exercice physique est également un pilier fondamental de la prévention des maladies cardiaques. Le Dr Cowden, un expert dans le domaine, intègre des exercices de réduction du stress dans son traitement. Selon lui, des techniques de respiration profonde et d’imagerie visant à réduire le stress doivent être pratiquées plusieurs fois par jour pour diminuer la production d'hormones de stress et réduire l’agrégation plaquettaire. Il recommande de pratiquer ces techniques avant les repas et au coucher, car elles permettent non seulement de réduire le stress, mais aussi d’améliorer la digestion. Le corps humain, lorsqu'il est détendu, est plus apte à absorber les nutriments nécessaires à une bonne santé cardiovasculaire.
Même une petite augmentation du temps consacré à l'exercice quotidien, comme dix minutes supplémentaires, peut réduire considérablement le risque de maladies cardiaques. Il est recommandé de commencer tout programme d'exercice avec l'accord d’un médecin, en particulier si l’on est en mauvaise santé ou âgé de plus de 40 ans. L’exercice régulier est également essentiel pour ceux qui souffrent déjà de maladies cardiaques, mais beaucoup trouvent difficile de maintenir une routine régulière. Des conseils pratiques, comme se fixer un objectif d'exercice minimum trois fois par semaine ou s’associer à un ami pour pratiquer ensemble, peuvent aider à intégrer cette habitude dans la vie quotidienne.
L'exercice a de nombreux bienfaits, notamment la gestion du poids, l'augmentation de la masse musculaire maigre, et la réduction de la pression artérielle, des triglycérides et du cholestérol LDL, tout en augmentant le cholestérol HDL. Il est donc essentiel de se concentrer sur la régularité de l'exercice plutôt que sur la durée ou l’intensité de chaque séance. Le maintien d'un programme d'exercices structuré peut transformer la santé cardiovasculaire d'un individu et réduire considérablement les risques à long terme.
Enfin, une méthode peu connue mais potentiellement salvatrice a été proposée par le Dr Glenn King, directeur de l’Institut King pour la santé à Dallas. Il a mis en lumière l’existence de points énergétiques spécifiques sur le corps qui, lorsqu'ils sont stimulés par une pression manuelle, peuvent arrêter un infarctus du myocarde ou d’autres conditions graves. Ces points, appelés "Energy Sphere Points", font partie d'une pratique asiatique appelée Ki-iki-jutsu, qui repose sur l'idée que l'énergie subtile, ou "qi", circule dans tout le corps. En appliquant une pression douce sur ces points, il est possible de libérer des blocages énergétiques et ainsi restaurer l'équilibre du corps, favorisant la guérison. Selon Dr King, une pression exercée sur la cinquième vertèbre thoracique et sur le petit doigt de la main gauche d’un patient peut stopper un infarctus en cours, comme l’ont confirmé des cardiologues.
Ainsi, pour prévenir et traiter les maladies cardiaques, il est essentiel de prendre en compte l’importance de la gestion du stress, de l’agression, de l’exercice physique, et même de certaines techniques thérapeutiques non conventionnelles. Les approches globales et intégrées permettent non seulement de traiter les symptômes mais aussi d'identifier et de traiter les causes profondes du stress et des déséquilibres émotionnels, éléments souvent négligés dans les traitements traditionnels.

Deutsch
Francais
Nederlands
Svenska
Norsk
Dansk
Suomi
Espanol
Italiano
Portugues
Magyar
Polski
Cestina
Русский