Dans la conception des équipements industriels, notamment dans le domaine des compresseurs, des échangeurs de chaleur et des réservoirs de stockage, la gestion des pressions et des températures de conception est essentielle pour assurer la sécurité et l'efficacité du système global. Les principes qui régissent ces conceptions sont basés sur la considération des pires scénarios de fonctionnement et de sécurité. Voici un aperçu détaillé des considérations principales pour les concepteurs de ces systèmes.

Le système de compresseur, qui partage des similarités avec un système de pompe, nécessite une attention particulière à la pression de conception. Pour les compresseurs centrifuges et axiaux, la pression de conception de l'entrée et du refroidisseur doit prendre en compte la pression de décompression, qui peut varier en fonction du nombre de niveaux du compresseur. Pour les compresseurs multistades, il faut décider si la pression de décompression doit être calculée pour l'ensemble de la machine ou pour chaque étage séparément. L'entrée du compresseur doit être conçue pour une pression 1,05 fois supérieure à la pression de décompression, tandis que la sortie doit pouvoir supporter 1,1 fois la pression de fonctionnement maximale, et au moins 1,5 bar de plus que cette pression. Afin de simplifier et d'assurer une plus grande sécurité, certains compresseurs sont conçus pour supporter une pression maximale sans augmenter significativement les coûts.

Les compresseurs à déplacement positif, de leur côté, exigent que la pression de conception de la section de sortie soit suffisamment élevée pour éviter que la soupape de sécurité ne s'ouvre fréquemment à cause des fluctuations de la pression de fonctionnement. Pour définir la pression de réglage de la soupape de sécurité, des valeurs recommandées sont fournies pour différentes plages de pression de sortie, selon la norme en vigueur. Cela permet de garantir le bon fonctionnement et la sécurité de l'équipement tout en tenant compte des variations de pression pendant les opérations.

Pour les échangeurs de chaleur à coquille et tubes, la pression de conception doit prendre en compte la combinaison extrême de température et de pression. En cas de rupture du tube d'échange de chaleur, la norme API stipule que si la pression de conception du côté basse pression est inférieure à 10/13 de celle du côté haute pression, aucune soupape de sécurité n'est nécessaire pour le côté basse pression. Ces principes garantissent une résistance adéquate aux pressions extrêmes et une plus grande fiabilité de l'équipement dans les conditions de fonctionnement les plus sévères.

Les réservoirs de stockage, qu'ils soient atmosphériques ou basse pression, suivent des normes rigoureuses pour leur conception en fonction des pressions internes qu'ils doivent supporter. Par exemple, les réservoirs API 650, conçus pour des pressions internes maximales de 0,172 bar, sont adaptés pour stocker des fluides sous faible pression. Lorsqu'un réservoir est purgé à l'azote ou à un gaz combustible, la pression positive minimale de conception est fixée à 5 mbar pour répondre aux exigences d'éventuelles surpressions en cas d'urgence.

Les réservoirs API 620 sont utilisés dans des situations où la pression interne est plus élevée, avec un maximum de 1,03 bar de pression interne. La conception de ces réservoirs tient compte non seulement de la pression interne, mais aussi de la sécurité des opérateurs et de la prévention des pertes de produit en raison de l'évaporation.

Un autre aspect critique est la conception des systèmes de torchères, utilisés pour évacuer les gaz excédentaires. Les torchères doivent être conçues avec des pressions de travail variant généralement entre 3,5 et 15 bar. La pression de conception de ces systèmes doit être définie en fonction de la pression maximale de travail ou de la pression arrière maximale qui pourrait se produire dans le système.

Les systèmes sous vide, lorsqu'aucune autre protection n'est en place, doivent être conçus pour supporter un vide total, généralement défini comme étant capable de supporter une pression de 3,5 bar. Ces systèmes nécessitent une analyse spécifique pour chaque scénario de fonctionnement, comme le démarrage, l'arrêt ou la régénération des systèmes de purge.

En ce qui concerne les températures de conception, ces dernières sont définies pour garantir que l'équipement supporte les conditions les plus extrêmes. Le choix de la température de conception doit tenir compte de la température ambiante maximale, de la défaillance éventuelle des refroidisseurs d'air et de la température de fonctionnement maximale des fluides. Les températures minimales de conception sont également influencées par des facteurs tels que la température ambiante minimale ou la température résultant d’une dépressurisation rapide.

Les températures et pressions de conception doivent donc être définies de manière à assurer la sécurité du personnel et la fiabilité des équipements tout au long de leur cycle de vie. Il est essentiel de prévoir des marges de sécurité pour faire face aux conditions les plus extrêmes et aux événements imprévus qui pourraient affecter la stabilité et l'intégrité des systèmes.

Le lecteur doit comprendre que la conception des équipements sous pression et de température n'est pas une simple question de conformité aux normes, mais une approche stratégique visant à assurer la longévité et la sécurité de l'installation. Ces conceptions sont interconnectées avec les processus de gestion des risques et d'assurance qualité, et leur mise en œuvre nécessite une expertise technique approfondie et une attention particulière aux détails. Il est également primordial de toujours anticiper les pires scénarios de fonctionnement, tout en optimisant les coûts et les performances des équipements.

Comment déterminer et protéger les pipelines d'un puits pétrolier : schémas et systèmes de sécurité

La sécurité des pipelines dans les installations pétrolières est essentielle pour garantir non seulement l'intégrité de l'équipement mais aussi la protection de l'environnement et du personnel. Le choix du schéma de protection contre les surpressions, l'installation de dispositifs de sécurité et la gestion des pannes sont des éléments cruciaux dans la conception d'un système de pipeline pour un puits. Il est particulièrement important de coordonner les actions avec le département réservoir, en tenant compte des caractéristiques spécifiques de chaque installation.

Le premier schéma de protection alternative implique l'installation d'une vanne de coupure de sécurité (SDV) au sol, mais nécessite une négociation avec le département réservoir. Lorsque les valeurs de pression sont définies pour la SDV, la vanne de sécurité (SSV) et la soupape de décharge de pression (PSV), il faut prendre en compte la chute de pression qui se produit entre la tête du puits et la station de mesure du pipeline du puits unique. Cela montre à quel point la coopération étroite entre les différents départements, notamment avec ceux en charge du réservoir, est nécessaire. Par exemple, les signaux tels que PSH et PSL doivent être connectés au panneau de contrôle de l'arbre de Noël.

Le deuxième schéma alternatif est une version améliorée du premier, apportant quelques changements notables. Ce schéma annule une des SDV, ne conservant qu’une seule SDV et une PSV pour la protection. Lorsque la SDV échoue, la PSV prend en charge la protection contre la surpression par une ventilation, ce qui est particulièrement important pour la gestion des volumes de gaz. Cependant, cette méthode a un inconvénient majeur : la fréquence d’action de la PSV est plus élevée que dans le premier schéma, ce qui augmente le risque pour l’environnement en raison de l’éventuelle décharge de gaz. Il est également crucial de noter que la PSV à l'extrémité du pipeline dans ce schéma ne peut être annulée. Lors de la définition des valeurs de pression de la SSV et de la PSV, il faut toujours tenir compte de la chute de pression entre la tête du puits et la station de mesure du pipeline.

Un autre aspect à prendre en compte est la possibilité de définir un PSL pour les accidents de fuite, qui pourrait être mis en place en parallèle avec le PSH. En atteignant la valeur de consigne du PSL, la SDV serait fermée, ce qui permettrait de minimiser les risques de fuite. Cette approche s’avère également plus robuste face aux situations de fuite potentielle, réduisant ainsi les risques pour le pipeline et les installations en aval.

Une autre option importante de protection est le système HIPPS (High-Integrity Pressure Protection System). Ce système est un instrument de sécurité certifié SIL3, conçu pour offrir une protection contre la surpression. Composé de composants de détection de pression, de contrôleurs et de composants d'exécution, il dispose de fonctionnalités avancées telles que des vannes de coupure certifiées SIL3 et des contrôleurs logiques certifiés SIL4. Le système HIPPS permet de couper le flux de fluide en cas de surpression, ce qui empêche l'émission de fluides surpressurisés dans l'environnement. Cela représente un grand avantage par rapport aux systèmes traditionnels de décharge, qui peuvent avoir un impact environnemental considérable en relâchant des fluides inflammables et toxiques dans l'atmosphère. Cependant, l’application de ce système est relativement rare sur les sites terrestres en raison de son coût élevé et de ses exigences de maintenance. En effet, une simple défaillance sur le terrain peut entraîner un arrêt complet du système, ce qui peut perturber la production et augmenter la charge de travail des opérateurs, en particulier dans les premières phases de production du champ pétrolier.

Il est également essentiel de comprendre que l'utilisation du système HIPPS peut limiter la nécessité de systèmes de décharge de surpression traditionnels, réduisant ainsi l'impact environnemental. Toutefois, cette option nécessite des coûts d'installation et de maintenance élevés, et il n'est actuellement utilisé que dans des environnements particulièrement exigeants, comme sur des plateformes offshore. L’introduction du système HIPPS s’accompagne de normes strictes, telles que celles définies par l'IEC 61508 et l'IEC 61511, qui doivent être respectées pour garantir la sécurité du processus et la fiabilité des systèmes.

Dans les stations de mesure, qui jouent un rôle clé dans la collecte et la surveillance de la production d'un puits, la sécurité des installations est primordiale. Ces stations permettent de mesurer la production d'hydrocarbures (pétrole, gaz et eau) et de garantir que les volumes mesurés sont dans les limites autorisées, tout en maintenant un environnement sécurisé. De plus, les stations de mesure ne nécessitent pas une précision absolue, et un écart de ±10 % dans la mesure est toléré. Le design typique de ces stations inclut des séparateurs de mesure, des réservoirs de drainage et un collecteur de gaz, qui permettent de séparer et de mesurer les différentes phases (liquide, gaz) avant de les envoyer vers d'autres installations.

Les compteurs multiphasiques, qui mesurent simultanément le pétrole, le gaz et l'eau, sont un développement relativement récent dans ce domaine. Cependant, leur précision et leur coût restent des défis, ce qui limite leur déploiement. Ces instruments sont surtout utilisés dans des environnements extrêmes, comme les champs pétroliers marins ou désertiques, et nécessitent encore des améliorations pour s’adapter à des conditions de flux plus complexes.

Dans l’ensemble, la gestion de la sécurité des pipelines et des stations de mesure repose sur un ensemble de stratégies et de technologies qui visent à protéger à la fois les infrastructures et l’environnement. La coopération entre différents départements et la mise en œuvre de systèmes de sécurité avancés tels que les HIPPS permettent de réduire les risques de surpression et de fuite, tout en assurant une production efficace et sécurisée.

Quelles sont les protections essentielles pour garantir la sécurité des stations de transfert de pétrole et des séparateurs de production ?

Le système de protection de sécurité pour les installations de surface en ingénierie pétrolière repose sur plusieurs principes fondamentaux destinés à prévenir les accidents majeurs, à contrôler les risques liés à la pression, à la température et aux fuites, et à garantir l'intégrité des équipements essentiels, tels que les séparateurs de production et les pipelines. L’une des principales préoccupations est la gestion des retours de fluides, qui peuvent survenir en cas de fuites ou de défaillances dans les équipements en aval. Dans ce contexte, les dispositifs de sécurité jouent un rôle crucial pour limiter les conséquences des accidents et pour assurer une réaction rapide et efficace en cas de défaillance.

Lorsque l’on parle de protection contre le reflux, l'installation de vannes de retenue (FSV) est généralement nécessaire pour les sorties de gaz et de liquide des pipelines. Ces vannes permettent de prévenir tout écoulement inverse qui pourrait survenir en cas de fuites importantes. Toutefois, il existe des situations où l'installation de vannes FSV peut être omise. Cela se produit notamment lorsque la quantité de substances hydrocarbures susceptible de revenir en arrière est négligeable ou lorsque les dispositifs de contrôle présents dans les pipelines suffisent à réduire efficacement le risque de reflux.

Les séparateurs de production sont un autre élément essentiel des stations de transfert de pétrole. Ces équipements assurent la séparation des flux gazeux et liquides et sont soumis à divers risques, notamment des pressions excessives ou négatives, des fuites, des débordements ou des ruptures de gaz. Pour chaque risque, des capteurs et dispositifs de sécurité spécifiques sont installés pour surveiller et limiter les conséquences d'éventuels dysfonctionnements. Par exemple, en cas de surpression, un capteur PS fournit une protection en coupant l'arrivée de fluide dans le séparateur, tandis qu’en cas de dépressurisation excessive, un capteur PSL effectue la même action.

La sécurité de ces systèmes repose également sur une protection contre les températures excessives, qui pourrait survenir si les séparateurs sont chauffés pour favoriser la séparation des phases. Un capteur TSH est alors installé pour couper l'alimentation en chaleur si la température dépasse les limites de sécurité. De plus, la gestion des niveaux de liquide dans les séparateurs de production est cruciale pour prévenir tout débordement ou toute rupture due à un excès de liquide. Les capteurs LSH et LSL jouent ici un rôle central, en régulant les flux entrants et sortants de liquide.

L’isolement de ces dispositifs de sécurité du séparateur de production est également important, particulièrement en ce qui concerne les capteurs PSH, PSL et PSV. Dans certains cas, ces dispositifs peuvent être installés à l'extérieur du séparateur pour faciliter leur maintenance et leur test sans interrompre l’ensemble du système.

Le processus de mise en place des protections contre le reflux, l'overflow et les températures extrêmes nécessite une attention particulière aux spécifications de chaque installation. Les capteurs doivent être positionnés de manière à détecter les anomalies avant que celles-ci n’aient un impact majeur sur le fonctionnement de l’équipement. En effet, chaque capteur doit être installé à une hauteur ou une profondeur appropriée, en tenant compte des niveaux de fonctionnement attendus et des risques spécifiques liés aux différentes phases du processus de séparation.

Les configurations des pipelines de sortie jouent également un rôle clé dans la protection de ces systèmes. Par exemple, un pipeline de gaz qui alimente un équipement en aval ne doit pas comporter de vannes d’isolement qui pourraient compromettre la sécurité. La conception des pipelines doit permettre une évacuation sécurisée des fluides, même en cas d'incident, pour éviter tout retour de pression ou tout passage d'un fluide indésirable.

Il est également crucial de bien comprendre que ces dispositifs de sécurité doivent être adaptés aux caractéristiques spécifiques de chaque installation. Par exemple, la capacité de résistance à la pression ou à la température d'un séparateur de production peut varier en fonction de la configuration du système et des caractéristiques du fluide traité. Le dimensionnement et la mise en place des capteurs et vannes doivent donc tenir compte de ces spécificités pour garantir une protection optimale.

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Comment la Dépressurisation Influence la Température Minimale des Fluides: Analyse Cryogénique

Le processus de dépressurisation, couramment utilisé dans les systèmes industriels, peut entraîner des baisses significatives de température. Une analyse détaillée de ce phénomène, en particulier en ce qui concerne les effets thermodynamiques liés à la dépressurisation, est essentielle pour garantir la sécurité des installations et des équipements en contact avec des fluides sous pression. Pour prédire les températures minimales dans de telles situations, il est crucial de comprendre les méthodes de calcul et les différentes variables qui peuvent influencer ces températures.

Dans le cas des systèmes où la dépressurisation est nécessaire, une estimation approximative de la température minimale peut souvent suffire. Cette estimation repose sur une méthode de calcul simple, mais elle peut ne pas tenir compte de toutes les influences, notamment celles liées aux conditions environnementales ou à la variation des matériaux utilisés dans les équipements. Si la température minimale prévue dans les conditions les plus défavorables n'est pas suffisamment basse pour justifier l'utilisation de matériaux spéciaux, une méthode de calcul simplifiée peut être acceptable. Cependant, dans de nombreux cas, il est recommandé d'employer des méthodes de calcul plus rigoureuses, comme celles proposées par la norme API Std 521, qui détaille les systèmes de soulagement de pression et de dépressurisation.

L'utilisation de logiciels de simulation de processus est un outil précieux pour des calculs plus précis des températures minimales, surtout lorsqu'il faut tenir compte de l'influence de l'environnement sur la paroi du conteneur. En effet, la température minimale de conception ne correspond pas toujours à la température minimale du fluide, particulièrement lorsque ce dernier est soumis à des effets de chauffage par les parois environnantes. Dans ces situations, il est conseillé de recourir à des simulations avancées, comme l'analyse thermodynamique non linéaire et liée au temps, qui prennent en compte tous les facteurs susceptibles d'affecter l'effet de refroidissement. Cette approche permet de générer des courbes de température transitoires qui reflètent précisément l'évolution des températures dans les systèmes de dépressurisation.

L'analyse thermodynamique de la dépressurisation repose sur deux types de processus fondamentaux : l'expansion isentropique et l'expansion isenthalpique. L'expansion isentropique est réversible et ne prend pas en compte les pertes de chaleur, tandis que l'expansion isenthalpique, décrite par l'effet Joule-Thomson, est irréversible et implique une baisse de température lorsque le fluide subit une réduction de pression. L'effet Joule-Thomson, qui est bien applicable à la plupart des gaz dans les processus industriels, montre que la température des gaz réels diminue lorsque la pression chute. Cependant, il existe des exceptions notables, comme l'hydrogène et l'hélium, qui voient leur température augmenter lors d'une réduction de pression.

Lors de l'analyse de la dépressurisation, la différence entre ces deux processus est fondamentale, notamment lorsqu'il s'agit de déterminer la température minimale que les équipements doivent supporter. Par exemple, lors de la dépressurisation dans des pipelines de gaz naturel, la température minimale calculée peut être influencée par la composition du gaz. Les composants plus légers, comme le méthane, peuvent entraîner une baisse de température plus importante, tandis que les composants plus lourds, comme l'éthane, auront un effet inverse.

Les effets de l'énergie cinétique sur la température du fluide et de la paroi métallique doivent également être pris en compte. Lorsque la vitesse du gaz est élevée, comme en aval d'une valve de décompression ou d'un orifice de restriction, une partie de l'énergie totale est convertie en énergie cinétique, entraînant une baisse de température. Cette baisse peut être particulièrement marquée, pouvant dépasser les 30 °C dans certains cas. En raison de cet effet, il devient nécessaire de tenir compte de la vitesse du fluide pour prédire plus précisément la température minimale qui affectera les parois métalliques des équipements.

Le calcul de la température minimale doit également prendre en compte l'impact des composants métalliques sur la température. Bien que la dépressurisation entraîne une réduction de température du fluide, l'impact sur les matériaux métalliques n'est pas toujours aussi significatif, surtout si la taille des tuyaux est adéquate pour gérer les variations de température. Lorsqu'une dépressurisation est effectuée, la température des parois métalliques peut généralement être estimée en fonction de la température du gaz, sans nécessiter de marge de sécurité supplémentaire. Cependant, il est important de noter que la taille de la conduite et la géométrie du système peuvent jouer un rôle dans l'atténuation des effets de la vitesse du fluide et de la température du métal.

Les ingénieurs doivent, par conséquent, intégrer ces variables complexes dans leurs simulations et leurs calculs pour garantir que les systèmes de dépressurisation fonctionneront de manière sûre et efficace, même dans des conditions extrêmes. En résumé, l'analyse cryogénique des systèmes de dépressurisation ne se limite pas à la simple estimation de la température minimale, mais implique une compréhension approfondie des processus thermodynamiques et de leur interaction avec les caractéristiques du système, des matériaux et des fluides.