Les fractions décimales, lorsqu'elles doivent être traitées par des systèmes binaires, posent un problème fondamental. En effet, les fractions binaires ne peuvent généralement pas représenter exactement les fractions décimales avec un nombre limité de bits. Ce problème devient particulièrement prononcé lorsque le nombre de bits est réduit, comme dans le cas des représentations de nombres avec moins de 32 bits. Prenons, par exemple, la fraction décimale 0,01 : en binaire, elle devient une fraction infinie qui ne peut être représentée avec une précision exacte dans un nombre limité de bits. Il en résulte qu'une décision doit être prise concernant la précision nécessaire pour les fractions décimales dans le contexte d'une application donnée.

Dans le cadre de la conception d'un système numérique, l'équipe de développement doit définir l'ampleur de cette précision, en tenant compte des parties entières et fractionnaires des nombres. Par exemple, si l'application concerne des taux fiscaux où il n'y a pas de partie entière, tous les bits peuvent être utilisés pour représenter la partie fractionnaire. Ainsi, le mot binaire peut être interprété comme un nombre entièrement fractionnaire. Dans des situations où la partie entière peut être bornée, il est possible de déterminer un nombre de bits à allouer à cette partie entière, tandis que les bits restants sont attribués à la partie fractionnaire. Par exemple, si la taille du mot binaire est de 32 bits et que les valeurs de la partie entière ne dépassent pas 255, les 8 premiers bits seront utilisés pour représenter la partie entière, laissant ainsi 24 bits pour la fraction. Cela permet de mieux définir l’approximations des valeurs décimales et d’adopter des techniques comme celles décrites dans l'exercice 2, qui consiste à établir des tables d'approximation pour déterminer de manière optimale la précision des valeurs décimales dans un système numérique.

Une autre question qui mérite d'être abordée est l'optimisation du traitement des boucles dans des systèmes où le temps d'exécution est critique. Dans de nombreux cas, notamment lorsqu'il s'agit de boucles imbriquées, des améliorations modestes mais significatives du temps d'exécution peuvent être obtenues en organisant soigneusement les boucles. Cette approche devient particulièrement efficace lorsqu'elle est couplée à une organisation adéquate de la mémoire, en particulier l'utilisation de mémoires tampon ou de caches.

Une technique classique pour améliorer les performances est le "loop unrolling" ou déroulement de boucle. Ce procédé consiste à combiner plusieurs exécutions d’une boucle en une seule exécution plus large, en ajustant les tests de terminaison et l’incrémentation de la boucle en conséquence. Cette méthode permet de réduire le nombre de tests de terminaison, ce qui peut, selon la complexité du test, réduire de manière significative le temps d'exécution de la boucle, si le corps de la boucle lui-même n’est pas trop coûteux en termes de calculs. Si le nombre d'itérations de la boucle est relativement petit et fixé (par exemple cinq itérations), il est également possible de se passer de la boucle en copiant simplement son corps à plusieurs reprises, supprimant ainsi totalement les tests de terminaison.

Prenons l'exemple d'une boucle qui initialise un tableau de taille fixe. Si la taille du tableau est un multiple de deux, les éléments peuvent être initialisés deux à deux, réduisant ainsi de moitié le nombre d'itérations nécessaires. Si cette boucle est exécutée dans un système utilisant un cache ou une mémoire tampon, la probabilité de manquer un accès à la mémoire est réduite, car les éléments du tableau, étant voisins, seront probablement stockés dans la mémoire locale ensemble.

Dans certains cas, il est même possible d’éliminer complètement une boucle si la limite est petite et fixe et si le corps de la boucle est relativement simple. Par exemple, au lieu d'une boucle qui initialise cinq éléments dans un tableau, il est souvent plus efficace d'écrire directement le code d'initialisation, comme suit :

c
A[0] = 0; A[1] = 1; A[2] = 2; A[3] = 3; A[4] = 4;

Cela réduit le nombre d'opérations nécessaires, et dans certains compilateurs, il est même possible que ce code soit optimisé davantage, en calculant l’adresse de chaque élément directement au moment de la compilation, ce qui évite les calculs d'adresses au moment de l'exécution.

Une autre optimisation possible consiste à remplacer des boucles simples de remplissage de mémoire par des instructions de remplissage mémoire intégrées dans le processeur. Certains processeurs, par exemple, disposent d'instructions spéciales pour remplir un bloc mémoire avec une valeur donnée (comme la valeur zéro). De cette façon, une boucle d’initialisation d’un tableau pourrait être remplacée par une seule instruction machine, ce qui réduit considérablement le temps d’exécution.

Il est également possible de fusionner plusieurs boucles si elles accomplissent des tâches similaires, comme l'initialisation de différents tableaux. Cependant, cette optimisation doit être envisagée avec prudence, en tenant compte de l'organisation de la mémoire, en particulier du cache. Si le cache est de taille relativement petite par rapport aux tableaux impliqués, il peut être préférable de maintenir plusieurs boucles distinctes afin d'optimiser l'accès aux données. Par exemple, si les données sont réparties sur plusieurs blocs de mémoire, une seule boucle d'initialisation pourrait entraîner des accès plus fréquents à des zones mémoire non contiguës, entraînant des "cache misses" (pannes de cache) et réduisant ainsi les performances globales du système.

Dans ce contexte, les décisions doivent être prises en fonction des spécificités de l'application et de l'architecture du système, en tenant toujours compte du compromis entre la réduction du nombre de boucles et la gestion des accès mémoire.

Comment la vente de produits peut-elle être liée à l'offre de services Cloud par une entreprise ?

Les services Cloud, tels que définis dans le chapitre précédent, ont transformé le paysage technologique des entreprises modernes. En effet, le Cloud computing représente une approche innovante pour la gestion des ressources informatiques et le traitement des données. Mais une question cruciale reste à explorer : une entreprise qui vend un produit peut-elle également offrir son propre service Cloud pour desservir ses clients, et pourquoi pas d'autres clients utilisant des produits différents ? Cette problématique touche des enjeux stratégiques, technologiques, mais aussi économiques, qui méritent une réflexion approfondie.

D'abord, il est essentiel de comprendre les différentes offres de services Cloud proposées par les fournisseurs. Trois modèles principaux se distinguent : l'IaaS (Infrastructure as a Service), le PaaS (Platform as a Service), et le SaaS (Software as a Service). Chacun de ces modèles propose une réponse différente en fonction des besoins des entreprises, qu'il s'agisse de mettre à disposition des ressources matérielles (IaaS), de fournir des plateformes de développement (PaaS) ou d'offrir des applications prêtes à l'emploi (SaaS). Ces différents services peuvent être exploités en fonction de la nature du produit et des exigences des clients.

Lorsqu'une entreprise vend un produit qui nécessite des capacités de traitement ou de stockage, l'intégration d'un service Cloud peut offrir une valeur ajoutée importante. Par exemple, une entreprise qui vend des dispositifs de sécurité domestique pourrait proposer une plateforme Cloud pour la gestion des données de ses utilisateurs, permettant une analyse à distance, une surveillance en temps réel, ou encore un diagnostic à distance. De la même manière, une entreprise proposant des systèmes de surveillance pour l'agriculture pourrait tirer parti du Cloud pour collecter et analyser les données des capteurs installés dans des champs, facilitant ainsi la gestion de l'irrigation ou de la fertilisation.

La question du modèle Cloud à adopter dépendra des besoins spécifiques du produit et de la manière dont l'entreprise souhaite interagir avec ses clients. Un modèle SaaS, par exemple, serait idéal pour fournir un service basé sur des logiciels de gestion ou de contrôle à distance. En revanche, un modèle IaaS pourrait être plus pertinent si l'entreprise doit offrir une infrastructure puissante pour des calculs complexes ou des stockages massifs de données. La flexibilité et la capacité à s’adapter aux besoins spécifiques des clients sont des critères clés dans le choix du modèle.

Cependant, au-delà des considérations techniques, des enjeux non techniques influencent également la décision d'adopter ou non le Cloud computing. Ces questions incluent la sécurité des données, la confidentialité, et les régulations légales. Les clients doivent avoir confiance dans le fait que leurs données personnelles ou sensibles seront protégées, un point particulièrement crucial dans des secteurs comme la santé, la finance ou la sécurité. La gestion des risques et des responsabilités en cas de violation des données devient alors une priorité pour les entreprises proposant des services Cloud.

De plus, le modèle d'implantation du Cloud – public ou privé – doit également être pris en compte. Un Cloud public permet de bénéficier de l'échelle de la masse et des coûts réduits, mais il peut poser des problèmes de sécurité et de contrôle. En revanche, un Cloud privé, bien que plus coûteux, offre un plus grand contrôle sur les données et la sécurité, ce qui peut être déterminant pour certains secteurs d'activité. Pour une entreprise qui vend un produit, la création d'un Cloud privé pourrait se justifier dans des contextes où la protection des informations est cruciale, et où une personnalisation avancée du service est nécessaire pour répondre aux besoins spécifiques des clients.

Une autre dimension à ne pas négliger est l'impact économique. L’intégration du Cloud dans le modèle commercial d'une entreprise peut entraîner des coûts supplémentaires. Ces coûts doivent être évalués en fonction des bénéfices que l'entreprise peut en tirer, tant du point de vue de l'expérience utilisateur que de l'amélioration des fonctionnalités du produit. Une analyse de rentabilité rigoureuse doit donc être menée avant de s’engager dans l'offre d'un service Cloud.

L'une des principales attractions du Cloud réside dans sa capacité à offrir un accès universel aux données, ce qui permet une mobilité accrue et une interconnexion des systèmes. Cela ouvre la voie à des scénarios où des produits apparemment déconnectés – comme des systèmes de sécurité ou des dispositifs médicaux – peuvent être intégrés dans un écosystème plus large, où ils peuvent échanger des informations et interagir en temps réel avec d'autres appareils. Cela démontre le potentiel du Cloud à transformer un produit isolé en une partie d'un système intégré et intelligent.

En résumé, une entreprise vendant un produit peut effectivement lancer son propre service Cloud pour ses clients, et même au-delà. Cependant, cela nécessite une réflexion stratégique qui prend en compte les aspects techniques, économiques et non techniques. Le choix du type de service Cloud à offrir dépendra des besoins spécifiques du produit et de l’entreprise, et de l'impact de ces choix sur la satisfaction des clients et la rentabilité globale de l'entreprise. Le Cloud computing offre des avantages considérables en termes de flexibilité et d’évolutivité, mais il comporte aussi des défis en matière de gestion des données, de sécurité et de coût qui ne doivent pas être sous-estimés.

Comment les Machines à États Finis (FSM) sont Utilisées dans les Systèmes Embarqués : De la Théorie à l'Application

Les systèmes embarqués représentent une catégorie particulière de systèmes informatiques, où les machines à états finis (FSM) jouent un rôle central dans la gestion des transitions d'état en réponse à des signaux d'entrée. Un exemple simple de transducteur, illustré dans la figure 3.3, montre comment un FSM peut être utilisé pour traiter une séquence d’entrées, notamment une chaîne de caractères, en remplaçant des séquences de blancs consécutifs par un seul espace. Le fonctionnement de ce modèle est simple mais crucial pour la gestion des entrées dans des systèmes plus complexes. Lorsqu'un espace est détecté, le FSM passe à un autre état où les espaces consécutifs sont ignorés, ce qui permet de nettoyer efficacement les entrées.

Cependant, dans des systèmes embarqués plus complexes, tels que ceux utilisés pour des ponts ou des dispositifs industriels, les entrées sont loin d’être aussi simples. Par exemple, dans un système de pont, l’entrée pourrait être un message provenant d’un autre module, comme un rapport provenant d’un capteur détectant des bateaux. Ce rapport peut contenir des données complexes, comme la distance de plusieurs bateaux, ce qui représente une entrée bien plus sophistiquée que de simples symboles. Ces messages sont traités par le FSM qui, en fonction des valeurs reçues, effectuera des transitions vers différents états. Par exemple, la détection d’un bateau à moins de 200 mètres pourrait entraîner une transition vers un état spécifique, tandis qu'une distance plus grande pourrait en entraîner une autre.

Les systèmes embarqués traitent donc non seulement des symboles simples, mais également des informations complexes et variées, souvent sous la forme de messages structurés. Cela entraîne une complexité accrue dans la gestion des transitions d’état. Les FSM doivent être capables de réagir non seulement à des entrées simples mais aussi à des combinaisons d'entrées multiples, provenant de plusieurs sources en même temps. Cette flexibilité est essentielle pour s’adapter à des scénarios réels où l’entrée peut varier considérablement et de manière imprévisible.

Il est également important de noter que, contrairement aux FSM classiques qui se contentent d’accepter des flux de symboles et de les traduire en une autre forme, les FSM des systèmes embarqués doivent prendre des actions concrètes dans le monde réel. Par exemple, un système de pont pourrait déployer des barrières de circulation, faire bouger des spans de pont ou activer des lumières d’avertissement en fonction des états dans lesquels il se trouve. Ces actions ne peuvent pas toujours être représentées par des symboles simples dans un langage abstrait ; elles doivent souvent être décrites de manière plus intuitive, comme « traînée dégagée » ou « fermer le span ». Toutefois, dans le modèle FSM, elles sont aussi traitées comme des symboles.

Pour rendre la gestion des FSM plus compréhensible et éviter la surcharge d’informations, des abréviations sont souvent utilisées pour représenter des ensembles complexes de transitions. Par exemple, un seul label comme « c not blank/c » pourrait représenter toutes les transitions possibles pour les caractères non blancs, simplifiant ainsi la représentation graphique.

Une autre particularité importante des FSM dans les systèmes embarqués est l’usage de variables partagées, qui peuvent entraîner des transitions d’état en fonction des changements dans leur valeur. Ces variables peuvent concerner des états internes ou externes du système, et leur évolution peut être un facteur clé pour déclencher des actions importantes. Par exemple, un état comme « composant défectueux » pourrait déclencher des actions comme l'activation de lumières rouges ou des alarmes pour avertir les opérateurs, et cela pourrait être basé sur des signaux internes ou des rapports externes.

Le modèle FSM peut aussi être appliqué à des systèmes extrêmement complexes grâce à une approche hiérarchique. Chaque état du FSM peut lui-même être un sous-système avec son propre FSM, ce qui permet de diviser la complexité et de mieux gérer les transitions au sein de systèmes avec de multiples couches de contrôle.

La modélisation d’un FSM dans un système embarqué ne se limite pas à la simple cartographie des états et transitions. Il faut également tenir compte de l’aspect dynamique du système et de l’interaction de ces états avec le monde réel. Par exemple, un état de « maintenance mensuelle » pourrait impliquer des processus internes complexes, comme la vérification de composants mécaniques et la mise à jour de variables de système, qui nécessitent des actions physiques sur le terrain. Cette interaction entre la logique abstraite des FSM et les actions réelles dans le monde physique est essentielle pour comprendre et gérer le comportement de ces systèmes dans des conditions réelles.

Enfin, bien que la conception initiale d’un FSM pour un système embarqué puisse sembler simple, il est souvent nécessaire de raffiner et de corriger ce modèle en fonction des résultats obtenus lors des tests. Les premières versions d’un FSM ne capturent pas toujours tous les cas d’utilisation ou toutes les interférences entre les signaux, et des ajustements seront inévitables pour s’assurer que le système fonctionne de manière fiable et efficace. C’est là que l’analyse comportementale et les tests en conditions réelles jouent un rôle clé dans l'optimisation des FSM pour des systèmes embarqués complexes.

Comment les moteurs sont contrôlés dans les systèmes embarqués et quelles sont les configurations importantes ?

Dans les systèmes embarqués, la gestion des périphériques externes, y compris les moteurs, repose sur l'interface entre le microcontrôleur et les composants électromécaniques. Un aspect fondamental de ce contrôle est la gestion des signaux appropriés envoyés aux broches spécifiques des composants, telles que les broches /OE sur les portes logiques et les broches L sur les registres de décalage. Ces broches déterminent comment les données sont transférées, et dans de nombreux cas, elles partagent le même port que d’autres données externes, comme celles provenant d’une mémoire RAM externe.

Prenons l’exemple d’un processeur 8051. Le port 0 est utilisé pour la communication avec les périphériques externes. Lorsqu’un périphérique comme un registre de décalage est configuré pour recevoir ou envoyer des données, des contrôles précis doivent être appliqués aux broches de commande (/OE, L) en fonction de l'adresse mémoire et de l'état des signaux de lecture (/RD) et d'écriture (/WR). Pour mieux illustrer ce processus, imaginons une configuration avec huit portes d'entrée et huit registres de décalage comme indiqué dans la figure 13.12. Les adresses de ces composants seraient mappées aux plages 0x8000-0x8007 pour les portes d’entrée et 0x9000-0x9007 pour les registres de sortie. Le signal /OE de la première porte d'entrée serait activé (logique 0) lorsque l’adresse correspond à 0x8000 et que le signal /RD est actif. Cependant, un problème peut survenir avec l’aliasing si une partie de l’adresse est ignorée lors de la configuration des broches, entraînant ainsi des chevauchements d’adresses. Pour résoudre ce problème, il suffirait d’ajouter davantage de signaux d’adresse dans les équations de commande.

Au-delà de ces aspects purement techniques, il est important de comprendre comment les périphériques de sortie, en particulier les moteurs, sont utilisés dans les systèmes embarqués. Les moteurs, comme les moteurs à courant continu (DC), les moteurs brushless et les moteurs pas à pas, sont au cœur de nombreux systèmes nécessitant un mouvement physique. Ces moteurs sont souvent contrôlés via des circuits intermédiaires qui permettent de gérer des charges lourdes ou de petites charges avec une précision accrue.

Les moteurs à courant continu à balais (DC à balais) sont les plus couramment utilisés dans les systèmes embarqués simples. Ils comprennent un rotor équipé d’enroulements et une stator contenant des aimants permanents. Le moteur fonctionne par la réversibilité du courant dans l'enroulement, ce qui induit un champ magnétique qui interagit avec le stator pour faire tourner le rotor. Cependant, ce type de moteur présente certains inconvénients, notamment l'usure des balais en raison du frottement, ce qui nécessite un entretien régulier. De plus, le moteur peut ne pas redémarrer correctement si l’alignement des champs magnétiques est incorrect au moment de la remise en marche. Ces moteurs sont relativement peu coûteux, mais leur efficacité est inférieure à celle des moteurs sans balais.

Les moteurs brushless, quant à eux, améliorent cette situation en plaçant les enroulements dans la stator et l'aimant permanent dans le rotor. Cela permet un contrôle beaucoup plus précis du moteur, notamment en ce qui concerne la vitesse et la position. L'absence de balais élimine le besoin de maintenance fréquente et permet une meilleure efficacité, ce qui rend ces moteurs idéaux pour des applications nécessitant des mouvements précis et constants, comme dans les bras robotiques ou les dispositifs médicaux de haute précision. Ces moteurs sont plus complexes à contrôler en raison de la nécessité de circuits supplémentaires pour inverser le courant dans les enroulements, mais ils offrent une bien meilleure performance sur le long terme.

Les moteurs pas à pas, enfin, sont utilisés lorsqu’un contrôle précis du mouvement est nécessaire. Ils fonctionnent par l’application de signaux électriques aux différentes phases d’enroulement, ce qui permet de contrôler très précisément la position du rotor, et sont souvent utilisés dans des systèmes où le positionnement exact est crucial, comme dans l’imprimante 3D ou les télescopes automatisés.

Les configurations de contrôle des moteurs dans les systèmes embarqués doivent donc prendre en compte non seulement le type de moteur, mais aussi les aspects spécifiques du système de commande, notamment la gestion des signaux de contrôle, l’efficacité énergétique et la nécessité ou non d’un entretien régulier. La compréhension de ces principes est cruciale pour concevoir des systèmes fiables et efficaces. La sélection du moteur adapté à l'application permet d'optimiser les performances tout en minimisant les coûts et la complexité du système.