Comment la politique du New Hampshire a évolué sous l'impact de l'ère Trump : une analyse des élections de 2016 et des protestations qui ont suivi
En 2016, les élections présidentielles américaines ont bouleversé non seulement la politique nationale, mais aussi celle des États individuels, en particulier dans des États comme le New Hampshire. Ce petit État, connu pour son rôle clé dans la primaire présidentielle, a vu des transformations profondes dans ses dynamiques politiques, non seulement par l'élection de Donald Trump à la présidence, mais aussi par la réaction des électeurs et des politiciens locaux à son ascension.
Le New Hampshire, traditionnellement un bastion modéré et indépendant, a connu une montée en flèche de l'activisme politique après l'élection de Trump. Si la victoire de Trump a consolidé la domination républicaine à Washington, elle a aussi provoqué une opposition féroce au niveau local, donnant lieu à un renouveau démocratique dans l'État. Le mois suivant l'inauguration de Trump, des millions de personnes sont descendues dans les rues des États-Unis lors de la Women’s March, un événement marquant pour les opposants à l’administration Trump. Bien que cette mobilisation ait eu lieu à l’échelle nationale, elle n’a pas épargné le New Hampshire. Des rassemblements ont eu lieu à Concord, Portsmouth, et dans d’autres villes, témoignant de la vigueur du mouvement de résistance local. Ces manifestations étaient alimentées par des préoccupations concernant les politiques de Trump, mais aussi par une hostilité croissante envers la personnalité même du président.
À l'échelle de l'État, les républicains sous la direction du gouverneur Chris Sununu ont vu leur contrôle des institutions locales comme une opportunité pour avancer leur agenda conservateur. Sununu, réélu en 2018, était l'une des rares réussites politiques pour les républicains dans un contexte d’essor démocrate. Cependant, l’effet de la résistance populaire, combiné à un réarrangement stratégique des districts électoraux par des républicains (gerrymandering), n’a pas suffi à maintenir une domination républicaine stable. En fait, même face à ces manipulations, les démocrates ont réussi à reprendre le contrôle de la législature de l'État et de l’exécutif.
L'impact de l’élection de Trump sur les élections de mi-mandat de 2018 au New Hampshire est crucial pour comprendre cette dynamique de transformation politique. Le New Hampshire a toujours été un État de transition, où les partis se battent pour l'influence sans une domination absolue de l'un ou l'autre. Cette particularité a permis aux électeurs de rejeter certaines politiques perçues comme extrêmes tout en élisant des figures démocrates qui s'opposaient aux décisions de Trump, telles que Maggie Hassan et Jeanne Shaheen au Sénat. En même temps, la montée de figures politiques locales comme le maire de Manchester ou des candidats issus du mouvement progressiste a permis une prise en main plus significative de la politique locale par les démocrates, notamment grâce à des campagnes de terrain intensifiées et à des stratégies de mobilisation.
L'une des caractéristiques notables de cette période est la manière dont les électeurs se sont mobilisés autour de questions locales, mais aussi des préoccupations nationales. La polarisation croissante, alimentée par les politiques de Trump, a créé une situation où les lignes partisanes sont devenues plus nettes, bien que les électeurs du New Hampshire aient continué à privilégier un certain pragmatisme. Les républicains ont conservé une influence dans certaines régions rurales de l'État, où la résistance à l'agenda progressiste était plus faible, mais les zones urbaines et suburbaines ont souvent penché du côté démocrate, marquant ainsi un clivage géographique de plus en plus prononcé.
L’ère Trump a également réactivé un sentiment de mécontentement populaire qui ne se limitait pas seulement aux démocrates, mais qui a aussi fait émerger une nouvelle forme de conservatisme populiste. Ce courant a pris de l'ampleur dans les régions rurales, où les électeurs ont vu dans l’arrivée de Trump une forme de retour à des politiques qui, selon eux, défendaient leurs intérêts économiques et culturels. À l'inverse, les électeurs plus jeunes, souvent plus diversifiés, ont vu en Trump une menace pour les valeurs progressistes et humanitaires qu’ils défendaient. Ces fractures ont contribué à la dynamique électorale complexe qui a émergé après 2016.
Pour mieux comprendre cette dynamique, il est essentiel de saisir que la politique du New Hampshire n’a pas seulement été redéfinie par les événements nationaux, mais aussi par l'intensification des relations interpersonnelles et des débats locaux. Les candidats, qu'ils soient républicains ou démocrates, ont dû s’adapter à un électorat qui devenait de plus en plus méfiant à l’égard des institutions traditionnelles. Les élections locales et les actions collectives, telles que les marches ou les rassemblements, ont montré l’importance de l’engagement civique dans cette période de transformation.
Dans ce contexte, il est également primordial de noter que l’activisme populaire et l’engagement civique ne sont pas uniquement une réponse à l’élection d’un président. Ce phénomène a été renforcé par un cadre politique qui rendait les actions de résistance visibles et efficaces. Les protestations en réaction à l’ascension de Trump ont révélé la capacité d’une partie de l’électorat à se structurer en mouvement à long terme, loin des simples manifestations d'indignation initiale. Le New Hampshire, tout comme d’autres États, a montré que la politique ne se limitait pas aux élections nationales mais qu’elle pouvait se réinventer à chaque cycle, alimentée par une participation civique de plus en plus active et diverse.
Comment l’élection de Trump a façonné la politique du New Hampshire en 2018 : effets et dynamiques
L'élection de Donald Trump en 2016 a eu un impact profond sur la scène politique du New Hampshire, transformant des dynamiques locales qui semblaient figées. En l'absence de Trump, les démocrates de l'État n’auraient probablement pas connu un afflux aussi important de nouveaux candidats se lançant dans la course électorale en 2018. Cet élan a permis à de nombreux candidats démocrates de surmonter l'influence du gerrymandering, qui avait historiquement favorisé les républicains, et de reprendre le contrôle de la chambre sénatoriale de l'État ainsi que de l'exécutif. L'impact de Trump, dans ce cas, a été plus que symbolique : il a agi comme un catalyseur pour des changements significatifs dans la politique locale.
Cet effet a été multiple, combinant des changements à grande échelle avec des réactions spécifiques à des actions précises de Trump. Par exemple, la commission de Trump sur la fraude électorale, dirigée par Kris Kobach, a été un facteur déterminant pour Bill Gardner, le secrétaire d'État du New Hampshire, qui a vu sa position menacée par un défi de grande envergure en 2018. Bien que la commission de fraude électorale soit en grande partie perçue comme une tentative de délégitimer le processus électoral, elle a paradoxalement servi à mobiliser les électeurs et à exacerber les tensions autour des droits de vote.
Les élections de 2018 ont également vu un renouveau dans l'engagement politique des femmes, stimulé par la mobilisation des marches des femmes, un événement marquant de la période post-électorale de Trump. Ces marches ont mis en lumière une vague d'indignation qui, en New Hampshire, s’est concrétisée par une participation accrue des femmes dans les élections, non seulement en tant qu'électrices, mais aussi en tant que candidates. Cette nouvelle dynamique a eu des effets profonds sur les élections locales, avec un nombre record de femmes candidates dans les législatives de l'État.
Dans le même temps, l'élection de Trump a révélé une fracture interne au sein du Parti républicain du New Hampshire. Si le gouverneur Chris Sununu est parvenu à se maintenir au pouvoir, son rapport avec Trump a été complexe, oscillant entre soutien stratégique et désaccord sur certaines politiques nationales, notamment en matière d'environnement et de politique énergétique. Cette ambiguïté a laissé place à un jeu de tensions entre les factions modérées et conservatrices du parti, chacune tentant de s'aligner sur une vision plus large de l’avenir politique de l'État.
L'impact de Trump sur le New Hampshire a également révélé les limites de l'influence nationale sur la politique locale. Bien que Trump ait contribué à alimenter des passions politiques fortes, il a aussi montré que, dans un État comme le New Hampshire, une politique centrée sur des enjeux locaux, tels que les droits de vote et la gouvernance de l'État, pouvait transcender les dynamiques politiques nationales. Cela a été particulièrement visible dans les courses locales, où des candidats comme Chris Pappas ont réussi à se positionner en tant qu'alternative crédible à l'orthodoxie trumpienne.
Enfin, un aspect essentiel de l'impact de Trump sur la politique du New Hampshire a été son influence sur la relation de l'État avec les grands enjeux nationaux, notamment la question de l'immigration et des politiques économiques. Si certains dirigeants locaux ont exprimé leur soutien à des initiatives comme l'extension du forage offshore, d’autres, comme le gouverneur Sununu, ont choisi de se distancier de la politique de Trump en matière d'environnement. Ce contraste a mis en évidence une approche plus pragmatique et parfois dissidente au sein de la politique républicaine locale, bien que ces positions aient parfois été insuffisantes pour prévenir une polarisation accrue de l'électorat.
Il est essentiel de comprendre que l’impact de Trump au New Hampshire ne se limite pas à une simple opposition entre républicains et démocrates. La dynamique locale est influencée par un ensemble complexe de facteurs, allant de la mobilisation des électeurs à la gestion des fractures internes des partis. Cette situation souligne l'importance de considérer les spécificités locales dans l'analyse des effets des élections nationales, car elles façonnent non seulement les résultats des élections mais aussi les stratégies politiques de long terme.
Pourquoi la contestation d’un président en exercice reste-t-elle une dynamique persistante en politique américaine ?
L’idée d’un défi au sein du parti contre un président en fonction est loin d’être nouvelle dans l’histoire de la politique américaine. À travers les décennies, des présidents apparemment intouchables ont vu leur position fragilisée par des concurrents internes. Les exemples abondent : en 1952 et 1968, les présidents contestés ont choisi de ne pas se représenter, tandis que dans les années 1976, 1980 et 1992, les présidents ont conservé leur nomination, mais ont échoué aux élections générales. Ces présidents n’ont pas perdu uniquement à cause des défis internes, mais en raison de faiblesses préexistantes : mauvaises économies, guerres impopulaires, fiascos diplomatiques ou encore mauvaises relations avec leur propre parti.
Loin d’être un simple élément perturbateur, un challenger révèle souvent les vulnérabilités du président en exercice, exposant au grand jour les tensions qui peuvent affaiblir une administration. Les candidats contestataires ne sont pas toujours vus comme des menaces immédiates, mais leur simple présence met en lumière les fractures internes. Par exemple, la candidature de Pat Buchanan en 1992, bien que ne parvenant pas à éclipser George H. W. Bush dans les primaires, exposa un mécontentement profond parmi les conservateurs. Cette dynamique a engendré des fractures qui ont permis à Bill Clinton de remporter l’élection.
Ce phénomène de contestation est devenu une constante à partir de l’ère moderne. Les présidents, notamment ceux issus du parti républicain, ont fait de leur mieux pour éviter ces défis internes. La stabilité de leur réélection dépend en grande partie de leur capacité à maintenir l'unité du parti et à éviter que des divisions profondes n’émergent. L'exemple le plus marquant est sans doute celui de Donald Trump, dont l’idée d’un challenge a circulé presque immédiatement après son élection en 2016, malgré des conditions économiques solides et une faible demande de nouvelles guerres militaires.
Même si Trump jouit d’un soutien incontesté parmi une large portion de l’électorat républicain, sa présidence a toujours suscité des critiques internes. Des figures comme John Kasich, gouverneur de l’Ohio, ou encore Jeff Flake, sénateur de l'Arizona, se sont distinguées par leur opposition ouverte au président. Mais, malgré des efforts répétés pour se positionner comme des alternatives viables, aucun de ces challengers n’a pu concrètement déstabiliser Trump. La raison en est simple : Trump est perçu comme un leader de rupture, ce qui rend la contestation de sa figure moins évidente pour ses adversaires au sein du GOP.
Kasich, par exemple, malgré ses critiques acerbes envers Trump, a tardé à lancer un défi direct. Sa stratégie consistait à capitaliser sur son image d'un républicain modéré, mais le poids de la polarisation interne du parti a freiné ses ambitions. Quant à Flake, sa critique constante de Trump, même après son retrait du Sénat, n’a pas suffi à rallier suffisamment de soutien au sein du parti. Au contraire, la loyauté envers Trump semble avoir dominé, même chez ceux qui, comme Flake, incarnaient un autre idéal républicain.
Ce phénomène de fidélité au président en exercice, même en l'absence de succès incontestés dans les sondages, soulève une question fondamentale : pourquoi cette dynamique de défi est-elle toujours possible, même lorsqu’il semble que l'inflation économique ou la sécurité nationale ne constituent plus des sources d’insatisfaction majeures ? Les raisons sont multiples. D’une part, l’isolement de l’élite politique, qui a tendance à ignorer les aspirations et préoccupations locales, engendre des frictions avec les électeurs. D’autre part, la nature même du système électoral américain permet à un challenger de rester visible sur la scène nationale, surtout avec les médias sociaux qui offrent une plateforme idéale pour élever des voix dissidentes.
Ainsi, il ne faut pas sous-estimer les motivations profondes des candidats à défier un président en place, ni les fractures au sein du système républicain. Bien que la stabilité de l’administration Trump semble solide à première vue, il existe toujours une marge de manœuvre pour les contestations internes. L’exemple de la campagne de 2020, malgré son éclat, démontre que la question de la fidélité à un président, même populaire, reste loin d’être résolue.
La contestation d’un président est avant tout le reflet de la pluralité interne d’un parti, une pluralité souvent ignorée dans les moments de victoire électorale. Le président, aussi puissant soit-il, ne peut pas entièrement échapper à la réalité d’un parti républicain ou démocrate qui n’est jamais monolithique.
Pourquoi tant de candidats démocrates pour la présidentielle de 2020 ?
Le champ de candidats démocrates à la présidentielle de 2020 est d'une ampleur surprenante. Parmi les prétendants, on trouve des personnalités aux antécédents politiques divers, allant des gouverneurs aux membres du Congrès, en passant par des maires, et même des figures sans expérience politique. Un certain nombre de ces candidats, bien que bien établis dans la sphère politique, n’ont pas fait l’objet d’un enthousiasme généralisé. Pourtant, ils continuent de se présenter, souvent avec des promesses d’un avenir politique incertain, mais avec l’espoir de capter l'attention d'un électorat en quête de renouveau.
Julian Castro, ancien maire de San Antonio et ex-secrétaire à la Logement et au Développement urbain sous la présidence Obama, fait partie de ces personnalités qui, malgré une expérience significative, n'ont pas suscité un grand engouement. À côté de lui, des figures comme le gouverneur Jay Inslee, dont la priorité est de combattre le changement climatique, ou l'ex-gouverneur du Colorado, John Hickenlooper, avec sa promesse de coopération bipartisane, présentent des profils de plus en plus nombreux. Ils tentent de capter une fraction de l'électorat, mais sans l'aura d'autres figures comme Bernie Sanders ou Elizabeth Warren, qui bénéficient d'une notoriété plus marquée.
Un autre phénomène notable dans cette course est l’ascension de candidats moins conventionnels. Tulsi Gabbard, Tim Ryan ou encore Eric Swalwell représentent cette nouvelle génération de parlementaires qui, malgré une expérience législative moindre, ont choisi de se tourner vers la présidentielle. Mais ces noms sont loin d'être les seuls. John Delaney, qui a lancé sa candidature dès 2017, a parcouru de nombreuses fois l'Iowa et le New Hampshire, cherchant à se faire un nom parmi une foule de prétendants.
L’une des figures les plus atypiques de cette course est Beto O’Rourke, ancien candidat au Sénat au Texas, qui, après une défaite face à Ted Cruz en 2018, a été encouragé par de nombreux responsables démocrates à briguer la présidence. Sa campagne a attiré l'attention par son approche singulière, axée sur un message de renouveau et d'unité. Si O’Rourke parvient à gagner la présidence, il serait le premier à passer d’une défaite sénatoriale à la Maison-Blanche, un chemin similaire à celui d’Abraham Lincoln au XIXe siècle.
Les maires, autre catégorie intéressante, ont eux aussi tenté leur chance, bien que leurs chances demeurent incertaines. Bill de Blasio, le maire de New York, a des antécédents solides, mais sa candidature n'a suscité qu'un faible intérêt. De l’autre côté du pays, Wayne Messam, maire de Miramar en Floride, moins connu, n’a pas encore fait parler de lui. Mais l’étoile montante parmi les maires reste Pete Buttigieg, maire de South Bend, Indiana, et premier candidat ouvertement gay à se présenter à la présidence des États-Unis.
Enfin, deux candidats se démarquent particulièrement par leur absence totale d'expérience politique : Marianne Williamson et Andrew Yang. Williamson, souvent associée à Oprah Winfrey et à un discours centré sur la spiritualité, et Yang, un ancien PDG de Silicon Valley, se sont lancés sur des propositions audacieuses comme le revenu de base universel. Si leur absence de parcours politique pourrait évoquer une comparaison avec Donald Trump, il existe des différences notables : ces candidats, bien que non célèbres, proposent des idées sérieuses et novatrices, mais peinent à susciter un réel soutien populaire.
Ce foisonnement de candidatures, parfois perçu comme chaotique, en dit long sur l'état actuel du Parti démocrate. Contrairement aux élections précédentes, où l'élite du parti contrôlait davantage les candidatures, de nombreux acteurs semblent éviter d'interférer, laissant ainsi les candidats naviguer en eaux troubles. Le manque de soutien visible de la part des leaders du parti, comme ce fut le cas pour Hillary Clinton avant les primaires de 2016, laisse entrevoir une dynamique différente, plus ouverte. Il est également frappant de constater que, contrairement à 2016, aucun candidat n’a encore bénéficié d’un soutien massif de gouverneurs ou de membres influents du Congrès.
L’absence de soutien formel de la part des élites pourrait aussi s'expliquer par un désir de ne pas répéter les erreurs de 2016, où Bernie Sanders et ses partisans avaient accusé le Comité national démocrate de favoriser Hillary Clinton. Cependant, cette ouverture a permis l’émergence de nombreuses candidatures, certaines inattendues et peu probables. Il ne fait aucun doute que ce large éventail de candidats témoigne d’une volonté de la part de nombreux élus et figures publiques de se lancer dans une aventure présidentielle qui semble être, pour eux, l'option de carrière la plus attrayante dans un contexte politique incertain.
Pour certains, cette course à la présidence pourrait ne pas être la fin de l’histoire, mais plutôt un tremplin vers des positions plus influentes dans la politique nationale. Nombre de ces candidats, sans véritable chance de remporter la nomination, espèrent qu'une candidature perdante pourrait leur ouvrir la voie vers un poste dans un futur gouvernement ou les propulser à une position plus élevée à l’échelle locale ou nationale.
L’un des facteurs les plus intéressants qui sous-tend ce phénomène est le sentiment croissant qu’une victoire contre Donald Trump est une occasion irrésistible. Plusieurs candidats, comme Beto O’Rourke, ont exprimé que cette élection représente « le combat de nos vies », et que, quel que soit le résultat, leur participation à cette élection est une étape cruciale dans leur carrière politique. Ce sentiment de mission commune semble être un moteur puissant dans cette course électorale, malgré les incertitudes quant à la capacité de chacun à capter l'imaginaire des électeurs.
La course démocrate de 2020, par son ampleur et sa diversité, soulève des questions sur l’évolution du processus politique américain. Elle met en lumière un moment charnière, où les mécanismes traditionnels de soutien et de découragement semblent se fissurer, ouvrant ainsi la porte à des alternatives politiques inattendues.

Deutsch
Francais
Nederlands
Svenska
Norsk
Dansk
Suomi
Espanol
Italiano
Portugues
Magyar
Polski
Cestina
Русский