Les Ajivikas étaient une secte ascétique influente dans l'Inde ancienne, reconnue pour ses doctrines strictes et son approche déterministe de la vie. Fondée par Makkhali Gosala, un ancien disciple du Jainisme, la secte s'opposait vigoureusement aux enseignements du Bouddha et de Mahavira. La doctrine centrale des Ajivikas était le niyati, le principe du destin, selon lequel tout dans l'univers était préordonné et gouverné par des lois inaltérables. Selon cette philosophie, les efforts humains étaient considérés comme insignifiants, car les chemins des âmes étaient déjà tracés, et la transmigration des âmes, bien que reconnue, ne dépendait en aucune manière des actions humaines.
Les Ajivikas, en dépit de leur approche ascétique, pratiquaient une certaine liberté dans leur mode de vie, contrairement aux Jainas qui observaient un strict code de non-violence. Ils semblaient tolérer la consommation de viande, une différence notable qui alimenta les critiques des autres écoles de pensée. Leur ascétisme était sévère, et les membres de cette secte se privaient souvent de nourriture. Cependant, comme le soulignent les textes bouddhistes, ils étaient accusés de manger secrètement. Leur pratique de la nudité totale, un aspect de leur discipline, a également suscité des controverses parmi les autres sectes religieuses. Les Jainas, en particulier, les accusaient de ne pas observer la chasteté, un principe fondamental de leur propre enseignement.
Les Ajivikas, contrairement à d'autres sectes de l'époque, ne pratiquaient aucune discrimination fondée sur les castes ou les classes sociales. Leur ordre était ouvert aux personnes de toutes origines, ce qui était assez atypique pour une société marquée par des divisions rigides. Ainsi, certains laïcs étaient issus de la classe guerrière des Kshatriyas, tandis que des ascètes provenaient de classes sociales inférieures, comme Panduputta, un fils de charron. La présence de cette secte dans les hautes sphères de la société est attestée par des liens avec la royauté et des mécènes comme le roi Prasenajit de Kosala.
Le texte bouddhiste du Anguttara Nikaya critique sévèrement Makkhali Gosala, le qualifiant de personnage ridicule, mais aussi dangereux dans ses idées. Le Bouddha lui-même décrit Gosala comme un homme qui, par ses enseignements, apportait plus de douleur et de souffrance aux hommes et aux dieux que tout autre. Dans cette perspective, la doctrine ajivika est présentée comme l'une des plus nuisibles des doctrines de la période. Un autre passage du Bhagavati Sutra raconte une violente querelle entre Makkhali et Mahavira, où ce dernier, par la puissance de son esprit, réussit à déjouer les attaques de son rival.
Malgré les critiques acerbes et les tensions avec les autres écoles philosophiques, la secte Ajivika continua de jouer un rôle important dans la société indienne, notamment pendant la période des Mauryas. Le roi Ashoka, après avoir adopté le Bouddhisme, fit don de plusieurs grottes aux ascètes ajivikas, comme en témoignent des inscriptions retrouvées dans les collines de Barabar. Ce geste suggère que la secte, bien qu'elle fût de plus en plus marginalisée par le Bouddhisme, gardait une influence notable. Des mentions de la secte ajivika apparaissent aussi dans des textes historiques, comme le Divyavadana, qui raconte comment un devin ajivika prédit la grandeur future du roi Ashoka.
La doctrine ajivika, avec son idéalisme déterministe, continue de représenter un défi à la pensée religieuse indienne. Sa vision du destin, qui écarte toute possibilité de transformation personnelle à travers l'effort, contraste fortement avec les idées bouddhistes de pratique individuelle, de méditation et de libération. Cependant, il est crucial de reconnaître l'impact durable que les Ajivikas ont eu, notamment à travers les interactions entre leurs enseignements et ceux du Bouddhisme et du Jainisme.
Pour mieux comprendre l'importance des Ajivikas, il convient de se pencher sur leur organisation sociale et leur influence durable sur la pensée indienne. Le fait qu'ils aient possédé des textes canoniques et des lieux de rassemblement réguliers, ainsi que leur présence parmi différentes couches sociales, révèle une organisation complexe et un réseau influent. De plus, leur rejet des castes et de la hiérarchie sociale a contribué à la diffusion de leurs idées dans des cercles plus larges que ceux des autres sectes religieuses contemporaines.
La secte ajivika incarne ainsi une vision du monde où l'immuabilité du destin et l'absence de libre arbitre prenaient le dessus sur l'effort humain, et cette philosophie, bien que critiquée, n'a pas cessé d'influencer les débats religieux et philosophiques des siècles suivants.
Quelle est la place des femmes dans les premiers enseignements bouddhistes ?
Les premières traditions bouddhistes, tout comme les enseignements eux-mêmes, s'inscrivent dans un contexte complexe de pratiques religieuses et sociales où les rôles et la place des femmes étaient souvent subordonnés aux structures patriarcales dominantes. Pourtant, il serait réducteur de considérer que le Bouddha n'a pas ouvert une voie significative pour l'émancipation spirituelle des femmes. Le Bouddha, dans son enseignement, a reconnu la possibilité pour les femmes de suivre la voie de l'illumination, au même titre que les hommes, bien que cela ne signifie pas que les femmes aient eu un accès égal à tous les privilèges dans la communauté monastique naissante.
L'exemple des premières nonnes bouddhistes, telles que celles des Therigatha, un recueil de poèmes attribués à des nonnes ayant atteint un niveau élevé d'illumination, révèle à quel point ces femmes ont dû surmonter des obstacles personnels et sociaux pour accéder à la voie du renoncement. Ces poèmes témoignent de leur quête intérieure de libération, souvent déclenchée par des événements traumatisants de leur vie antérieure : mariages malheureux, tragédies familiales ou pertes profondes. Une des histoires les plus poignantes est celle de Chanda, une jeune fille issue d'une famille brahmane, qui se retrouve démunie après la mort de ses parents pendant une épidémie. C’est une nonne nommée Patachara qui lui offre à la fois nourriture et enseignement spirituel, l'initiant ainsi à la voie bouddhiste. Ce geste de compassion illustre la manière dont la communauté monastique bouddhiste offrait un refuge et une voie vers la libération spirituelle, même pour les femmes les plus démunies.
Dans cette première phase du bouddhisme, les règles régissant la relation entre les moines et les nonnes étaient strictement encadrées, bien que ces relations n’étaient pas exemptes de tensions. Par exemple, selon le Vinaya Pitaka, les nonnes étaient tenues de montrer un respect absolu envers les moines, quelle que soit leur ancienneté dans la communauté. En revanche, les nonnes n'avaient pas la possibilité de donner des conseils ou des admonitions aux moines, et leur accès à l'enseignement bouddhiste était souvent médiatisé par ces derniers. Ces règles montrent à quel point l’équilibre entre les sexes au sein de la communauté bouddhiste restait fragilisé par des préjugés sociaux et religieux qui persistaient au sein même de l’ordre monastique.
L’ouverture spirituelle offerte par le Bouddha à ses premières disciple féminines contraste cependant avec la réalité sociale des femmes dans d'autres systèmes religieux et philosophiques de l'époque. Si le Bouddha introduisit des pratiques qui permettaient aux femmes de se consacrer à la vie monastique, leur accès à la pleine égalité au sein de la communauté bouddhiste demeurait limité. Ainsi, bien que le Bouddha ait créé des conditions favorables pour que les femmes puissent s'engager spirituellement, l'égalité entre les sexes dans le bouddhisme naissant était loin d’être atteinte.
Les conditions imposées aux nonnes, selon le Vinaya Pitaka, reflètent une hiérarchie marquée entre moines et nonnes. Par exemple, même après de nombreuses années dans la communauté, une nonne devait toujours saluer un moine, quelle que fût son ancienneté, et lui témoigner un respect que les moines n'étaient pas tenus de manifester envers les nonnes. Les nonnes avaient également des restrictions géographiques : elles ne pouvaient pas passer leur retraite des pluies dans un district où il n'y avait pas de moine. Ce modèle montre non seulement une hiérarchisation stricte, mais aussi un contrôle sur la liberté des nonnes, qui étaient considérées comme dépendantes des moines pour leur pratique et leur progrès spirituel.
Les femmes bouddhistes, cependant, n'étaient pas seulement confinées à des rôles subordonnés. L'existence des upasikas, des laïques féminines dévouées à la pratique bouddhiste, est un autre exemple de la manière dont les femmes pouvaient jouer un rôle actif dans le soutien et la diffusion du bouddhisme. Ces laïques, bien qu'en dehors du cadre monastique, étaient souvent des mécènes influents dans le financement des monastères et des stupas, et elles jouaient un rôle essentiel dans la préservation et la propagation des enseignements bouddhistes.
Il est aussi important de souligner que, bien que les textes bouddhistes des premiers siècles montrent des inégalités entre les sexes, ces disparités étaient largement liées aux normes sociales de l'époque. Le Bouddha a certes établi une communauté religieuse où les femmes pouvaient accéder à la libération spirituelle, mais ce chemin restait semé d’embûches, tant sur le plan social que théologique. Comparé à d'autres traditions religieuses contemporaines, le bouddhisme offrait une plus grande latitude spirituelle pour les femmes, mais il ne remettait pas fondamentalement en question leur position sociale en dehors du contexte religieux.
Le passage du bouddhisme au sein de la société laïque a également impliqué une transformation des pratiques culturelles. Les femmes bouddhistes n’étaient pas seulement les bénéficiaires de la doctrine, mais elles participaient activement à l’organisation de la vie religieuse. Cela s'est manifesté, entre autres, dans la construction de stupas, qui étaient souvent financés par des dons féminins. Ainsi, bien que les textes bouddhistes de l’époque ne décrivent pas une égalité totale entre les sexes, ils montrent cependant que les femmes avaient la possibilité de jouer un rôle central dans le développement du bouddhisme.
L'urbanisme et l'artisanat dans le Sud de l'Inde ancienne : Un aperçu des sites archéologiques et des découvertes
Les étapes variées de la préparation des perles révèlent que leur fabrication était un artisanat de grande importance. Les artefacts métalliques découverts incluent des objets en fer, cuivre, argent et plomb. Parmi les objets en fer, on retrouve des pointes de lance, des têtes de flèches, des épées, des poignards, des houes, des socs de charrue, des haches, des faucilles, des couteaux, des clous et des anneaux. La découverte de quelques perles et pendentifs en or, ainsi que de moules en pierre utilisés par des orfèvres, suggère l'existence d'un autre artisanat significatif. Des poids cubiques en pierre, des meules, des broyeurs, ainsi qu'un fragment sculpté représentant un visage humain ont également été retrouvés. La richesse et la diversité des artefacts découverts à Adam sont remarquables, soulignant l'importance de ces lieux comme centres de production et d’échanges.
Dans la région d'Andhra, l'un des sites les plus importants est Nagarjunakonda, situé dans la vallée de Krishna, entourée des collines Nallamalai. Ce site fut la capitale de la dynastie Ikshvaku. Les vestiges d'une citadelle fortifiée ont été identifiés au sommet de la colline Peddakundelagutta. Non loin de la porte est, des vestiges de casernes, d'écuries et d'un réservoir en pierre ont été retrouvés. Près de la porte ouest, des structures à vocation rituelle ont été mises au jour, notamment un réservoir à quatre niveaux relié à des drains et des passages. La découverte de restes de chevaux et de chèvres à proximité du réservoir a mené à son identification comme un réservoir lié au rituel de l'ashvamedha. À proximité, un réservoir plus petit en forme de tortue a été mis à jour, ainsi que les vestiges de bâtiments qui pourraient avoir été des palais. L'habitat des gens ordinaires se trouvait à l'est de la citadelle, où des rues, des ruelles et des maisons ont été retrouvées. Des jarres de stockage massives étaient disposées en rangées devant les maisons. Les objets retrouvés dans une des maisons, tels que des creusets en terre cuite, des pierres de touche et des moules allongés pour des motifs décoratifs, laissent penser qu'il s'agissait d'une maison ou d'un atelier d'orfèvre. Un complexe semblable à un stade, avec des marches menant à toutes ses faces et un pavillon à l'ouest, fut une autre découverte importante sur le site. De plus, un canal et des vestiges de crémation, ainsi que plusieurs temples, dont un dédié au dieu Karttikeya, ont été retrouvés.
Amaravati, un autre site majeur situé dans le même district, pourrait correspondre à l'ancienne Dharanikota. Ce site abritait un grand établissement bouddhiste dont les occupations se sont étendues du IIe siècle avant J.-C. au IIe/IIIe siècle après J.-C. Les preuves épigraphiques suggèrent que l'origine de cet établissement monastique remonte à la période Maurya. La citadelle était entourée d'une imposante fortification en terre. Des fosses de drainage et des canaux de navigation ont également été identifiés. Les artefacts retrouvés comprenaient des moules d'orfèvre, des bracelets et des boucles d'oreilles de grande variété, probablement des importations. Le site a également livré des céramiques, notamment des récipients en terre sigillée et des objets décorés au rouleau, ce qui témoigne de l'importance du commerce et des échanges dans cette région.
Les premières phases de l'urbanisation dans le sud de l'Inde sont généralement associées à la période allant de 300 avant J.-C. à 300 après J.-C., bien que des découvertes récentes suggèrent des commencements plus anciens. Les sources gréco-romaines mentionnent de nombreuses villes et utilisent le terme "emporium" pour désigner les villes côtières associées au commerce extérieur. Le mot tamoul "pattinam", signifiant port, est utilisé pour désigner des villes comme Kaverippumpattinam, également connue sous le nom de Puhar. Les poèmes du Sangam décrivent ces centres urbains de l'Inde du Sud antique, mais les preuves archéologiques ne correspondent pas toujours à ces descriptions littéraires, en partie à cause des fouilles insuffisantes. Certaines villes, telles que Madurai et Kanchipuram, ont été occupées en continu jusqu'à aujourd'hui, rendant impossible des fouilles horizontales.
Karur, capitale de la dynastie Chera, a été identifiée sur les rives de la rivière Amaravati, dans le district de Tiruchirapalli. Les fouilles sur ce site ont mis au jour des artefacts tels que des céramiques à décor roulé, des amphores romaines et des pièces de monnaie romaines. Un grand nombre de pièces de monnaie romaines ont également été retrouvées dans d'autres sites voisins, comme Vellavur et dans le lit de la rivière Amaravati. La découverte de centaines de pièces de cuivre portant des symboles cheras, tels que l'arc et la flèche, ainsi que de pièces en argent à portrait, suggère l'existence d'une monnaie de la dynastie Chera à Karur. Les sources littéraires mentionnent la fabrication de bijoux comme un artisanat important de cette ville. Cela est confirmé par la découverte de bagues avec des motifs divers, dont certains dans le style gréco-romain, ainsi que des inscriptions portant des noms d'artisans.
Le port de Muchiri, le Muziris des récits classiques, était le principal port du royaume Chera. Le Periplus mentionne des navires chargés de marchandises arrivant d'Arabie et d'Égypte, donnant des listes d'importations et d'exportations. Des documents du IIe siècle, tels que le papyrus de Vienne, enregistrent des accords commerciaux entre deux marchands, l'un basé à Alexandrie et l'autre à Muchiri. Des fouilles à Pattanam, près de Muchiri, ont révélé des artefacts témoignant de l'importance de ce port pour le commerce à longue distance.
Madurai, capitale du royaume Pandya, est célèbre dans la tradition tamoule comme le lieu où le troisième Sangam se serait tenu. Le Maduraikkanchi, un poème de la collection Pattuppattu, décrit cette ville comme grande et magnifique, entourée de murailles et du fleuve Vaigai. La ville était réputée pour ses métiers tels que la fabrication de bijoux en or, le travail de l'ivoire, les incrustations et la découpe de coquilles. Les sources littéraires mentionnent également la vente de perles et de pierres précieuses à Madurai. Les fouilles dans les environs ont révélé des pièces de monnaie du royaume Pandya et des inscriptions en brahmi datant de la période tamoule ancienne.
Korkai, un autre port important du royaume Pandya, est célébré pour ses perles dans les poèmes du Sangam et dans les récits grecs. Le Korkai moderne, situé à environ 6 km à l'intérieur des terres, était autrefois situé directement sur la côte. Les fouilles sur ce site ont révélé des céramiques et des artefacts qui confirment l'importance de Korkai dans la pêche aux perles.
Les villes de l'Inde du Sud ancien étaient des centres dynamiques de commerce, de production artisanale et de culture. Leur étude permet de comprendre non seulement les pratiques économiques et sociales de l’époque, mais aussi la façon dont ces sociétés se sont interconnectées avec d’autres civilisations, en particulier à travers les échanges commerciaux maritimes. Les découvertes archéologiques dans ces sites révèlent une riche histoire de commerce, de culture matérielle et d’artisanat, et témoignent de la sophistication de ces anciennes sociétés.
Quelles découvertes archéologiques révèlent l'évolution des pratiques religieuses et culturelles en Inde ancienne ?
Les fouilles menées dans le district de Trichur, dans l'État du Kerala, entre le 18 avril et le 12 mai 1974, ont mis en lumière des éléments fascinants sur les pratiques religieuses et culturelles de l'Inde ancienne. Ces recherches font partie d'une longue série d'études archéologiques qui, au fil du temps, ont permis de reconstituer les aspects complexes de la société indienne, de ses rituels et de ses échanges commerciaux. Parmi ces travaux, ceux de divers chercheurs tels que Michael W. Meister, M. A. Dhaky, et Krishna Deva ont permis de cartographier les styles architecturaux des temples indiens et de retracer les fondements du temple dans le nord et le sud de l'Inde, révélant ainsi les différences et les influences culturelles régionales au sein de la pratique religieuse.
Les monuments et temples découverts à travers l'Inde, comme ceux de Pattadakal et d'autres sites du sud de l'Inde, ont montré une évolution marquée des styles architecturaux. Chaque région semblait avoir ses propres traits caractéristiques qui s'adaptaient aux particularités culturelles et religieuses locales. Par exemple, à Indor Khera, l’étude des productions céramiques et des terres cuites a fourni un aperçu précieux de la vie quotidienne et des techniques artisanales qui étaient au cœur de la société. Les découvertes sur les jeux d'enfants et l'apprentissage de la céramique dans l'Inde ancienne, comme l'expliquent Jaya Menon et Supriya Varma, nous aident à mieux comprendre les interactions sociales au sein de communautés artisanales et familiales.
Les fouilles sur des sites comme Deorkothar et ceux associés aux premières traces du bouddhisme ont également permis d’éclairer les premières formes de croyance religieuse en Inde. Ces monuments bouddhistes ont été non seulement des lieux de culte, mais aussi des centres de diffusion d’idées, liés à l’essor du bouddhisme dans toute la région. Les études sur les inscriptions de sites comme Kanaganahalli, qui relatent la transition des artefacts bouddhistes, nous permettent d'explorer les transformations de la pensée religieuse et de la représentation iconographique du Bouddha au fil du temps.
Les fouilles archéologiques à Sisupalgarh et les recherches sur la vallée de l'Indus ont également révélé les interactions commerciales et culturelles qui ont façonné le monde ancien de l'Inde. Ces échanges n'étaient pas seulement matériels, mais aussi idéologiques. Les inscriptions anciennes et les reliques découvertes dans ces zones montrent comment les pratiques religieuses et philosophiques se sont propagées, souvent avec une forte empreinte de commerce et de migrations, y compris les échanges transrégionaux dans la mer d'Arabie et au-delà.
L'importance de ces découvertes archéologiques dépasse largement le cadre de l'architecture et des artefacts matériels. Elles nous invitent à réfléchir sur la manière dont les civilisations anciennes ont structuré leurs sociétés autour de la religion, de l'art et du commerce, et comment ces éléments ont été transmis et transformés au fil des siècles. Les témoignages de ces cultures, souvent gravés dans des inscriptions et des objets du quotidien, permettent d’explorer une diversité de croyances et de pratiques qui continuent d'influencer les sociétés modernes.
Pour une meilleure compréhension, il est essentiel de prendre en compte l’interconnexion des différentes régions de l’Inde, comme le démontre la dispersion des styles architecturaux du temple et des objets rituels, ainsi que l'impact des grandes dynasties comme les Satavahanas et les Kushanas. Ces influences culturelles et religieuses ont façonné non seulement les croyances populaires mais aussi les structures politiques et économiques qui régissaient la vie de ces sociétés anciennes. Les fouilles et les études sur la transition des pratiques rituelles, telles que l'évolution de l'iconographie bouddhiste ou les transformations des systèmes d’écritures, montrent comment ces pratiques se sont adaptées aux nouvelles dynamiques sociales et culturelles.
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