Soit une fonction ff définie sur Rn\mathbb{R}^n et une autre fonction gg également définie sur Rn\mathbb{R}^n, toutes deux appartenant à des espaces de Lebesgue LpL_p. Nous nous intéressons ici à l’opération de convolution de ces fonctions, et à ses propriétés fondamentales, notamment la condition de convolvabilité et la relation entre les différentes classes d’intégrabilité.

La convolution de deux fonctions ff et gg est définie par la formule :

(fg)(x)=Rnf(xy)g(y)dy.(f * g)(x) = \int_{\mathbb{R}^n} f(x - y) g(y) \, dy.

Cette opération repose sur l'idée que chaque valeur de la fonction résultante à un point xRnx \in \mathbb{R}^n est obtenue par "moyennage" des valeurs de ff et gg sur l'ensemble de Rn\mathbb{R}^n, pondérées par les fonctions elles-mêmes. Cette définition peut sembler abstraite, mais elle prend tout son sens dans l'étude des systèmes linéaires, des filtrages ou des solutions aux équations aux dérivées partielles.

Il est crucial de noter que la convolution est bien définie lorsque les fonctions ff et gg sont convolvables, c’est-à-dire lorsque l’intégrale Rnf(xy)g(y)dy\int_{\mathbb{R}^n} f(x - y) g(y) \, dy existe pour presque tout xRnx \in \mathbb{R}^n. Les fonctions sont dites convolvables si cette condition est remplie pour chaque xx. Il en résulte que la fonction fgf * g est définie presque partout sur Rn\mathbb{R}^n, et appartient à l’espace LpL_p si elle est pp-intégrable pour un certain pp.

Un point clé réside dans la propriété de l’intégrabilité des fonctions convolvées. Si fLp(Rn)f \in L_p(\mathbb{R}^n) et gL1(Rn)g \in L_1(\mathbb{R}^n), alors leur convolution fgf * g est bien définie et appartient à Lp(Rn)L_p(\mathbb{R}^n), pour p[1,]p \in [1, \infty]. Cette propriété est extrêmement utile dans des applications où les fonctions d’entrée sont intégrables dans des espaces de Lebesgue spécifiques. De plus, cette convolution peut être étendue à des espaces de Banach plus généraux en utilisant les concepts d’espaces de fonctionnelles et de continuité forte.

Pour prouver que la convolution est bien définie pour un tel couple de fonctions, on fait appel à des résultats avancés, tels que le Lemma 7.2, qui garantit que pour toute fonction fL0(Rn)f \in L_0(\mathbb{R}^n) et tout couple (x,y)R2n(x, y) \in \mathbb{R}^{2n}, les fonctions F1(x,y)=f(x)F_1(x, y) = f(x) et F2(x,y)=f(xy)F_2(x, y) = f(x - y) appartiennent également à L0(R2n)L_0(\mathbb{R}^{2n}). Cette propriété est essentielle pour assurer la convergence et la régularité de la convolution dans des espaces fonctionnels de dimension 2n2n, ce qui en fait un outil puissant en analyse.

L’intégrabilité de la convolution dépend également de la nature de ff et gg. Si ff est une fonction mesurable et gg est intégrable, alors fgf * g peut être défini pour presque tout xx, et on peut contrôler son intégrabilité en utilisant des théorèmes de domination et de convergence pour les fonctions convolvées. Ce contrôle est essentiel pour établir que les résultats de la convolution se conforment à des conditions d’intégrabilité particulières, en particulier lorsque ces fonctions sont perturbées ou modifiées.

Un autre aspect important à prendre en compte est l’opérabilité des transformations sur les fonctions convolvées. Par exemple, on peut appliquer des transformations de translation ou de mise à l’échelle à la fonction ff, et la propriété de translation invariance de la convolution joue un rôle crucial dans de nombreux théorèmes, comme le théorème de translation invariance (Théorème IX.5.17). Cela permet de garantir que des fonctions de type TafT_a f, où aa représente un vecteur de translation, restent dans le cadre de fonctions continues et intégrables.

La continuité forte et l’intégrabilité des convolutions sont également liées aux concepts de continuité uniforme. En effet, si ff et gg sont uniformément continues sur un domaine compact KRnK \subset \mathbb{R}^n, alors leur convolution héritera de cette propriété. Cela peut être vu par l’analyse de l’intégrabilité uniforme des fonctions transformées TafT_a f, dont la continuité dans LpL_p peut être déduite de la convergence des intégrales convolutives.

Enfin, il convient de souligner que l’étude des convolutions de fonctions dans des espaces de Lebesgue LpL_p et L1L_1 est cruciale non seulement en analyse pure, mais aussi dans des domaines comme le traitement du signal, les systèmes dynamiques et les équations aux dérivées partielles, où les convolutions servent à modéliser des réponses à des entrées complexes.

Le lecteur doit comprendre que les théorèmes mentionnés ne sont pas uniquement des abstractions mathématiques ; ils trouvent des applications concrètes dans des domaines variés comme l’analyse numérique, les probabilités, et les systèmes linéaires. Il est aussi important de noter que les conditions sur les espaces de Lebesgue LpL_p et L1L_1 sont nécessaires pour assurer la convergence de la convolution et sa régularité. Une bonne maîtrise de ces résultats théoriques est indispensable pour toute personne cherchant à approfondir l’analyse des convolutions dans des contextes plus complexes, notamment ceux qui impliquent des fonctions avec des comportements particuliers, comme celles qui possèdent un support compact ou des propriétés de continuité forte.

La généralisation du théorème de substitution et ses applications aux coordonnées polaires

Dans de nombreuses applications, l’hypothèse selon laquelle une fonction est un difféomorphisme peut se révéler trop restrictive. Par conséquent, il devient nécessaire d’assouplir cette condition pour inclure des cas plus généraux. Une telle généralisation peut être illustrée par le corollaire du théorème 8.4 qui étend le principe de substitution aux fonctions qui ne sont pas nécessairement des difféomorphismes, mais qui satisfont à des conditions suffisantes pour être utilisées dans le cadre de l’intégration. Ce corollaire concerne notamment la mesure de Lebesgue et la façon dont les fonctions intégrables se comportent sous l’effet de transformations telles que les difféomorphismes.

Considérons un ensemble MXM \subset X, un sous-ensemble mesurable de XX tel que la mesure de Lebesgue de MM^M \setminus \hat{M} soit nulle, et une fonction φC1(X,Rn)\varphi \in C^1(X, \mathbb{R}^n) qui est un difféomorphisme de MM sur φ(M)\varphi(M). Le corollaire qui en découle peut être formulé comme suit : pour toute fonction fL0(M,R+)f \in L^0(M, \mathbb{R}^+), l’intégrale de ff sur MM peut être transformée par la règle de substitution :

Mfdx=φ(M)(fφ)detdφdx.\int_M f \, dx = \int_{\varphi(M)} (f \circ \varphi) |\det d\varphi| \, dx.

Ce résultat est une généralisation partielle du théorème classique de substitution, souvent appelé règle de changement de variables, qui est principalement formulée pour les difféomorphismes.

En effet, cette généralisation impose que la fonction de transformation soit un difféomorphisme, ce qui, dans un certain sens, limite son application à des cas particuliers. Une différence majeure avec le cas unidimensionnel réside dans le fait que le terme dérivé, qui correspond au déterminant fonctionnel de la transformation, apparaît sous sa valeur absolue. Cela est dû au fait que l'intégrale dans le cas unidimensionnel était orientée, alors que dans le cas multidimensionnel, le signe du déterminant peut ne pas être constant. Ce simple ajustement rend la règle applicable dans des contextes géométriques plus complexes.

Un exemple spécifique, et particulièrement utile en géométrie et en physique, est celui des coordonnées polaires. Considérons la transformation qui, dans le plan, passe des coordonnées cartésiennes (x,y)(x, y) aux coordonnées polaires (r,θ)(r, \theta) définies par :

(x,y)=(rcosθ,rsinθ).(x, y) = (r \cos \theta, r \sin \theta).

Dans ce cas, la transformation est un difféomorphisme et le calcul d’intégrales peut être simplifié en utilisant cette substitution. L'intégrale d'une fonction ff sur le plan R2\mathbb{R}^2 devient :

R2f(x,y)dxdy=002πf(rcosθ,rsinθ)rdθdr.\int_{\mathbb{R}^2} f(x, y) \, dx \, dy = \int_0^\infty \int_0^{2\pi} f(r \cos \theta, r \sin \theta) r \, d\theta \, dr.

Cette forme d'intégration est particulièrement avantageuse dans les problèmes qui présentent une symétrie radiale, comme ceux liés à la mécanique classique ou à l'électromagnétisme, où la fonction à intégrer dépend uniquement de la distance rr au centre.

L’application de ce principe aux coordonnées sphériques, notamment pour R3\mathbb{R}^3, donne lieu à des transformations similaires, mais avec des calculs impliquant des facteurs supplémentaires, notamment les sinus des angles. Cela illustre comment la structure de la transformation géométrique affecte la manière dont l'intégrale est exprimée. Plus spécifiquement, pour n3n \geq 3, la règle de substitution dans les coordonnées sphériques s’écrit :

R3f(x,y,z)dxdydz=00π02πf(rsinθcosϕ,rsinθsinϕ,rcosθ)r2sinθdϕdθdr.\int_{R^3} f(x, y, z) \, dx \, dy \, dz = \int_0^\infty \int_0^\pi \int_0^{2\pi} f(r \sin \theta \cos \phi, r \sin \theta \sin \phi, r \cos \theta) r^2 \sin \theta \, d\phi \, d\theta \, dr.

Cela permet de traiter efficacement des problèmes physiques, comme ceux de la mécanique quantique ou de l'astronomie, où les coordonnées sphériques sont naturelles.

Il est également important de noter que, lorsqu’on travaille avec des systèmes de coordonnées polaires ou sphériques, la symétrie du problème doit être prise en compte dans le choix de la transformation appropriée. Les systèmes de coordonnées adaptés permettent non seulement de simplifier les calculs d'intégrales, mais aussi de réduire la complexité des équations différentielles qui décrivent des phénomènes physiques. L'examen des propriétés géométriques et topologiques des transformations, notamment en ce qui concerne les déterminants de matrices jacobiennes, est crucial pour éviter les erreurs dans l’application de ces règles.

Enfin, bien que les théorèmes de substitution dans ce cadre soient généralement enseignés dans des contextes simples tels que les coordonnées polaires dans le plan ou les coordonnées sphériques en trois dimensions, leur généralisation aux dimensions supérieures et à des transformations plus complexes ouvre la voie à des développements puissants en analyse géométrique, en physique théorique, ainsi qu’en théorie des probabilités et statistique.

Comment définir et utiliser une partition d'unité lisse pour les sous-variétés dans les espaces euclidiens

Soit XX une sous-variété nn-dimensionnelle de Rn\mathbb{R}^n, avec ou sans frontière, et {Ua;aA}\{ U_a ; a \in A \} un recouvrement ouvert de XX. On dit que la famille {φa;aA}\{ \varphi_a ; a \in A \} est une partition d’unité lisse subordinée à ce recouvrement si elle satisfait les trois propriétés suivantes :

  1. φaC(X,[0,1])\varphi_a \in C^\infty(X, [0,1]) et le support de φa\varphi_a est contenu dans UaU_a pour tout aAa \in A;

  2. La famille {φa;aA}\{ \varphi_a ; a \in A \} est localement finie, c’est-à-dire qu’il existe un voisinage ouvert VV autour de chaque point pXp \in X tel que le support de φa\varphi_a ne rencontre VV que pour un nombre fini de aAa \in A;

  3. Pour chaque pXp \in X, la somme aAφa(p)=1\sum_{a \in A} \varphi_a(p) = 1.

La partition d’unité lisse est un outil essentiel dans la théorie des variétés, notamment en géométrie différentielle et en analyse sur les variétés. Elle permet de localiser l’étude de fonctions ou de formes différentielles sur la variété XX en se basant sur un recouvrement de celle-ci par des ensembles ouverts. L’idée fondamentale est de décomposer des fonctions globales ou des formes différentielles sur la variété en une somme de fonctions ou de formes qui sont localement définies sur des régions ouvertes plus petites, ce qui simplifie leur étude.

Preuve de l’existence d'une partition d'unité lisse

Une première proposition clé, le théorème 1.20, garantit que toute variété XX admet une partition d’unité lisse pour tout recouvrement ouvert de XX. L'idée de la démonstration repose sur la possibilité de trouver un voisinage compact autour de chaque point de XX qui soit contenu dans un ouvert UU du recouvrement donné, et d’y définir une fonction lisse qui vaut 1 sur ce voisinage et dont le support est contenu dans cet ouvert.

Pour cela, on commence par considérer un point pXp \in X et un chart (p,U)(p, U) autour de pp. Grâce à la compacité de XX, on peut extraire un sous-recouvrement localement fini. La partition d’unité est alors construite en associant à chaque sous-ensemble UaU_a une fonction lisse qui vaut 1 sur un voisinage compact de UaU_a et qui a un support contenu dans cet ensemble.

Les applications des partitions d'unité dans les variétés

Les partitions d’unité lisses jouent un rôle central dans la construction de diverses structures géométriques et analytiques sur les variétés. Par exemple, elles sont utilisées pour définir des formes différentielles globales à partir de formes locales. En géométrie différentielle, elles permettent de localiser l’étude de formes différentielles ou d’opérateurs différentiels, ce qui est crucial pour des résultats comme le théorème de Stokes ou les théorèmes d’intégration sur les variétés.

De plus, ces partitions sont aussi un outil indispensable pour la définition de fonctions sur une variété qui doivent posséder des propriétés particulières sur différents ensembles ouverts de la variété. Dans ce contexte, les partitions d’unité permettent de passer d’une construction locale à une construction globale de manière cohérente et lisse.

Importance de la localité dans la construction de la partition d'unité

Un des aspects les plus importants de cette construction est la condition de localité. La propriété selon laquelle les fonctions φa\varphi_a sont localement finies et que leur support est contenu dans des ouverts de XX permet de contrôler la manière dont chaque fonction agit sur la variété XX. Chaque fonction de la partition d’unité est non nulle que sur un nombre fini d’ouverts, ce qui garantit que, localement, ces fonctions se comportent de manière raisonnable, c’est-à-dire sans interférer de manière excessive sur la variété.

Cela permet, par exemple, de définir des objets comme les formes différentielles lisses sur XX en les exprimant comme des combinaisons locales de formes différentielles sur des ouvertures de XX, tout en garantissant la continuité et la différentiabilité de la fonction ou de la forme sur toute la variété.

Ce qu’il faut retenir

Le concept de partition d’unité lisse est essentiel dans l’étude des sous-variétés et des structures différentielles. Il permet non seulement de construire des fonctions et des formes sur les variétés mais aussi de gérer la manière dont elles se comportent localement et globalement. Cette méthode, bien qu’apparemment simple, est extrêmement puissante et trouve des applications dans des domaines variés comme l’analyse fonctionnelle, la topologie, et la géométrie différentielle.

Comment comprendre et utiliser l'algèbre extérieure dans les espaces vectoriels finis

L'extension bilinéaire naturelle permet de définir des produits extérieurs dans les espaces vectoriels. L'algèbre de Grassmann, ou algèbre extérieure, de VV^* est une structure associative, gradée et anti-commutative, ayant pour dimension 2dim(V)2^{\text{dim}(V)}, lorsque VV est un espace vectoriel réel de dimension finie. Cette construction fondamentale est cruciale en géométrie différentielle, notamment lorsqu'on aborde les formes différentielles et les orientations dans les variétés.

Il est essentiel de comprendre que VV^* possède une structure algébrique riche, qui devient particulièrement intéressante lorsqu'on l'étudie sous l'angle des produits extérieurs. En effet, l'algèbre extérieure est construite à partir des espaces vectoriels de VV^* en ajoutant des produits qui sont à la fois bilinéaires et antisymétriques. Cette structure permet de définir des objets comme des formes différentielles, qui sont au cœur de la géométrie des variétés orientées.

Un aspect fondamental de cette construction réside dans le fait que les éléments de mV\bigwedge^m V^*, pour m=dim(V)m = \text{dim}(V), sont des formes volumes sur VV, définissant des objets géométriques essentiels tels que les volumes orientés. Deux formes volumes α\alpha et β\beta sont dites équivalentes si l'une est un multiple scalaire positif de l'autre. Cela introduit une relation d'équivalence qui divise l'ensemble des formes volumes en deux classes, correspondant aux deux orientations possibles de VV.

De plus, la dualité entre VV et VV^{**} est une propriété clé. Par le biais de l'isomorphisme canonique k:VVk : V \to V^{**}, chaque élément de VV peut être vu comme un élément de son double dual, ce qui permet de renforcer la notion de dualité dans les constructions algébriques. Cette propriété est particulièrement utile dans la compréhension des automorphismes des espaces vectoriels et de leurs effets sur les produits extérieurs.

Les "pullbacks" (ou retours arrière) sont un autre aspect important dans ce cadre. Soit AL(V,W)A \in L(V, W) une application linéaire entre deux espaces vectoriels VV et WW, et αrW\alpha \in \bigwedge^r W^* une forme différentiable sur WW. Le pullback AαA^* \alpha est une transformation qui "retourne" cette forme de WW à VV, en suivant une règle qui conserve la structure linéaire et antisymétrique des formes extérieures. Ce concept est crucial pour comprendre comment les transformations linéaires agissent sur les formes différentielles et comment elles préservent (ou modifient) les volumes et les orientations dans l'espace.

L'orientation de l'espace vectoriel joue également un rôle central dans cette discussion. Un espace vectoriel VV orienté, avec une base ordonnée et positivement orientée, permet de définir des formes volume associées à cette orientation. Il est important de noter que la transformation par une matrice AA d'une base positive dans une autre base positive peut être orientée de manière cohérente si et seulement si det(A)>0\det(A) > 0, ce qui garantit que la transformation est préservatrice de l'orientation. Cela mène à une compréhension plus profonde des automorphismes de VV qui respectent l'orientation, en particulier ceux qui sont définis par des matrices de déterminant positif.

En outre, dans le cas particulier des espaces vectoriels ayant une structure d'espace euclidien (espaces vectoriels avec produit scalaire), le volume élémentaire se définit par la forme volume associée à une base orthonormée positive. Ce volume élémentaire joue un rôle fondamental dans le calcul des volumes des parallélépipèdes et dans la caractérisation de la "mesure" géométrique dans des contextes de variétés orientées.

Ainsi, la notion de forme volume n'est pas simplement un outil mathématique abstrait, mais elle est intimement liée à la géométrie de l'espace, à la notion d'orientation et à la transformation des espaces vectoriels. La compréhension de l'algèbre extérieure, des pullbacks, et des formes différentielles est donc essentielle pour toute personne cherchant à maîtriser les concepts de géométrie différentielle et de topologie, en particulier dans l'étude des variétés et des formes différentielles sur ces variétés.