Dans les systèmes industriels et automatisés, les machines à états finis (FSM) sont utilisées pour décrire et gérer le comportement des machines et des robots. Ces systèmes sont souvent complexes, avec des interactions multiples entre les composants et des transitions dynamiques entre divers états en fonction des événements ou des conditions spécifiques. Un exemple classique de l'utilisation de la FSM est celui des chaînes de montage automatisées dans les usines, où des robots interagissent pour assembler des pièces.

Prenons, par exemple, une chaîne de montage où deux robots collaborent pour assembler des pièces dans une unité. Dans ce scénario, le robot mobile (robot 1) se déplace pour récupérer des pièces spécifiques dans différentes zones de stockage. Une fois qu'il a collecté toutes les pièces nécessaires (P1, P2, P3, P4), le robot fixe ces pièces sur la surface de travail, où un autre robot (robot 2), stationnaire, les assemble dans un ordre particulier. Lorsque robot 1 a terminé de collecter les pièces pour une unité, il attend que robot 2 ait terminé l'assemblage avant de recommencer à collecter les pièces pour une nouvelle unité. Ce système présente une interaction étroite entre les robots et nécessite une gestion soignée des états du système.

Ce processus peut être décrit et géré efficacement à l'aide d'une FSM hiérarchique. Chaque robot (ou module) représente un sous-système qui peut se trouver dans un certain nombre d'états définis. Ces états peuvent être "en attente de pièces", "assemblage en cours", "attente de la validation" ou encore "défaillance". Chaque transition entre ces états se produit en fonction de la disponibilité des pièces, de la fin des opérations ou de l'apparition d'un défaut. Par exemple, une fois qu'une pièce est disponible, robot 2 passe de l'état "en attente de P1 et P2" à "assemblage de P1 et P2". Si une défaillance se produit, comme un arrêt inattendu des robots, un autre état est activé pour suspendre toutes les opérations jusqu'à ce qu'une réparation soit effectuée.

Un autre exemple pertinent dans le domaine industriel est celui d'une ligne de montage qui utilise trois robots pour l'assemblage de cartes de circuits imprimés. Le premier robot déplace les pièces (carte de circuit, processeur et puce mémoire) vers la table de travail. Le deuxième robot est chargé de souder les composants sur la carte, tandis que le troisième robot effectue des tests de connectivité après chaque soudure pour s'assurer de la qualité du travail. Ce processus est également modélisé à l'aide d'une FSM hiérarchique, où chaque robot a des états spécifiques, comme "déplacer la pièce", "souder", "tester la connectivité" et "envoyer à la prochaine étape".

Les machines à états finis dans ce contexte ne se contentent pas de gérer la séquence d'actions, mais elles permettent aussi de suivre le statut de chaque action (par exemple, "Pièce P1 déplacée", "P1 soudé", "Test de connectivité passé"). Une gestion efficace des états permet aux robots de travailler en parallèle, sans s'interrompre mutuellement. Par exemple, robot 1 peut commencer à déplacer la pièce suivante pendant que robot 2 est en train de souder la première puce, et robot 3 peut tester la soudure de la puce pendant que robot 2 s'apprête à souder la deuxième pièce.

Un aspect crucial à prendre en compte dans ces systèmes est la gestion des défaillances. Bien que la plupart des FSM utilisées dans les chaînes de montage automatisées ne tiennent pas compte de l'échec des composants individuels, ces événements peuvent entraîner un arrêt total du système jusqu'à ce qu'une réparation soit effectuée. Cela souligne l'importance de modéliser des états de gestion des erreurs et de restaurer l'état du système après la réparation. Dans le cas d'une défaillance, la machine à états doit savoir reprendre à l'endroit précis où elle s'était arrêtée, afin de ne pas perturber la séquence d'assemblage ou de test.

Lorsqu'on examine les différents systèmes qui utilisent des machines à états finis, il est essentiel de comprendre que ces modèles ne sont pas seulement appliqués à des processus de production mais aussi à des systèmes répartis, où les modules sont physiquement séparés. Par exemple, dans un système de gestion de pont, des capteurs et des dispositifs de contrôle peuvent être situés à différents endroits, mais doivent néanmoins être coordonnés de manière fluide. Les machines à états permettent de décrire comment ces modules, séparés géographiquement, peuvent réagir à des événements spécifiques (par exemple, la détection d'un véhicule d'urgence approchant ou le changement de statut de certains dispositifs).

Les FSM sont également adaptées aux calculs parallèles, car elles séparent clairement la phase de calcul des résultats et la phase de mise à jour des variables. Cela est particulièrement utile dans des systèmes embarqués où plusieurs processus doivent interagir simultanément mais de manière indépendante, garantissant ainsi la cohérence et l'efficacité des opérations.

L'un des avantages fondamentaux de cette approche est sa flexibilité dans la gestion des transitions entre les états en fonction des événements. Que ce soit pour une simple chaîne de montage ou pour un système de gestion de pont ou d'ascenseur, la machine à états finit par offrir une méthode formelle et rigoureuse pour décrire le comportement du système et gérer les transitions complexes. La hiérarchisation des états permet une plus grande modularité et simplifie la gestion de l'ensemble du système.

Comment optimiser la gestion de l'énergie dans les systèmes embarqués grâce aux modes veille et à l'ajustement de la tension

Dans les systèmes embarqués, la gestion de l'énergie est un défi crucial, particulièrement pour les processeurs, dont la consommation énergétique peut devenir un facteur limitant. Les processeurs modernes, même dans les applications les plus basiques, passent la majeure partie de leur temps à ne rien faire. Par exemple, un nœud capteur dans une application de mesure environnementale effectue une capture de données toutes les cinq minutes, mais la majorité du temps, il reste inactif. Ce scénario est très fréquent dans les systèmes embarqués, où la consommation d’énergie pourrait être réduite si l’élément de traitement était capable de gérer intelligemment les périodes d’inactivité. Deux principales méthodes permettent d’y parvenir sous contrôle logiciel : les modes veille et l’ajustement dynamique de la tension.

Les processeurs modernes sont souvent équipés de plusieurs niveaux de modes veille. À un niveau de veille léger, une partie du processeur reste active, comme le contrôleur d’interruptions, tandis que le reste du processeur entre dans une forme d’arrêt partiel. À un niveau plus profond, presque toutes les sections de la puce sont éteintes, réduisant drastiquement la consommation d’énergie. Le mode "veille profonde" peut entraîner une consommation énergétique de l’ordre du microwatt, ce qui contraste avec une consommation de centaines de milliwatts en mode opérationnel complet. Ces modes de veille sont conçus pour économiser l’énergie lorsque le processeur n’effectue pas de traitement actif. Cependant, la transition entre les différents niveaux de veille n’est pas instantanée.

Lorsque le processeur sort d’un mode veille léger, la réactivation des différentes sections de la puce est relativement rapide, souvent de l’ordre de quelques microsecondes. En revanche, sortir d’un mode veille profond implique une phase d’initialisation, similaire à celle qu’on observe au démarrage d’un système, avec un délai pouvant atteindre plusieurs millisecondes. Dans certains cas, comme pour un nœud capteur qui mesure l’environnement toutes les cinq minutes, un réveil plus lent est acceptable. Cependant, dans des applications critiques en temps réel, comme la gestion de la trajectoire d’un avion de chasse, un délai d'activation trop long peut compromettre la performance du système. Ainsi, le choix du niveau de veille doit toujours être adapté aux exigences de l’application.

L'ajustement de la tension d’alimentation est une autre méthode de réduction de la consommation d’énergie. L'énergie consommée par un processeur est proportionnelle au carré de la tension fournie à la puce. Par conséquent, une réduction de la tension d'alimentation peut réduire de manière significative la consommation énergétique. Par exemple, en réduisant la tension de moitié, la consommation d’énergie sera divisée par quatre. Cependant, cette économie d’énergie a un coût : à tension réduite, le processeur fonctionne plus lentement, car les transistors mettent plus de temps pour effectuer les transitions logiques. Ce compromis entre la consommation d’énergie et la vitesse d’exécution doit être pris en compte, notamment pour des applications avec des contraintes strictes en termes de temps.

Les processeurs dotés de la capacité de gérer la tension dynamique ajustent la tension en fonction des besoins spécifiques du code exécuté. Par exemple, lors de l’exécution d’une section de code qui ne nécessite pas de haute performance, la tension peut être réduite, ce qui permet d’économiser de l’énergie sans perturber le fonctionnement du système. Cependant, pour des sections de code nécessitant une exécution rapide, la tension sera augmentée pour garantir que les délais de traitement soient respectés.

Une autre caractéristique importante dans les systèmes embarqués est la gestion des temporisateurs et des compteurs. Ces dispositifs permettent de mesurer le passage du temps ou de compter des événements spécifiques, souvent de manière indépendante du programme logiciel en cours d'exécution. Par exemple, un temporisateur peut être configuré pour compter jusqu’à un certain seuil avant de générer une interruption, permettant ainsi au processeur de se concentrer sur d’autres tâches sans avoir à surveiller continuellement le passage du temps. Les compteurs, quant à eux, comptabilisent des événements spécifiques, comme le changement d’état d’un signal d'entrée, et peuvent être utilisés pour des applications telles que le comptage des véhicules dans une voie de circulation ou la mesure de rotations dans un dispositif mécanique.

La gestion des débordements dans les temporisateurs et les compteurs est également un aspect crucial. Lorsque la valeur d’un compteur dépasse sa capacité maximale, il peut soit revenir à zéro, soit être rechargé à une valeur spécifique pour continuer le comptage. Cette fonctionnalité est souvent utilisée pour définir des intervalles de temps très précis, comme dans le cas d’un temporisateur qui doit se déclencher à des intervalles de temps réguliers.

En conclusion, pour optimiser la gestion de l’énergie dans les systèmes embarqués, il est nécessaire de maîtriser les modes veille et l’ajustement dynamique de la tension. La capacité de réveiller rapidement le processeur et de l’adapter à des besoins spécifiques de performance, tout en minimisant la consommation d’énergie, est un facteur clé pour les applications modernes. La compréhension et la mise en œuvre appropriées de ces mécanismes permettent non seulement de prolonger la durée de vie des dispositifs embarqués, mais aussi d'assurer la performance et la réactivité nécessaires à des systèmes exigeants.

Comment la gestion des périphériques et des communications dans les systèmes embarqués influence le développement des applications

Les systèmes embarqués sont caractérisés par leur capacité à gérer une grande variété de périphériques et à établir des communications efficaces entre ces composants. Un exemple typique est l'affichage LCD, souvent utilisé dans les interfaces utilisateur de ces systèmes. L'écran LCD est généralement connecté à un microcontrôleur via une interface parallèle. Cette interface permet de transmettre des données et des instructions en contrôlant l'acheminement des informations à travers des broches spécifiques, telles que celles indiquées dans la Table 13.2, où les signaux de lecture/écriture, d'activation des données et de sélection de registre jouent un rôle clé dans le contrôle des flux de données.

Un autre aspect fondamental de la gestion des périphériques est l'utilisation des circuits de communication. Les microcontrôleurs modernes intègrent souvent des interfaces de communication telles que la transmission série RS232 ou Ethernet, qui permettent de relier des systèmes distants et d’échanger des informations en temps réel. Par exemple, le PC16550, un récepteur/transmetteur universel asynchrone, est un composant essentiel utilisé pour la communication série dans de nombreux ordinateurs portables. Ce circuit comprend des tampons de 16 octets pour l’entrée et la sortie, permettant une gestion plus efficace des données, notamment grâce à des interruptions programmables. Ces interruptions sont déclenchées selon le niveau de remplissage des tampons, permettant au processeur de traiter plusieurs octets en une seule interruption, ce qui optimise les performances du système.

L'intégration de circuits externes, comme le module ENC24J600 pour Ethernet, illustre également la manière dont des périphériques spécialisés peuvent être utilisés pour améliorer la connectivité réseau et gérer des fonctionnalités comme la détection de collisions ou la négociation automatique. Ces circuits permettent non seulement de gérer la communication mais aussi de stocker temporairement les données reçues, offrant ainsi une interface mémoire externe pour l’hôte.

La gestion des périphériques dans un système embarqué repose également sur l'utilisation de pilotes de périphériques. Un pilote est un logiciel qui permet au programme applicatif de communiquer avec le matériel en masquant les détails complexes de l'interaction avec les périphériques. Par exemple, un pilote pour un écran LCD inclura des fonctions pour positionner le curseur, activer ou désactiver l'écran, et envoyer des caractères à afficher. L'utilisation de tels pilotes permet de rendre l'application logicielle indépendante du matériel sous-jacent, offrant ainsi une flexibilité importante en permettant de changer les composants matériels (comme l'écran ou même le microprocesseur) sans modifier profondément l'application. De plus, lors du développement d'un système embarqué, l'isolement du logiciel applicatif du matériel permet de simplifier les tests et les évolutions du système.

Enfin, la gestion de la puissance dans les systèmes embarqués est souvent réalisée par le biais de la modulation de largeur d'impulsion (PWM), une technique essentielle pour contrôler des dispositifs comme les moteurs à courant continu ou les LED. La PWM permet de moduler l'énergie fournie à un dispositif en le commutant rapidement entre un état "on" et un état "off", contrôlant ainsi la vitesse d'un moteur ou la luminosité d'une LED en fonction du rapport cyclique, c’est-à-dire du pourcentage de temps où le dispositif est activé. Ce contrôle est particulièrement utile dans les applications où l'efficacité énergétique est cruciale.

Il existe plusieurs variantes de PWM, mais les deux plus courantes sont la PWM à un seul fil et la PWM sur deux fils, qui peut être utilisée pour des dispositifs comme les ponts en H pour les moteurs sans balais. Dans les systèmes à faible coût, des microcontrôleurs comme l’8051 utilisent des minuteries pour simuler cette modulation de largeur d'impulsion, ajustant les valeurs de rechargement pour contrôler le temps d'activation et de désactivation du périphérique. Ce processus peut être un peu plus complexe, mais il reste essentiel pour un contrôle précis des périphériques à faible coût.

Il est important de noter que le choix de la méthode de gestion des périphériques et de communication dans un système embarqué dépend largement des exigences spécifiques du projet. La compatibilité entre le matériel et le logiciel, la gestion de l’énergie et la possibilité de mise à jour des composants sont des facteurs déterminants qui guideront les décisions de conception. Ces aspects doivent toujours être pris en compte afin de garantir que le système soit à la fois performant, flexible et évolutif, en particulier dans un environnement de développement rapide où les besoins peuvent changer au fur et à mesure de l’évolution du projet.

Comment spécifier les décisions de mappage de tâches sur des plateformes matérielles et logicielles dans un système embarqué ?

Dans le contexte de la conception de systèmes embarqués, il est essentiel de comprendre les processus de mappage des tâches sur les différents composants matériels et logiciels disponibles. Ce processus permet de déterminer où et comment chaque tâche sera exécutée, en fonction des exigences techniques, des coûts et des performances. Chaque tâche dans un système embarqué doit être associée à un matériel ou à un processeur spécifique, en fonction de ses besoins en ressources.

Le mappage des tâches est souvent accompagné de contraintes, telles que l'exécution de certaines tâches sur des plateformes spécifiques ou la nécessité d'utiliser des processeurs pour certaines fonctions. Ces contraintes sont formulées sous forme d'équations ou d'inégalités qui régissent les choix possibles de mappage des tâches sur le matériel. Il est également courant que certaines tâches nécessitent des ressources logicielles en plus du matériel spécifique.

Prenons un exemple d'un robot mobile doté de mains, où plusieurs tâches doivent être mappées sur différentes plateformes matérielles et logicielles. Par exemple, la tâche de vision et de ciblage du mouvement (tâche 1) pourrait être mappée sur un système de ciblage tel que le "Teledyne DALSA: BOA 640C PRO" (dytg), tandis que d'autres tâches pourraient être exécutées soit sur des processeurs Stellaris, soit sur des plateformes matérielles adaptées comme des pieds prosthétiques ou des bras robotiques.

Dans ce contexte, les équations suivantes pourraient être formulées pour représenter les décisions de mappage des tâches :

  1. La tâche 1 doit être exécutée sur la plateforme "dytg", et aucune autre plateforme ne peut être utilisée pour cette tâche.

  2. La tâche 6, qui correspond à la coordination centrale, doit impérativement être exécutée sur un processeur.

  3. Les autres tâches peuvent être mappées soit sur un matériel spécifique (par exemple, un capteur pour la détection du pied), soit sur un processeur, selon les besoins de chaque tâche.

En outre, il est important de définir un ensemble d’équations qui régissent ces choix de mappage. Ces équations peuvent spécifier, par exemple, qu'une tâche donnée doit être mappée à une plateforme spécifique, ou qu’une certaine tâche ne doit pas être mappée à un processeur particulier. Les contraintes sur les ressources disponibles, les types de matériels ou les exigences en termes de performances peuvent rendre ce mappage complexe, nécessitant des approches d’optimisation telles que la programmation entière pour trouver la solution la plus adéquate.

En plus de ces décisions pratiques, la gestion des coûts est un élément crucial dans la conception des systèmes embarqués. Par exemple, dans le cas d’un FPGA, le coût de la plateforme peut être relativement élevé par rapport à un processeur bas de gamme. Dans ce cas, une fonction objective peut être formulée pour calculer le coût total du système en fonction des plateformes choisies pour chaque tâche. Si le coût d'un FPGA est de 5, celui d'un processeur bas de gamme est de 8, et d’un processeur haut de gamme est de 20, la fonction objectif pourrait être formulée de manière à minimiser le coût total tout en satisfaisant les contraintes de mappage des tâches.

Il est également essentiel de prendre en compte la notion de Pareto-optimalité dans la sélection des meilleures solutions possibles. Par exemple, lorsque plusieurs alternatives sont proposées, comme dans le cas des processeurs ou des FPGA, il est nécessaire de comparer ces alternatives selon des critères tels que l'énergie consommée et la vitesse d'exécution. Dans certains cas, un point de Pareto-optimalité peut être utilisé pour exclure certaines solutions dominées par d’autres alternatives plus performantes.

Pour la mise en œuvre d’un tel système, il est également primordial de s'assurer que chaque tâche sera effectuée soit sur une unité matérielle, soit sur un logiciel, en respectant les contraintes de temps et de ressources. Les équations nécessaires pour garantir que chaque tâche est mappée correctement peuvent inclure des inégalités qui garantissent qu’aucune tâche n'est oubliée dans le processus de mappage. Par exemple, pour une tâche donnée, une inégalité pourrait stipuler que cette tâche doit être mappée soit sur un processeur, soit sur un matériel spécifique, en fonction de son type et de ses exigences.

Le défi dans ce type de conception est de parvenir à un équilibre entre l’optimisation des coûts, des performances et des contraintes techniques spécifiques. Le choix des plateformes matérielles et logicielles doit non seulement répondre aux besoins des tâches à accomplir mais aussi garantir l’intégrité du système dans son ensemble, en tenant compte des interactions possibles entre les différentes plateformes.