Les premiers établissements néolithiques et chalcolithiques dans le Sud de l'Inde, tels que ceux de Utnur, Watgal et Budihal, marquent les étapes initiales de la transition vers l'agriculture et la sédentarisation. Ces sites témoignent des premières incursions dans l'agriculture, avec la domestication de céréales comme le gramme de cheval et le ragi, qui font leur apparition au cours de cette période. Les fouilles sur ces sites ont révélé des vestiges essentiels de la vie quotidienne, tels que des outils de pierre et des artefacts en cuivre et en bronze, mais aussi des découvertes qui ouvrent des perspectives sur les croyances et les rituels de ces populations.
À Watgal, par exemple, des fouilles datant du IIe millénaire av. J.-C. ont révélé trois sépultures, ainsi que de nombreux fosses de stockage. Les artefacts retrouvés comprennent des tessons de céramique BRW (bichrome, rouge et noir), des perles en agate, des boucles d'oreilles en stéatite sculptée, ainsi que des figurines humaines et animales. Des objets en fer, apparemment issus de périodes plus récentes, ont également été retrouvés. Les sépultures, qui comprennent des urnes et des inhumations étendues, ainsi que des chambres funéraires mégalithiques, témoignent de rituels complexes et d’une organisation sociale où la mort et l'au-delà occupaient une place importante.
Une autre dimension fascinante du Néolithique et du Chalcolithique dans cette région réside dans l’art rupestre, qui offre une perspective unique sur les valeurs, croyances et pratiques rituelles de ces sociétés. Sur les collines granitiques de Kupgal, dans le district de Bellary (Karnataka), des milliers de dessins gravés et de peintures, principalement des motifs de bétail, ont été découverts. Bien que difficilement datables, ces œuvres révèlent une évolution stylistique et thématique qui semble s'étendre sur plusieurs millénaires. Les représentations de bétail à bosses, souvent accompagnées de figures anthropomorphes, sont les plus courantes. L’idée selon laquelle ces images célèbrent la virilité et le lien entre l'homme et le bétail est soutenue par de nombreuses études. Le bétail, essentiel à la subsistance des sociétés pastorales, semble être au cœur de ces représentations, qui pourraient symboliser la richesse, le statut social ou encore des rituels liés à la fertilité et à la chasse.
La particularité de l'art rupestre de Kupgal réside également dans son interaction avec l’acoustique. Les rochers, notamment ceux en dolérite, sont dotés de rainures qui, lorsqu'elles sont frappées, produisent des sons similaires à ceux d'une cloche ou d'un gong. Cette découverte suggère que l'art rupestre ne se limitait pas à un aspect visuel, mais était aussi lié à des rituels sonores, où les pierres elles-mêmes jouaient un rôle crucial dans l’expérience sensorielle des groupes qui fréquentaient ce site. L’aspect sonore des représentations rupestres pourrait avoir renforcé leur pouvoir symbolique, en particulier dans des pratiques rituelles où la musique de pierre et la visualisation des images étaient combinées pour créer un paysage spirituel et sensuel.
Les premiers établissements dans le Sud de l'Inde ne se limitent pas à des simples villages agricoles, mais sont le reflet de sociétés où les croyances spirituelles, les pratiques rituelles et la domestication des animaux se mélangent. Les fouilles de sites comme Sanganakallu, Brahmagiri, et Maski montrent que ces populations ont évolué au fil du temps, tant sur le plan technologique que culturel. Les maisons, souvent construites en torchis et en bois, témoignent d’une architecture simple mais fonctionnelle, tandis que les découvertes de nouveaux types d'artefacts en cuivre et en bronze indiquent une évolution des compétences métallurgiques.
Un aspect intéressant de cette période est la diversité des objets retrouvés : des figurines en terre cuite, des perles et des outils en métal, mais aussi des traces d'activités liées à l'extraction de ressources naturelles, comme les mines d'or du Karnataka, qui ont alimenté la production d'objets en or à Tekkalakota. Ces artefacts métalliques, associés à des outils en pierre, confirment l’essor d’une société à la fois productrice et commerçante.
Enfin, les sépultures et les objets funéraires retrouvés dans les différentes couches stratigraphiques des sites néolithiques et chalcolithiques montrent la complexité des rites de passage et des croyances autour de la mort. Les urnes funéraires, les figurines en terre cuite, ainsi que les objets de valeur placés dans les tombes, suggèrent des pratiques funéraires élaborées, où la société marquait la distinction entre les âges et les statuts sociaux.
Au-delà de ces découvertes matérielles, il est crucial de saisir la dimension spirituelle et symbolique de ces sociétés. L'art rupestre, en particulier, ne doit pas être considéré simplement comme une forme d'expression esthétique, mais comme une partie intégrante de la vie rituelle et sociale. Les images gravées sur les roches et les sons produits par les pierres résonnaient dans le paysage, marquant des lieux de mémoire et de pouvoir. Ces sites étaient probablement non seulement des centres d’habitation, mais aussi des lieux de rassemblement communautaire où les rituels collectifs autour du bétail, de la fertilité et des ancêtres jouaient un rôle central dans la vie quotidienne.
Pourquoi les avatars de Vishnu et le culte de la Shakti jouent-ils un rôle central dans la transformation religieuse de l'Inde ancienne ?
Dans la tradition hindoue, la notion d'avatar est d'une importance capitale, car elle représente la capacité divine de s'incarner sous différentes formes pour répondre à un besoin spécifique. Le Gita précise que Vishnu assume ces formes dans le but de détruire le mal et de préserver le dharma. Les dix avatars de Vishnu, bien que traditionnellement au nombre de dix, varient quelque peu selon les textes. Le Vayu Purana, par exemple, mentionne des avatars comme Narayana, Narasimha, Vamana, Dattatreya, Mandhata, Jamadagnya, Rama, Vedavyasa, Krishna, et Kalki.
L'idée d'avatars ne se limite pas à une simple symbolique religieuse. Elle illustre une dynamique profonde dans l'hindouisme où le divin, au travers de ses incarnations successives, intervient dans le monde pour corriger le cours des événements, souvent en réponse aux déséquilibres causés par les forces du mal. L'avatar de Vishnu est donc plus qu'une forme physique; c'est une réponse divine à des crises cosmologiques. Ce phénomène est inscrit dans le temps et fait partie intégrante de la structure narrative et religieuse de l'Inde ancienne. Les sculptures découvertes dans la région de Mathura témoignent de l’évolution de cette idée, marquant la première reconnaissance formelle du concept d’avatar et de la représentation visuelle du divin incarné.
Au fil des siècles, l'idée de la Chatur-Vyuha, les quatre émanations principales de Vishnu, devient plus manifeste, notamment à la fin de la période Kushana. Ces transformations et incarnations du divin n’étaient pas seulement un moyen de restaurer l’ordre cosmique, mais aussi un moyen de renforcer la dévotion populaire et de solidifier les fondements philosophiques de la pratique religieuse. Dans ce cadre, la figure de Durga, associée au culte de la Shakti, devient centrale, un contrepoint puissant à la figure masculine des avatars de Vishnu.
Le culte de Shakti, incarnant la force créatrice et destructrice, est l'une des expressions les plus anciennes et les plus vénérées de la dévotion féminine dans l'Inde ancienne. Dans le Mahabharata, par exemple, les héros Yudhishthira et Arjuna rendent hommage à Durga dans des stances sacrées. Mais c’est à travers le Devi-Mahatmya, inséré dans le Markandeya Purana, que la grandeur de la déesse trouve une voix définitive. Cette portion de texte, qui apparaît vers le VIIe siècle avant notre ère, met en lumière les exploits de la déesse, notamment sa victoire contre Mahishasura, un démon sous la forme d’un buffle. Durga, la déesse qui est l'énergie incarnée, surgit alors de la concentration de toute l'énergie divine, non seulement pour sauver les dieux mais pour restaurer l'harmonie cosmique.
Les Puranas racontent l’histoire de Durga sous divers aspects: elle est parfois une déesse terrifiante, en guerre contre les forces du mal, parfois une mère nourrissante et protectrice. La multiplicité de ses formes incarne les différentes dimensions de la vie humaine, de la protection à la destruction, du bien-être à la régénérescence. Son culte s'est progressivement répandu à travers toute l'Inde, comme en témoigne la présence de nombreuses statues de Durga, notamment à Mathura, une région où l’on trouve des sculptures représentant Durga Mahishasuramardini, datant de 200 avant notre ère à 300 de notre ère.
Parallèlement à cette évolution religieuse, l’émergence du Mahayana bouddhiste, vers 200 avant notre ère à 300 de notre ère, marque une transformation du paysage spirituel de l'Inde. Contrairement à la notion simplifiée d'une division entre les écoles Hinayana et Mahayana, ce dernier apparaît plutôt comme un courant d'idées et de pratiques qui ne provoque pas une scission formelle dans le sangha bouddhiste. Les sutras Mahayana, comme le Lalitavistara, bien qu’ils mettent en lumière de nouvelles perspectives sur le Bouddha et ses enseignements, restent profondément liés à la tradition canonique antérieure.
Les Sutras Mahayana, qui insistent sur le rôle central des bodhisattvas, ont été traduits en chinois dès le IIe siècle de notre ère, et c'est à travers ces traductions que la nature dévotionnelle de cette tradition se déploie pleinement. Cette dévotion, à travers la vénération des bodhisattvas et de la pratique des mantras, introduit une dimension plus mystique et personnelle à la quête spirituelle, contrastant avec les pratiques plus disciplinées et communautaires de l'école Hinayana.
Dans la compréhension de l'évolution de l'hindouisme et du bouddhisme durant cette période cruciale, il est essentiel de saisir non seulement les figures religieuses, mais aussi les transformations doctrinales qui ont façonné la spiritualité indienne. Les avatars de Vishnu et le culte de Durga, tout comme l’émergence du Mahayana, montrent un profond désir de répondre aux besoins spirituels des individus et de la société dans un monde en perpétuel changement. Ces mouvements, loin d'être de simples réformes religieuses, étaient des réponses aux défis du temps, des mécanismes par lesquels les croyances populaires ont trouvé une expression de plus en plus complexe et intime du divin.
Comment la domestication des plantes et des animaux a façonné les premières communautés humaines de l'Asie du Sud
Les fouilles archéologiques menées dans différentes régions de l'Asie du Sud ont permis de découvrir une richesse de données sur les premières pratiques agricoles et l'évolution des sociétés humaines. L'analyse des restes fauniques et floraux, des vestiges de poteries et des outils en pierre met en lumière les transitions majeures dans les modes de subsistance, révélant les premiers pas des sociétés néolithiques dans la domestication des plantes et des animaux, ainsi que la mise en place des premiers systèmes agricoles.
Les premières traces de domestication des plantes remontent à la période IB (vers 5000–4000 av. J.-C.), une époque marquée par une aridité croissante du climat. Les restes paléobotaniques révèlent une augmentation substantielle de la culture du riz, tant sauvage que domestiqué, ainsi que l'introduction de nouvelles cultures comme le blé, l'orge, les lentilles et le pois de champ. Ces découvertes indiquent non seulement l'essor de l'agriculture mais aussi la pratique du double ensemencement, un mode de culture favorisant une exploitation plus intensive du sol. Ce phénomène marque un tournant dans les sociétés anciennes, car il témoigne d’une maîtrise croissante des cycles agricoles.
Parallèlement, les ossements d'animaux sauvages, tels que le gaur, le cerf tacheté, et le sanglier, ainsi que les restes d'animaux domestiqués comme le bétail, les chèvres et les chats, témoignent de l'intégration progressive de l'élevage dans les modes de subsistance. L'absence d'os d'animaux domestiqués dans les premières strates suggère que les premières communautés humaines se tournaient encore largement vers la chasse et la cueillette pour se nourrir. Cependant, l'émergence de restes d'animaux domestiqués, souvent marqués de coupures et de brûlures, révèle leur utilisation comme source de nourriture, dans un contexte de plus en plus organisé.
Au fur et à mesure que le climat devient plus humide au cours de la période II, l’agriculture connaît une expansion significative. Les analyses de charbon de bois indiquent la présence de trente taxons végétaux, dont certains étaient déjà identifiés lors des périodes précédentes, mais d’autres nouveaux, comme le bhang, l'heena, ou le tendu, qui montrent l’enrichissement de la palette végétale cultivée. La domestication des animaux prend une ampleur croissante avec une prédominance du bétail, des moutons, des chèvres, des buffles et, dans une moindre mesure, des porcs. Les restes fauniques de cette période incluent également des animaux sauvages comme le cerf sambar et le sanglier, suggérant que la chasse ne disparaît pas au profit de l’élevage, mais que les deux coexistent.
Un fait marquant de cette époque est la découverte de restes de bétail (Bos indicus) retrouvés en grande quantité, souvent accompagnés de marques de coupe et de brûlures. Ces ossements ont été identifiés comme des restes de festins, possiblement associés à des rituels communautaires importants. L’estimation de la quantité de viande apportée par ces animaux — environ 1800 kg — suggère un événement exceptionnel qui aurait réuni une grande communauté autour d’un repas commun, renforçant ainsi les liens sociaux au sein du groupe.
Les découvertes à Jhusi, un site de confluence des rivières Ganga et Yamuna, offrent un autre aperçu important de cette période. L’analyse des restes matériels datant du Néolithique à la période médiévale révèle un processus de sédentarisation marqué par des pratiques agricoles avancées. Les céramiques retrouvées sur le site, telles que celles de type cordées et celles de type noir et rouge, ainsi que les restes végétaux, témoignent d’une économie agricole bien développée, dominée par le riz, mais aussi le blé, l’orge et les lentilles.
Dans la vallée du Cachemire, la découverte de sites comme Burzahom, Gufkral, et Hariparigom nous dévoile les conditions de vie des premières communautés néolithiques. Burzahom, en particulier, présente des habitations en forme de fosses circulaires, recouvertes de toits de bois de pin et de bouleau. Ces habitations sont considérées comme des abris saisonniers utilisés par les habitants pour affronter l'hiver rigoureux. La présence de foyers de pierre, de céramiques et de restes alimentaires suggère des pratiques de vie domestique sophistiquées et une organisation sociale avancée.
Les pit-dwellings, ces habitations creusées dans le sol, font l'objet de débats parmi les chercheurs. D’un côté, certains les interprètent comme des refuges hivernaux permettant de se protéger des températures glaciales, tandis que d'autres remettent en question cette hypothèse, suggérant qu'elles pourraient avoir servi à d'autres fins, comme le stockage ou des rituels. Les analyses récentes de sites archéologiques en Grande-Bretagne, qui ont montré que des fosses similaires n’étaient pas toujours des habitations, poussent à une réflexion plus profonde sur le rôle de ces structures dans la société néolithique.
L’évolution des sociétés humaines durant cette période est marquée par l’introduction de nouveaux modes de production alimentaire, la domestication des plantes et des animaux, ainsi que des formes de vie collective organisées autour de la gestion de ressources. Les sociétés néolithiques commencent à se structurer autour de l’agriculture et de l’élevage, posant les bases des civilisations futures. Les découvertes à Burzahom et dans d’autres régions du Cachemire et de l’Inde du Nord-Ouest révèlent une véritable transformation des pratiques sociales et économiques, préfigurant les grandes dynamiques qui façonneront les civilisations urbaines de l’Indus et au-delà.
Les Mounds de Cendre et Leur Relation avec la Culture Néolithique du Sud de l'Inde
Les découvertes archéologiques liées aux mounds de cendre dans le sous-continent indien offrent une perspective intrigante sur la vie et les rituels des communautés néolithiques. Bien que ces mounds aient été identifiés dès les années 1830, leur interprétation n'a cessé d'évoluer, avec plusieurs théories et hypothèses émises pour expliquer leur origine et leur fonction. À l'origine, ces formations étaient perçues comme étant de nature géologique, associées à des phénomènes volcaniques ou à la calcination du calcaire. Ce n’est qu’après les fouilles réalisées par T. J. Newbold dans les années 1840 que l’hypothèse selon laquelle ces mounds étaient créés par des groupes humains a été envisagée. Cette découverte a marqué un tournant dans l’étude des mounds de cendre, suggérant une connexion profonde avec les pratiques néolithiques.
Les fouilles de Robert Bruce Foote, au site de Budikanama, ont permis d’aller encore plus loin en établissant que les cendres étaient principalement constituées de bétail carbonisé. Foote a proposé que ces mounds de cendre étaient des accumulations de bouses de vaches brûlées, formées par des éleveurs de bétail néolithiques. Cette théorie, bien que d’abord rejetée, a été confirmée par des études chimiques et microscopiques menées par Raymond Allchin et F. E. Zeuner dans les années 1950. Leur recherche a révélé que les mounds étaient effectivement constitués de bouse de vache brûlée, et non de résidus volcaniques ou métallurgiques comme d'autres théories l'avaient suggéré. Les fouilles de sites comme Utnur ont établi un lien direct entre les mounds de cendre et des enclos rectangulaires, interprétés comme des parcs à bétail, un indice clé de l’importance du pastoralisme dans cette culture.
Cependant, plusieurs questions demeurent quant à la nature exacte de ces mounds. Était-ce un phénomène de brûlage accidentel des déchets organiques accumulés, ou bien le résultat d'une pratique délibérée et rituelle, possiblement liée à des cérémonies de purification annuelle comme le propose Allchin ? La disposition de ces mounds et leur relation avec les sites d’habitation ajoutent une couche de complexité supplémentaire. Par exemple, certains mounds semblent avoir été situés à proximité immédiate des habitations, tandis que d'autres se trouvent loin des sites résidentiels. Il est possible que ces mounds aient été utilisés pour diverses raisons, qu’elles soient pratiques ou symboliques, allant de la gestion des déchets à des rituels saisonniers. L’absence de mounds de cendre dans certaines régions du sud de l'Inde, comme la vallée supérieure de Tungabhadra ou le district de Cuddapah, suggère que ces pratiques étaient liées à des différences culturelles et économiques.
Dans certaines régions, comme le district de Cuddapah, les communautés se consacraient à l’agriculture ainsi qu’à l’élevage, ce qui pourrait expliquer l’absence de ces mounds. Dans ces zones, le fumier de vache était probablement utilisé comme engrais pour les cultures, ce qui rendait la pratique de brûler la bouse pour des rituels ou pour d'autres fins inutiles. En revanche, dans des régions moins axées sur l’agriculture, l’accumulation de cendre pouvait avoir une importance symbolique et cultuelle, liée à des traditions spécifiques. Les mounds de cendre présents dans les sites néolithiques du sud de l'Inde révèlent ainsi non seulement des aspects pratiques de la vie quotidienne, mais aussi des pratiques culturelles distinctes, révélant une diversité dans les rituels et les croyances des peuples néolithiques.
Les fouilles archéologiques récentes, menées sur des sites tels que Kupgal et Gadiganur, ont apporté de nouvelles données concernant la relation entre les mounds de cendre et les zones résidentielles. Certaines hypothèses suggèrent que ces mounds ne sont pas des phénomènes isolés mais bien des éléments intégrés dans des communautés sédentaires ayant des pratiques agricoles et pastorales complexes. Ces découvertes mettent en lumière l'interaction entre l'élevage du bétail et les structures sociales des communautés néolithiques, et soulignent l'importance des rituels liés à l’agriculture et à la gestion des ressources.
En explorant davantage les sites de l'Inde méridionale, notamment les sites de la vallée du Krishna et du Telangana, une meilleure compréhension de la diversité des traditions néolithiques et de leur évolution culturelle s’impose. Ces mounds de cendre ne sont pas seulement des témoins d'un passé lointain, mais aussi des éléments essentiels pour comprendre les dynamiques sociales, religieuses et environnementales des premières sociétés agricoles de l’Inde. Les recherches futures, notamment sur les sites de la région de Cuddapah, pourraient encore enrichir notre compréhension des pratiques culturelles et des structures économiques de ces sociétés.

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