Dans le développement d'API modernes, la gestion efficace des paramètres de route et leur validation est cruciale. FastAPI, un framework Python basé sur Starlette, fournit des outils puissants pour manipuler ces paramètres de manière dynamique tout en assurant leur validation.
Prenons d'abord un exemple simple. Lorsque vous définissez un endpoint dans FastAPI, vous pouvez spécifier des paramètres dans l'URL. Ces paramètres peuvent être statiques ou dynamiques, ce qui permet une flexibilité maximale dans la conception des routes. Par exemple, dans une route où l'ID de la voiture est un paramètre dynamique, la déclaration de l'endpoint pourrait ressembler à ceci :
Dans cet exemple, {id} représente un paramètre dynamique, que FastAPI mappe automatiquement à l'argument id dans la fonction. Si vous tentez d'appeler cet endpoint en passant une chaîne de caractères au lieu d'un entier, FastAPI renverra une erreur de type, précisant que l'ID doit être un entier.
Cela soulève l'importance des annotations de type en Python, qui sont particulièrement utiles pour FastAPI. Grâce à ces annotations, le framework valide automatiquement les types des paramètres. Si vous essayez de passer une chaîne à un paramètre de type int, une erreur sera levée, et une réponse détaillée vous expliquera pourquoi la demande n'a pas pu être traitée. Par exemple, en cas d’erreur, FastAPI vous renverra un code 422 (Unprocessable Entity) avec un message expliquant que la valeur n’est pas un entier valide.
Les erreurs comme celles-ci ne sont pas uniquement dues à des fautes de frappe ou à des oublis, elles témoignent de la rigueur de FastAPI dans la gestion des types. Cependant, il est important de comprendre que ces validations sont possibles grâce à l’utilisation du hinting de type (ou indiquer le type attendu), une caractéristique moderne de Python. L'ajout d'annotations permet d’éviter des erreurs courantes, et permet une meilleure lisibilité et maintenance du code.
Dans des cas plus complexes, vous pouvez utiliser classes Enum pour définir des valeurs autorisées. Supposons qu’une API doive accepter un type de compte (par exemple, "free" ou "pro"), et une durée (en mois) avec des restrictions de valeurs. FastAPI permet de définir ces contraintes de manière simple et élégante :
Dans ce code, le paramètre acc_type est limité à deux valeurs possibles : "free" et "pro", définies par l'énumération. De plus, le paramètre months est restreint entre 3 et 12, grâce aux arguments ge (greater than or equal) et le (less than or equal) dans la fonction Path. FastAPI garantit ainsi que l’argument respecte ces conditions avant de permettre l’exécution de la fonction.
Outre les paramètres de chemin, FastAPI permet de gérer les paramètres de requête avec la même souplesse. Par exemple, si vous avez une API qui filtre des voitures en fonction de leurs prix, vous pouvez récupérer ces paramètres via l'URL sous la forme de paires clé-valeur. Les paramètres de requête sont ajoutés après un point d'interrogation ? et peuvent être multipliés par des signes & pour en ajouter plusieurs. Voici un exemple :
L’API ci-dessus accepte deux paramètres de requête : min_price et max_price. Si vous interrogez l’endpoint avec des valeurs spécifiques pour ces paramètres, FastAPI les passe directement à la fonction.
Les paramètres de requête sont très utiles pour filtrer ou trier les résultats d’une requête, par exemple dans le cas de la gestion des prix, où vous souhaitez obtenir une liste de voitures dans une gamme de prix spécifique. Mais même si les paramètres de requête sont flexibles, il est essentiel de garantir qu'ils sont bien utilisés dans le contexte d’une API REST, en suivant les conventions appropriées et en s'assurant que les types de données sont corrects.
Une autre fonctionnalité utile de FastAPI est la validation automatique des paramètres de type, ce qui simplifie grandement la gestion des erreurs. Par exemple, en ajoutant des validations de types comme les entiers et les chaînes de caractères, FastAPI peut vérifier si la requête respecte les conditions définies dans la route. Cela évite les erreurs d’exécution et garantit que la logique de l’application est respectée.
Dans des situations où plusieurs routes pourraient se chevaucher, par exemple avec des chemins similaires comme /users/{id} et /users/me, l'ordre de déclaration des routes devient crucial. FastAPI essaie d’abord de faire correspondre la route la plus spécifique, mais si l’ordre n’est pas correct, cela peut entraîner des erreurs de routage. Il est donc essentiel de bien organiser la définition des routes pour éviter des erreurs imprévues.
En conclusion, FastAPI est un outil puissant pour gérer les routes dynamiques et valider les paramètres dans les API. L'utilisation correcte des annotations de type, des classes Enum et des paramètres de requête permet de simplifier la gestion des entrées de l'utilisateur et de garantir la robustesse de l'API.
Comment créer une application Next.js 14 et comprendre sa structure
Next.js 14, l'une des versions les plus récentes du célèbre framework basé sur React, apporte une multitude de fonctionnalités, rendant le développement web plus fluide et plus intuitif. Contrairement à React.js qui est une bibliothèque déclarative sans opinion sur la structure, Next.js se positionne comme un framework complet, fournissant une configuration par défaut, des outils de compilation, de gestion de paquets et bien plus encore, permettant ainsi au développeur de se concentrer entièrement sur le développement de l'application.
Dans ce contexte, la création d'une application Next.js peut sembler simple, mais elle requiert une compréhension approfondie de son écosystème, de sa structure et des outils intégrés pour tirer pleinement parti de ses capacités. Ce chapitre explore comment configurer, déployer et travailler efficacement avec Next.js 14.
Créer un projet Next.js 14
Pour commencer, il vous faut installer Next.js et créer un nouveau projet. Voici les étapes essentielles :
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Initialiser le projet : Ouvrez un terminal et exécutez la commande
npx create-next-app@latest. Cela vous permettra de créer un projet Next.js tout neuf. Lors de l'installation, vous serez invité à répondre à plusieurs questions. Pour ce projet, choisissez les options suivantes :-
Nom du projet :
farm -
TypeScript : Non
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ESLint : Oui
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Tailwind CSS : Oui
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Dossier
src/: Oui -
Utiliser le App Router : Oui
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Personnaliser les alias d'importation : Non
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Démarrer le serveur de développement : Une fois le projet créé, accédez au répertoire de votre projet avec la commande
cd farm, puis lancez le serveur avecnpm run dev. Le serveur démarrera surhttp://127.0.0.1:3000, et vous pourrez voir le rendu de la première page. -
Nettoyer le projet initial : Par défaut, Next.js génère des fichiers et des styles. Pour commencer à travailler avec un canevas vierge, ouvrez le fichier
/src/app/page.jset transformez-le en un simple composant React. Supprimez également les styles par défaut de Next.js dans/src/app/globals.css, en conservant uniquement les imports Tailwind.
La structure d'un projet Next.js
Le projet Next.js repose sur une architecture de fichiers spécifique qui facilite la gestion de l'application. Voici les éléments clés à connaître :
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Le dossier
/app: C'est le cœur de votre application. Chaque dossier à l'intérieur représente une route, et chaque fichierpage.jscorrespond à une page de l'application. -
Le dossier
/public: Il sert à stocker des fichiers statiques, comme des images, qui seront accessibles via l'URL de base. -
Le fichier
next.config.js: Ce fichier de configuration permet de personnaliser plusieurs aspects du projet, comme la gestion des assets, la compression gzip, les en-têtes HTTP, et plus encore. -
Les styles globaux : Le fichier
globals.cssest utilisé pour appliquer des styles communs à toutes les pages, mais dans ce cas, il ne contient que les directives Tailwind. -
Le middleware : Optionnellement, vous pouvez ajouter un fichier
middleware.jspour appliquer des fonctionnalités intermédiaires sur certaines routes ou sur toutes les requêtes.
Le système de routage avec l'App Router
L'un des changements les plus marquants dans Next.js 14 est l'implémentation du App Router, qui repose sur une structure de fichiers. Ce système permet une gestion simplifiée des routes grâce à la création de dossiers et de fichiers à l'intérieur du dossier /app. Chaque URL correspond à un dossier, et chaque dossier contient un fichier page.js qui est traité comme une page.
Une autre fonctionnalité importante est la possibilité de remplacer le fichier page.js par un fichier route.js. Cela transforme le dossier en un point de terminaison d'API, permettant ainsi de combiner le frontend et le backend dans le même projet. Cela ouvre de nouvelles possibilités pour la création d'APIs simples ou complexes.
Les différents types de rendu dans Next.js
Next.js permet plusieurs méthodes de rendu des pages : dynamique, côté serveur (SSR) et statique. Chaque méthode a ses avantages en fonction du contexte d'utilisation :
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Rendu statique (SSG) : Les pages sont générées à la construction et servies directement par le serveur. Cette méthode est idéale pour les sites avec du contenu qui ne change pas fréquemment.
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Rendu côté serveur (SSR) : Les pages sont générées à la demande, côté serveur, à chaque requête. Cela permet de servir des pages dynamiques tout en bénéficiant des avantages du SEO.
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Rendu dynamique : Les pages sont rendues de manière dynamique, soit côté client, soit côté serveur, selon les besoins de l'application.
Outils et composants utiles dans Next.js
Next.js offre également plusieurs outils pour améliorer l'expérience de développement, comme le composant Image et le composant Head. Le composant Image permet une gestion optimisée des images, avec des options de redimensionnement, de lazy loading et d'autres fonctionnalités pour améliorer les performances. Le composant Head permet de manipuler les balises <head> de chaque page, ce qui est crucial pour le SEO et la gestion des métadonnées.
Les Actions Serveur et l'authentification par cookies
Next.js 14 introduit également des Server Actions qui permettent d'effectuer des actions côté serveur dans des fonctions spécifiques. Cela permet de simplifier le développement en réduisant la nécessité de gérer des requêtes API séparées. De plus, la gestion de l'authentification par cookies est facilitée, ce qui est essentiel pour les applications web nécessitant une gestion des sessions utilisateur sécurisée.
Ce qu'il est important de comprendre au-delà de la structure
La grande force de Next.js réside dans sa capacité à gérer à la fois le frontend et le backend dans une seule et même application. Cela permet de créer des applications complètes, où la séparation entre la logique de rendu de la page et la gestion des données est claire et bien définie. L'intégration avec des outils comme Python, pour des applications nécessitant des bibliothèques de data science ou d'intelligence artificielle, est particulièrement avantageuse, car elle permet d'exploiter pleinement l'écosystème Python tout en travaillant dans un environnement Next.js.
Les développeurs doivent aussi garder à l'esprit que Next.js permet une grande flexibilité, mais exige une bonne maîtrise de son écosystème pour être utilisé efficacement. La gestion de la performance, de la sécurité et des aspects SEO est un défi constant dans le développement d'applications avec Next.js, et une attention particulière doit être portée à ces éléments dès le début du projet.
Comment installer et configurer MongoDB : guide complet pour une utilisation locale et en cloud
Lors de la configuration d'une base de données MongoDB, il est essentiel de comprendre les différentes options disponibles en fonction de vos besoins spécifiques. Vous pouvez installer MongoDB en local sur votre propre machine ou opter pour une solution cloud via MongoDB Atlas. Chaque méthode présente des avantages distincts en termes de facilité d'utilisation, de gestion et de scalabilité.
Lorsque vous travaillez sur des prototypes rapides ou des projets personnels qui ne nécessitent pas une connexion Internet permanente, l'installation locale peut être une bonne option. Cependant, pour des projets à plus grande échelle ou pour des applications qui exigent une gestion et une disponibilité optimales, il est fortement recommandé d'utiliser MongoDB Atlas. Ce service en cloud simplifie la gestion de votre base de données en vous débarrassant des tâches administratives telles que la mise à l'échelle, la sauvegarde et la surveillance des performances. De plus, MongoDB Atlas garantit une haute sécurité par défaut avec un contrôle d'accès détaillé, des pare-feu et des sauvegardes automatiques selon le niveau de service choisi.
Installation de MongoDB et des outils associés
MongoDB, bien que principalement une solution de gestion de bases de données, est en réalité une plateforme de données complète qui propose plusieurs outils et services autour de son cœur de base de données. Pour un développeur, cette suite d’outils permet de gérer, d'interroger et d'analyser les données de manière optimisée. Voici les principaux composants que vous devrez installer pour commencer :
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MongoDB Community Edition : la version gratuite de MongoDB qui peut être installée localement sur tous les systèmes d’exploitation majeurs. C’est cette version que vous utiliserez pour travailler avec les données localement.
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MongoDB Compass : une interface graphique (GUI) permettant de gérer les bases de données MongoDB. Compass est un outil puissant pour l’analyse et l’agrégation de données dans un environnement visuel.
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MongoDB Atlas : la solution de base de données en tant que service (DBaaS) proposée par MongoDB. Ce service facilite la configuration et l'administration des bases de données, tout en garantissant une disponibilité continue.
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MongoDB Shell (mongosh) : un outil en ligne de commande qui permet de réaliser des opérations de type CRUD (création, lecture, mise à jour, suppression) ainsi que des tâches administratives comme la création et la suppression de bases de données.
Installation de MongoDB et Compass sur Windows
L’installation de MongoDB sur Windows est relativement simple, à condition de suivre les étapes appropriées. Voici un résumé des étapes à suivre pour installer la version Community de MongoDB sur un système Windows, par exemple la version 7.0 :
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Téléchargez l'installateur depuis le site officiel de MongoDB à l'adresse suivante : https://www.mongodb.com/try/download/community.
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Lancez l'installateur téléchargé. Si un message de sécurité apparaît, sélectionnez "Oui" pour autoriser l’exécution du fichier.
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Acceptez le contrat de licence et cliquez sur "Next" pour continuer l’installation.
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Lors de l’étape de sélection du type d’installation, choisissez l’option Complete, qui installe toutes les fonctionnalités nécessaires pour un usage complet de MongoDB.
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Une fois cette étape terminée, il vous sera demandé si vous souhaitez que MongoDB s'exécute en tant que service réseau Windows. Il est recommandé de laisser l'option par défaut activée.
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Le processus se poursuit avec l’installation de MongoDB Compass, l’outil graphique de gestion. Assurez-vous de cocher la case correspondante pour l’installer également.
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Finalement, validez l’installation et laissez l'installateur terminer son processus.
Installation de MongoDB Shell (mongosh)
Une fois MongoDB installé, vous devez également installer le MongoDB Shell (mongosh) pour interagir avec votre base de données en ligne de commande. Voici les étapes pour Windows :
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Allez sur le MongoDB Download Center à l’adresse suivante : https://www.mongodb.com/try/download/shell.
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Téléchargez la version appropriée pour Windows et exécutez le fichier msi.
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Suivez les étapes de l’installateur, en choisissant le dossier de destination pour l’installation. Si le dossier par défaut vous convient, vous pouvez simplement cliquer sur "Next" et terminer l’installation.
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Une fois installé, ouvrez l’invite de commande et tapez
mongoshpour vérifier que MongoDB fonctionne correctement. Vous devriez voir un invite de commande sous la forme>. -
Testez la commande
show dbspour afficher les bases de données par défaut (admin, config, local). -
Pour vérifier l'installation de Compass, recherchez MongoDB Compass dans votre menu de démarrage et lancez l’application.
MongoDB Database Tools
Les MongoDB Database Tools sont des utilitaires en ligne de commande permettant de travailler avec des bases de données MongoDB de manière avancée. Ces outils sont essentiels pour les administrateurs et développeurs qui doivent importer, exporter, ou manipuler des données en masse. Voici quelques outils communs :
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mongoimport : pour importer des données à partir de fichiers JSON, CSV ou TSV.
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mongoexport : pour exporter des données dans les formats JSON ou CSV.
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mongodump : pour créer une sauvegarde binaire des données d'une base de données MongoDB.
Il existe d’autres outils comme mongorestore, bsondump, mongostat, mongotop et mongofiles, qui facilitent la gestion des bases de données.
Ces outils peuvent être téléchargés et installés via un paquet MSI ou en archive ZIP, disponible sur le MongoDB Download Center. Après installation, vous pourrez les utiliser directement en ligne de commande pour accomplir diverses tâches administratives.
Conclusion
Installer MongoDB localement ou en cloud (via MongoDB Atlas) permet de travailler efficacement avec des bases de données, que ce soit pour des projets personnels ou des applications de plus grande envergure. Les outils associés à MongoDB comme Compass et le MongoDB Shell offrent des solutions puissantes pour la gestion, l’analyse et la manipulation des données. L’utilisation de MongoDB Atlas est particulièrement recommandée pour des projets qui nécessitent une gestion simplifiée et une sécurité accrue. Pour des opérations avancées et une gestion de données à grande échelle, les MongoDB Database Tools se révèlent également indispensables.

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