La pandémie de Covid-19 n’a pas seulement été un choc sanitaire global, elle a été une dissection brutale des structures de pouvoir qui façonnent nos sociétés. Elle a mis à nu la logique nécropolitique dans laquelle l’État, en collusion avec les élites économiques, décide implicitement quelles vies méritent d’être protégées, soignées, ou sacrifiées au nom du marché. Cette logique n’est pas née avec le virus ; elle est inscrite dans l’ADN du néolibéralisme autoritaire qui, depuis les années 1980, déshabille l’État social pour enrichir le capital privé.
L'administration Trump a offert un exemple caricatural, mais révélateur, de cette politique de la mort. Gouverneurs et responsables locaux, mus par une peur palpable de perdre les rares ressources fédérales, ont été contraints à la flatterie et à la soumission, au détriment de leurs concitoyens. Toute critique devenait un risque politique — et sanitaire. L’appareil étatique, loin de se présenter comme un rempart collectif contre la catastrophe, s’est transformé en vecteur de sélection : qui mérite d’être sauvé, qui peut être oublié.
Derrière les discours sur l’économie, la rationalité budgétaire et la responsabilité individuelle, se cache une volonté systématique de démantèlement des biens communs. Santé publique, infrastructures, services sociaux, tout ce qui pouvait servir de filet de sécurité a été réduit à sa plus simple expression. La pandémie n’a pas créé cette fragilité, elle l’a exposée. Elle a révélé que l’on vit dans des sociétés où les routes s’effondrent, les hôpitaux sont sous-financés, et où l’on préfère sauver les marchés financiers plutôt que les populations marginalisées.
L'injustice structurelle est devenue visible à travers la géographie même du virus : les communautés pauvres, racisées, précaires ont été les premières touchées, les plus exposées, les moins protégées. Alors que le virus infectait sans discrimination, la société, elle, discrimine — et tue — avec méthode. Ce n’était pas une épidémie égalitaire, mais une cartographie du mépris social et racial.
La pédagogie de la pandémie, quant à elle, s’est construite sur la désinformation systémique. Des médias de droite, comme Fox News ou Sinclair Broadcast Group, ont diffusé une propagande où la science devenait suspecte, la pensée critique une menace, et la vérité un obstacle politique. Ces discours toxiques n’étaient pas des erreurs ou des maladresses : ils participaient d’un projet idéologique où le savoir est remplacé par l’adhésion aveugle à une autorité politique. Dans ce théâtre de l’absurde, le mensonge est institutionnalisé, la méfiance envers les experts devient un geste de loyauté, et la réalité elle-même est façonnée par la volonté du pouvoir.
Ce phénomène n’est pas propre aux États-Unis. Il s’inscrit dans une vague globale, portée par des leaders comme Bolsonaro ou Modi, qui mêlent autoritarisme politique et darwinisme social. Tous s’appuient sur une même narration : les crises sont naturelles, les victimes sont responsables, l’État n’a aucun devoir de protection. Leur pédagogie repose sur une inversion cynique de la responsabilité : l’individu est coupable de sa propre vulnérabilité, et l’État n’a d’obligation que vis-à-vis du marché.
La pandémie a révélé que déléguer nos vies, notre santé, notre environnement, à des logiques purement marchandes est une folie. Elle a montré que les mécanismes du marché ne savent ni prévenir les catastrophes, ni y répondre. Ce que les structures néolibérales offrent en retour, c’est un monde où la solidarité est privatisée, l’éthique marginalisée, et la mort rationalisée.
L’imprégnation de la pédagogie néolibérale dans les appareils culturels dominants crée un espace mental où l’indifférence devient une norme civique, et l’ignorance, une vertu politique. Dans ce cadre, les théories du complot ne sont pas de simples fantasmes, mais des armes idéologiques destinées à désarmer l’esprit critique et à neutraliser les mobilisations collectives. Elles participent à une entreprise de normalisation de la souffrance, en transformant l’inacceptable en inévitable.
Ce que la pandémie a mis en lumière, c’est aussi la guerre faite au langage. Les mots, désormais, mentent. Ils dissimulent, inversent, violent. La vérité est traitée comme un obstacle stratégique. La langue devient outil de violence symbolique, détournée de sa fonction démocratique pour servir les intérêts d’une oligarchie anxieuse de préserver ses privilèges dans un monde au bord du gouffre.
Il est essentiel de comprendre que la pandémie n’a pas été une exception tragique, mais le symptôme d’un monde déjà profondément malade. Un monde où l’infrastructure sociale a été sacrifiée, où l’expertise est ridiculisée, et où l’éducation est remplacée par l’endoctrinement. Dans ce contexte, lutter pour la vérité, la justice et la solidarité ne relève pas seulement de l’éthique, mais de la survie.
Comment la pandémie a révélé les fractures sociales et politiques : une analyse critique de la résilience démocratique
La pandémie de Covid-19, loin d'être une simple crise sanitaire, a mis en lumière des fractures profondes qui existaient bien avant son apparition. Ce n'est pas seulement un événement médical, mais aussi une crise politique, idéologique et, surtout, une crise d'agentivité. À une époque où les inégalités sociales et économiques atteignent des sommets inédits, le véritable défi réside non seulement dans la gestion de la crise sanitaire, mais dans la réinvention du modèle de société qui en sortira. À la croisée de ces défis, une réflexion s'impose : quel genre de société voulons-nous construire après cette crise, et qui seront les agents du changement ?
Les inégalités structurelles ont été exacerbées par des années de politiques néolibérales qui ont progressivement érodé les fondements de l'État providence. La crise sanitaire a été une conséquence directe de cette dégradation systématique des services publics essentiels, notamment la santé, l'éducation et la protection sociale. Il est devenu évident que les politiques économiques qui favorisent le marché au détriment du bien-être collectif ont créé un terrain fertile pour la propagation du virus, mais aussi pour l’intensification des conflits sociaux et raciaux.
À cet égard, l'une des leçons les plus importantes de la pandémie est l'urgente nécessité de redéfinir le lien entre éducation, démocratie et justice sociale. L'éducation, loin d'être un simple processus d'enseignement des savoirs, doit devenir un vecteur de résistance face à l'atomisation sociale et à la montée des populismes autoritaires. Les espaces éducatifs, qu'ils soient formels ou informels, sont les lieux où les identités se construisent et où les modes de reconnaissance peuvent être redéfinis. C’est dans ces espaces que les citoyens peuvent se réapproprier les valeurs de justice et d'égalité qui fondent une démocratie véritablement inclusive.
L'impact de la pandémie a mis en exergue la fragilité de la démocratie face aux forces réactionnaires qui, bien que moins visibles qu’auparavant, restent toujours présentes. Les mouvements fascistes, nationalistes et xénophobes ont vu leur visibilité et leur influence se renforcer dans de nombreuses parties du monde, alimentés par la peur et la précarité engendrées par la crise. Toutefois, ces idéologies, bien qu'hyperréactives, restent vulnérables aux mouvements de résistance populaires qui, en revenant aux valeurs fondamentales de solidarité et d'humanité, peuvent empêcher leur ascension.
Dans ce contexte, l’idée d’une agence collective, étendue au-delà de l’individu, devient primordiale. Il ne s'agit pas seulement de résister au système actuel, mais de proposer une vision alternative du futur, un projet de société démocratique et socialiste capable de répondre aux défis sociaux, environnementaux et politiques du XXIe siècle. Cette vision doit se nourrir des expériences de lutte qui, à travers le monde, tentent de déconstruire les mécanismes de domination et d’exploitation.
Le rôle de l'éducation dans ce processus ne peut être sous-estimé. Elle doit être repensée comme un outil de libération et de transformation, un moyen d'éveiller les consciences, de former des citoyens critiques et engagés dans la défense de l’intérêt collectif. La crise de la Covid-19 n’est qu’un symptôme d’un mal plus profond, celui d’un monde où les inégalités, la pauvreté et la violence structurelle sont devenues des normes acceptées. Si les mouvements de résistance, tant à l’échelle nationale qu’internationale, parviennent à se coordonner, une véritable révolution sociale pourrait voir le jour, reposant sur des principes de justice sociale, de démocratie radicale et d’égalité économique.
Il est crucial que ces mouvements, loin de se limiter à une opposition symbolique, forment un réseau global capable de mettre en place une alternative viable au modèle néolibéral. Cependant, cette résistance ne peut se limiter à une lutte contre les symptômes du néolibéralisme; elle doit s'attaquer à ses racines idéologiques, en combattant la depolitisation systématique qui a progressivement désarmé les citoyens face aux enjeux collectifs. Cette forme de "pandémie idéologique" a laissé des traces profondes dans les imaginaires collectifs, réduisant les individus à de simples consommateurs et les privant de toute capacité d'action politique significative.
La pandémie a donc révélé une vérité essentielle : la démocratie est aussi forte que ceux qui la portent et qu’ils sont prêts à se battre pour ses principes fondamentaux. L’un des plus grands défis de notre époque est de redonner aux citoyens le pouvoir d’agir sur le monde, de les éduquer à comprendre les enjeux politiques et sociaux, et de leur permettre d'exercer une influence sur les structures de pouvoir. Il ne s'agit pas seulement de protéger la démocratie telle qu'elle existe aujourd'hui, mais de la réinventer, de l’adapter aux réalités contemporaines et de la rendre véritablement inclusive.
La pandémie, avec toute sa violence et son ampleur, a offert un champ de bataille idéologique où les forces du capitalisme néolibéral et du fascisme ne cessent de tenter de s'imposer. Mais elle a aussi révélé la résilience de la solidarité humaine, la capacité de la jeunesse et des mouvements populaires à se lever pour défendre un avenir plus juste et équitable. Ce combat, bien qu'inégal, n’est pas encore perdu. Au contraire, il ouvre des possibilités inédites pour ceux qui, loin de se laisser emporter par le pessimisme, choisissent de s'engager dans la construction d'un monde meilleur.
Comment l'inégalité économique nourrit une politique fasciste moderne aux États-Unis
L'inégalité grandissante aux États-Unis a révélé de manière brutale les réalités d'une forme mise à jour du fascisme, particulièrement sous l'administration Trump. Cette convergence sans précédent entre l'inégalité économique, les politiques d'austérité draconiennes et les idéaux fascistes a donné lieu à une politique de plus en plus déconnectée des principes démocratiques. Ce phénomène a été marqué par un mépris flagrant des droits humains, un anti-intellectualisme rampant, la glorification du nationalisme blanc, la culture du leadership autoritaire, la protection des pouvoirs corporatistes, l’élévation de l’émotion sur la raison, le clientélisme et une haine manifeste envers les dissidents et les intellectuels.
Sous l'administration Trump, la montée de l'inégalité a permis à l'élite dirigeante de coloniser les médias, manipulant la rhétorique de la peur et de la division pour attiser la violence. Le recours à un langage incitant à la haine et à l’intolérance, allié à la manipulation des outils de communication de masse, a exacerbé cette dérive. Les fantasmes d'un contrôle autoritaire, couplés à une appropriation sans scrupules du pouvoir, se sont alimentés dans un système politique inique, entrelacé de nationalisme blanc, de racisme et de divisions de classe.
Trump a notamment refusé de critiquer les actes violents des suprémacistes blancs et a qualifié les manifestants pacifiques réclamant la fin du racisme systémique de "terroristes nationaux". En refusant de changer le nom de bases militaires américaines en hommage à des généraux confédérés, il a clairement affiché son soutien implicite aux valeurs suprémacistes blanches. La défense de monuments confédérés et le soutien aux symboles de l'esclavage n'ont fait qu'accentuer cette alliance avec une idéologie fondée sur la suprématie raciale.
L’ironie de cette situation réside dans le fait que le plus grand danger terroriste aux États-Unis ne provient pas des manifestants, mais des groupes d’extrême droite et des suprémacistes blancs. Trump a non seulement ignoré cette menace, mais a également démantelé des unités fédérales luttant contre ce terrorisme domestique, notamment en disloquant des structures dédiées à la surveillance des groupes suprématistes blancs au sein du département de la Sécurité intérieure. En défendant une vision du monde où les "perdants" du passé, comme les partisans de l'esclavage, sont considérés comme les véritables "victimes", Trump a redonné une place à la brutalité de l’histoire, dans une forme moderne de politique fasciste.
Cette politique d’inégalité extrême s’est traduite par des attaques directes contre l’État-providence. Les réductions fiscales massives pour les riches et les grandes entreprises, la suppression de régulations environnementales et la diminution des dépenses publiques ont porté un coup fatal à ce qui restait du filet de sécurité sociale. Trump a adopté une logique de "triomphe de la cupidité", célébrée comme une vertu nationale. En parallèle, sa gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19 a révélé une autre facette de son fascisme : la mise en danger de vies humaines pour des considérations électorales. En incitant à rouvrir les écoles malgré les avertissements des experts de la santé, il a sacrifié la sécurité de millions de citoyens pour maintenir son image de leader populiste.
La gestion autoritaire des manifestations contre la violence policière a été un autre exemple de la dérive fasciste. En menaçant d’envoyer l’armée contre des manifestants, en utilisant des gaz lacrymogènes pour disperser des rassemblements pacifiques, Trump a démontré son mépris pour les principes fondamentaux de la Constitution américaine. Le recours à des troupes fédérales à Portland ou Lafayette Square a illustré une volonté de militariser les espaces publics pour écraser la dissidence, au nom de la réélection.
Cependant, au-delà des apparences, ces gestes politiques ne sont pas qu’une simple stratégie populiste, mais révèlent une tendance profonde et inquiétante : la résurgence d’un fascisme d'État, porté par des valeurs racistes et ultranationalistes. La politique de Trump ne fait pas qu'attiser les divisions : elle leur donne une forme institutionnalisée, où le mépris pour les droits civiques et l’extension de la puissance de l’État sont au cœur de sa vision du monde. Dans ce contexte, il est essentiel de comprendre que la montée des inégalités n'est pas seulement un phénomène économique : elle alimente directement les logiques politiques qui conduisent à un autoritarisme de plus en plus ouvert.
La montée en puissance d’un tel système fasciste ne se limite pas à la rhétorique ou aux actions visibles des dirigeants. Elle est également le produit d’une série de mécanismes sous-jacents, liés à la concentration du pouvoir économique et à l’atomisation de la société. L’inégalité, dans ses diverses manifestations, que ce soit à travers l’accès à la santé, à l’éducation ou à la sécurité sociale, devient une base fertile pour la montée de régimes autoritaires, où les libertés individuelles sont sacrifiées au nom d’un ordre public illusoire. Dans cette dynamique, il est crucial de repenser les fondements mêmes de la démocratie et de la justice sociale, en posant la question de savoir comment une société peut, dans un contexte d’inégalité croissante, protéger les principes fondamentaux de liberté, d’égalité et de fraternité.
Les dynamiques de la montée de l'extrême droite et leur impact sur la société actuelle
Les événements politiques récents ont mis en lumière la montée en puissance de l'extrême droite, non seulement aux États-Unis, mais aussi à l’échelle mondiale. Les mouvements nationalistes blancs et populistes gagnent de plus en plus de terrain, exploitant la peur et les tensions sociales pour légitimer leurs discours et actions. L'ascension de ces idéologies ne se fait pas dans un vide politique, mais au contraire dans un contexte de crises économiques, sanitaires et sociales, qui alimentent un sentiment de déconnexion et de perte de contrôle parmi une part importante de la population.
Le nationalisme blanc, par exemple, s’est enraciné dans la politique américaine sous l'ère Trump, exploitant les peurs raciales et les inquiétudes liées à l'immigration pour galvaniser une base électorale. Donald Trump, en jouant sur les peurs des banlieues "terrorisées", a réussi à renforcer une vision racialisée de la société et à appeler à l’action une partie de l’électorat blanc en promettant une "restauration" de l'ordre et de la pureté culturelle. Les manifestations violentes à Charlottesville en 2017 sont devenues un symbole de cette radicalisation. Trump a, à maintes reprises, semé la confusion et la haine par ses propos, alimentant ainsi une atmosphère où la violence et l’intolérance ont trouvé une forme d'expression légitimée.
Les discours extrémistes n’ont pas seulement trouvé un terrain fertile dans le contexte américain, mais ont également prospéré à l’échelle mondiale. Selon John Feffer, l'extrême droite a non seulement conquis une place importante dans les démocraties occidentales, mais elle parvient aussi à manipuler les émotions des masses pour éroder les fondements mêmes de la démocratie libérale. Des dirigeants comme Trump, mais aussi des figures européennes comme Viktor Orbán en Hongrie ou Marine Le Pen en France, se sont servis de la peur de l’autre, de l’immigration et du déclin de la culture nationale pour promouvoir des agendas politiques fermement ancrés dans l’identité et l'isolement.
Mais il est crucial de comprendre que cette montée de l’extrême droite ne se limite pas à des idées partagées dans des cercles marginaux ou à des discours isolés. Elle a évolué en un mouvement mondial qui utilise habilement les nouvelles technologies pour amplifier ses messages. Les plateformes de réseaux sociaux sont devenues des instruments puissants pour ces groupes, permettant une diffusion rapide de messages haineux et d'idées radicales. Donald Trump, par exemple, a constamment utilisé Twitter comme un outil pour déstabiliser les institutions démocratiques et manipuler l’opinion publique. Les récents scandales, où ses publications ont été censurées pour incitation à la violence, montrent l'interdépendance entre la politique, les médias et les nouvelles formes de communication.
La culture politique actuelle, marquée par une polarisation de plus en plus accentuée, s'est également nourrie de ce contexte. En cherchant à opposer « le peuple » contre les élites, certains mouvements populistes exacerbent les divisions sociales et renforcent les mécanismes de discrimination. L'une des caractéristiques de ces discours est leur capacité à créer des boucs émissaires, des "autres" responsables de la détérioration de la société. C’est dans cette logique que des événements comme les émeutes de Minneapolis après la mort de George Floyd ont été instrumentalisés par l'extrême droite pour attiser la violence et justifier un contrôle autoritaire sur les populations marginalisées.
Cependant, il ne faut pas se contenter d’une analyse superficielle de ce phénomène. Comprendre la montée de l’extrême droite exige également de se pencher sur les conditions sociales et économiques qui la favorisent. Les inégalités économiques, le chômage, la précarisation des conditions de vie, et la désillusion face à un système politique jugé défaillant, créent un terreau fertile pour les idéologies radicales. La pandémie de COVID-19 a exacerbé ces tensions, mettant en évidence les fractures profondes au sein des sociétés modernes et donnant encore plus de visibilité aux mouvements qui rejettent l'ordre établi. La crise sanitaire a également contribué à une forme de rejet des institutions, rendant encore plus difficile le dialogue entre les différents segments de la population.
Il est donc essentiel pour l’avenir de la démocratie de comprendre que l’ascension de l’extrême droite n'est pas une simple réaction à un « populisme de mode » ou à un épisode isolé dans l’histoire politique. C’est un phénomène structurel qui nécessite une réponse à la fois politique, sociale et éducative. En se concentrant uniquement sur les symptômes de cette montée en puissance, on risque de manquer l'essentiel : la question de savoir comment reconstruire un tissu social déchiré, rétablir la confiance dans les institutions et, surtout, rendre aux citoyens un sens de solidarité et de responsabilité collective.
Le défi réside donc dans la capacité de la société à répondre à la montée de l’extrême droite non seulement par des mesures répressives, mais également par un renouvellement des principes fondamentaux de la justice sociale et de l'égalité. Ces idéologies ne peuvent être combattues efficacement qu'en offrant une alternative crédible qui remédie aux injustices économiques et sociales qui alimentent leur ascension.
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