À l’approche de la séance de certification du 6 janvier au Congrès, alors que les diverses tentatives visant à entraver, obstruer ou invalider la fonction fédérale échouaient, le Défendeur chercha à recruter le Vice-Président pour altérer frauduleusement les résultats électoraux. Pour ce faire, il s’appuya d’abord sur des allégations mensongères de fraude électorale, espérant convaincre le Vice-Président d’accepter des électeurs frauduleux, de rejeter des votes légitimes ou de renvoyer les votes à des législatures d’États pour un nouvel examen, plutôt que de les compter.
Malgré ces pressions, le Vice-Président résista à ces demandes, y compris face à l’usage d’une foule de partisans mobilisés à Washington D.C. pour faire pression. Dès décembre 2020, le Défendeur avait activement encouragé ses partisans à se rassembler le jour de la certification, exacerbant les tensions par des tweets provocateurs et en partageant des documents faux ou non fondés prétendant donner au Vice-Président des pouvoirs extraordinaires et unilatéraux.
Des mémorandums circulaient, rédigés par des coauteurs de la conspiration, proposant des plans contraires à la loi électorale fédérale. Ces documents suggéraient que le Vice-Président puisse, par exemple, déclarer qu’aucun électeur de certains États ne pouvait être validé, afin de proclamer le Défendeur vainqueur, en violation claire des normes constitutionnelles et légales. Or, ces positions, même défendues par certains complices, étaient contredites par leurs propres écrits antérieurs, qui reconnaissaient que le Vice-Président ne disposait d’aucune telle autorité discrétionnaire.
Les appels téléphoniques privés entre le Défendeur et le Vice-Président à la fin décembre et début janvier montrent une pression constante et malhonnête de la part du Défendeur, qui répétait ses fausses affirmations tout en exigeant que le Vice-Président exerce son rôle cérémoniel pour renverser le résultat des élections. Le Vice-Président, cependant, maintenait qu’il n’avait pas cette autorité, évoquant les décisions judiciaires rejetant ces prétentions.
Lors d’une réunion cruciale tenue le 4 janvier, en l’absence délibérée du conseiller juridique de la Maison-Blanche (qui avait déjà contesté les allégations frauduleuses), le Défendeur poursuivit ses accusations mensongères. Il demanda au Vice-Président de rejeter unilatéralement les électeurs légitimes ou de renvoyer la question aux législatures d’États, bien que cela violât la loi électorale. Le Vice-Président souligna que même les conseils juridiques du Défendeur ne reconnaissaient pas une telle autorité.
Les discussions avec les coauteurs de la conspiration révélaient une conscience claire de l’illégalité des plans proposés, ainsi qu’une anticipation de la violence sociale qui en résulterait. Malgré ces avertissements, la pression s’intensifia jusqu’à la veille de la certification, lorsque des responsables proches du Vice-Président furent chargés d’interagir encore avec les complices, qui continuèrent à proposer des mesures irréalisables et dangereuses, espérant empêcher un contrôle judiciaire, tout en sachant que ces plans auraient été unanimement rejetés par la Cour suprême.
Cette série d’événements illustre la tentative sans précédent d’utiliser des mécanismes institutionnels dans un but frauduleux, face à une résistance constitutionnelle ferme et fondée sur le respect du droit. Le rôle du Vice-Président, bien que cérémoniel, a été testé au-delà de ses limites légales, mais la protection des principes démocratiques a prévalu.
Il est essentiel pour le lecteur de comprendre que le respect des processus démocratiques repose non seulement sur les règles formelles, mais aussi sur l’intégrité des acteurs institutionnels face aux pressions politiques. La résistance du Vice-Président face à des demandes illégitimes est une illustration fondamentale de la robustesse nécessaire aux institutions démocratiques pour faire face à des crises majeures. La complexité juridique et politique de ces événements montre combien la séparation des pouvoirs et la limitation des prérogatives sont des garde-fous indispensables à la stabilité de la démocratie. Enfin, la manière dont la violence a été envisagée comme un levier politique souligne l’importance vitale de préserver le dialogue et l’État de droit, même dans des contextes de forte polarisation.
Comment les actions illégales ont façonné l'issue des élections de 2020 aux États-Unis
Les événements qui ont suivi les élections présidentielles de 2020 aux États-Unis ont révélé une série d'actes illégaux qui ont eu des implications profondes pour le système électoral et la démocratie américaine. Ces actions, orchestrées par un groupe d'individus liés à l'ex-président Donald Trump, ont révélé des tentatives de manipuler les résultats de l'élection par des moyens illégaux, allant de la pression sur des fonctionnaires locaux à la sollicitation de membres de la Justice fédérale. Bien que ces actes aient été menés dans un contexte de contestation des résultats de l’élection, leur portée dépasse la simple sphère politique, touchant au cœur de l'intégrité du processus électoral lui-même.
Les premières étapes de cette campagne ont été marquées par des accusations fallacieuses de fraude électorale, diffusées de manière répétée et systématique. L'une des cibles principales de cette manœuvre a été Ruby Freeman, une travailleuse électorale du comté de Fulton, en Géorgie. Des membres de l'organisation ont non seulement lancé des accusations publiques à son encontre, mais ont aussi cherché à la persuader de faire de fausses déclarations sur des crimes électoraux qu’elle n'avait pas commis. Ces actions, qui ont inclus des voyages hors de l'État pour harceler et intimider Freeman, visaient à déstabiliser l'élection en persuadant les responsables de l'État de changer illégalement le résultat des élections.
Parallèlement, des efforts ont été déployés pour solliciter des responsables du ministère de la Justice des États-Unis afin qu'ils fassent de fausses déclarations, ce qui pourrait influencer les autorités de Géorgie et d'autres États clés. Le plus notable fut un appel du président Trump à l'avocat général par intérim, demandant de "dire que l’élection était corrompue", avant de déclarer "laissez-moi et les membres républicains du Congrès gérer le reste." Ce type de pression a constitué une tentative directe de subvertir les résultats de l’élection sous des prétextes juridiques fallacieux.
Les actes de sollicitation ne se sont pas limités aux membres du ministère de la Justice, mais ont également inclus des tentatives de manipulation des votes du Collège électoral. Des membres de l'organisation ont exercé une pression directe sur le vice-président Mike Pence, l'incitant à rejeter des votes légaux du Collège électoral, en violation de la Constitution et des lois fédérales. Ces efforts ont cherché à renverser le processus démocratique en cours et à fausser l’issue de l’élection en faveur de Trump.
Dans un autre domaine de cette machination, des tentatives d'accès illégal aux équipements électoraux ont eu lieu. En Géorgie, des membres de l’organisation ont réussi à pénétrer dans des systèmes de vote sécurisés et à voler des données électorales, y compris des images de bulletins de vote et des informations personnelles de l'électorat. Ces informations ont ensuite été transmises à d'autres membres de l'organisation, dans le but de les utiliser pour promouvoir des allégations de fraude électorale, malgré leur absence de fondement.
Les actes de racketing, de corruption et d’obstruction à la justice ont constitué les fondements d’une vaste conspiration visant à manipuler le processus électoral. Des actes concrets, comme des déclarations publiques trompeuses et des appels téléphoniques à des législateurs pour leur demander de violer leur serment et d'agir contre les résultats légaux des élections, ont illustré l'ampleur des tentatives de fraude. Par exemple, le 22 novembre 2020, Donald Trump et son avocat Rudy Giuliani ont demandé au président de la Chambre des représentants de l’Arizona de rejeter les votes légaux et de nommer des électeurs républicains à la place. Lorsque ce dernier a refusé, citant son serment d’office, cela a mis en lumière la pression intense exercée pour manipuler le processus législatif.
Ces actes ont été accompagnés de déclarations publiques erronées, comme celle de Trump dans son discours national du 4 novembre 2020, où il s’est autoproclamé vainqueur de l’élection, sans aucune preuve solide pour étayer ses affirmations. Ces actions, couplées avec des communications entre ses alliés politiques et des responsables d'État, ont été des tentatives visibles et audibles de façonner les résultats de l’élection à sa faveur.
En fin de compte, il ne s'agissait pas seulement d'une série d’actes isolés, mais d’un effort coordonné à grande échelle pour altérer l’intégrité du processus électoral. Les efforts pour manipuler les résultats des élections de 2020 ont montré que la tentation de faire pression sur des responsables de l’État pour qu’ils violent la loi peut naître dans un contexte de contestation politique intense. L'influence de la politique et la tentation de maintenir le pouvoir peuvent conduire à des actions qui menacent les principes fondamentaux de démocratie et de justice.
Il est également essentiel de noter que, bien que ces actes aient échoué dans leur tentative de renverser les résultats de l’élection, les conséquences de tels comportements continuent de se faire sentir. Ils ont exacerbé la division politique et ont alimenté des allégations infondées de fraude, créant un climat de méfiance vis-à-vis des institutions électorales. Il est donc crucial pour les citoyens de comprendre que les élections ne se limitent pas à un simple événement ponctuel, mais font partie d'un processus plus large qui repose sur la confiance dans l'intégrité du système. Lorsque cette confiance est minée, la démocratie elle-même est mise en péril.
Comment des actions coordonnées ont-elles visé à entraver le décompte des votes électoraux aux États-Unis en janvier 2021 ?
Le 5 janvier 2021 marque une date clé dans l'élaboration d'une stratégie concertée visant à perturber le processus constitutionnel de comptabilisation des votes électoraux. Jenna Lynn Ellis rédigea un mémo expliquant comment le vice-président devait interrompre la procédure lors de la session conjointe du Congrès, en s'appuyant sur une lecture controversée des prérogatives présidentielles et électorales. L’idée était d’empêcher l’ouverture de certaines certifications, notamment celle de l’État de l’Arizona, afin de bloquer officiellement le décompte légal des voix.
Parallèlement, un réseau d'individus impliqués dans la conspiration multipliait les communications téléphoniques tout au long de la journée, témoignant d’une coordination intense. Robert David Cheeley, Stephen Cliffgard Lee, Harrison William Prescott Floyd, Trevian C. Kutti, Scott Graham Hall, ainsi qu’une autre personne non inculpée mais identifiée par le grand jury, se sont relayés au téléphone dans une série d’appels en chaîne dont le but semblait être de maintenir une synchronisation parfaite des actions à venir. Ces appels sont des preuves tangibles d’actes manifestes en appui à la conspiration.
Donald John Trump contribua lui-même par des messages publics et des interventions directes. Le 5 janvier, via son compte Twitter officiel, il affirma que le vice-président avait le pouvoir de rejeter des électeurs qu’il considérait frauduleusement choisis, reprenant ainsi un argument fondamental du complot. Ce même jour, des rencontres se tinrent dans les cercles proches du pouvoir. John Charles Eastman rencontra Marc Short, chef de cabinet du vice-président, ainsi que Greg Jacob, conseiller juridique, dans le but explicite de persuader Mike Pence de rejeter certaines listes d’électeurs. La même journée, Trump s'entretint avec Pence dans le Bureau Ovale, lui affirmant que ce dernier pouvait « décertifier » les résultats électoraux et le pressant d’agir malgré les réserves constitutionnelles et légales de Pence, qui souligna que seule la Chambre et le Sénat avaient cette compétence. L’intensité des pressions reçues de la part de Trump révéla une tentative de déstabilisation institutionnelle et un appel à outrepasser la séparation des pouvoirs.
Les efforts de persuasion ne s’arrêtèrent pas là. Plusieurs appels téléphoniques entre Trump, Eastman et Pence eurent lieu le même jour pour insister sur la nécessité de rejeter ou de renvoyer les résultats aux législatures d’État, une manœuvre destinée à créer un blocage institutionnel. Par ailleurs, Trump diffusa une déclaration erronée, affirmant un accord total avec Pence sur les pouvoirs constitutionnels de ce dernier pour modifier le résultat électoral, alimentant ainsi la confusion et la désinformation.
Le 6 janvier, la coordination prit une tournure plus active et concrète. Cathleen Alston Latham sollicita l’aide de Scott Graham Hall pour une intrusion illégale dans les locaux de la commission électorale du comté de Coffee, Géorgie, visant à compromettre le matériel électoral. Le même jour, Donald Trump prit la parole lors d’un rassemblement au Ellipse à Washington, D.C., multipliant les fausses allégations de fraude électorale, encourageant la contestation du processus officiel et exhortant les participants à se diriger vers le Capitole. Rudolph William Louis Giuliani, dans ce même contexte, fit des déclarations similaires, appuyant l’appel à l’interruption du décompte des votes.
Cette série d’actions coordonnées, mêlant pressions politiques, désinformation publique, communications secrètes et actions directes sur le terrain, constitua un ensemble d’actes manifestes visant à déstabiliser le processus électoral démocratique établi par la Constitution américaine. La complexité de ce réseau montre que l’attaque contre le comptage des voix ne fut pas une initiative isolée, mais une conspiration structurée et méthodique.
Au-delà des faits bruts, il est crucial de saisir que ce moment illustre la fragilité des institutions démocratiques face à des campagnes de désinformation et de manipulation politique. La séquence met en lumière la manière dont des individus au sommet du pouvoir peuvent exploiter les failles procédurales et la confusion institutionnelle pour tenter de subvertir des résultats électoraux légitimes. Comprendre ces dynamiques est essentiel pour apprécier l’importance de la vigilance citoyenne, du respect des normes constitutionnelles et du rôle fondamental des contre-pouvoirs dans la préservation de la démocratie.
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