Le troisième jour, la jeune fille se retrouva devant la même tâche que la veille : nourrir la vache et donner du pain et du coton à l'animal. Cependant, un souffle de vent emporta un morceau de coton au fond d'un puits. Elle savait que l'akhound (prêtre) attendait qu'elle rapporte tout le coton filé en fil, mais le puits semblait si profond qu’elle ne pouvait même pas en apercevoir le fond. Décidée, elle posa son pied sur l’échelle du puits, mais avant qu'elle ne descende, la vache s’adressa à elle. La vache lui dit qu’au fond du puits, elle rencontrerait une vieille femme sage, une Barzingi, et lui recommanda d’être gentille avec elle, de saluer la vieille femme en disant "Salaam", et surtout de lui dire que ses cheveux étaient beaux et sans insectes, lorsque la Barzingi lui poserait cette question.
Lorsque la fille descendit dans le puits, elle rencontra la Barzingi à la chevelure sauvage. Comme la vache le lui avait conseillé, elle salua la femme avec un "Salaam" et lui assura que ses cheveux étaient magnifiques et sans parasites. La Barzingi, ravie, l’envoya dans la pièce voisine où elle trouva des trésors et des bijoux. Toutefois, aucun de ces trésors ne lui appartenait, alors elle se contenta de prendre son coton et de nettoyer la pièce poussiéreuse avant de repartir. Mais au moment de sortir, la Barzingi secoua l’échelle pour vérifier si la fille avait caché des bijoux. N'ayant rien trouvé, elle lui dit : "Tu es une fille honnête. Je vais te bénir." Cette bénédiction fit apparaître un beau croissant de lune sur son front, et la jeune fille reçut le surnom de Mah Pishani, "Lunette du Front".
La scène se répéta le lendemain : la fille tenta de repartir, et la Barzingi secoua une nouvelle fois l’échelle. Cette fois-ci, une étoile apparut sur son menton. Alors qu'elle sortait du puits, la vache la félicita pour ses bénédictions mais l'avertit de cacher ces marques, notamment en portant un voile. Elle retourna chez elle avec la vache, et l’akhound remarqua tout de suite qu'elle n’était plus la même, car personne ne pouvait revenir avec un fil aussi beau sans l’aide d’outils. La nuit, il se glissa dans la chambre de la fille endormie et, voyant le croissant de lune et l'étoile, entra dans une colère noire.
Le lendemain, il envoya sa propre fille nourrir la vache et faire le même trajet, espérant voir ce qui se passerait. La vache, cependant, n'aida en rien la fille de l’akhound et se contenta de "meugler". Un vent souffla également, et le coton tomba dans le même puits. Mais contrairement à Mah Pishani, cette fille était avide et malhonnête. La Barzingi l'interrogea, et la fille, au lieu de complimenter ses cheveux, les insulta en disant qu'ils étaient pleins de parasites. Elle entra dans la pièce avec les trésors, mais ne nettoya pas comme l'avait demandé la Barzingi. En voulant repartir, elle emporta des bijoux et, lorsque la Barzingi secoua l’échelle, des pierres précieuses en tombèrent. Furieuse, la Barzingi la maudit en lui faisant pousser une oreille de âne sur le front. Elle tenta de fuir à nouveau, mais l’échelle fut secouée une seconde fois, et cette fois-ci, un serpent apparut sur son menton. La vache, qui ne lui apporta aucun secours, ne fit que "meugler".
À son retour, l’akhound, furieux, tenta de couper l’oreille et le serpent, mais ceux-ci repoussèrent immédiatement. Cela ne fit qu’ajouter à sa colère. La suite des événements prit une tournure sombre, puisque l’akhound fit semblant d’être malade et dit que seule la viande de vache pourrait la guérir. Mah Pishani alla avertir l’animal qui, même sur son lit de mort, lui donna des instructions : "Si jamais ils me tuent, ne mange pas ma viande, garde mes os, cache-les dans un sac et enterre-les. Je serai toujours avec toi." Malgré tous ses efforts pour sauver la vache, la fille dut obéir à la volonté de l'akhound, et l’animal fut tué. La fille prit les os, les cacha et les enterra en secret.
Cet après-midi-là, ils reçurent une invitation à un mariage. L'akhound, espérant que la fille se présenterait avec ses marques honteuses, tenta de les camoufler en coupant l’oreille et en appliquant du sel sur les blessures. Elle donna à Mah Pishani deux tâches impossibles : séparer les grains de millet des grains de togo et remplir un grand bassin de ses larmes salées. Mais, malgré ses efforts, les larmes ne suffisaient pas. C’est alors qu’une poule s’approcha d’elle et lui donna un conseil précieux : "Remplis d’abord le bassin d’eau, puis de sel, cela trompera l’akhound." Elle proposa aussi que ses poussins aident à séparer les grains. Ainsi, Mah Pishani réussit à accomplir les tâches.
Lorsque la poule lui dit qu’elle trouverait une robe et une paire de chaussures dorées dans l’écurie, Mah Pishani monta à cheval et partit. Cependant, comme l’avait conseillé la poule, elle perdit une chaussure en traversant une mare. À son arrivée au mariage, sa beauté éblouit tout le monde, et elle dansa avec le prince. Mais en quittant la fête, l’akhound et sa fille la suivirent, et lorsqu’elle perdit une de ses chaussures dans la mare, ils comprirent qu’il se passait quelque chose de mystérieux.
De retour chez elle, Mah Pishani se transforma en la poule qui l’avait aidée. L’akhound et sa fille découvrirent que les tâches avaient été accomplies avec succès, mais elles ne comprirent pas le secret de Mah Pishani. Des années plus tard, le prince chercha la propriétaire de la chaussure dorée, mais lorsque l’akhound et sa fille essayèrent la chaussure, elles échouèrent. Lorsque le prince allait repartir sans avoir trouvé la jeune fille, un corbeau lui indiqua qu'il devait regarder dans le four. Là, il trouva Mah Pishani, et la chaussure lui alla parfaitement. Le prince et Mah Pishani se marièrent, et ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle ôta ses voiles, révélant le croissant de lune et l’étoile. Elle devint ainsi l’épouse du prince et fut reconnue pour sa beauté et sa vertu, incarnant à la fois l'honnêteté et la protection mystérieuse des bénédictions célestes.
L’histoire de Mah Pishani, comme celle de Cendrillon, véhicule une série de messages puissants sur l’honnêteté, la pureté et la récompense de la vertu. La bénédiction de la lune et de l’étoile, profondément ancrée dans des traditions anciennes, symbolise la protection divine accordée à ceux qui font preuve de vérité et de bonté. Cette version particulière, qui inclut une rituel d’acceptation et de solidarité, montre également l’importance des liens familiaux, en particulier entre les femmes, et comment l’amour peut transcender même la mort.
Pourquoi le hamster n'a-t-il pas eu une grande queue ?
Les chèvres ont leurs queues touffues et duveteuses. Elles les agitaient pour chasser les mouches. Ensuite, les guépards ont obtenu leurs longues queues fines et tachetées, qu’ils utilisaient également pour éloigner les mouches. Quant au petit hamster, lui, n’avait rien de tout cela. Les hamsters, contrairement aux autres animaux, sont nocturnes : ils restent éveillés la nuit. Et lorsque le matin arriva, le petit hamster se dit : « Je n’ai pas besoin de rejoindre les autres animaux pour obtenir ma queue ! Je suis spécial. C’est ma grand-mère qui possède toutes les queues. Moi, je peux simplement aller quand je veux. Je ne suis pas comme ces autres animaux. »
Le hamster n'alla donc pas chercher sa queue avec les autres animaux. Il préféra dormir toute la journée et ne se réveilla que lorsque le soleil commençait à se coucher. À ce moment-là, il se rendit chez sa grand-mère et lui demanda : « Grand-mère, où est ma queue ? » La grand-mère, en fouillant dans son sac, en sortit ce qu’elle avait trouvé et répondit : « Oh, je n’ai qu’un tout petit morceau de queue. » Elle lui donna ce petit bout de queue, qu’il attacha. Le hamster agita sa petite queue, mais elle ne pouvait pas chasser beaucoup de mouches, et il se dirigea maladroitement vers chez lui.
Depuis ce jour, la grand-mère n’a jamais trouvé de queue complète pour le hamster, et c’est ainsi que le hamster, jusqu’à aujourd’hui, possède une toute petite queue. La morale de l’histoire : ne vous attendez pas à un traitement spécial simplement en raison de vos relations familiales.
Il est essentiel de comprendre que cette histoire ne parle pas seulement de la queue du hamster, mais aussi des attentes irréalistes et des désirs qui naissent de la croyance que, simplement parce qu’on est lié par le sang à quelqu’un d’autre, on mérite un traitement privilégié. L’idée de « je suis spécial » n’est pas un argument valable pour obtenir plus ou mieux que les autres, et cette réflexion nous pousse à remettre en question la notion de mérite et de chance. La façon dont le hamster s’éloigne de la norme en choisissant de dormir pendant la journée, au lieu de participer avec les autres animaux, est en soi une forme d’isolement volontaire qui se paye cher. Il en résulte une petite queue, tout juste suffisante pour ses besoins et pourtant insuffisante pour ses prétentions.
Le message ici est aussi une mise en garde contre l’idée que l’on peut toujours obtenir ce que l’on veut sans effort. La récompense ne viendra pas simplement parce qu’on en a l’espoir, mais plutôt par un engagement réel à faire partie de la communauté et à participer activement, sans s'attendre à des faveurs.
L’importance de l’action collective est une leçon indirecte de cette histoire. Le hamster, qui choisit de se distinguer des autres animaux, finit par être déçu par l’absence de ce qu’il désirait. C’est un avertissement sur les dangers du narcissisme et de la croyance que la singularité mérite des privilèges, sans regarder les efforts et les sacrifices que les autres ont consentis pour obtenir ce qu’ils ont.
Au-delà de l’histoire du hamster et de sa petite queue, ce conte souligne un aspect fondamental de l’existence humaine : la recherche de l’équité et du mérite. Toute une vie peut être passée à chercher des réponses dans des endroits où elles n'existent pas, juste parce que l'on a choisi de se détacher des autres ou de les regarder de haut. Pourtant, ce n’est qu’en se confrontant aux autres, en partageant les mêmes expériences et en respectant les mêmes règles, qu’on peut réellement comprendre ce que signifie « mériter » quelque chose.
Il est également intéressant de noter la posture de la grand-mère, qui, bien que disposant de nombreuses queues à distribuer, choisit de donner un petit morceau au hamster, sans céder à ses demandes excessives. Cela peut être perçu comme une leçon d’humilité et de sagesse : parfois, il est nécessaire de ne pas accorder ce que l’on réclame, surtout si l’on ne l’a pas réellement mérité.
Le pouvoir de la beauté dans les contes de fées : L'histoire de Blanche-Neige et ses implications sociétales
Dans l'univers des contes de fées, l'esthétique joue un rôle crucial, non seulement comme un simple attribut physique, mais comme un véritable vecteur de pouvoir et d'influence. C’est particulièrement évident dans l’histoire de Blanche-Neige, où la beauté n’est pas qu'une simple question de plaisir visuel, mais une arme, un moyen de manipulation, et un indicateur de statut social. La quête de beauté dans ce conte ne concerne pas seulement la lutte entre une jeune fille et une reine, mais aussi une réflexion plus profonde sur les dynamiques de pouvoir et de genre.
La reine, animée par une jalousie extrême, voit sa position de pouvoir comme étant directement liée à sa beauté. Dans l’esprit de la reine, être la plus belle signifie être la plus puissante. Lorsqu'elle apprend que Blanche-Neige, qu'elle considère comme une rivale, est encore en vie malgré plusieurs tentatives d'assassinat, elle ne voit dans ce phénomène qu'un obstacle à sa domination. C'est dans cette optique qu'elle empoisonne une pomme, avec une subtile différence : un côté de la pomme est empoisonné et l'autre non, symbolisant les choix et les conséquences qui découlent des apparences et des décisions superficielles.
Blanche-Neige, malgré sa prudence, succombe à la tentation de l’apparence séduisante du fruit, ce qui montre que la beauté peut, dans ce contexte, être aussi trompeuse que dangereuse. Sa mort apparente, ou plutôt son sommeil éternel dans un cercueil de verre, représente la perte de ce pouvoir de beauté. Pourtant, la situation prend un tournant lorsque le prince, attiré par cette beauté figée dans le temps, décide de la "réveiller". Cette scène n'est pas tant une romance que l’illustration du pouvoir du prince, qui n'est pas dans sa beauté, mais dans son statut social : celui d’un prince héritier. Sa position, et non son apparence, lui donne accès à un pouvoir réel, celui de décider de la vie de Blanche-Neige, ou du moins de la faire revivre.
Le rôle du prince dans cette version du conte est crucial : il ne réveille pas Blanche-Neige par un baiser, mais par un accident – une manipulation physique qui, au fond, remet en question l'idée romantique du baiser. Cela souligne la différence fondamentale entre la beauté féminine, vue comme un outil d’accès au pouvoir, et l’apparence masculine, qui reste relativement déconnectée des dynamiques politiques. L’apparence du prince n’a pas de pouvoir intrinsèque ; c'est son statut qui lui donne de l’autorité. Le prince devient l’incarnation de ce qui permet à Blanche-Neige de regagner son pouvoir : un pouvoir qui, au départ, lui a été ôté par la reine.
À la fin du conte, la vengeance de Blanche-Neige est implacable : la reine, prise dans ses propres désirs de pouvoir, est forcée de danser dans des chaussures de fer rouge jusqu’à sa mort. Cette scène, bien que violente, illustre une inversion des rôles : la reine, qui avait cherché à dominer par sa beauté, est finalement réduite à un spectacle de souffrance publique. Ce retournement est symbolique : le pouvoir lié à la beauté peut être aussi bien un fardeau qu'une force destructrice.
Il est essentiel de comprendre, en examinant ce conte, que la beauté féminine et la beauté masculine ne sont pas représentées de manière égale. La beauté de la femme, dans les contes de fées, est un outil de pouvoir et de manipulation, tandis que celle de l'homme est plutôt associée à la position sociale et à la capacité d’agir dans un monde extérieur. Cette différence fondatrice entre les deux genres dans le conte révèle la façon dont les sociétés traditionnelles valorisaient l’apparence des femmes tout en maintenant un pouvoir systématiquement plus lié à la position sociale des hommes.
Ainsi, à travers l’histoire de Blanche-Neige, se dessine une critique de la manière dont les sociétés ont historiquement perçu le rôle des femmes et des hommes : pour les femmes, la beauté est un moyen d'accès au pouvoir, mais aussi une source de grande vulnérabilité. Pour les hommes, la beauté n’est qu’un ornement, l’essentiel restant leur statut. Ce contraste entre les genres ouvre une réflexion sur la manière dont les notions de beauté, de pouvoir et de statut social s’entrelacent et se définissent au fil du temps, aussi bien dans les contes que dans la réalité sociale.
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