Le régime fasciste de Mussolini n'a cessé de démontrer son contrôle absolu sur les informations et leur diffusion, allant bien au-delà de simples restrictions légales. Dans cette lutte pour la domination de l’opinion publique, chaque aspect de la communication, de la presse à l’image, était scruté, contrôlé et manipulé au service de la glorification du régime et de son leader, le Duce. Tout était mis en œuvre pour façonner une réalité conforme à l'idéologie fasciste, où la vérité cédait souvent la place à la propagande. Les photographies, les discours, même la simple représentation de la vie quotidienne étaient transformés pour produire une image de force et de prospérité.
Les directives à l’intention des journalistes étaient strictes et incessantes. Le régime fasciste interdisait la publication d’informations qui pouvaient nuire à son image, même les phénomènes qui auraient pu paraître anodins. Par exemple, la mention des soi-disant miracles, comme celui de la Vierge qui changeait de couleur, était catégoriquement interdite : "Assez avec la statue de la Vierge qui aurait changé de couleur", indiquait une directive officielle. À la place, seules des références aux phénomènes traditionnels, comme celui de San Gennaro à Naples, étaient permises. Cette intervention dans le contenu de l'information visait à réduire la crédulité populaire et à maintenir une image contrôlée et rationnelle du gouvernement, exempt de toute influence surnaturelle non maîtrisable.
Les femmes et leur représentation dans la presse étaient également des cibles spécifiques de cette manipulation. Il ne fallait pas montrer des jeunes filles aux tailles fines, symbole d’une vision déformée de la féminité, mais plutôt des femmes aux formes pleines, robustes et en santé, prêtes à être des mères et à faire naître la force de la nation. Ce souci de l’image corporelle se retrouve également dans les interdictions qui touchaient la mode féminine, comme celle interdisant les photographies de femmes à vélo en pantalon.
L’un des aspects les plus marquants de cette manipulation était la façon dont le Duce, Mussolini lui-même, dictait l’apparence de son image. Il était formellement interdit de publier des photographies qui ne le montraient pas entouré d’une foule enthousiaste, clappant des mains et acclamant son leadership. Les images où il apparaissait seul ou dans des contextes moins flatteurs étaient systématiquement éliminées. Une anecdote bien connue montre Mussolini feuilletant quotidiennement les photos de lui-même, prêt à retirer celles qui ne correspondaient pas à l'image qu'il voulait donner de sa personne. Même des détails insignifiants, comme une démarche trop comique, pouvaient suffire à une révision de l’image publique du Duce.
Au-delà des photographies, la presse italienne était tenue de publier les discours de Mussolini en première page, en caractères gras et sans aucune erreur. Toute infraction à cette règle pouvait entraîner la saisie du journal, illustrant ainsi le degré extrême de contrôle que le régime exerçait sur l’information. Les rédacteurs de presse étaient ainsi contraints de considérer leur travail comme une arme de propagande, un outil au service de l’État fasciste. Les journalistes eux-mêmes, tout comme d’autres figures de la culture, tels que les poètes, écrivains, et artistes, recevaient des fonds de la part du régime pour s’assurer de leur collaboration active à la diffusion de l’idéologie fasciste.
Les conséquences de ce contrôle de l’information ne se limitaient pas à la presse. La culture intellectuelle, y compris la recherche scientifique, la création artistique et même l’éducation, étaient sous l’emprise du régime. Le projet de la grande Encyclopédie Italienne, lancée par Giovanni Treccani, en est un exemple marquant. Sous la direction de Giovanni Gentile, le philosophe proche du fascisme, l’encyclopédie a intégré la vision du monde fasciste, expurgeant de ses pages toute influence étrangère et non conforme. Mussolini lui-même a participé à la rédaction de l’article sur le fascisme, consolidant encore davantage l’idée d’un savoir historiquement et politiquement orienté. Si des intellectuels tels que Benedetto Croce ou Luigi Einaudi se sont opposés à ce projet, ce dernier a tout de même abouti à une œuvre de 36 volumes achevée en 1937, qui constituait un outil de légitimation de l’idéologie du régime.
La manipulation de l'information et de l'image sous le fascisme ne doit cependant pas être perçue uniquement comme une question de contrôle direct sur les individus. Elle s’inscrivait dans une logique plus large de construction d'une vision cohérente de la nation italienne, où chaque aspect de la vie publique devait refléter la puissance et la dignité du régime. Le fascisme ne se contentait pas de manipuler l’opinion à travers des mesures répressives ; il cherchait à imposer une nouvelle manière de voir le monde, un monde où le fascisme n’était pas seulement la politique dominante, mais la seule vision légitime de l’histoire et de la société.
Ainsi, au-delà de la propagande évidente, il est essentiel de comprendre que ce contrôle ne se limitait pas à des mesures strictes et des pressions sur les journalistes ou les artistes. Il s’agissait d’une entreprise complexe visant à créer une réalité sociale et culturelle entièrement façonnée par le régime, où chaque élément de la vie quotidienne devenait une expression de la grandeur de l'État fasciste. Ce processus de manipulation était omniprésent, car il ne s’agissait pas seulement de contrôler ce qui était dit, mais aussi ce qui était vu, ressenti et vécu par l'ensemble de la population.
La menace de la "Trumpification" : Comment une démocratie fragile pourrait se laisser influencer par la rhétorique populiste
Le président Trump a ouvertement remis en question la légalité des résultats électoraux dans six États clés, tout en affirmant qu'une fraude électorale généralisée, une manipulation des élections et une déformation médiatique avaient été dirigées contre lui dans le but de lui voler son second mandat à la Maison Blanche. Des millions d’électeurs républicains n'ont pas remis en cause ses affirmations, et l’ont suivi sans réserve sur les réseaux sociaux. Nombre d’entre eux ont soutenu Trump, peu importe ses actions, demeurant délibérément ignorants des procédés de la démocratie électorale américaine, y compris des dispositions constitutionnelles qui régissent ces processus, enseignées à tous les citoyens depuis plus de 230 ans.
Il n’était pas totalement évident avant l’attaque du Capitole que la démocratie américaine était en danger existentiel, bien qu’il y ait eu de nombreux signes avant-coureurs. Cependant, cela est devenu immédiatement clair le 6 janvier 2021, lorsque l'attaque sur le Capitole a eu lieu. Ce jour-là, on a vu que ce qui s'était passé dans les années 1920 avec Mussolini pourrait se reproduire. Le 16 novembre 1922, lors de son premier discours en tant que Premier ministre, Mussolini avait déclaré : "J’aurais pu faire de cette Chambre sourde et grise un bivouac de manipules… J’aurais pu, mais je n’ai pas voulu, du moins à ce stade précoce." Ce danger ne semble pas avoir disparu aujourd’hui, surtout compte tenu de la guerre récente en Ukraine. Un exemple marquant est l’attachement de Trump à Vladimir Poutine. On a pu observer ce soutien manifeste lors de sa défense de Poutine à Helsinki, et en 2022, Trump qualifiait toujours Poutine de "génie", un terme qu’il a utilisé à l’aube de l’invasion de l’Ukraine. Ce soutien de Trump à Poutine, même en 2022, doit être pris très au sérieux, d’autant plus que Trump conserve une influence considérable.
Mais il ne s’agit pas seulement de Trump, comme le rappelle Luke dans sa collection d’essais sur la "Trumpification". Il ne faut pas douter de la réalité de la menace que représente Trump et de son pouvoir de mobilisation parmi ses partisans républicains, démocrates et indépendants. À l’approche des élections de 2022 et 2024, même si Trump venait à être mis sur la touche par des enquêtes criminelles, des poursuites civiles, ou des interdictions politiques imposées par des responsables audacieux au gouvernement (comme l’application de la Section 3 du 14e amendement), ses alliés proches et imitateurs au sein du Parti républicain sont déjà prêts à poursuivre le projet de "Trumpification" pour ce qu’ils appellent la "MAGA Nation".
Il est important de noter que cet idéalisme nationaliste, porté par la rhétorique de Trump, s’est diffusé bien au-delà de sa propre personne. Même si Trump était marginalisé, ses partisans, imprégnés de son discours, continueraient à avancer avec cette vision populiste. La "Trumpification" ne se limite pas à Trump lui-même ; elle est portée par un ensemble de forces au sein du Parti républicain et d’autres mouvances de droite, qui cherchent à renforcer ce modèle de gouvernance, cette domination médiatique et cette polarisation politique. Le danger réside dans l'isolement de l’électorat, qui devient de plus en plus vulnérable aux distractions des médias sociaux et à une forme d’amusement électronique, qui le rend à la fois plus malin et plus ignorant. C’est ce que Luke décrit comme le piège de la "Trumpification" : un public qui, par le biais de la consommation médiatique, devient à la fois plus informé et plus déconnecté de la réalité. Ce phénomène aggrave les divisions et fragilise la sphère publique.
Ce n’est pas seulement une question de populisme, mais de structure même de la démocratie américaine. La Constitution des États-Unis, fondée sur un équilibre de pouvoir et un système de freins et contrepoids, se trouve menacée par un environnement où les fausses informations circulent librement et où la manipulation des émotions des électeurs prime sur les principes rationnels. L’émergence de cette forme de gouvernance populiste, incarnée par Trump et ses alliés, pose un défi majeur à la démocratie libérale. Une démocratie qui, déjà affaiblie par des divisions internes et une montée des inégalités, se trouve aujourd’hui confrontée à des forces qui cherchent à déstabiliser ses fondements.
Ce phénomène ne se limite pas à un homme ou à une époque particulière. Ce qu’on appelle la "Trumpification" est un processus complexe de transformation des pratiques démocratiques, qui s’inscrit dans un contexte global de montée des populismes, exacerbée par la mondialisation et les crises économiques et sociales. En ce sens, les événements américains actuels ne sont qu’un reflet d’un courant plus large de tendances autoritaires qui traversent de nombreuses démocraties occidentales. Ces mouvements, bien qu’apparaissant comme une réponse aux frustrations populaires, risquent d’éroder les bases mêmes de la liberté et de l’égalité politiques.
Comment les factions politiques s’unissent-elles pour éviter la violence ?
Les événements qui ont marqué l’ascension du fascisme en Italie, notamment à Rome, ont nécessité une approche pragmatique pour garantir une transition sans effusion de sang. Pour que cela soit possible, il était crucial que le roi, Vittorio Emanuele III, intervienne. La clé pour entrer en contact avec le roi était la reine-mère, Marguerite de Savoie, qui, à l’époque, se trouvait en vacances à Bordighera, en Ligurie. Son soutien au fascisme était bien connu, et elle était une lectrice régulière de Il Popolo d’Italia, le journal de Mussolini. Le 16 octobre, plusieurs hauts responsables du Parti national fasciste (PNF), dont des aristocrates comme le comte de Val Cismon, Cesare Maria De Vecchi, le comte de Cortellazzo, Costanzo Ciano, et le général Emilio De Bono, se réunirent avec elle. Toutefois, seuls De Vecchi et De Bono, les plus fervents monarchistes, purent assister à son audience privée, les autres ayant des sympathies républicaines. Ils l’informèrent immédiatement de la situation au sein du PNF, persuadés qu’elle transmettrait l’information à son fils. Le soutien de la monarchie à cette cause serait la seule manière d’éviter une confrontation violente avec l’armée et de garantir que la crise, désormais inévitable, reste limitée et politique.
La reine-mère, après avoir exprimé son admiration pour la discipline et l’organisation de la Milice, qu’elle avait lue dans le journal de Mussolini, promit qu’elle interviendrait personnellement auprès de son fils. En attendant, l’information concernant la Marche sur Rome commença à se répandre et nombreux furent ceux qui commencèrent à préparer le terrain au Parlement. Il est essentiel de comprendre que dans des moments politiques aussi cruciaux, le soutien de figures influentes, comme la famille royale, joue un rôle décisif. Les tensions internes d’un gouvernement peuvent être résolues non seulement par des mesures militaires, mais aussi par des interventions stratégiques sur le plan diplomatique et symbolique.
Lorsqu’on observe d'autres contextes politiques similaires, comme celui de Donald Trump aux États-Unis, une dynamique similaire de fragmentation puis d'unification interne se révèle. Trump, d’abord perçu comme un candidat marginal, est parvenu à convaincre le Parti républicain de le suivre, malgré les résistances initiales. Tout comme les fascistes en Italie, Trump a su exploiter les divisions internes de son propre camp pour finalement devenir le leader incontesté. Les débats entre Trump et Hillary Clinton, suivis par des millions de téléspectateurs, en sont un exemple frappant : malgré les prévisions initiales en faveur de Clinton, Trump a réussi à gagner l’adhésion du parti républicain en redéfinissant les priorités idéologiques du parti.
La situation du Parti républicain avant la victoire de Trump rappelle celle de l'Italie fasciste : un parti divisé qui, pour survivre et prospérer, doit choisir entre la continuité avec son passé et l'adoption d'une nouvelle direction, plus radicale et populiste. Tout comme les républicains ont été confrontés à une révolution interne, les fascistes italiens ont dû également naviguer dans une période de grandes incertitudes et de conflits d'intérêts internes.
L’important ici, et ce qui relie ces deux situations, c’est que l’unité d’un parti ou d’un mouvement ne se construit pas seulement sur la base de principes idéologiques partagés, mais souvent par une alliance pragmatique, parfois contre nature, entre des factions opposées. Dans le cas du fascisme, cette unité s’est faite avec le soutien des monarchistes, et dans celui de Trump, par la prise en main d’une base populiste et anti-establishment. Ces dynamiques sont essentielles pour comprendre comment des mouvements politiques apparemment disparates peuvent, en des temps de crise, se rassembler autour d’une figure centrale, parfois contre les attentes.
Cependant, il est crucial de ne pas sous-estimer la manière dont ces processus peuvent conduire à une polarisation excessive et à l’intensification des conflits internes. Ce qui peut sembler une unification politique, à court terme, peut aussi fragiliser les bases d’un pouvoir durable. Les répercussions à long terme, tant pour les fascistes italiens que pour Trump, soulignent qu’une telle unification n'est pas sans conséquences : elle peut entraîner des tensions sociales profondes, des divisions idéologiques irréparables, et parfois, une montée de la violence politique.
La Manipulation de l'Information et les Illusions du Pouvoir Politique
Le fascisme en Italie, sous la direction de Benito Mussolini, a rapidement transformé les espoirs de renouveau en une réalité durement ressentie par la classe ouvrière. Lorsqu’il prend le pouvoir en 1922, Mussolini s’engageait dans une vision grandiose de l’Italie, croyant qu'il pourrait incarner la volonté des masses. Pourtant, en dépit des déclarations initiales promettant une amélioration radicale des conditions sociales et économiques, les résultats furent bien plus modestes. En réalité, trois ans après sa prise de pouvoir, il était déjà évident que les aspirations de Mussolini à rétablir la grandeur économique se heurtaient à la dure réalité de la politique interne. En 1925, un équilibre budgétaire avait été atteint, mais au prix d'une diminution significative du pouvoir d'achat et de la qualité de vie des travailleurs. Les salaires avaient chuté de 8 % par rapport aux niveaux d'avant la Première Guerre mondiale, et la vie des travailleurs était devenue toujours plus spartiate, marquée par la régression.
Le système des syndicats fascistes, tout en ayant abandonné le droit de grève pour remettre les conflits entre employeurs et employés aux mains de l'État, renforça le contrôle de Mussolini sur les travailleurs. La suppression de l’assurance-vie publique et la réduction des effectifs dans des secteurs essentiels comme les chemins de fer - avec 36 000 postes supprimés - reflétaient une volonté de rationalisation de l'économie. Cette politique d'austérité, destinée à stabiliser les finances publiques, avait aussi pour effet d’ancrer un climat de mécontentement, minant les espoirs de nombreuses classes populaires.
Cette approche de gestion centralisée du pouvoir, typique des régimes autoritaires, s'accompagna de promesses de réformes qui, sous couvert d'unité nationale, cachaient des inégalités croissantes. En dépit des objectifs affichés de prospérité, l’Italie de Mussolini sombrait lentement dans la stagnation économique. Mussolini avait certes atteint un certain équilibre financier, mais le coût social était immense. C’est dans ce contexte que l’histoire de l'Italie fasciste prend une tournure paradoxale. Alors qu'il affirmait avoir restauré la grandeur de l’Italie, les conditions de vie des Italiens s’aggravèrent dans l’ombre des grandes déclarations.
Un autre exemple de manipulation politique, bien que d'un autre contexte géographique et historique, peut être trouvé dans la présidence de Donald Trump. En 2016, pendant sa campagne électorale, Trump a fait des déclarations choquantes, évoquant la fraude électorale, malgré le manque de preuves tangibles. Son discours, qui remettait en cause l’intégrité du système démocratique américain, illustrait parfaitement une tactique de manipulation de l’information pour galvaniser ses partisans, tout en semant le doute chez ses opposants. En dénonçant le processus électoral comme "truqué" et en remettant en cause la véracité des résultats avant même que l'élection n'ait eu lieu, il parvenait à détourner l'attention des vrais problèmes sociaux et économiques de son pays.
Trump, comme Mussolini avant lui, a su exploiter les failles du système, en amplifiant les frustrations populaires à travers des discours polarisants. Mais une fois élu, ses actions n'ont pas nécessairement répondu aux attentes qu'il avait lui-même suscitées. La question du chômage, notamment parmi les minorités, était une des promesses phares de sa campagne. Pourtant, les chiffres ont montré qu'en dépit de son discours, les conditions économiques n’avaient pas substantiellement changé. La baisse du chômage chez les Afro-Américains, par exemple, était davantage le fruit des politiques économiques de son prédécesseur Barack Obama que de ses propres décisions. En multipliant les déclarations erronées sur la diminution du chômage, Trump renversait la réalité au service de son propre discours.
Cette relation entre le discours politique et la réalité sociale se reflète dans une dynamique plus générale de manipulation des perceptions. Qu'il s'agisse de Mussolini ou de Trump, la stratégie consiste à maintenir l’illusion d’une amélioration tout en manipulant les faits pour éviter d’affronter les véritables difficultés économiques et sociales. Pour ces dirigeants, la vérité ne réside pas dans les faits bruts, mais dans la manière dont ils sont perçus par la population. Ce qui est dit devient souvent plus important que ce qui est réellement accompli.
Les fausses promesses et les manipulations politiques créent une illusion de changement sans véritable transformation. C’est un procédé qui, historiquement, a permis à des régimes autoritaires de maintenir un contrôle social, tout en privant les individus de la possibilité d’une réelle amélioration de leurs conditions de vie. En fin de compte, ces stratégies aboutissent à une désillusion collective, lorsque les promesses de prospérité et de progrès ne sont pas honorées. Cependant, au-delà de la déception, ces pratiques soulignent un aspect fondamental de la politique : la manière dont l’information peut être contrôlée et façonnée pour maintenir ou renforcer le pouvoir.
L’histoire des régimes autoritaires nous rappelle que l’ambiguïté entre la politique et la réalité sociale n’est pas un phénomène réservé à l’Italie fasciste ou aux États-Unis modernes. Ce mécanisme de manipulation est récurrent dans l’histoire des États-nations, où les discours de pouvoir ont toujours été des outils d’influence bien plus que des instruments de vérité. Les électeurs, les travailleurs, et plus généralement les citoyens, doivent être conscients de l’écart qui peut exister entre la réalité vécue et la manière dont celle-ci est présentée par les figures politiques. La quête de vérité et de justice sociale est souvent bien plus complexe qu’il n’y paraît.
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